Playlist (99)

anaëlle a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Venant de la part d'un thuriféraire d'Elgar et de Raff, la remarque sur les hiérarchies ne manque pas de sel.

On parle bien du même Raff ??    

Spoiler:

Cette blague a illuminé ma soirée. Merci.

Je viens vous remercier, avec quelques jours de retard, de m'avoir conseillé Daphnis et Chloé (Ravel) par Myung-Whun Chung. C'est somptueux. Les choeurs, ça change quelque chose!

Mifasol a écrit:

anaëlle a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Venant de la part d'un thuriféraire d'Elgar et de Raff, la remarque sur les hiérarchies ne manque pas de sel.

On parle bien du même Raff ??    

Spoiler:

Cette blague a illuminé ma soirée. Merci.

Liszt: Piano Sonata In B Minor, S 178 - Martha Argerich
       
Liszt: Hungarian Rhapsody #6 In D Flat, S 244/6 Martha Argerich
     
Brahms: 2 Rhapsodies, Op. 79 - Martha Argerich

Nicolaus Bruhns (1665-1697) :

Prélude en mi
Nun komm der Heijden Heijland

= Jan Willem Jansen, orgue Delaunay de l'église Saint-Pierre des Chartreux de Toulouse

(Tempéraments, juillet 1997)

José María Sánchez-Verdú (1968–), Maqbara, Epitafio para voz y gran orquesta (2000)

        Marcel Pérès, voix
        Camerata Silesia
        Narodowa Orkiestra Symfoniczna Polskiego Radia
        Jacek Kaspszyk, direction

Hèctor Parra (1976–), Fibrillian, deuxième symphonie de chambre (2007–8 )
Aleksander Nowak (1979–), Last days of Wanda B. pour orchestre à cordes (2006)
Zbigniew Penherski (1935–), Mała litania smyczkowa pour orchestre à cordes (2006)

        Wrocławska Orkiestra Kameralna Leopoldinum
        Ernst Kovacic, direction

Adam Falkiewicz (1980–2007), Counterpoint Seven pour 21 musiciens (2001)
Jagoda Szmytka (1982–), jonction pour 14 interprètes (2006)

        Orquesta Sinfónica de Radio Televisión Española
        Arturo Tamayo, direction

bien, puisque Mélo l’a exigé, après Pérès, Micrologus.

Accroche-toi au fauteuil, dès le début ça décape !

ça fait pas beaucoup de Landini, quand même.

lucien a écrit:

ça fait pas beaucoup de Landini, quand même.

Qu'importe, vilain ronchon, faut bien élargir tes horizons !

C'est un des disques les plus grisants jamais consacrés au Trecento-Quattrocento...

Saint-Saëns: - Concerto pour violoncelle n° 1 / Maiksy & Orpheus CO
- Sonate pour violoncelle n° 1 / Maiksy & Horova
- Symphonie n° 1, op. 2 / ON de l'ORTF, dir. Martinon


Scheidemann: quelques Préludes et Chorals / Foccroulle (Scherer de la Stephanskirche, Tangermünde)

Couperin :messe pour les couvents, Chapuis
Couperin, messe pour les paroisses, Chapuis

Hidraot a écrit:

Couperin :messe pour les couvents, Chapuis
Couperin, messe pour les paroisses, Chapuis

C'est l'enregistrement Astrée de 1977 à Saint-Nicolas de Pertuis, il ne les a pas réenregistrées?

Non c'est plus ancien encore !

1967 et 1963 à St Maximin

Landini et la musique florentine

Salterello
Quand'Amor
La Manfredina
Ochi dolenti mie
Io son un pellegrin
Mille merzé, Amore
Come in sul fronte fu preso Narciso
Incalci
I' o perduto l'albero
Chosa non è che a sé tanto mi tiri
Giporte miebramant
De poni amor a me
Tre fontane
Abbonda di virtù
Salterello
Non posso far bucato che non piova

Patrizia Bovi : chant, harpe
Goffredo Degli Esposti : flûte double, bombarde
Gabriele Russo : vielle à archet, rebec
Adolfo Broegg : luth, chitarrino
Ulrich Pfeifer, Alessandro Quarta : chant
Koram Jablonko : vielle à archet
Luisi Germini, Paolo Scatena : buisines
Giancarlo Serano : percussion

(Opus 111, mars 1994)

C'est bien la première fois que j'emboite le pas à Lucien en playlist.
Ecouter ce disque tonicardiaque avant d'aller dormir, la nuit va être agitée  

Mélomaniac a écrit:

C'est bien la première fois que j'emboite le pas à Lucien en playlist.

ça ce n’est pas vrai.

Tu veux vraiment torpiller ma réputation ?!

Cite-moi un exemple, un seul !

