Playlist (115)

César Franck : Variations symphoniques pour piano et orchestre       1885 / Bolet, Chailly

Emeryck a écrit:

César Franck : Variations symphoniques pour piano et orchestre       1885 / Bolet, Chailly

Karajan/Gieseking, Thiollier/Benzi ...

¶ Czerny – Quatre Quatuors – Sheridan Ensemble
Vraiment proche, au minimum, du niveau des derniers Schubert et des Beethoven.

¶ Verdi – La Forza del Destino – Ziino (De Osma, Cossotto, Labò, Cappuccilli, Vinco)
Enivrant.

¶ Kodály – Háry János – le tout jeune Solti à l'Opéra de Munich…
Relief remarquable, cependant l'Intermezzo n'est pas joué avec cymbalum mais piano (avec pédale ! ).
Ces Germains ne sont pas fils de barbares pour rien. Mais de Solti, trahir ainsi sa propre engeance… qui l'eût cru ?

¶ R. Strauss – Elektra (extraits) – Goltz, Höngen, Bayerisches Staatsorchester, Solti
C'est autre chose que du studio Decca !

Schoenberg : Six Lieder orchestraux op.8. Marc, Staatskapelle Dresden, dir. Sinopoli

Schoenberg : Begleitungsmusik zu einer Lichtspielszene.  Staatskapelle Dresden, dir. Sinopoli


Schreker : Lieder op.4.  Vondung, Berner

Schoenberg : Vier Lieder op.2.  Vondung, Berner

Zemlinsky : Maeterlinck-Lieder, op. 13.  Vondung, Berner

Berg : Lieder, op. 2.  Vondung, Berner
 
Mahler : une poignée de Lieder.  Vondung, Berner

anaëlle a écrit:

Schreker : Lieder op.4.  Vondung, Berner

Schoenberg : Vier Lieder op.2.  Vondung, Berner

Zemlinsky : Maeterlinck-Lieder, op. 13.  Vondung, Berner

Berg : Lieder, op. 2.  Vondung, Berner
 
Mahler : une poignée de Lieder.  Vondung, Berner

Oh, mais c'est vrai que je devais l'écouter, celui-là (pas fou de Berner, mais assez fan de Vondung ). Ce ne sont pas mes chouchous de chaque corpus, mais ça reste un beau programme !

Beau programme, en effet.
Je trouve qu'elle a un chant très expressif, très impliqué.

Oh que oui, et quels que soient le répertoire ou la langue. Évidemment, en allemand et avec l'enjeu limité de puissance du lied (la voix n'est pas grande), elle peut nous en donner à cœur joie.

j'enchaine avec :

Schumann : Spanisches Liebeslieder op.138. Petersen, Vondung, Güra, Berner, Radicke

anaëlle a écrit:

j'enchaine avec :

Schumann : Spanisches Liebeslieder op.138.  Petersen, Vondung, Güra, Berner, Radicke

¶ Mozart – Le Nozze di Figaro, actes III & IV – Kuijken.


¶ Hamerik – Symphonie n°2 – Helsingborg, Dausgaard

Claude Lenners (1956–) :
— Apollo (2000) pour violon seul
— Pan (1992) pour flute seule
— Alba (1992) pour piano solo
— Tête-à-Tête (1994) pour violon et flute
— Codex Latinus (1992–96) pour flute et piano
— 3rd dream (2000) pour violon et piano
— Half-Moon/Fragments (1990) trio pour violon, flute et piano
Irvine Arditti, violon / Manuel Zurria, flute / Oscar Pizzo, piano

C'est ma faiblesse depuis toujours    Même à cette étape de sa carrière, quelle voix, dieux!
Et je pardonne tout le reste avec la plus grande de mauvaise foi!

@lm@viv@ a écrit:

Même à cette étape de sa carrière, quelle voix, dieux!

Ce n'est pas de la mauvaise foi, Di Stefano est magnétique tout le temps, c'est pas sa faute quand même !

