Playlist (101)

Fais gaffe à toi quand même . Tu as beau être un pseudo , ça ne te mets à l'abri de rien du tout

Pour ceux que ça intéresse, voilà une piste : c'est un opéra bruyant où les dames vocifèrent beaucoup, sur le mode névrosé.

Assez court d'ailleurs, -ça vient de se terminer.

J'ai les oreilles en charpie.

calbo a écrit:

Fais gaffe à toi quand même . Tu as beau être un pseudo , ça ne te mets à l'abri de rien du tout

Je ne suis pas d'accord avec lui à propos de Rossini. J'aurais placé Verdi bien avant.

Ok, donc Elektra, sans doute dans une vieille mauvaise version au très bon son très coupée.

Elektra, en effet.
Ou alors le Don Giovanni de Leinsdorf... (Leontyne Price + Nilsson...)

Après-midi thématique: Compositrices d’aujourd’hui

● Edith Canat de Chizy: Omen
Alain Altinoglu / Orchestre National de France
Aeon, 2006
Je ne connaissais pas du tout. C’est dans une veine très «indépendants français», entre atonal modéré et tonal richement dissonant, avec beaucoup de couleurs orchestrales: ça fait penser à du Dutilleux en plus désordonné et en plus bruyant, parfois à du Dusapin en plus traditionnel. Cela dit, jolie fin où les sons semblent se suspendre, se disséminer, s’amenuiser.

plenum a écrit:

calbo a écrit:

Fais gaffe à toi quand même . Tu as beau être un pseudo , ça ne te mets à l'abri de rien du tout

Je ne suis pas d'accord avec lui à propos de Rossini. J'aurais placé Verdi bien avant.

Et moi je ne suis d'accord ni avec toi ni avec le

Le serveur d'images est en panne, je dois donc différer l'affichage de ce que j'ai écouté...

plenum a écrit:

xoph a écrit:

@ Plenum
En attendant: un avant-goût...

Johann Kuhnau (1660-1722)
Sonate biblique: le combat entre David et Goliath

Eberhard Kraus, clavecin

Tu aimes cette version vraiment? ...

Non pas vraiment: l'avant goût était pour Kuhnau que je connais pas pour ainsi dire

xoph a écrit:

plenum a écrit:

xoph a écrit:

@ Plenum
En attendant: un avant-goût...

Johann Kuhnau (1660-1722)
Sonate biblique: le combat entre David et Goliath

Eberhard Kraus, clavecin

Tu aimes cette version vraiment? ...

Non pas vraiment: l'avant goût était pour Kuhnau que je connais pas pour ainsi dire

Fiou! j'ai eu un peu peur...  Kuhnau fut le premier compositeur à clairement composer une musique descriptive. Il a aussi composé de belles sonates pour clavecin. La nouvelle parution prévue pour dès demain, consiste à toute son oeuvre pour clavier. L'organiste italien a opté pour le beau Silbermann de Freiberg pour les pièces à l'orgue. Ça promet!

Après-midi thématique: Compositrices d’aujourd’hui

● Unsuk Chin: Xi
David Robertson / Ensemble Intercontemporain; Unsuk Chin, Thomas Seelig et Bernd Schönhaar (traitement électronique)
DG, 1999-2004
Assez remarquable. Je crois n’avoir jamais entendu d’œuvre allant aussi loin dans l’intégration instrumental/informatique (même s’il s’agit d’un travail a posteriori sur une bande): il y a là vraiment un travail extrordinairement fouillé sur les textures sonores (avec un programme de «synthèse granulaire» spécialement conçu à cet effet) et la spatialisation de la bande. Le résultat est franchement saisissant: on se sent par moment comme projeté au cœur même d’une matière en métamorphose - et l’écriture microtonale d’Unsuk Chin reste assez soucieuse de couleur et d’euphonie pour que ça n’ait rien de rebutant. On pense parfois à du Murail en plus continu, en plus fluide; mais, comme parfois avec Murail, on n’échappe non plus à une certaine impression de gratuité.

Flûte, j'avais prévu de mettre du Schmidt pour me récompenser d'une journée studieuse (oui, malgré les apparences)… et je vais devoir mettre du Chin.