Julius Röntgen, Symphonies 6, 5 & 19, Netherlands Symphony Orchestra dir. Porcelijn (CPO)

Mélomaniac a écrit:

JerMu a écrit:

la Chaumière à musique (le nom a changé, je ne sais plus)

Oui, ils ont été aussi peu inspirés que moi au moment de choisir un pseudonyme

Sur le coup je n’avais pas compris, désolé en principe je ne suis pas si lent

Bon ben du coup, j'écoute ça :

Benedictus a écrit:

Hidraot a écrit:

Couperin :messe pour les couvents, Chapuis

C'est l'enregistrement Astrée de 1977 à Saint-Nicolas de Pertuis...

Très bien, encore une fois.

JerMu a écrit:

Julius Röntgen, Symphonies 6, 5 & 19, Netherlands Symphony Orchestra dir. Porcelijn (CPO)

Ah tiens, c'est prévu pour demain ou après-demain, lorsque j'aurai fini Andriessen et Alfano (sans Porcelijn celui-là, mais qu'est-ce que c'est formidable).

Mélomaniac a écrit:

Landini et la musique florentine
Patrizia Bovi : chant, harpe

Disque exceptionnel, en effet; et puis Patrizia Bovi... je l'ai réécoutée hier ou avant-hier dans le Laudario di Cortona: son interprétation de la Lauda de la Passion est extraordinaire!


● Nørgård: Concertos pour violon nº1 «Helle Nacht» et nº2 «Borderlines»*. Spaces of Time**
Peter Herresthal (violon)*, Ida Mo (piano)**, Rolf Gupta / Orchestre Symphonique de Stavanger
BIS, 2010
Probablement ce que j’ai entendu de plus accessible de Nørgård jusqu’ici: moins sombre, moins véhément, plus aéré, mais toujours tendu, et avec cette écriture très particulière, mais d’un impact toujours immédiat.

● Boccherini: Quintettes avec deux altos
Ensemble 415
Harmonia Mundi, 1993
Toujours sous le charme. Certes, ce n’est «que» plaisant, mais c’est supérieurement bien fait, et il y a toujours de ce menues trouvailles qui retiennent l’attention - ici, une coloration harmonique un peu mélancolique, là une irrégularité rythmique surprenante...

(Et demain, j’écoute la 13e Symphonie de Pettersson.)

● Pärt: Te Deum. Silouans Song. Magnificat. Berliner Messe
Tõnu Kaljuste / Chœur de Chambre Philharmonique d’Estonie, Orchestre de Chambre de Tallinn
ECM, 1993
● Pärt: Tabula rasa. Symphonie nº3
Neeme Järvi / Orchestre Symphonique de Gothembourg
Deutsche Grammophon, 1997
Comme pour les précédentes: je ne suis pas vraiment convaincu, mais ça pose des questions intéressantes. Voir ici.

JerMu a écrit:

Sur le coup je n’avais pas compris, désolé en principe je ne suis pas si lent

Remarque, j'ai eu l'idée avant eux...

Mélomaniac a écrit:

Landini et la musique florentine

Des morceaux comme les saltarelles, Non posso far bucato, ou la toccata Incalci, ça m'étonnerait que ces chamarrures endiablées soient du goût de Lucien

Cette interprétation de la fameuse estampie Tre fontane, c'est à donner le vertige

Surtout accompagnée d'un verre de cet excellent sherry...

Mélomaniac a écrit:

Des morceaux comme les saltarelles, Non posso far bucato, ou la toccata Incalci, ça m'étonnerait que ces chamarrures endiablées soient du goût de Lucien

bah, c’est assez chouette, on fait de la musique ensemble et on s’amuse, mais je trouve ça assez premier degré finalement, et cela ne me passionne pas vraiment.
dans le genre je préfère Stockhausen.

Ah oui Micrologus c'est très premier degré, c'est ça qui est réjouissant.
Et encore, c'est un de leurs disques les plus esthétisés...  

Depuis Binkley, Munrow et autres Clemencic, je trouve qu'on a un peu perdu cette spontanéité dans l'interprétation de la musique médiévale, qui tend à devenir studieuse et didactique, trop sophistiquée.

Ici c'est du brutal, ça paie cash. Mais cette franchise me semble bien plus véridique que les exécutions qui sentent la thèse.

Dans ce répertoire, tu te sentiras certainement plus proche d'ensembles comme Mala Punica, mais je crois que tu connais déjà.

Ouverture, Bacchanale et Acte I de Tannhauser (Wagner). Bayreuth 1930, Karl elmendorff. Parmi es chanteurs oon retrouve Maria Müller (Elisabeth, Ivar Andresen (Landgraf Hermann) Herbert Janssen (Wolfram) et une toute jeune Erna Berger (berger). Les choses ont bien changé. C'est bon d'avoir des points de repère.

Beethoven: symphonie no 3 dans la transcription pour quatuor avec piano de Ferdinand Ries. Label MDG. Re-mar-qua-ble.

je crois que je me suis en partie fait mal comprendre : ce genre d’interprétation spontanée, c’est très bien pour ce répertoire, je suis tout à fait d’accord, mais indépendamment de cela, les pièces purement instrumentalo-festives, cela me lasse vite.

