Playlist (121)

Brian Ferneyhough : Finis Terrae pour six voix et ensemble         2012 / Exaudi, MusikFabrik (Pomàrico)

Les Tuyaux de la Nuit...





Au programme ce soir :   J.S. Bach - J. Pachelbel - F.W. Zachow

L'église St. Hilarius de Näfels (Suisse, canton de Glaris)


1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Sonate en trio n°1 en mi bémol majeur, BWV 525
Sonate en trio n°2 en ut mineur, BWV 526
Sonate en trio n°3 en ré mineur, BWV 527

= Marie-Claire Alain, orgue Mathis de l'église St. Hilarius de Näfels

(Erato, septembre 1984)

Sur les registres veloutés et surtout scintillants de cette petite église helvète, cet enregistrement des six Triosonaten s'intercale entre ceux inclus dans les deuxième (1978, à Saint-Donat) et troisième (1993, en l'église Aakerk de Groningen) intégrale Bach de Marie-Claire Alain.
L'interprétation très vive, éprise de virtuosité, rayonne d'une aveuglante évidence -à laquelle concourent les éblouissantes mixtures de cet orgue flambant neuf, construit quatre ans avant ce disque.
Et les anches de la Vox humana dans l'Adagio de la première sonate feraient pleurer les pierres.

Abbaye bénédictine Notre Dame de la Pierre à Metzerlen-Mariastein (Suisse, canton de Soleure)


2) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Sei gegrüsset, Jesu gütig, choralpartite BWV 768

= Hans Vollenweider, orgue Metzler de l'abbaye de Metzerlen-Mariastein

(Accord, 1978)

Extrait d'une intégrale Bach gravée autour de 1980, sur des orgues helvètes.
Ici sur un instrument (38 jeux) flambant neuf qui venait d'être installé par le facteur Metzler.

Joseph Haydn (1732-1809)
Concertos pour violoncelle en do majeur et ré majeur
Anton Kraft (1749-1820)
Concerto pour violoncelle en do majeur

Anner Bylsma, violoncelle / Tafelmusik Orchestra - Jean Lamon (dir.)

Cathédrale-basilique Saint-Jean l'Évangéliste de s’Hertogenbosch
(Pays-Bas, -Brabant-Septentrional)


3) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Prélude et Fugue en mi mineur, BWV 533
Prélude et Fugue en mi mineur, BWV 548
Prélude et Fugue en ut majeur, BWV 547

= Ton Koopman, orgue Heyneman / Flentrop de la cathédrale-basilique Saint-Jean l'Évangéliste de Bois-le-Duc

(Novalis, 1990)

Même tonalité : un des plus joués parmi les petits diptyques de Bach. Et, trois fois plus long (un quart d'heure) : la grandiose architecture, la suffocante opiniâtreté du BWV 548, et sa vertigineuse fugue au thème en dent-de-scie.
Quel contraste avec le Prélude en ut majeur : il faut s'appeler Koopman pour le faire danser avec une telle insouciante motricité (bien galbée du jarret) tout en usant de registrations aussi denses !
Tout cela joué sur un monstre sacré du patrimoine néerlandais, échafaudé sur son monumental buffet, d'une hauteur équivalant à un immeuble de cinq étages !

L'église Saint-Thomas de Strasbourg (France, Bas-Rhin)


4) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Concerto en la mineur, BWV 593

= Werner Jacob, orgue Silbermann de l'église Saint-Thomas de Strasbourg

(Emi, septembre 1982)

Une autre intégrale, trop oubliée, -enregistrée dans les années 1970 : celle de Jacob chez Emi,
captée sur une quinzaine de vénérables instruments historiques tels ce Silbermann strasbourgeois.