Sinon, jusqu'ici :

=> Haydn, Symphonies 49 et 82 (Fey)
=> Schubert, Rosamunde, intégrale de la musique de scène (Maag).
=> Walton, Symphonies 1 et 2 (Mackerras). Remarquable.

DavidLeMarrec a écrit:

Flûte, j'avais prévu de mettre du Schmidt pour me récompenser d'une journée studieuse (oui, malgré les apparences)… et je vais devoir mettre du Chin.

Ce n'est pas forcément hyper-marquant mais au moins c'est chouette. Si tu veux du marquant, tu peux toujours écouter ceci.

DavidLeMarrec a écrit:

=> Walton, Symphonies 1 et 2 (Mackerras). Remarquable.

Ah ouais? Jamais écouté. Combien de tartelettes?

DavidLeMarrec a écrit:

Flûte, j'avais prévu de mettre du Schmidt pour me récompenser d'une journée studieuse

Ah! Tu me donnes envie d'écouter les Sept Sceaux de Schmidt.

plenum a écrit:

les Sept Sceaux de Schmidt.

Mais j'écouterai ça en soirée, je quitte maintenant pour l'enregistrement du concert de 15h30 à l'Oratoire. A plus.

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Flûte, j'avais prévu de mettre du Schmidt pour me récompenser d'une journée studieuse (oui, malgré les apparences)… et je vais devoir mettre du Chin.  

Ce n'est pas forcément hyper-marquant mais au moins c'est chouette. Si tu veux du marquant, tu peux toujours écouter ceci.  

Je te trouve bien élogieux avec Neuwirth : pour moi, ce n'est vraiment pas dérangeant, juste complaisamment moche. Mais je n'ai pas écouté tout son catalogue, hein.

Citation :

DavidLeMarrec a écrit:

=> Walton, Symphonies 1 et 2 (Mackerras). Remarquable.

Ah ouais? Jamais écouté. Combien de tartelettes?

3,5 T. Découverte pour moi aussi. Meilleur que le reste de sa production (plus romantique avec des accès filmiques). Là, le contenu est sombre et riche, comme les symphonies les plus vindicatives de RVW. L'atmosphère de la Deuxième m'a à plusieurs reprises évoqué la Quatrième de Schmidt, pour situer. Discours ferme, atmosphères mouvantes, sens du climat, j'aime beaucoup, j'y reviendrai avec beaucoup de plaisir.

DavidLeMarrec a écrit:

Je te trouve bien élogieux avec Neuwirth : pour moi, ce n'est vraiment pas dérangeant, juste complaisamment moche. Mais je n'ai pas écouté tout son catalogue, hein.

Ah, non, mais Clinamen / Nodus (pareil, hein, je n'ai pas écouté le reste), ce n'est pas que complaisant moche: elle parvient à produire des sons physiquement pénibles (genre crissement de craie sur tableau noir, tenu pendant d'interminables minutes), ce qui n'existe pas chez Spahlinger. Mais même déjà dans la grosse fanfare criarde de l'incipit, cette absence de rebond rythmique rend le truc mille fois plus pénible (un incipit de Poppe sous valium, en gros).

DavidLeMarrec a écrit:

3,5 T. Découverte pour moi aussi. Meilleur que le reste de sa production (plus romantique avec des accès filmiques). Là, le contenu est sombre et riche, comme les symphonies les plus vindicatives de RVW. L'atmosphère de la Deuxième m'a à plusieurs reprises évoqué la Quatrième de Schmidt, pour situer. Discours ferme, atmosphères mouvantes, sens du climat, j'aime beaucoup, j'y reviendrai avec beaucoup de plaisir.

Je n'aurais jamais imaginé ça; en fait, sans trop savoir pourquoi, je me représentais ça comme du néoclassique épais. Mais c'est noté.

Spahlinger, complaisamment moche ?

Benedictus a écrit:

Je n'aurais jamais imaginé ça; en fait, sans trop savoir pourquoi, je me représentais ça comme du néoclassique épais. Mais c'est noté.

C'est effectivement le genre de réputation qui le précède… Elle est injuste en général, mais particulièrement hors de propos pour les symphonies.