Moi aussi, je le révère dans à peu près n'importe quoi, de Don Curzio à Otello…

DavidLeMarrec a écrit:

Ce n'est pas de la mauvaise foi, Di Stefano est magnétique tout le temps, c'est pas sa faute quand même !

Moi aussi, je le révère dans à peu près n'importe quoi, de Don Curzio à Otello…  

Archivé

Ben, c'est très cohérent avec ce que je dis d'ordinaire sur les voix franches et claires surclassées dans de gros rôles, Di Stefano en Otello, ce n'est pas exactement le truc glotto-légitimiste.

J'aurais dit Del Monaco en Atys, il y aurait eu plus à spéculer (d'ailleurs, honnêtement, ça ne m'effraierait pas , à condiion que ce ne soit pas dirigé par un de ses contemporains).

DavidLeMarrec a écrit:

Ce n'est pas de la mauvaise foi, Di Stefano est magnétique tout le temps, c'est pas sa faute quand même !

 

heu...érectile, ça marche aussi?

DavidLeMarrec a écrit:

J'aurais dit Del Monaco en Atys, il y aurait eu plus à spéculer (d'ailleurs, honnêtement, ça ne m'effraierait pas , à condiion que ce ne soit pas dirigé par un de ses contemporains).  

Ça dépend, à condition d'accepter la réorchestration de Malipiero, il faut reconnaître que Gavazzeni se débrouille pas mal dans le live scaglière de 53; en fait, c'est plutôt l'italien de cet Attis qui pose des problèmes de décalages d'accentuation dans les récitatifs. Sinon, Del Monaco est en effet remarquable d'intensité brute et tourmentée dans le rôle du prêtre châtré, un peu comme dans son Don José; Tebaldi campe une Sangarida pleine de noblesse tout au plus un peu monotone dans l'expression; un peu transposée dans le grave, la Cibelia de Simionato est assez impressionnante, quoique totalement hors-style (on est plus proche d'une Azucena ou d'une Ulrica); en revanche, le Celeno de Bastianini déçoit un peu.
Bien entendu, c'est publié chez Myto.

DavidLeMarrec a écrit:

Ben, c'est très cohérent avec ce que je dis d'ordinaire sur les voix franches et claires surclassées dans de gros rôles, Di Stefano en Otello, ce n'est pas exactement le truc glotto-légitimiste.

Bon Otello ... c'est en marge de ce que chantait Pippo ...
Mais je n'ai jamais dit que tu étais glotto-légitimiste ... tu es au contraire glotto-purulo-pervers
Je suis désolé, c'est de la glotte (certes claire)

Citation :

J'aurais dit Del Monaco en Atys, il y aurait eu plus à spéculer (d'ailleurs, honnêtement, ça ne m'effraierait pas , à condiion que ce ne soit pas dirigé par un de ses contemporains).  

Il n'y a que toi pour avoir des idées pareilles :burns:
Atys avec des voix ... en volopuk ... avec Toscanini ... j'aurais peut-être aimé

Cololi a écrit:

Mais je n'ai jamais dit que tu étais glotto-légitimiste ... tu es au contraire glotto-purulo-pervers  

Ben oui. Comme si j'avais jamais suggéré le contraire !

Citation :

Il n'y a que toi pour avoir des idées pareilles

Manifestement, non, il n'y a pas que moi.

Benedictus a écrit:

Bien entendu, c'est publié chez Myto.

@lm@viv@ a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ce n'est pas de la mauvaise foi, Di Stefano est magnétique tout le temps, c'est pas sa faute quand même !

 

heu...érectile, ça marche aussi?

Ah, il fait un peu petit canard pour ça, non ?

D'habitude, on dit plutôt ça pour Corelli, il me semble ? (et, de fait, mettre sa glotte dehors comme ça, c'est à la limite de la pornographie).