L'abbaye St. Urban de Pfaffnau (Suisse, canton de Lucerne)


5) Johann Pachelbel (1653-1706) :

Fantaisie en ré mineur
Der Herr ist mein getreuer Hirt
Aria prima en ré mineur
Magnificat quarti toni
Magnificat tertii toni
Magnificat sexti toni
Toccata en ut majeur

= Albert Bolliger, orgue Bossard de l'abbaye Saint-Urbain de Pfaffnau

(Sinus, 1996)

Je ne vous avais pas encore causé de cet orgue, un des chefs d'oeuvre du patrimoine baroque helvète.
Certaines de ses caractéristiques regardent encore vers le passé (tempérament mésotonique, octaves courtes, touches brisées dans les octaves supérieures, pédalier étroit et dépourvu d'anche 16' -certes moins prisées qu'en Allemagne du Nord...), d'autres sont novatrices (la dotation en jeux gambés, ondulants, tuyaux à double-bouche) voire exceptionnelles. Telle cette architecture qui se déploie en arche autour des fenêtres pour laisser passer la lumière. Et surtout cet Oberwerk en forme de triple-croix en façade (blason de l'Abbé Glutz, commanditaire de l'instrument), dont les tuyaux parlent et ne se limitent pas à cette étonnante fonction décorative !
Phrasés prudents, peu de prise de risque dans le choix du répertoire ou dans l'interprétation, comme souvent avec Bolliger.
Mais rien que pour le plaisir de savourer les sonorités fabuleuses de cet orgue, ce disque (doté d'un somptueux livret) mérite le détour

L'Oberwerk en forme de triple-croix :

La Bartholomäuskirche de Dornum (Allemagne, Frise orientale)


6) Johann Pachelbel (1653-1706) :

Was Gott tut, das ist wohlgetan

= Thiemo Janssen, orgue Holy de l'église Saint Bartholomée de Dornum

(Nomine, 2013)

Avec 32 jeux sur trois claviers et pédalier, voici un des plus volumineux instruments baroques de la région, et un des chefs d'oeuvre de ce facteur.
Dans son état actuel, six jeux datent encore du début du XVI° siècle, quatorze restent d'Holy et douze furent reconstruits lors de la restauration par Jürgen Ahrend en 1998.

Église paroissiale de Manslagt (Allemagne, Frise orientale)


7) Friedrich Wilhelm Zachow (1633-1712) :

Jesu, meine Freude -choralpartita avec douze variations

= Winfried Dahlke, orgue Müller de l'église de Manslagt

(Nomine, 2015)

Le village de quelque quatre-cents âmes se trouve entre Pilsum et Groothusen.
L'église paroissiale abrite ce petit instrument de 1801 : dix-neuf jeux sur deux claviers et pédalier en tirasse.
Le positif qui bombe dans l'encastrement est muet, -c'est un Brüstwerk (pectoral) que fait parler le second clavier.
Une acoustique sèche mais brillante valorise les jeux de détails entendus dans cette savoureuse choralpartita de 18 minutes, à l'éloquence décantée.

Maurice Ravel
* Le Tombeau de Couperin
* Valses Nobles et Sentimentales
Orchestre Symphonique de Montréal
Charles Dutoit

Colin Mcphee : Tabu-Tabuhan (Toccata pour Orchestre et 2 pianos) 1936.

Léonard Slatkin/Elizabeth Burley et John Alley (pianos)/Orchestre Symphonique de la BBC, 2003.

Un bien beau Gamelan Gang Bang !
Avec Bernstein, Adams et Satie.
Tellement trop court !
(et tellement mal tapé le coup de Gong final (sur un instrument pas terrible dont le son se délite très vite) qui est sensé mourir pendant 20 secondes ....)

Érik Satie
* Vexations (quelques unes)
* Embryons desséchés
Steffen Schleiermacher (piano)

Franz Schubert : Sonate n°15 pour piano        1825 / Planès

Franz Schubert : Sonate n°16 pour piano        1825 / Planès
 +

Youri Kasparov : Paysage s'éloignant dans l'infini pour clarinette, violon, violoncelle et piano        1992 / ACM Moscou (Vinogradov)
 +
Youri Kasparov : Nevermore pour seize instruments        1992 / ACM Moscou (Vinogradov)

Richard Strauss
* Don Quichotte
Pierre Fournier, violoncelle
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan

Youri Kasparov : Credo pour orgue        1990 / ACM Moscou (Vinogradov)

Youri Kasparov : Cantus Firmus pour violon        1990 / ACM Moscou (Vinogradov)
 +
Youri Kasparov : Variations pour clarinette et piano        1990 / ACM Moscou (Vinograov)

