Playlist (101)

Mélomaniac a écrit:

Oriane a écrit:

Je trouve les bannières de mélo de plus en plus psychédéliques.

Mais elle est sobre celle-ci. Et elle n'est pas nouvelle.

Celle-là était pas mal (message du 02 mai) : https://classik.forumactif.com/t7326p650-playlist-83  

Ah ! Mes beaux coussins soviétiques !

Mahler, Rückert lieder, Ferrier/ Walter

Mais pourquoi n'y en a-t-il que 3?

Pipus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Proust:Du côté de chez Swann [Nom de pays nom] (L. Wilson)

Ne marquez pas "Wilson Du côté de chez Swann" sur Youtube en espérant entendre quelques extraits, vous ne retrouveriez pas
exactement le même conteur : https://www.youtube.com/watch?v=sFsKTkrOIps

Schoenberg : Quatuor à cordes n°2
Milhaud : Quatuor à cordes n°1

Fauré:
Nocturne No.1 à 9 - Jean Hubeau


Nocturne No.7  

Quelques pièces isolées de Langlais et :

Stravinsky: Le Sacre du printemps / URSS State SO, dir. Svetlanov

Mouais. Ca claque bien comme il faut, mais à part ça c'est pas très évocateur, comme interprétation.


Messiaen: Catalogue d'oiseaux (Livres IV et V) / Muraro

Je suppose qu'il harmonise les chants en fonction des couleurs qu'il veut y associer... ou pour compenser des effets impossibles au piano (et si oui, lesquels) ?


Mozart: Quintettes à cordes n^os 4 à 6 / Graham & Juilliard SQ

C'est quand même pas mal.


Tournemire: 3 Poèmes / van der Ploeg (Convers de la Cathédrale ND de Grâces, Cambrai)

J'en attendais beaucoup (peut-être trop), et je suis un peu déçu par cette première écoute.

Jof a écrit:

Mozart: Quintettes à cordes n^os 4 à 6 / Graham & Juilliard SQ

C'est quand même pas mal.

Les quintettes de Mozart, c'est même carrément génial.

Rav-phaël a écrit:

Vincent D’INDY  —  Poème des rivages  
Emmanuel Krivine : Orchestre philharmonique du Luxembourg

Attention, c'est addictif D'Indy...
Si tu ne connais pas, ce disque est splendide :

http://www.timpani-records.com/1c1125.php

J'abonde.

Olivier Messiaen (1908–1992),

  Les Offrandes oubliées, méditation symphonique (1930)
  Un sourire pour orchestre (1989)
  Le tombeau resplendissant pour orchestre (1931)

        Orchestre de l’Opéra national de Paris
        Myung-Whun Chung, direction

Francesca Verunelli (1979–), Unfolding pour quatuor à cordes et électronique (2012).  Arditti SQ

Tchaïkovsky : Concerto pour piano n°1     1874-75 / Argerich, Dutoit
 +

Ryan Francis (1981–), Etudes for Piano (2006–8 ).  Vicky Chow

ces rythmes et ces harmonies sorabjiectes de malade.

lucien a écrit:

Ryan Francis (1981–), Etudes for Piano (2006–8 ).  Vicky Chow

ces rythmes et ces harmonies sorabjiecte de malade.

Ferneyhough : Inconjuctions pour ensemble     2014 / Stockhammer
 +

Jean Guillou:Chronique opus 73 pour Percussions.

Je n'aurais jamais imaginé une telle poésie pour ce type de formation.



Pour le reste du cd,le colloque n°8 pour marimba et orgue,et le colloque n°6 pour orgue à 4 mains et Percussions(avec Jean-Baptiste Monnot et le Trio Delta).
Orgue de Roquevaire.Septembre 2010.

Emeryck a écrit:

lucien a écrit:

ces rythmes et ces harmonies sorabjiecte de malade.

ouais, genre harmonies dodécaphoniques jazzesques en contexte tonal (ou presque).

