Playlist (121)

c’est vraiment la caricature du post-sérialisme, Sur incises.
dommage que Boesmans a déjà fait au moins une demi-douzaine de trucs comme ça dans les années 70, ce serait presque nouveau sinon.
mais ça reste très plaisant.

Merci Boris Ivanovitch, merci !

lucien a écrit:

mais je remercie Emeryck d’avoir déniché ceci (bon d’accord, c’est une transcription douteuse, donc pas un vrai tube) :

Dans le même esprit, mais plus "modéré"

Johannes Brahms
Concertos (2) à 8 mains

Isabelle et Florence Lafitte (piano Grotrian-Steinweg)
Olivier Vernet et Cédric Meckler (Orgue Cavaillé-Coll-Angers)

Label Ligia

lucien a écrit:

c’est vraiment la caricature du post-sérialisme, Sur incises.

Archivé

Strauss: Elektra/Sawallisch



Entendre l'oeuvre sans coupures, ça n'a pas de prix.

Fauré - Cantique de Jean Racine - Choir of King's College
Fauré - Cantique de Jean Racine - Cambridge Singers

Cololi a écrit:

lucien a écrit:

c’est vraiment la caricature du post-sérialisme, Sur incises.

Archivé

eh bien, je n’ai jamais prétendu que c’était un chef-d’œuvre, me semble-t-il, et ça fait assez longtemps que j’exprime mes hésitations quant à la profondeur du dernier Boulez.
mais le dire comme ça m’a donné quelques idées, peut-être que je vais écrire quelque chose prochainement.

lucien a écrit:

Cololi a écrit:

lucien a écrit:

c’est vraiment la caricature du post-sérialisme, Sur incises.

Archivé

eh bien, je n’ai jamais prétendu que c’était un chef-d’œuvre, me semble-t-il, et ça fait assez longtemps que j’exprime mes hésitations quant à la profondeur du dernier Boulez.
mais le dire comme ça m’a donné quelques idées, peut-être que je vais écrire quelque chose prochainement.

Ma remarque ne se voulait pas aussi sérieuse que l'est ta réponse (je n'ai absolument pas les connaissances pour cela ...)

oui, je m’en doute.
(en fait ça ne se veut pas si sérieux que ça.)

Le Quintette pour clarinette de Reger est plus souvent joué et enregistré que le Sextuor. C'est cependant ce dernier que je préfère. Le mouvement lent est d'une beauté incroyable.  Une fois n'est pas coutume: voici du Reger aux textures épurées, lumineuses.

W. A. Mozart
* Sérénade no.9 K.320 'Cor de postillon'
Orchestre Philharmonique Néerlandais
Hartmut Haenchen

Matinée Roussel

Quatuor, quatuor Via Nova

On en parle moins que de ses symphonies, mais c'est un quatuor très riche, concis, pudique et profond.

Symphonie 3, Denève

J'aime moins que la première qui m'a laissé un excellent souvenir. Il y a de très beaux moments orchestraux tout de même.

Petite suite, Denève

Ca, j'adore, c'est vif et coloré

Krzanowski : Concerto pour orchestre (1978–82)
NOSPR (Wit)

Tichtchenko : Symphonie nº3 (1967)
orchestre de chambre Kirov-Mariinsky (Blazhkov)

lucien a écrit:

Tichtchenko : Symphonie nº3 (1967)
orchestre de chambre Kirov-Mariinsky (Blazhkov)

Tichtchenko : Symphonie nº5 (1976)
Ministère de la Culture (Rozhdestvenski)

lucien a écrit:

Tichtchenko : Symphonie nº5 (1976)
Ministère de la Culture (Rozhdestvenski)

Tichtchenko : Symphonie nº4 (1974)
Philharmonique Leningrad (Rozhdestvenski)

Ravel : Daphnis et Chloé (Boulez DG)
Ravel : La Valse (Boulez DG)

Eusèbe a écrit:

Matinée Roussel
Quatuor, quatuor Via Nova
On en parle moins que de ses symphonies, mais c'est un quatuor très riche, concis, pudique et profond.

