Playlist (125)

Alifie a écrit:

A cause de l'infatigable Alex :



www.deezer.com/fr/album/314559 www.deezer.com/fr/album/314606 /watch?v=eo7uTJYq5p4

Trois CD ! Je pense bientôt écouter son Concerto n°2, avec plus d'exigences que pour le premier.
La musique me donne des forces, m'inspire, quelle que soit l'époque. C'est une ouverture à l'autre et au monde. Aujourd'hui, c'est la seule chose qui selon moi peut unir les hommes. Revenir à la musique classique, ça a été comme renaître. Je vais d'un compositeur à un autre, d'une époque à une autre, et je me nourris de tout ça.

Beethoven quatuor n°15

Mozart quatuor n°15 et Divertimento

J'ai préféré Mozart sur ce coup là, beaucoup plus agréable.

Un très grand disque de Giulini et de l'incontournable Robert Tear - sans parler du fabuleux Dale Clevenger, aux moyens apparemment illlimités). Le genre de disque que l'on peut écouter en boucle

Tim Hodgkinson (1949–) :
— Vers Kongsu II pour ensemble avec clarinette solo (2003)
Tim Hodgkinson
Vinny Golia, clarinette basse / Gustavo Aguilar, percussion
Hyperion Ensemble (Iancu Dumitrescu)
— Aici Schiteaza pe Acum pour ensemble et bande (2004)
Lisa Cella, flute / Robert Reigle, sax ténor / Morris Palter, percussion
Hyperion Ensemble (Tim Hodgkinson)
— Fighting/Breathing pour clarinette basse et percussion sur bande (2001)
Tim Hodgkinson
— Fragor pour violoncelle et guitare électrique modifiés sur ordinateur (2003)
— De Yoknapatawpha pour deux clarinettes et piano (2004)
Isabelle Duthoit, Jacques Di Donato, Pascale Berthelot
— Further into Hard Stone pour ensemble (2004)
Berten d’Hollander, flute / Denis Simandy, cor / Robert Reigle, sax ténor
Hyperion Ensemble (Tim Hodgkinson)

Iancu Dumitrescu (1944–) : New Meteors and Pulsars pour bande magnétique et percussion (1982)
Ana-Maria Avram (1961–2017) : Nouvelle Axe pour cordes (1998)
Chris Cutler (1947–) : Life On Earth pour ensemble (1998)
Tim Hodgkinson (1949–) : Black Death and Errors in Construction pour huit instruments et bande magnétique (1998)
Tim Hodgkinson, clarinette et clarinette basse
Ana-Maria Avram, piano et piano préparé
Chris Cutler, percussion
Hyperion Ensemble

Vaughan-Williams : Symphonie n°3 (Handley)

Les Maestros de la Nuit...





Au programme ce soir :   O. Respighi – J. Brahms – J. Sibelius – A. Roussel – M. Ravel

Berlioz, Grande messe des morts, Prévin.

Cette oeuvre me fait à chaque réécoute un effet étrange, j'aime sans la placer parmi mes oeuvres fétiches, mais j'ai la drôle d'impression qu'il y a tellement de choses dedans que je passe à côté d'une partie...

Mélomaniac a écrit:

Bloups a écrit:

Elgar : Variations Enigma - Boult, LPO. Je ne sais pas si c'est la version ou l’œuvre en elle-même mais je m'attendais à un peu autre chose.

A savoir ?
Et par rapport à ce que tu imaginais : plutôt déçu ou enthousiasmé ?

En fait, à la sortie j'étais plutôt déçu. J'attendais un peu autre chose puisque ça m'a semblé très proche de certaines de ses autres pièces (Symphonie 1, certaines marches de Pomp & Circumstance).
Mais je pense surtout qu'il faut que je réécoute.

1) Ottorino Respighi (1879-1936) :

Fontaines de Rome
Pins de Rome

= Fritz Reiner, Orchestre symphonique de Chicago

(RCA, octobre 1959)

En qualité SACD, la dynamique et la puissance de cet enregistrement de légende paraissent encore plus impressionnantes.
On gagne aussi en subtilité, par exemple au début des Fontaines, la haute définition nébulise les vapeurs d'aurore qui nimbent la Valle Giulia.

Sibelius - Symphonie n°4 - New Zealand Symphony Orchestra_Pietari Inkinen

Georg Friedrich Haas : ein kleines symphonisches Gedicht pour orchestre (2017)
Berliner Philharmoniker (Simon Rattle)

Bloups a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Bloups a écrit:

Elgar : Variations Enigma - Boult, LPO. Je ne sais pas si c'est la version ou l’œuvre en elle-même mais je m'attendais à un peu autre chose.

A savoir ?
Et par rapport à ce que tu imaginais : plutôt déçu ou enthousiasmé ?