Fauré:
Nocturnes No. 10 à 13 - Jean Hubeau
Barcarolles No. 1 à 5 - Jean Hubeau

Pelléas Et Mélisande, Op. 80 - Michel Plasson: Toulouse Capitole Orchestra
Shylock, Op. 57 - Michel Plasson: Toulouse Capitole Orchestra

Stockhausen, Klavierstück X (1961).  Herbert Henck

ce n’est pas si difficile à suivre, finalement... et tellement .

@ alifie . Tu corromps la jeunesse de ce forum

Nous interrompons momentanément la playlist pour diffuser un peu de musique :


Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°23 en la majeur K. 488

= Arthur Rubinstein, piano ; Alfred Wallenstein, Orchestre symphonique de la RCA

(RCA, mars 1961)

Ouf! J'ai eu peur que tu dises ''Présentons les pochettes''.

● Nielsen: Symphonies nº1 , FS 16 (op. 7), et nº2 «Les Quatre Tempéraments», FS 29 (op. 16)
Neeme Järvi / Orchestre Symphonique de Gothembourg
DG, 1991-92
En effet, j’ai beaucoup aimé ces deux premières symphonies - beaucoup plus que lors de mes premières écoutes (où j’avais surtout été frappé par les 4ᵉ et 5ᵉ). Si la 1ᵉ est encore assez traditionnellement post-brahmsienne (mais avec une vigueur et une générosité assez remarquable), la 2ᵉ est vraiment exceptionnelle: c’est du post-romantisme nordique comme j’aime mais avec une personnalité sonore très marquée - une espèce de poussée qui annonce déjà la 4ᵉ, et un mouvement lent d’une expressivité poignante (assez rare chez Nielsen).

Je crois que je reviendrai plus souvent à ce corpus que je ne l’ai fait ces dernières années - et surtout aux 2ᵉ et 4ᵉ (et même à la 3ᵉ que j’aime vraiment beaucoup malgré les passages vocaux peu heureux).

● Vierne: 12 Préludes, op. 36
Olivier Gardon (piano)
Timpani, 1994
Une découverte; j’ai vraiment été pris par cette musique. La comparaison avec le piano de Tournemire vient assez naturellement à l’esprit (même si sa pertinence est probablement limitée): Vierne est (prévisiblement) plus tourmenté et plus expressif, plus sombre aussi, quoique sans doute plus traditionnel harmoniquement et rythmiquement. Souvent très poignant. A réécouter, de toute façon.

● H.L. Hassler: Ich gieng einmal spatieren. 31 mal verendert durch Herren J.L.H.
Léon Berben (clavecin Franciscus Patavinus, 1561)
Ramée, 2005
A la fin de la Renaissance, une étonnante anticipation des variations baroques pour clavecin - comme des Goldberg archaïques; un beau travail contrapuntique un peu fruste comme j’aime. Vieux clavecin dont j’ai bien aimé le son, très particulier, mat et un peu dégingandé, sans éclat métallique ni harmoniques très denses.
(En revanche, à ne pas écouter au casque: je pense que, comme le spectre a l’air assez étroit, cela a dû être enregistré de très près - du coup, au casque, on entend vraiment beaucoup les bruits de mécanique et, me semble-t-il, les pieds du claveciniste battant la mesure.)

Pour Vierne, c'est carrément post-Romantique, contrairement à Tournemire. Delvallée tu devrais tenter aussi.

Stockhausen, Klavierstück X.  Herbert Henck
Stockhausen, Klavierstück X.  Aloys Kontarsky

il faut absolument que je trouve la version de Rzewski.

plenum a écrit:

Pour Vierne, c'est carrément post-Romantique, contrairement à Tournemire. Delvallée tu devrais tenter aussi.