Eusèbe a écrit:

Symphonie 3, Denève
J'aime moins que la première qui m'a laissé un excellent souvenir. Il y a de très beaux moments orchestraux tout de même.
Petite suite, Denève
Ca, j'adore, c'est vif et coloré

Oui, la 3, quoique la plus souvent jouée, n'est sans doute pas le sommet du corpus symphonique de Roussel; qui plus est, la direction plutôt linéaire de Denève et la matière assez finement colorée de son orchestre, qui font en effet merveille dans la 1, ne sont pas forcément idéales dans la 3: j'aime mieux y entendre quelque chose de plus analytique et méchant avec un orchestre un peu moche (Boulez/NYP ou Ansermet/Suisse Romande) ou quelque chose d'un peu échevelé et brutal avec des sonorités assez typées (Bernstein/ONF, Munch/Lamoureux, Cluytens/Conservatoire).

ovni231 a écrit:

lucien a écrit:

Tichtchenko : Symphonie nº5 (1976)
Ministère de la Culture (Rozhdestvenski)

Vous ne préférez pas la version de Maxim Chostakovitch chez Northern Flowers? Je trouve que, contre toute attente, elle exalte davantage les couleurs et les textures de Tichtchenko, là où Rojdé a un peu trop tendance à jouer la carte du Chosta-like.

pour moi c’est simple : quand j’ai envie d’écouter la Cinquième, je demande à Vino quelle version je dois écouter, et en général il me répond Guennadi.

Johann Sebastian Bach : Sonate n°3 pour violon         1720 / Grumiaux

lucien a écrit:

Tichtchenko : Symphonie nº4 (1974)
Philharmonique Leningrad (Rozhdestvenski)

Benedictus a écrit:

ovni231 a écrit:

lucien a écrit:

Tichtchenko : Symphonie nº5 (1976)
Ministère de la Culture (Rozhdestvenski)

Vous ne préférez pas la version de Maxim Chostakovitch chez Northern Flowers? Je trouve que, contre toute attente, elle exalte davantage les couleurs et les textures de Tichtchenko, là où Rojdé a un peu trop tendance à jouer la carte du Chosta-like.

Je trouve au contraire que Gennady Rozhdestvensky exalte davantage les couleurs et les textures de Tichtchenko, particulièrement dans le troisième mouvement (orgie apocalyptique ! Tout ce que j'aime !) où, hélas, chez Maxime Chostakovitch, ça sonne beaucoup trop vache maigre pour mes oreilles. En revanche, je suis d'accord, on entend mieux ce que font les cuivres vers la fin du premier mouvement chez Maxime, m'enfin... les deux coups de glockenspiel dans les mouvements deux et quatre sont trop aggressifs et la réverbération est plutôt dégueux dans le final, pourtant à ce niveau-là je devrais être content mais là c'est trop, alors que chez Gennady tout coule de source (et dire que ça gratouille sur mon long-jeu). Chosta-like et alors ? Cette symphonie fut dédié à sa mémoire. On voit bien que tu n'as pas encore entendu la douzième de Weinberg par ton petit protégé (RussianDisc).

Nono : Ein Gespenst geht um in der Welt per soprano, coro e orchestra (1971)
Nono : Découvrir la subversion. Hommage à Edmond Jabès per contralto, voce recitante, flauto, tuba, corno e live electronics (1987)

Ce double disque:



Est totalement différent de ce(s) disque (s):




Celui des françaises est sérieux, voire sombre. Celui des canadiens est lumineux, voire solaire.

Les deux se complètent. Mais le violon d'une pureté immaculée de Ehnes est tout simplement hors norme. Jamais depuis Grumiaux...

Szymanowski : Stabat Mater (Stryja)
Szymanowski : Symphonie n°4 (Gardner)

Luigi Nono (1924–1990) : Y su sangre ya viene cantando (Epitaffio n.2) per flauto, archi e percussione (1952–53)
Orchestre National de France (Hermann Scherchen)
1955
Krzysztof Penderecki (1933–) : Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima pour 52 cordes (1960)
Orchestra della RAI di Roma (Bruno Maderna)
1963
— : Sonate pour violoncelle et orchestre (1966)
Siegfried Palm
SWF Sinfonieorchester Baden-Baden (Ernest Bour)
1966
Sylvano Bussotti (1931–) : The Rara Requiem per 7 voci, violoncello, chitarra et 15 strumenti (1969)
Ensemble Luca Marenzio
Italo Gomez, Mauro Gangi
Orchestra della RAI di Roma (Gianpiero Taverna)
1969

Penderecki c’est le Cendo des années 60.

lucien a écrit:

Penderecki c’est le Cendo des années 60.

Je ne te le fais pas dire ! Heureusement qu'il y a Nono !

Franz Schubert
* Symphonie no.1
Philharmonie de Berlin
Daniel Barenboim

André a écrit:

Celui des canadiens est lumineux, voire solaire.
le violon d'une pureté immaculée de Ehnes...

Luc Beauséjour sur 2 CDs, merci de le mettre en évidence,
j'ajoute celui-ci:

André a écrit:

Le Quintette pour clarinette de Reger est plus souvent joué et enregistré que le Sextuor. C'est cependant ce dernier que je préfère. Le mouvement lent est d'une beauté incroyable.  Une fois n'est pas coutume: voici du Reger aux textures épurées, lumineuses.

