Tout sur Bruckner (2)

Ce sont désormais mes deux symphonies de Bruckner préférées (il faut dire aussi que je n’ai jamais beaucoup aimé la 7…).

@David: Oui je vois sur ce topic que certains le considèrent ainsi, ce IV de la 5e (et la vidéo postée plus haut). C'est fascinant la musique, on croit pouvoir vite conclure sur ses premiers sentiments, et on se rend compte que c'est plus compliqué... Bon, moi il faut dire les trois premiers mouvements m'avaient nourri et j'avoue que quasi une demi-heure de rab à la fin, ça m'a achevé. Peut-être à réécouter séparement.

Kilban a écrit:

J'ai toujours snobé les symphonies 5 et 6 parce que je me disais qu'après avoir entendu 4 puis 7 et 8, j'allais pas revenir à "moins bien". Mais récemment j'ai entrepris de remédier à ça...

Et la 5e, j'aime beaucoup les deux premiers mouvements même si le I est un peu fatiguant avec sa narration hachée... Le II c'est juste magnifique.

Par contre... le III est un scherzo plutôt mineur par rapport à d'autres chez le compositeur, à mon avis et surtout: le IV est atroce non? Interminable avec ces espèces de fugues aux cordes qui n'en finissent pas, avec un thème pourtant pas passionnant et une orchestration assez brute. Je n'y retrouve pas les belles constructions patientes et mystiques du compositeur. La coda est superbe en revanche.

Ah mais ... la 5, la 6, la 9 moins bonnes ? et la 3 ?? la 2 ? Et même la 0 est très sympa (j'aime moins la 1 j'avoue).

Bon par contre le final de la 5 ... bon ... faut s'accrocher ^^. Le final ... c'est toujours le point faible d'une symphonie chez Bruckner. Le mouvement lent ... c'est toujours celui qui met d'accord tout le monde pour dire que cet homme a reçu un don du ciel.

Cololi a écrit:

Bon par contre le final de la 5 ... bon ... faut s'accrocher ^^. Le final ... c'est toujours le point faible d'une symphonie chez Bruckner.

Mais le Final de la 5 est le sommet de l'écriture contrapuntique chez Bruckner!

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

Bon par contre le final de la 5 ... bon ... faut s'accrocher ^^. Le final ... c'est toujours le point faible d'une symphonie chez Bruckner.

Mais le Final de la 5 est le sommet de l'écriture contrapuntique chez Bruckner!

Peut-être, je te fais confiance ! Je parle évidemment de l'effet produit, pas d'autre chose ...
Je trouve que pour toutes les symphonies, le final, chez Bruckner, c'est toujours le point faible.

Cololi a écrit:

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

Bon par contre le final de la 5 ... bon ... faut s'accrocher ^^. Le final ... c'est toujours le point faible d'une symphonie chez Bruckner.

Mais le Final de la 5 est le sommet de l'écriture contrapuntique chez Bruckner!

Peut-être, je te fais confiance ! Je parle évidemment de l'effet produit, pas d'autre chose ...
Je trouve que pour toutes les symphonies, le final, chez Bruckner, c'est toujours le point faible.

Il me semble que le final de la cinquième de Bruckner a été considéré comme le seul égalable au final de la neuvième de Beethoven …

Songeur a écrit:

Cololi a écrit:

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

Bon par contre le final de la 5 ... bon ... faut s'accrocher ^^. Le final ... c'est toujours le point faible d'une symphonie chez Bruckner.

Mais le Final de la 5 est le sommet de l'écriture contrapuntique chez Bruckner!

Peut-être, je te fais confiance ! Je parle évidemment de l'effet produit, pas d'autre chose ...
Je trouve que pour toutes les symphonies, le final, chez Bruckner, c'est toujours le point faible.

Il me semble que le final de la cinquième de Bruckner a été considéré comme le seul égalable au final de la neuvième de Beethoven …

Le final de la 9° Beethov ... ok je n'aime pas Beethov, mais le final de la 9°, pour fuir, c'est idéal. Il a au moins la bonne idée d'introduire le chant dans la symphonie (il faut bien dire que l'idée sera féconde), mais écouter un truc pareil, c'est au-dessus de mes forces.

Cololi a écrit:

Je parle évidemment de l'effet produit, pas d'autre chose ...

Mais même! Tu ne sens pas l'équilibre de la forme, la perfection vertigineuse du contrepoint, l'évidence des procédés cycliques et de la progression d'ensemble? Je trouve que par rapport aux autres Finals des symphonies de Bruckner, il y a une différence d'accomplissement vraiment sensible.

Cololi a écrit:

 Le final de la 9° Beethov ... ok je n'aime pas Beethov, mais le final de la 9°, pour fuir, c'est idéal. Il a au moins la bonne idée d'introduire le chant dans la symphonie (il faut bien dire que l'idée sera féconde), mais écouter un truc pareil, c'est au-dessus de mes forces.

   

C’est Michel Chion qui a dit ça, on en pense ce qu’on veut. Jochum aussi …