Playlist (102)

plenum a écrit:

Ça dépend. Le sharwama c'est plutôt arabe, alors que, il me semble, le libanais phénicien, ce sera le shish taouk.

Non, c'est encore autre chose: le taouk, c'est du poulet mariné (à l'ail); qui devient shish si on le fait cuire sur une brochette. (Au demeurant, le nom de taouk vient du turc.)
Et il y a aussi du shawarma au poulet (qui se présente comme l'avatar d'Anthony).

Bon eh bien nos libanais montréalais se gourent.

Shish taouk à gauche et schawarma à droite:
ça donne très faim...

plenum a écrit:

Bon eh bien nos libanais montréalais se gourent.

Il faut croire. Tant qu'ils ne remplacent pas le toum (aïoli local) par du sirop d'érable...
A gauche, au Liban, on appelle ça shawarma-poulet (دجاج).‎

Bon, plus sérieusement:
● Fauré: Pelléas et Mélisande, Suite. Pavane
Neville Marriner / Academy of St. Martin-in-the-Fields
Decca/Argo, 1981
Oui, je sais: c’est fade et un peu mou, surtout dans cette interprétation-là.
Mais: 1º cet enregistrement est une de mes petites madeleines; 2º quand on vient d’écouter le genre de jazz que je viens d’écouter, ça fait du bien (surtout juste avant d’aller se coucher).
C'est la version avec chœur de la Pavane, mais bizarrement, le livret n'indique pas le nom du chœur.

Chopin

Les scherzis

Antonio Barbosa, piano

Connoiser Society 1974


Vraiment fameux. Je me contente depuis 35 ans de mon vinyle, car toujours pas réédité en numérique.
Pour ceux que ça intéressent, après vérification sur le tube, un généreux l'a inséré. Vous n'aurez que inscrire son nom et Chopin.

Enfin, voici une brève bio, du site Bach Cantatas Website, traduite par Google:
Né 9 Décembre, 1943 - João Pessoa, Brésil

Décès: Septembre 2 1993 - Les São Paulo, SP, Brésil





Le pianiste et pédagogue brésilien, Antonio Guedes Barbosa, étudie le piano avec Claudio Arrau. Barbosa a été distingué par Vladimir Horowitz et Claudio Arrau l'un des cinq meilleurs pianistes de sa génération - aux côtés de Martha Argerich, Daniel Barenboim, Garrick Ohlsson et Krystian Zimerman. Il était l'un des musiciens brésiliens les plus prolifiques en termes d'enregistrements de la plus haute qualité. Son héritage sur le disque comprend importante collection de pièces de Chopin, un panel de critiques américains, Réunis en 1992 par l'American Record Guide, même les a comparés aux plus grands enregistrements, Rubinstein à Alfred Cortot, Guiomar Novaes, Martha Argerich. Thomas gel est allé plus loin. Dans une lettre à Allan Kozin, le critique du New York Times, le producteur de Vladimir Horowitz, qui a produit également deuxième version de Antônio Guedes Barbosa des 51 Mazurkas, appelé les «Considérablement plus poétique que ceux de Rubinstein. Et Stereo Review, New York, qui CASETTE le titre de «Meilleur de l'Année» pour les 14 valses, imprimé: «... Barbosa est peut-être le meilleur interprète de Chopin de sa génération.» Le CD, avec les enregistrements ci et les Lieder de Schubert, a été lancé aux Etats-Unis deux jours après son cœur a cessé, à Sao Paulo, le 2 Septembre 1993.

Schönberg, Variations op.31, Karajan



Pas écouté depuis très longtemps, ça fait du bien. Pour moi une des toutes meilleures oeuvres de Schönberg (et après un peu de Berio, ça passe comme une lettre à la poste, on dirait du Mahler ).