Avant de me mettre à collectionner les versions de l'œuvre pour piano, j'ai surtout envie de découvrir la musique de chambre de Vierne, en particulier le Quintette - j'hésite entre l'intégrale Timpani avec Kerdoncuff et le seul Quintette avec les Chilingirian. Apparemment, dans le fil Vierne, Jof ne recommande pas particulièrement l'intégrale.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°24 en ut mineur K. 491

= Arthur Rubinstein, piano ; Josef Krips, Orchestre symphonique de la RCA

(RCA, avril 1958)

Benedictus a écrit:

plenum a écrit:

Pour Vierne, c'est carrément post-Romantique, contrairement à Tournemire. Delvallée tu devrais tenter aussi.

Avant de me mettre à collectionner les versions de l'œuvre pour piano, j'ai surtout envie de découvrir la musique de chambre de Vierne, en particulier le Quintette - j'hésite entre l'intégrale Timpani avec Kerdoncuff et le seul Quintette avec les Chilingirian. Apparemment, dans le fil Vierne, Jof ne recommande pas particulièrement l'intégrale.

Sans collectionner, on peut écouter en streaming, qui est justement un outil fameux afin de fixer définitivement une préférence entres les versions.

Pour le quintette qui est son chef-d'oeuvre, je ne puis que recommander la version avec Gabriel Tacchino, Piano, Florin Szigeti, Dorel Fodoreanu, Constantin Bogdanas, Dan Iarca, Quatuor Athenaeum-Enesco du label Pierre Verany:
http://www.deezer.com/album/712232

Sonate pour violon no. 1, Sandro Fuga (Mauro Tortorelli et Giacomo Fuga)
Sonate pour violon no. 2, Sandro Fuga (Sergio Lamberto et Giacomo Fuga)

plenum a écrit:

Sans collectionner, on peut écouter en streaming, qui est justement un outil fameux afin de fixer définitivement une préférence entres les versions.

Malheureusement, là où je suis, l'usage du streaming est assez problématique.

plenum a écrit:

Pour le quintette qui est son chef-d'oeuvre, je ne puis que recommander la version avec Gabriel Tacchino, Piano, Florin Szigeti, Dorel Fodoreanu, Constantin Bogdanas, Dan Iarca, Quatuor Athenaeum-Enesco du label Pierre Verany

Merci, c'est noté.

Ah, au fait, puisque Plenum et Mélo sont là... Je sais bien que la question semblera un peu contre nature, mais bon: est-ce que, pour Tournemire, Vierne et Langgaard, il existe des disques d'orgue avec le genre de sonorité que j'aime (peu de réverbération, instruments pas trop gros et en tous cas pas trop riches en harmoniques métalliques)?
Oui, je sais, c'est un peu comme si je demandais des références pour du Rachmaninov au pianoforte ou pour du Wagner par des baroqueux...

Tu ne le regretteras pas, c'est totalement vivant sans énerver, car intelligent. Le quintette de Vierne est à mon avis non seulement son chef-d'oeuvre, mais une des oeuvres majeures de la musique française. Dans cet album, il y a également son Quatuor à cordes, qui n'est pas
dépourvu de qualités.

Benedictus a écrit:

des disques d'orgue avec le genre de sonorité que j'aime (peu de réverbération, instruments pas trop gros et en tous cas pas trop riches en harmoniques métalliques)?

Effectivement, Tournemire joué sur un harmonium ça pourrait avoir de la gueule.

Pour le reste je ne suis pas trop qualifié pour répondre.

C'est un candidat parfait pour les orgues anglaises à la Willis. De la clareté, et des anches ''pouet! pouet! (poisseuses).

Mais taquinerie à part Benedictus, van der Ploeg te serait satisfaisant.

Glazunov : Tsar Iudeyskiy op95 (le roi des juifs) Polyansky/Russian State Cappella & Orchestra chandos
Je ne comprends pas cette oeuvre est quasi inconnue alors c'est un Tube énorme !! Des choeurs puissants façon chant d'église orthodoxe ,des mélodies exotiques à la rimsky , des mélodies touchantes ... 55 minutes magiques !
prise de son fastueuse en plus ...