Richard Strauss (1864-1949) :

Elektra, opéra en un acte

Klytämnestra : Jean Madeira
Elektra : Inge Borkh
Chrysothemis : Marianne Schech
Aegisth : Fritz Uhl
Orest : Dietrich Fischer-Dieskau

Karl Böhm, Chœurs de l'Opéra de Dresde, Orchestre de la Staatskapelle de Dresde

(DG, octobre 1960)

"Vêpres sous Charles VI à Vienne"
L'Arpeggiata & Christina Pluhar

Mélomaniac a écrit:

Richard Strauss (1864-1949) :

Elektra, opéra en un acte

Klytämnestra : Jean Madeira
Elektra : Inge Borkh
Chrysothemis : Marianne Schech
Aegisth : Fritz Uhl
Orest : Dietrich Fischer-Dieskau

Karl Böhm, Chœurs de l'Opéra de Dresde, Orchestre de la Staatskapelle de Dresde

(DG, octobre 1960)

J'adore cette version …

lucien a écrit:

Spahlinger, complaisamment moche ?

C'est en tout cas l'impression que je retire du seul disque que j'ai de lui (furioso. gegen unendlich. fugitive beauté. Apo do chez Kairos), malgré plusieurs écoutes: un propos délibéré (idéologique ?) d'absence de séduction mais qui n'est jamais contrebalancé par le sens poétique de Lachenmann ou l'énergie de Poppe.
Je note quand même que tu ne cherches pas à défendre Neuwirth...

Benedictus a écrit:

C'est en tout cas l'impression que je retire du seul disque que j'ai de lui (furioso. gegen unendlich. fugitive beauté. Apo do chez Kairos), malgré plusieurs écoutes: un propos délibéré (idéologique ?) d'absence de séduction mais qui n'est jamais contrebalancé par le sens poétique de Lachenmann ou l'énergie de Poppe.

pour moi si, justement : dans furioso et dans fugitive beauté par exemple, et surtout dans extension ( — sérieusement, peut-être dans mes dix œuvres préférées de tous les temps, ou pas loin derrière), j’entends une certaine forme de séduction et un sens poétique intense.

Benedictus a écrit:

Je note quand même que tu ne cherches pas à défendre Neuwirth...

j’allais tenter un moi j’aime bien les ondes stationnaires, mais je ne connais pas cette œuvre, alors...

Dmitri Chostakovitch - Concerto n°1 pour piano, trompette et cordes - Alexander Toradze/Jürgen Ellensohn/hr-Sinfonieorchester_Paavo Järvi

lucien a écrit:

pour moi si, justement : dans furioso et dans fugitive beauté par exemple, et surtout dans extension ( — sérieusement, peut-être dans mes dix œuvres préférées de tous les temps, ou pas loin derrière), j’entends une certaine forme de séduction et un sens poétique intense.

Bon, je vais tâcher de réécouter un de ces jours - et surtout d'écouter extension: en violon et piano, il n'est pas impossible que ce genre de langage me parle davantage.

lucien a écrit:

j’allais tenter un moi j’aime bien les ondes stationnaires, mais je ne connais pas cette œuvre, alors...

Sérieusement, tu veux dire que tu as sous le coude des œuvres de Neuwirth dotées d'une certaine forme de séduction et d'un sens poétique intense?

Benedictus a écrit:

Bon, je vais tâcher de réécouter un de ces jours - et surtout d'écouter extension: en violon et piano, il n'est pas impossible que ce genre de langage me parle davantage.

si tu as un peu de temps, tu peux aussi essayer Drama de Si/ylvestrov *, il y a quelque chose de commun, je trouve.
* si les Ukraïniens ne savent pas eux-même comment l’écrire, comment voulez-vous qu’on s’en sorte pour le transcrire ?

Benedictus a écrit:

Sérieusement, tu veux dire que tu as sous le coude des œuvres de Neuwirth dotées d'une certaine forme de séduction et d'un sens poétique intense?

non.

au fait, tu as essayé Iannotta (plutôt méchant) et Þorvaldsdóttir (plutôt gentil) ?
EDIT. en fait cela ne te plaira pas dans les deux cas, je pense.