Jacques Duphly (1715-1789) :

Chaconne du Livre III - La Pothoüin - Médée

= Mitzi Meyerson, clavecin Keith Hill

(MDG, janvier 2001)

Une interprète de caractère, un clavecin robuste et scintillant. Dommage que l'acoustique (salle de musique de chambre de Friedenau) soit celle d'une piscine, et que le jeu semble un peu décousu -faut pas trop rubatiser la poésie de ces pages

Récital Leontyne Price, "Prima Donna vol III". Ces récitals Price partent dans toutes les directions (Verdi, Bizet, Mozart, Wagner, Puccini, Flotow, Massenet, Gluck, Offenbach, Poulenc se partagent les affections de la soprano ici). Plus diversifié que ça, on assiste à une mitose vocale.

Mendelssohn, Symphonie n°4 "Italienne", Gardiner


Mendelssohn, Symphonie n°5 "Résurrection", Gardiner


Je m'en veux un peu d'avoir pendant longtemps négligé ce génial compositeur, sans trop savoir pourquoi d'ailleurs, alors que j'écoute Schumann, Schubert, Brahms, etc. depuis fort longtemps, et qu'il atteint souvent le même niveau d'excellence que ces autres romantiques post-beethovéniens (sur les symphonies, je le trouve même bien supérieur à Schubert qui m'ennuie, même dans la 8e).

Anthony a écrit:

Schönberg, Variations op.31, Karajan
     


Pas écouté depuis très longtemps, ça fait du bien. Pour moi une des toutes meilleures oeuvres de Schönberg (et après un peu de Berio, ça passe comme une lettre à la poste, on dirait du Mahler ).

Je suis bien d'accord, c'est un beau chef d'oeuvre.
Cela dit j'ai quelques problèmes avec cette version (c'est un peu mou et ça manque d'engagement)

-------------------------

Stravinski:L'oiseau de feu (Dorati)

L'orchestration de cette oeuvre est à se flinguer.

lucien a écrit:

si c’est comme ça :

Boulez, Dérive 2 (1988/2002/2006).  EIC (Boulez)

grand condensé de bouillonnement et de débauche.

Il n'y a pas un moment ou tu satures/décroches eu égard à la densité insane (et sans répit) du propos?

Martinu : Nipponari pour voix de femme et accompagnement de petit orchestre     ? / Peckova, Belohlavek

Penderecki: Kosmogonia/Wit

+

arnaud bellemontagne a écrit:

Il n'y a pas un moment ou tu satures/décroches eu égard à la densité insane (et sans répit) du propos?

si, mais cela ne m’empêche pas de continuer à apprécier, et de me raccrocher un peu plus loin.
cela dit, je trouve la version de 2002 suffisamment longue.

Messiaen, La Nativité du Seigneur (1935).  Artem Nyzhnyk, bayan

lucien a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Il n'y a pas un moment ou tu satures/décroches eu égard à la densité insane (et sans répit) du propos?

si, mais cela ne m’empêche pas de continuer à apprécier, et de me raccrocher un peu plus loin.
cela dit, je trouve la version de 2002 suffisamment longue.

Sans blague.
Je me demande comment il a fait pour pas saigner de la tête en composant un truc pareil.

lucien a écrit:

Messiaen, La Nativité du Seigneur (1935).  Artem Nyzhnyk, bayan

Et c'est mieux qu'à l'orgue? Ça se trouve où?

arnaud bellemontagne a écrit:

lucien a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Il n'y a pas un moment ou tu satures/décroches eu égard à la densité insane (et sans répit) du propos?

si, mais cela ne m’empêche pas de continuer à apprécier, et de me raccrocher un peu plus loin.
cela dit, je trouve la version de 2002 suffisamment longue.

Sans blague.  
Je me demande comment il a fait pour pas saigner de la tête en composant un truc pareil.

Il a pris son temps, comme l'indiquent les dates de composition.

Benedictus a écrit:

lucien a écrit:

Messiaen, La Nativité du Seigneur (1935).  Artem Nyzhnyk, bayan

 Et c'est mieux qu'à l'orgue? Ça se trouve où?