Stockhausen, Gruppen (1955–57).  BBC SO (Robertson/Brabbins/Rophé)

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°27 en si bémol majeur K. 595

= Wilhelm Kempff, piano ; Ferdinand Leitner, Orchestre philharmonique de Berlin

(DG, janvier 1962)

Mélomaniac a écrit:

Effectivement, Tournemire joué sur un harmonium ça pourrait avoir de la gueule.

plenum a écrit:

C'est un candidat parfait pour les orgues anglaises à la Willis. De la clareté, et des anches ''pouet! pouet! (poisseuses).
Mais taquinerie à part Benedictus, van der Ploeg te serait satisfaisant.

Non, en fait, les seuls instruments que j'aime vraiment, c'est ceux que Mélo m'a fait découvrir dernièrement, ces vieux instruments nord-allemands comme le Scherer de Tangermünde - ou alors ceux de Lanvellec ou Oosthuizen. Dommage qu'on ne puisse sûrement pas jouer du Langgaard là-dessus...
(Et encore merci pour la référence, c'est noté.)

greg skywalker a écrit:

Des choeurs puissants façon chant d'église orthodoxe ,des mélodies exotiques à la rimsky , des mélodies touchantes

Et puis aussi des cloches, j'imagine?
Bref, tout ce que j'aime dans la musique russe...

Sinon:
● Jarrell: ... chaque jour n’est qu’une trêve entre deux nuits... ... chaque nuit n’est qu’une trêve entre deux jours... (Assonance V)
Pierre Strauch (violoncelle), Peter Eötvös / Ensemble Intercontemporain
Rhizomes  (Assonance VIIb)
Michel Cerutti, Daniel Ciampolini (percussions), Pierre-Laurent Aimard, Florent Boffard (pianos)
Assonance IV
Gérard Buquet (tuba), Christophe Desjardins (alto)
Congruences
Emmanuelle Ophèle (flûte Midi), Didier Pateau (hautbois), Peter Eötvös / Ensemble Intercontemporain
Adès, 1991-93
J'aime vraiment énormément le travail de Jarrell sur le timbre et les registres de ses instruments solistes, et la façon dont il les fait miroiter dans l'accompagnement orchestral ou les dispositifs électroniques.  

Benedictus a écrit:

greg skywalker a écrit:

Des choeurs puissants façon chant d'église orthodoxe ,des mélodies exotiques à la rimsky , des mélodies touchantes

Et puis aussi des cloches, j'imagine?
Bref, tout ce que j'aime dans la musique russe...
.

Perdu , pas de cloches  , en fait c'est  tres audible ! Glazunov c'est serieux .

Benedictus a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Effectivement, Tournemire joué sur un harmonium ça pourrait avoir de la gueule.

plenum a écrit:

C'est un candidat parfait pour les orgues anglaises à la Willis. De la clareté, et des anches ''pouet! pouet! (poisseuses).
Mais taquinerie à part Benedictus, van der Ploeg te serait satisfaisant.

Non, en fait, les seuls instruments que j'aime vraiment, c'est ceux que Mélo m'a fait découvrir dernièrement, ces vieux instruments nord-allemands comme le Scherer de Tangermünde - ou alors ceux de Lanvellec ou Oosthuizen. Dommage qu'on ne puisse sûrement pas jouer du Langgaard là-dessus...
(Et encore merci pour la référence, c'est noté.)

Ah mais bien-sûr, Tangermünde du facteur Scherer. Ça sonne peu métalique en effet, car cet orgue contient peu de jeux d'anches et de plus,
les tuyaux de principal contiennent exceptionnellement un très haut taux de plomb. La moyenne de la composition d'un tuyau de principal allemand est de 70% d'étain pour 30% de plomb, alors que cet orgue c'est 55% de plomb pour 45% d'étain.

greg skywalker a écrit:

Perdu , pas de cloches  , en fait c'est  tres audible ! Glazunov c'est serieux .

Ah, mais je n'ai jamais reproché à la musique romantique russe pour chœur et orchestre d'être inaudible. Au contraire.