José de Torres (1670-1738) :

Miserere

Marta Almajano : soprano
Carlos Mena : contreténor
Pedro Ormazábal : ténor
Jordi Ricart : baryton

Barry Sargent, Barbara Klebel : violon
Ventura Rico : viole de gambe
Richte van der Meer : violoncelle
Richard Myron : violone
Mike Fentross : chitarrone
Juan Carlos Riveras : théorbe
Menno van Delft : clavecin
Eduardo López Banzo : direction

(DHM, avril 1996)

Dmitri Chostakovitch - Suite sur des poèmes de Michelangelo Buonarroti op.145a - Dietrich Fischer-Dieskau/RSO_Vladimir Ashkenazy

Après-midi thématique: Compositrices d’aujourd’hui

Ah, j’avais oublié de noter:

● Kaija Saariaho: Concerto pour clarinette «D’Om le vrai sens»
Kari Kriikku (clarinette), Sakari Oramo / Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise
Ondine, 2011
Bon, c’est du Saariaho: c’est à dire que c’est très poétique, très travaillé au niveau des couleurs et des atmosphères, dans un langage non-tonal assez immédiatement séduisant; qu’il y a une grande attention portée aux possibilités de l’instrument soliste et que le propos se veut évocateur, «impressionniste» (encore que j’y ai moins été sensible que dans Six Japanese Gardens); mais que sur la durée ça manque quand même d’aspérités et le discours reste assez évanescent - même si le coloris est ici plus sombre et l’harmonie plus tendue que d’ordinaire. Bref, le genre de musique qui passe très bien au concert mais finit un peu par lasser au disque.

Au total, ce cycle «compositrices d’aujourd’hui» n’était pas inintéressant, parfois assez séduisant, mais pas franchement marquant. Reste quand même la grande question:

Pendant ce temps-là, qui est-ce qui s’occupe de la cuisine et du repassage?

Bien sûr, Calbo, Pison, Oriane, Alphonse... vous êtes trop intelligentes pour marcher dans une aussi grossière provocation misogyne, n’est-ce pas?

Chostakovitch : Symphonie n°4     1934-36 / Kondrashine

Sylvestrov, Drama (1970), I. Sonate pour violon et piano.  Dufallo/Lin

Messiaen: - Prélude / Muraro
- Et exspecto resurrectionem mortuorum / Cleveland O, dir. Boulez

Ca y est, je sors de la période "expérimentale" ?


Mozart: Sérénades n^os 10 "Gran Partita" & 12 "Nacht Musik" / Harmonie de l'Orchestre des Champs-Elysées, dir. Herreweghe

C'est superbe.

Schoenberg : Verklärte Nacht (version sextuor Boulez)
Takemitsu : A Flock Descends into the Pentagonal Garden (Alsop)
Takemitsu : Spirit Garden (Alsop)

Jof a écrit:

Mozart: Sérénades n^os 10 "Gran Partita" & 12 "Nacht Musik"

C'est superbe.

Jof a écrit:

Mozart: Sérénades n^os 10 "Gran Partita" & 12 "Nacht Musik" / Harmonie de l'Orchestre des Champs-Elysées, dir. Herreweghe

C'est superbe.

De toute façon avec Herreweghe ça ne peut pas être mauvais

Emeryck a écrit:

Chostakovitch : Symphonie n°4     1934-36 / Kondrashine

Une terreur.

La 4°, la Sonate pour alto...

Et après ?, le 15° Quatuor ?

Attention tu vas déprimer sévère...

Découvert, au hasard d'un album intitulé Schubert and Co :

Heinrich Proch : Aria di Concerto op. 110 (pour soprano, piano et cor) - Arion Trio

Ca déchire sa mère race

Mélomaniac a écrit:

Richard Strauss (1864-1949) :

Elektra, opéra en un acte

Bon, et qu'en as-tu pensé alors (je parle de l'opéra, la version on s'en fiche) ? C'est pas mal, hein ?

KOECHLIN, Chansons bretonnes
-, Sonate pour violoncelle et piano
DEBUSSY, Sonate pour violoncelle et piano

Très très beau disque - pochette immonde.
Avec Koechlin, on se rend compte que le naturel, ça se travaille.  

Du coup, j'aimerais écouter le quintette. Mais après avoir passé :
WAGNER, Siegfried, acte 3, Karajan ;
SCHUMANN, Bunte Blätter ; Etudes symphoniques, E. Le Sage, qui est vraiment très bon dans ces pages (prise de son médiocre)
je n'ai plus la concentration nécessaire.

Brouwer: Guitar Concerto No. 3 "Concierto elegiaco"(1986) - Julian Bream/ Leo Brouwer: RCA Victor Chamber Orchestra