Francesconi : Hard Pace (2007) concerto pour trompette et orchestre
Håkan Hardenberger / Radio Filharmonisch Orkest (Roman Kofman)

Je continue le sauvetage de vinyles:

Beethoven - Concertos pour piano Nos 2 et 4 - Kempff/Leitner/Berliner Philharmoniker

Claude Ballif : Sonate pour violon et piano       1957 / Bonaldi, Billier

Beethoven/Drahos ; plus j'y reviens, moins je m'en lasse. Comme beaucoup de vrais héros/hérauts : des versions trop discrètes, je trouve :

Grâce au nouveau fil de Mélo (ces extraits sans thématique et en nombre limité sont une très bonne idée pour piocher) :

Schumann : 5 pièces dans le ton populaire, op. 102 / Rostropovitch & Britten

 L'interprétation, bien que musicale, est presque hors style.
J'ai encore et toujours du mal à pénétrer la musique de Schumann. Peut-être ne prends-je pas le corpus du bon bout (j'écoute essentiellement le piano et un peu l'orgue) ?

Berio : Folk songs / Berberian & Juilliard Ensemble, dir. Berio

Je n'avais jamais écouté le recueil en entier, c'est trop cool.

Juan José Falcón Sanabria (1936–2015) :
— Atlántica (1991) pour récitant, chœur et orchestre
— Elan (1991) pour orchestre
— Sinfonía urbana (1990) pour orchestre
Roberto Valera / Pražský filharmonický sbor, Česká filharmonie (Jirí Bělohlávek)
Orquesta Filharmónica de Gran Canaria (José Ramón Encinar)

Berlioz - Symphonie Fantastique - Zecchi/Czech Philharmonic Orchestra

Les après-midis de l'opéra :   aujourd'hui, programme « glotto-glotto »

Il va falloir mener une révolution du fil playlist : à mort la déco façon Mélo ... et les noms d'émissions sentant la naphtaline

 

Claude Ballif : Sonate pour flûte et piano       1958 / Artaud, Ivaldi
+

Cololi a écrit:

à mort la déco façon Mélo

Si par cette naïve vindicte tu comptes t'acharner sur ce que tu supposes du mauvais goût, commence plutôt par interdire à David l'accès de la playlist.
Regarde un peu les ravages qu'il a engendrés sur les goûts d'Anaëlle. Et même Benedictus n'en sort pas indemne.

Cololi a écrit:

à mort les noms d'émissions sentant la naphtaline

OK, on les gardera uniquement pour les programmes Tournemire, afin de rester dans l'ambiance.

Claude Ballif : Sonate pour violoncelle et piano       1962 / Penassou, Robin
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Bruckner:Symphonie n°2 (Jochum)

Debussy: Quelques mélodies/Léger, Ragon (intégrale Haguenauer, CD 3)

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Albert Roussel : Symphonie n°4 pour orchestre       1934 / Münch

Alain Bancquart : L'Amant déserté pour voix, guitare et instruments électroniques       1978 / CRISS
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Claude Ballif : Sonate n°5 pour piano       1975 / Martin

1) Ruggiero Leoncavallo (1857-1919) :

Pagliacci, opéra en deux actes

Canio, Mario del Monaco
Nedda, Clara Petrella
Tonio, Afro Poli
Beppe, Piero de Palma
Silvio, Aldo Protti

Alberto Erede, Choeurs et Orchestre de l'Académie nationale Sainte-Cécile de Rome

(Decca, juillet 1953)

Je découvre cette version, j'adore ! Quelle vie ! Le théâtre brûle ses planches.
Del Monaco en fait un peu beaucoup, particulièrement dans le célèbre vesti la giubba qu'il garde en bouche comme pour montrer sa longueur de souffle.
Enfin, pour un tel sujet, pour du vérisme, peut-on en faire jamais assez ? Je me demande d'ailleurs si la notion de mauvais goût aurait un sens dans ce répertoire.
A noter, pour Silvio un des tout premiers enregistrements du baryton Aldo Protti, trente-trois ans alors. C'est lui qu'on entend dans le Prologue normalement dévolu au personnage de Tonio, car l'équipe de production avait estimé que sa prestation convenait mieux que celle d'Afro Poli.