Ah, moi j'adore le Quintette, l'une des plus belles œuvres de Reger (avec ses chœurs sacrés… et ses autres œuvres pour clarinette !).

Luigi Nono (1924–1990) :
— como una ola de fuerza y luz per soprano, pianoforte, orchestra e nastro magnetico (1971/72)
Ursula Reinhardt-Kiss, soprano / Giuseppe La Licata, piano
Rundfunk-Sinfonie-Orchester Leipzig (Herbert Kegel)
— Epitaffio per Federico García Lorca n.1 : España en el corazon per soprano, baritono, coro parlato e strumenti (1952/53)
— Epitaffio per Federico García Lorca n.3 : Memento. Romance de la Guardia civil española per voce recitante, coro parlato e orchestra (1952/53)
Roswitha Trexler, soprano / Werner Haseleu, baryton
Rundfunkchor Leipzig
Rundfunk-Sinfonie-Orchester Leipzig (Horst Neumann)

Plusieurs chefs se sont succédés à la tête du fameux Münchener Bach-Chor depuis le décès de son fondateur Karl Richter. Le chef actuel est Hansjörg Albrecht. Enregistré en 2014 pour marquer le 60ème anniversaire de l'ensemble (et de l'orcheste éponyme), voici deux des oeuvres vocales les plus connues et aimées de Bach. Fortement dégraissées, les textures des deux ensembles s'alignent maintenant plus sur celles qu'on peut entendre de formations telles que celles proposées par Gardiner: clarté des lignes, légèreté de l'articulation, luminosité des textures, mais sans la maigreur et la blancheur de l'ensemble anglais. J'ai adoré.

Haydn: Symphonie n°83 "la poule" (Bernstein)

Dutilleux: Mélodies/Le Roux, Condoluci

Jean-Sébastien Bach, bien que rien ne soit moins sûr* (1685-1750)
Pièces pour violon & basse continue
Hélène Schmitt, violon
Alain Gervreau, violoncelle
Jan Willem Jansen, clavecin

* Pour Basso pas de doute: de ces sonates pour violon et basse continue (BWV 1020 à 1026): seules 1021 et 1023 peuvent être attribuées à Bach. Moins clair (ou plus nourri de recherches musicographiques récentes) pour Hélène Schmitt, notamment pour 1024 et ....1025 que Bach aurait tout au moins fait passer d'une pièce pour luth de Silvius Léopold Weiss à cette sonate: "il nous est montré par delà les expectations musicologiques et par delà notre imagination combien la vive hardiesse et impertinence de Bach enchantait tout ce qu'il touchait" H. Schmitt

Première écoute pour moi de ces œuvres, dont je ne sors pas ébloui   (à mon grand regret)

Alifie a écrit:

Mozart : Piano Trio in G. K. 496 - Clara Trio

Yundu Wang, piano
Qianqian Li, violin
Christine Lamprea, cello

Jordan Hall, New England Conservatory
Boston, May 14th, 2012

/watch?v=PwPz7rWLxv0

Très joli ensemble, je vais écouter.

Franz Schubert
* Rosamunde (musique de scène)
Philharmonie de Berlin
Daniel Barenboim (CBS)

Jean Sibelius : Symphonie n°5 pour orchestre        1914 / Wiener Philharmoniker (Maazel)

Luigi Nono : A Carlo Scarpa, architetto, ai suoi infiniti possibili pour orchestre en micro-intervalles        1984 / Gielen
 +

Carl Phillip Emanuel Bach (1714-1788)
Concertos (transcrits) pour flûte, "à mon si peu clairvoyant despote"*
Emmanuel Pahud, flûte
Kammerakademie Potsdam / Trevor Pinnock

Spoiler:

La dernière (septembre 1996) parmi la demi-douzaine de versions disponnibles de la neuvième par Giulini. Un très bel enregistrement, peut-être mon préféré du lot (j'en ai 4: celle-ci, Chicago EMI, Vienne DGG et Amsterdam RCOA).

Giulini à Chicago, Amsterdam et Stuttgart (minutage variant de 63 à 65 minutes) montre plus de nerf que dans sa gélatineuse grand-messe de Vienne (69 minutes), que je ne suis jamais parvenu à vraiment aimer.

Très certainement une des très belles versions de cette oeuvre, disponible à prix très doux dans un autre habillage: couplée avec une magnifique 7ème sous Sanderling). Il y a 40 ans je ne jurais que par les divines longueurs de Mehta et Klemperer dans cette oeuvre. Avec le temps j'en suis venu à préférer une approche plus énergique, voire sanguine.

Cc fil Bruckner 9