Youri Kasparov : Postlude pour harpe        1990 / ACM Moscou (Vinogradov)

Youri Kasparov : Silencium pour quatorze instruments        1990 / ACM Moscou (Vinograov)
 +

Meyerbeer: Robert le diable/DVD Oren-Pelly

+

Pas mal de concertos pour cordes en ce moment:

Joseph Haydn, concerto pour violon n° 1 : Hans Kalafusz/Neville Marriner
W. A. Mozart, concerto pour violon n° 2 : Gidon Kremer/Nikolaus Harnoncourt
W. A. Mozart, concerto pour violon n° 4 : Gidon Kremer/Nikolaus Harnoncourt
Béla Bartók, concerto pour violon n° 1 : Yehudi Menuhin/Pierre Boulez
Bohuslav Martinů, concerto pour violon n° 1 : Isabelle Faust/Jiří Bělohlávek
Dmitri Chostakovitch, concerto pour violon n° 1 : Arabella Steinbacher/Andris Nelsons
Dmitri Chostakovitch, concerto pour violoncelle n° 2 : Mstislav Rostropovitch/Seiji Ozawa
Elliott Carter, concerto pour violoncelle : Jan Vogler/Kristjan Järvi
Pierre Boulez, « messagesquisse » pour six violoncelles et un violoncelle solo : Eric-Maria Couturier/Matthias Pintscher
Edison Denisov, concerto pour violoncelle : Karina Georgian/Dmitri Kitaenko
Tōru Takemitsu, concerto pour alto « a string around autumn » : Philip Dukes/Tadaaki Otaka
Alfred Schnittke, concerto pour alto : Antoine Tamestit/Dmitri Kitaenko
Alfred Schnittke, concerto pour violoncelle n° 2 : Mstislav Rostropovitch/Seiji Ozawa
Philip Glass, concerto pour violon n° 1 : Gidon Kremer/Christoph von Dohnányi
Philip Glass, concerto pour violon n° 2 « the american four seasons »: Gidon Kremer/Gidon Kremer
Udo Zimmermann, concerto pour violoncelle « lieder von einer insel » Jan Vogler/Kristjan Järvi
Edgar Meyer, concerto pour violon : Hilary Hahn/Hugh Wolff

Quelle passion pour les cordes ! (coucou, tu vois, je viens t'embêter jusqu'ici)



www.deezer.com/album/10241744

Alifie a écrit:

Quelle passion pour les cordes !

Tu en doutais ?            

darkmagus a écrit:

Udo Zimmermann, concerto pour violoncelle « lieder von einer insel » Jan Vogler/Kristjan Järvi

ah, j’avais pas vu ça ! enfin quelque chose de disponible en instrumental.
c’est bien ?

*

moi j’écoute tout plein de Rotaru.

lucien a écrit:

darkmagus a écrit:

Udo Zimmermann, concerto pour violoncelle « lieder von einer insel » Jan Vogler/Kristjan Järvi

ah, j’avais pas vu ça ! enfin quelque chose de disponible en instrumental.
c’est bien ?

très chouette, tout en climat calme, peu abrasif, mélodieux, je le qualifierai de néo romantique du haut de mon incompétence notoire  
mais ça n'a sûrement rien à voir, mais je trouve ça vraiment très bon, c'est couplé avec Carter comme tu as dû voir.

lucien a écrit:

moi j’écoute tout plein de Rotaru.

connais pas, j'irai voir si ça se trouve à ma médiathèque de (gros) village  c'est de là que vient le concerto de Zimmermann.

Edit: il s'agit de Udo Zimmermann et non de Bernd Alois, beaucoup plus connu, bien que je ne pense pas que tu ai confondu.

néoromantique, ça me semble probable.
EDIT. oui oui, on doit se farcir au moins quatre Zimmermann, c’est terrible.

darkmagus a écrit:

connais pas, j'irai voir si ça se trouve à ma médiathèque de (gros) village  c'est de là que vient le concerto de Zimmermann.

eh bien, pour une médiathèque de village, s’ils ont tous les cds de la série, je vais venir vous rendre visite.
et s’ils ont du Rotaru aussi, parce que même en convoquant une équipe polono-roumaine je n’ai pas trouvé tout ce que je voulais.

lucien a écrit:

néoromantique, ça me semble probable.
EDIT. oui oui, on doit se farcir au moins quatre Zimmermann, c’est terrible.

darkmagus a écrit:

connais pas, j'irai voir si ça se trouve à ma médiathèque de (gros) village  c'est de là que vient le concerto de Zimmermann.

eh bien, pour une médiathèque de village, s’ils ont tous les cds de la série, je vais venir vous rendre visite.
et s’ils ont du Rotaru aussi, parce que même en convoquant une équipe polono-roumaine je n’ai pas trouvé tout ce que je voulais.