Mélomaniac a écrit:

garde en bouche comme pour montrer sa longueur de souffle.

Si peu

Opération trucs-à-écouter-pour-ma-culture-générale-histoire-de-changer-un-peu


du russe :

Prokofiev : Suite Lieutenant Kijé.  Chicago SO, dir. Reiner
 / 
Glinka : Ouverture de Russlan & Ludmila.  Chicago SO, dir. Reiner


et du poussiéreux baroque :

Cadet : Marche de Timbales.  Petit

Charpentier : Te Deum H.146.  Les Arts Florissants, dir. Christie

Bach : Cantate BWV 199.  Bonney, Concentus musicus Wien, dir. Harnoncourt

Ça passe bien au début, après je trouve ça loong ... patapé

anaëlle a écrit:

Cadet : Marche de Timbales.  Petit

Charpentier : Te Deum H.146.  Les Arts Florissants, dir. Christie

Cadet ?! Où as-tu trouvé des références comme ça ?  

Tu fais référence à la marche de Jacques Danican Philidor (1657-1708) qui introduit la version chez Harmonia Mundi, non ?

Sérieux, tu trouves ça long le Te Deum de Charpentier ?

oui

C'était marqué Philidor Cadet sans autres informations, je croyais que Philidor était son charmant prénom.

Citation :

Sérieux, tu trouves ça long le Te Deum de Charpentier ?

Je parlais de la Cantate de Bach.
Le Te Deum de Charpentier, c'est une bonne surprise, j'ai vraiment bien accroché!

anaëlle a écrit:

C'était marqué Philidor Cadet

C'est pour le distinguer de son frère, André Danican Philidor dit l'ainé (1652-1730).

anaëlle a écrit:

Le Te Deum de Charpentier, c'est une bonne surprise, j'ai vraiment bien accroché!

Super !

Et selon tes anciennes habitudes, tu as choisi la meilleure interprétation, du moins ma préférée

Et, par les mêmes (avec un ballet concertant de Mirza à mettre de bonne humeur un bataillon de dépressifs ; ce qui n'est pas forcément inutile ) :

2) Richard Wagner (1813-1883) :

Le Crépuscule des Dieux, drame lyrique en trois actes

Extrait du Prologue :
Morgendämmerung
Duo Zu neuen Taten, teurer Helde...

Helen Traubel, Brünnhilde
Lauritz Melchior, Siegfried

Arturo Toscanini, Orchestre symphonique de la NBC

(RCA, février 1941)

Pour prolonger mon écoute intégrale d'hier...
Cette interprétation, c'est culte non ?

Culte ? Hum ... même chez les wagnéro-archaisant, je n'en suis pas sûr. Mais je me trompe peut-être !

3) Richard Wagner (1813-1883) :

Le Crépuscule des Dieux, drame lyrique en trois actes

Immolation de Brünnhilde

= Helen Traubel, Brünnhilde ; Arturo Toscanini, Orchestre symphonique de la NBC

(RCA, février 1941)

Monteverdi : Madrigali guerrieri et amorosi, Libro Ottavo.  La Capella Reial de Catalunya, dir. Savall
, voire un peu plus

C'est très beau !

Quelle journée fructueuse  

anaëlle a écrit:

Monteverdi : Madrigali guerrieri et amorosi, Libro Ottavio.  La Capella Reial de Catalunya, dir. Savall
, voire un peu plus

C'est très beau !

Quelle journée fructueuse  

Oui, très très beau, et à mon avis, avec le temps ça montera un peu dans la notation

Après, ce que je préfère chez Monteverdi (du peu que j'en sais), ce sont les Vêpres (vraiment je suis toujours médusé par cette oeuvre).