/watch?v=zrLR0qGJd_8

J'ai mis le début, c'est impressionnant. Ça mériterait d'être signalé dans le fil "transcriptions".

on dirait bien que Dieu parmi nous est un classique en Ukraine, ça existe même en cd, mais c’est la première fois que j’entends le cycle complet.

lucien a écrit:

on dirait bien que Dieu parmi nous est un classique en Ukraine, ça existe même en cd, mais c’est la première fois que j’entends le cycle complet.

Merci du lien !
En tout cas ... ce n'est pour moi pas une hérésie que de le transcrire pour accordéon ... car c'est vraiment la même famille.

Epatant, en effet!

Découvert aujourd'hui, et déjà réécouté deux fois:
● Rihm: Et Lux
Paul Van Nevel / Huelgas Ensemble, Quatuor Minguet
ECM, 2014
Je connais peu d'œuvres à la fois aussi belles et aussi profondes dans le répertoire contemporain.

je plussoie pour le Rihm.

Mélomaniac a écrit:

Jacques Duphly (1715-1789) :

Alors après ton parcours de ces derniers temps (Rousset, Meyerson, Moroney). Duphly?

Le disque que tu as cité de Moroney donne très envie, en voilà une idée heureuse

Iannis Xenakis (1922-2001)
À l'île de Gorée 1986

Ensemble Xenakis
Huub Kerstens, direction
Elisabeth Chojnacka, Clavecin

J'adore: formidable intensité rythmique, mélodique, pas abscons pour un sous. Une forme de cantate peut-être (le texte n'est pas le même mais sous-jacent néanmoins).

Dispo sur You Bidule

Martinu : Quatuor à cordes n°7     1947 / Talich Quartet


J'entends des citations du 2ème mouvement du Quatuor à cordes n°2 de Bartok.

Hector Berlioz : Les Nuits d'été - Régine Crespin/Ernest Ansermet, Suisse Romande Orchestra, 1963

Berg:Fünf Lieder nach Ansichtskarten mit Texten von Peter Altenberg (Altenberg-Lieder), op.5
M. Price / Abbado(LSO)

Le prélude à "Seele, wie bist du schöner" est un morceau orchestral magistral. Je trouve qu'on perd beaucoup en version pianoet qu'on perd aussi quand ce n'est pas une voix féminine: la version Gerhaher/Huber, malgré mon admiration pour ceux-ci, a beaucoup moins d'impact.

Anthony a écrit:

Mendelssohn, Symphonie n°4 "Italienne", Gardiner


Mendelssohn, Symphonie n°5 "Résurrection", Gardiner


Je m'en veux un peu d'avoir pendant longtemps négligé ce génial compositeur, sans trop savoir pourquoi d'ailleurs, alors que j'écoute Schumann, Schubert, Brahms, etc. depuis fort longtemps, et qu'il atteint souvent le même niveau d'excellence que ces autres romantiques post-beethovéniens (sur les symphonies, je le trouve même bien supérieur à Schubert qui m'ennuie, même dans la 8e).

Si tu veux poursuivre ton parcours.... /watch?v=rRescaT_ya4

Iannis Xenakis (1922-2001)
Naama 1982

Elisabeth Chojnacka, Clavecin

époustouflant. Respirer un grand coup, avant, après.

Jean-Baptiste Lully (1632-1687) :

Le Temple de la Paix, ballet -Suite d'orchestre

Ouverture - Air - Entrée de bergers et bergères - Rondeau - Gigue - Entrée des Basques - Entrée des Bretons et Bretonnes - Entrée des Sauvages de l'Amérique - Second air des Américains

= Hugo Reyne, La Simphonie du Marais

(Accord, juin 1998)

Rzewski: The people united will never be defeated (Hamelin)

Définitivement majeur, ça.

EDIT:Xavier, tu connais?

Guillaume a écrit:

Berg:Fünf Lieder nach Ansichtskarten mit Texten von Peter Altenberg (Altenberg-Lieder), op.5
M. Price / Abbado(LSO)

Le prélude à "Seele, wie bist du schöner" est un morceau orchestral magistral. Je trouve qu'on perd beaucoup en version pianoet qu'on perd aussi quand ce n'est pas une voix féminine: la version Gerhaher/Huber, malgré mon admiration pour ceux-ci, a beaucoup moins d'impact.