Ils sont pas mal fournis en classique contemporain, mais ça ne va pas au-delà de 4 ou 5 disques par compositeur pour les plus favorisés, j'ai fait quelques essais sur des avis lus ici, (Kurtag, Dusapin, Murail, Pettersson, Kancheli, Tüür, Florentz...) mais je t'avoue que je suis toujours perplexe devant le choix proposé, n'y connaissant pas grand chose, alors je me fie au hasard, comme pour le Carter/Zimmermann

j'y vais cette semaine, je te dirai pour  Rotaru

Oui dans les petites médiathèques ils ont souvent des trucs totalement improbables et pas grand-chose à côté... D’ailleurs c’est un peu pareil chez moi, sauf que les médiathèques fonctionnent en réseau et que je peux faire venir ce que je veux de la réserve centrale. C’est extrêmement bien fourni jusque la fin des années 90 environ et puis de plus en plus réduit pour les raisons qu’on imagine. En plus de ça je profite d’une bibliothèque provinciale quand je passe à Liège où ils ont un catalogue étonnant même si très inégal (genre hyper franco-français et on a mis un Rihm et deux Henze pour faire bon ton ). Pour le reste j’ai mon carnet d’adresses. [Xavier, tu pourrais utiliser un peu plus ce smiley]

...au bonheur des médiathèques...

Bruno Maderna (1920-1973)
Œuvres pour orchestre, vol IV

Orchestre de la Radio de Francfort / Arturo Tamayo

Ludwig van Beethoven
* Sonate 'Waldstein'
* Sonate 'La Tempête'
Maurizio Pollini, piano

Kaija Saariaho : Verblendungen pour orchestre et bande magnétique        1982-84 / Avanti! Chamber Orchestra (Saraste)
 
Kaija Saariaho : Lichtbogen pour neuf instrumentistes et électronique live        1985-86 / Avanti! Chamber Orchestra (Saraste)
 +
Kaija Saariaho : Io pour orchestre de chambre, bande magnétique et électronique live        1986-87 / Avanti! Chamber Orchestra (Saraste)

Kaija Saariaho : Stilleben pour bande magnétique        1987-88 / -

lucien a écrit:

EDIT. oui oui, on doit se farcir au moins quatre Zimmermann, c’est terrible.

Et quatre Tchaikovsky

Sibelius: Symphonie n°2/Lintu (Blu-Ray)

Mompou: Inédits/Maso (Piano volume 6)

lucien a écrit:

et s’ils ont du Rotaru aussi, parce que même en convoquant une équipe polono-roumaine je n’ai pas trouvé tout ce que je voulais.

pas de Rotaru à ma médiathèque

mais bon, pas très loin des "Ro", deux CD's de Rautavaara me faisaient des insistants, j'ai cédé à leurs supplications, ma recherche dans les R en musique contemporaine n'aura pas été complètement vaine

Karel Husa : Apotheosis of this Earth (1971)
University of Louisville Concert Choir
The Louisville Orchestra
Karel Husa, conductor

Qu'est ce que c'est déprimant...

Piotr Ilitch Tchaikovsky : Sénérade Op. 48
The Moscow Radio Symphony Orchestra
Vladimir Fedoseyev

Wouargh ! Je me sens déjà mieux !

Debussy, Suite bergamasque, Children's corner, Alain Planes

Un Debussy sobre austérité, extrêmement sensuel et pourtant retenu, joué sur un piano d'époque. C'est tout à fait ce qu'il me faut dans ce répertoire!

Hugues Dufourt : Antiphysis pour flûte et orchestre de chambre        1978 / ?
 +

Adams : Naive and Sentimental Music.