Benedictus a écrit:

ces vieux instruments nord-allemands comme le Scherer de Tangermünde

Oui enfin par nord-allemand j'entends plutôt la frange plus septentrionale, jusque la Frise, qui témoigne d'une facture typiquement représentée par Schnitger.
Ce Scherer c'est autre chose, mais certes un splendide rejeton pour jouer le répertoire proto-baroque.

Benedictus a écrit:

Dommage qu'on ne puisse sûrement pas jouer du Langgaard là-dessus...

Tu veux ruiner les dernières illusions qui me rattachent à ce monde ?

Benedictus a écrit:

greg skywalker a écrit:

Perdu , pas de cloches  , en fait c'est  tres audible ! Glazunov c'est serieux .

Ah, mais je n'ai jamais reproché à la musique romantique russe pour chœur et orchestre d'être inaudible. Au contraire.

Des interludes symphoniques sont très raffinés ( c'est pas reger )

On ne peut pas comparer Glazu à Reger.

Benedictus a écrit:

greg skywalker a écrit:

Perdu , pas de cloches  , en fait c'est  tres audible ! Glazunov c'est serieux .

Ah, mais je n'ai jamais reproché à la musique romantique russe pour chœur et orchestre d'être inaudible. Au contraire.

Des interludes symphoniques sont très raffinés ( c'est pas reger )

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°25 en ut majeur K. 503

= Friedrich Gulda, piano ; Anthony Collins, New Symphony Orchestra de Londres

(Decca, septembre 1955)

Il y a trop longtemps que je n'étais pas revenu à ce disque, c'est fameux...

Idem

greg skywalker a écrit:

Des interludes symphoniques sont très raffinés ( c'est pas reger )

Ah, mais le ciel m'est témoin que s'il y a bien une chose à laquelle je n'ai jamais prétendu, c'est bien le raffinement.
(Non seulement Reger, mais j'avoue même aimer certaines choses de Pfitzner, alors c'est dire...)

Mélomaniac a écrit:

Tu veux ruiner les dernières illusions qui me rattachent à ce monde ?

 Pourtant, vu mes Playlist, que je puisse émettre pareilles énormités organistiques devrait plutôt te rassurer, non?

Benedictus a écrit:

● Vierne: 12 Préludes, op. 36
Olivier Gardon (piano)
Timpani, 1994
Une découverte; j’ai vraiment été pris par cette musique. La comparaison avec le piano de Tournemire vient assez naturellement à l’esprit (même si sa pertinence est probablement limitée): Vierne est (prévisiblement) plus tourmenté et plus expressif, plus sombre aussi, quoique sans doute plus traditionnel harmoniquement et rythmiquement. Souvent très poignant. A réécouter, de toute façon.

Tu as choisi la meilleure version à mon goût, quoique Delvallée soit un excellent pianiste (comme tu l'as entendu dans Tournemire).
Tu peux tenter son poème Solitude, un peu moins traditionnel harmoniquement, et pour le coup vraiment tourmenté. Mais peut-être moins prenant, comme si on voyait, impuissant, un homme sombrer dans un profond chagrin teinté de folie - et le mot est faible : après la mort de son fils qui a inspiré le Quintette, Vierne vient de perdre également son frère au front, dont il était très proche.
Les Nocturnes sont aussi sympas, mais un peu en-dessous.

Benedictus a écrit:

j'hésite entre l'intégrale Timpani avec Kerdoncuff et le seul Quintette avec les Chilingirian. Apparemment, dans le fil Vierne, Jof ne recommande pas particulièrement l'intégrale.

L'intégrale Timpani a l'avantage de faire figurer l'oeuvre pour violoncelle et piano par Chiffoleau et Gardon, ainsi qu'un intérêt documentaire pour ceux que ça intéresse vraiment.
Mais l'interprétation du Quintette y est vraiment moyenne comparée à celle que t'a proposé Plenum (et le disque Chiffoleau/Gardon est trouvable séparément).