Je pensais que la version piano était une réduction plutôt destinée à l'étude qu'à l'exécution, et je ne savais pas que ça avait chanté par des voix d'hommes.
Mais je ne doute pas que ça soit moins génial qu'à l'orchestre.

arnaud bellemontagne a écrit:

Rzewski: The people united will never be defeated (Hamelin)

Définitivement majeur, ça.

EDIT:Xavier, tu connais?

Non, pas du tout.


Penderecki: Fluorescences/Wit

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Rzewski: The people united will never be defeated (Hamelin)
Définitivement majeur, ça.
EDIT:Xavier, tu connais?

Non, pas du tout.

Je renchéris: il faut absolument que tu écoutes ça!

ah, vous trouvez ?

Spoiler:

enfin, c’est vrai que...

Spoiler:

Jean-Baptiste Lully (1632-1687) :

Alceste, tragédie lyrique -airs à jouer

Marche des combattants - Menuet - Loure pour les pêcheurs - Echos - Rondeau de la Gloire - La Pompe funèbre - Rondeau pour la fête marine - Les Vents - La Fête infernale - Les Démons - Marche des assiégeants

= Jordi Savall, Le Concert des Nations

(Alia Vox, février 1999)

Penderecki: Symphonie n°8/Wit

● Bach: Préludes et autres fantaisies
Violaine Cochard (clavecin Joannes Daniel Dulcken, Anvers ca. 1740)
Agogique, 2010
 Pas forcément le genre d'approche que je privilégie dans Bach (très baroqueux dix-huitiémiste: le contraste, la fantaisie, l'affect, la danse...); mais ici, c'est si remarquablement réalisé, et la sonorité si particulière du Dulcken y répond si bien que c'en est finalement enthousiasmant.

Radnam a écrit:

Anthony a écrit:

Mendelssohn, Symphonie n°4 "Italienne", Gardiner


Mendelssohn, Symphonie n°5 "Résurrection", Gardiner


Je m'en veux un peu d'avoir pendant longtemps négligé ce génial compositeur, sans trop savoir pourquoi d'ailleurs, alors que j'écoute Schumann, Schubert, Brahms, etc. depuis fort longtemps, et qu'il atteint souvent le même niveau d'excellence que ces autres romantiques post-beethovéniens (sur les symphonies, je le trouve même bien supérieur à Schubert qui m'ennuie, même dans la 8e).

Si tu veux poursuivre ton parcours.... /watch?v=rRescaT_ya4

Merci pour le lien, je ne connaissais pas la 3e par Jansons.
Jusqu'à présent pour les symphonies je n'ai écouté que l'intégrale de Dohnányi (et donc Gardiner pour les 4 et 5).

Anthony a écrit:

Jusqu'à présent pour les symphonies je n'ai écouté que l'intégrale de Dohnányi (et donc Gardiner pour les 4 et 5).

Ce sont aussi mes références personnelles. La plupart des autres que j'ai entendus jouent ça ou trop épais ou trop mou (à commencer par l'intégrale Abbado/LSO).

Ah oui d'ailleurs tu me fais me rappeler que j'avais déjà essayé Abbado avant Dohnányi mais sans vraiment accrocher, car c'était beaucoup trop mou.

Ah oui, à côté, l'intégrale Karajan, c'est du Fasolis...
Sinon, c'est plutôt du côté des choses relativement anciennes qu'on peut trouver des pépites (Cantelli, en particulier). Je crois me souvenir aussi d'un excellent Bernstein/Israel chez DG (mais à vérifier, je ne l'ai pas ici).

Wagner: Rienzi. Avec René Kollo dans le rôle du tribun romain. Heinrich Hollreiser dirige le redoutable Staatskapelle de Dresde (DGG, The Big Box).

Bruckner: symphonie no 9, dans la version en 4 mouvements, le Finale étant achevé par l'équipe de musicologues Samale, Phillips, Mazzuca et Coors. Kurt Eichhorn dirige l'excellent Bruckner Orchester Linz.