Salonen/Philharmonique de Los Angeles, 2002.

J'adore toujours autant.
Et le dernier mouvement : "Chain to the Rythm" !
Du meilleur cru d'Adams ! (Entre autre, les tintinnabulations finales, du bordel né la beauté).
  Il y a quelques années à Lausanne, j'ai eu la chance de visiter le Musée de l'Art Brut.
J'y ai vu de riches et merveilleuses tapisseries brodées par une folle.
  J'y repense.

¶ Mozart, les dix derniers quatuors, dans ma version de chevet : Franz Schubert SQ.
Un coffret qui ne me déçoit jamais.

Youri Kasparov : Linkos pour orchestre        1988 / Khachaturian (E)

Youri Kasparov : Ave Maria pour douze solistes, violon, orgue et vibraphone         1989 / Vocal Ensemble of Tamara Pilipchuk, Moscow Contemporary Music Ensemble

Youri Kasparov : Genesis pour orchestre        1989 / Ponkin

Youri Kasparov : Stabat Mater pour soprano et quatuor à cordes        1991 / Moscow Contemporary Music Ensemble
 +
Youri Kasparov : Concerto pour hautbois et orchestre        1988 / Velikanov, Ponkin
 +
Youri Kasparov : Invention pour quatuor à cordes        1989 / Moscow Contemporary Music Ensemble
 +

Ludwig van Beethoven
* Symphonie no.5
London Symphony Orchestra
Josef Krips

¶ Stenhammar – Quatuor n°2
Toujours fascinant, même si les 3 et 4 sont hors de portée.

¶ Sacchini – Chimène ou le Cid – Le Concert de la Loge Olympique
¶ Sacchini – Chimène ou le Cid – Le Concert de la Loge Olympique (bissé)
¶ Sacchini – Chimène ou le Cid – Le Concert de la Loge Olympique (trissé)


¶ Rigel – Symphonie n°4 – Le Concert de la Loge Olympique
¶ Haydn – Symphonie n°85 – Le Concert de la Loge Olympique
Bon disque, étonnant Haydn joué comme du Gluck.

¶ Hummel – Te Deum – Solamente Naturali, Talpain
¶ Hummel – Missa Solemnis– Solamente Naturali, Talpain
Gros coup de chœur : une très belle plénitude dans ces œuvres, je ne m'y attendais pas du tout.

Mompou: Don Perlimplin/Maso

+

Africa Express/Terry Riley : In C Mali.


Produit et enregistré par André de Ridder/Maison des Jeunes, Bamako, 2014.

  Il y a deux œuvres dont je collationne des exemplaires multiples : Le Sacre du Printemps et In C (tout en écoutant toujours la même version... mais au cas où, un jour, on ne sait jamais...).
Cette version "Afrique de l'Ouest" d'In C est tout de même bien savoureuse.
Les vingt premières secondes étonnent. D'abord de la subsistance sur la planète d'un Orgue Bontempi des familles. Ensuite de la pertinence à l'utiliser, encore.
Mais après, c'est un délice... et le délire que je ressens toujours à cette musique.

 In C n'est pas une partition gravée dans le marbre (d'ailleurs, est-ce que cela ne s'apparenterait pas plutôt à un bidon de légos, en vrac et sans mode d'emploi ?).
Riley a créé un jeu, un exercice en Do qui demande toutes les appogiatures, les digressions à discrétion.
Et c'est un jouet simple et riche qui voyage très bien.

Reçu hier et bien employé depuis,
Merci FranceMu et sa Tribune des Critiques du Disque,

Respighi : Les Pins, les Fêtes et les Fontaines de Rome.


Seiji Ozawa/Boston Symphony Orchestra, 1979.

  Bien gai, grandiose et grandiloquent, et bien gouleyant !
Et plein de percu.

Tod aimer ça !

Ottorino Respighi est un compositeur adorable et cette trilogie symphonique dédiée à sa ville chérie constitue ce qu'il a fait de mieux dans son genre de prédilection, à savoir la musique orchestrale héritière des bienfaiteurs Richard Strauss et Rimsky-Korsakov. Néanmoins, il reste un musicien à (re)découvrir.