Mélomaniac a écrit:

Micrologus, mais je crois que tu connais déjà.

tu crois ?

Les pièces instrumentalo-festives sont destinées à la danse, vaut mieux que ça soit entrainant.

Et en l'occurrence ce disque Micrologus me donne des fourmis dans les jambes.

J'ai corrigé mon précédent message, je voulais dire que tu dois te sentir plus proche de la sophistication très ars subtilior de l'ensemble Mala Punica.

Un CD de Micrologus à découvrir de toute urgence pour moi aussi. J'adore leur "Llivre Vermell de Montserrat"

Par contre, je me souviens d'un CD horrible mi-moyenâgeux mi-jesaispasquoi dans lequel Micrologus avait trempé ... Je pleure encore de rire en repensant à certaines chansons. Mais j'ai peur que beaucoup d'entre vous ne partagent pas mon humour, alors je ne citerai pas de noms.

Pendant qu'on parle de musique du Moyen-Âge, j'ai écouté récemment : Missa Tournai (Ricercar, 2008), par l'Ensemble De Caelis et Laurence Brisset. C'est une interprétation magnifique, qui ne sent ni la poussière, ni le scalpel.

Birtwistle, Tree of Strings (2007).  Arditti SQ

Birtwistle, Responses, concerto for piano and orchestra (2013–14).  Aimard / Boston SO (Asbury)

J'entame l'intégrale des Londoniennes de Haydn par Jochum:

Symphonie n°93

Excellent.

Schubert: Symphony No. 9 - Josef Krips: London Symphony Orchestra

Kancheli: Prières du soir/Russell Davies

Schubert: String Quartet #13 In A Minor, Op. 29, D 804, "Rosamunde" - Quartetto Italiano

Wolfgang Rihm (1952–),

  Streichquartett Nr. 12 (2000/1)
  Fetzen 1–8 für Akkordeon und Streichquartett (1999–2004)
  Interscriptum, Duo für Streichquartett und Klavier (2000/4)

        Teodoro Anzellotti, accordéon
        Nicolas Hodges, piano
        Arditti String Quartet



les trois (ou dix) œuvres, en plus de partager des matériaux propres au cycle, ont en commun de recycler des bouts de Jagden und Formen, c’est amusant.

Szymanowski: Symphonie n°3/Gardner

Schubert: String Quartet #12 In C Minor, Op. Posth, D 703, "Quartettsatz" - Quartetto Italiano

arnaud bellemontagne a écrit:

J'entame l'intégrale des Londoniennes de Haydn par Jochum:

Symphonie n°93

Excellent.

Tiens, tu viens de me donner une bonne idée (je n'ai pas Jochum, je vais me rabattre sur Colin Davis)

L'album "O felices lacrimae" (musique anglaise du XIVe siècle) par l'Ensemble De Caelis

Les Chansons de Bilitis / Debussy
Ettel Sussman et Pierre Maillard-Verger
Interprétation remarquable, qui doit autant au talent de la chanteuse qu'à celui du pianiste. Ambiance poétique et troublante.

La bonne chanson / Fauré
Les mêmes
Ce ne sont pas les poèmes de Verlaine que je trouve les plus beaux (loin s'en faut), mais je les préfère toujours à beaucoup de textes mis en musique par les compositeurs français de l'époque. La musique est très belle. Encore une fois, le pianiste contribue pour beaucoup à la réussite de cette interprétation.

A Charm of Lullabies / Britten
Ann Murray et Malcolm Martineau


Chansons madécasses / Ravel
Janet Baker, Melos Ensemble
J'aime toujours autant Janet Baker.

kegue a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

J'entame l'intégrale des londoniennes de Haydn par Jochum:

Symphonie n°93

Excellent.

Tiens, tu viens de me donner une bonne idée    (je n'ai pas Jochum, je vais me rabattre sur Colin Davis)

Oui, elles sont de très bonne facture les londoniennes de Davis.

Magnus Lindberg (1958–),

  Related Rocks pour deux pianos, deux percussionnistes et électronique (1997)
  Quintette avec clarinette (1992)

        Ictus

Florentz, L’Enfant des Iles, poème symphonique pour grand orchestre (2001).  ONPL (Soudant)

là ne je marche plus (du tout).

lucien a écrit:

Florentz, L’Enfant des Iles, poème symphonique pour grand orchestre (2001).  ONPL (Soudant)

là ne je marche plus (du tout).

Tu nous ne nous en voudras pas qu'on ne soient pas étonnés ^^.

un peu, si. pourquoi ?

Tchaïkovsky - Symphonie n°4 - LPO_Vladimir Jurowski

lucien a écrit:

un peu, si. pourquoi ?

Trop hédoniste, ça ne te grattera pas les oreilles ...