En fait, à la sortie j'étais plutôt déçu. J'attendais un peu autre chose puisque ça m'a semblé très proche de certaines de ses autres pièces (Symphonie 1, certaines marches de Pomp & Circumstance).
Mais je pense surtout qu'il faut que je réécoute.

C'est super lyrique, comme œuvre, très émouvant parfois. Il faut aller voir ici et là certaines analyses. Par exemple, il va reproduire le rire d'une de ses connaissances. Tu te dis : à une époque, quelqu'un riait, cette personne avait un rire si marquant qu'un compositeur l'a reproduit, et aujourd'hui, cette personne n'est plus rien. C'est loin d'être aussi rude que Pomp & Circumstance.

Bruno Maderna : Giardino Religioso pour petit orchestre        1972 / Frankfurt RSO (Tamayo)

Schönberg : La Nuit Transfigurée (version 1917) - Stokowski

Je partais avec plein d'a priori sur Schönberg donc ça m'a permis de découvrir plein de nouvelles choses. C'était passionnant, à réécouter et approfondir au plus vite

Bloups a écrit:

En fait, à la sortie j'étais plutôt déçu. J'attendais un peu autre chose puisque ça m'a semblé très proche de certaines de ses autres pièces (Symphonie 1, certaines marches de Pomp & Circumstance).

Pourtant bien plus fin que les P&C, plus ciselé que les symphonies.
Au-delà du panache triomphal qui clôt la galerie, la palette de sentiments est quand même subtilement déclinée : lyrisme, malice, nostalgie, arrogance, candeur, inquiétude...
Et pour rebondir sur le message d'Alex, je crois qu'on comprend mieux la délicatesse et l'inspiration du boulot quand on connaît les personnages et les anecdotes qui se cachent derrière chaque variation : bégaiement de jeune fille, chien qui s'ébroue en sortant de l'eau, clapotis de bateau dans le lointain...

Pour mieux comprendre l'oeuvre (contexte et analyse musicale), ce bouquin est très bien (en Anglais, of course) :
https://www.amazon.fr/Elgar-Enigma-Variations-Rushton/dp/052163637X

Bloups a écrit:

Mais je pense surtout qu'il faut que je réécoute.

2) Johannes Brahms (1833-1897) :

Danses hongroises n°1, 3, 5, 6, 17-21

= Paul van Kempen, Orchestre philharmonique de Berlin

(DG, septembre 1952)

Enregistrement rarissime, à thésauriser sur vos magnétocassettes...
On pourrait s'attendre à une interprétation teutonne et lourdingue, alors que c'est l'inverse : pâte allégée et fluidifiée, finesse, élan, lignes drues, couleurs acidulées...  

ces jours ci

George Frideric Handel (1685-1759)

• Arie e duetti d'amore

Fabio Biondi / Europa Galante
Sandrine Piau, soprano
Gloria Banditelli, contralto

Spoiler:

• Between heaven and earth

Stefano Montanari / Accademia bizantina
Sandrine Piau, soprano

Spoiler:

• Cantates et airs marials

Reinhard Goebel /  Musica Antiqua Köln
Anne Sofie von Otter, mezzo-soprano

Spoiler:

3) Jean Sibelius (1865-1957) :

Symphonie n°6 en ré mineur, Op. 104

= Sixten Ehrling, Orchestre philharmonique de Stockholm

(Metronome, janvier 1953)

Tiré du tout premier enregistrement intégral des sept Symphonies de Sibelius : réalisé en une année,
à l'Académie royale de Stockholm entre janvier 1952 et janvier 1953, pour le label Metronome.
Le projet fut confié à un jeune chef suédois de trente-trois ans, alors déjà directeur musical de l'Opéra de la capitale,
et qui avait aguerri sa formation auprès de Karl Böhm, Ernest Ansermet, Victor de Sabata.

Mélomaniac a écrit:

Bloups a écrit:

En fait, à la sortie j'étais plutôt déçu. J'attendais un peu autre chose puisque ça m'a semblé très proche de certaines de ses autres pièces (Symphonie 1, certaines marches de Pomp & Circumstance).

Pourtant bien plus fin que les P&C, plus ciselé que les symphonies.
Au-delà du panache triomphal qui clôt la galerie, la palette de sentiments est quand même subtilement déclinée : lyrisme, malice, nostalgie, arrogance, candeur, inquiétude...
Et pour rebondir sur le message d'Alex, je crois qu'on comprend mieux la délicatesse et l'inspiration du boulot quand on connaît les personnages et les anecdotes qui se cachent derrière chaque variation : bégaiement de jeune fille, chien qui s'ébroue en sortant de l'eau, clapotis de bateau dans le lointain...

Pour mieux comprendre l'oeuvre (contexte et analyse musicale), ce bouquin est très bien (en Anglais, of course) :
https://www.amazon.fr/Elgar-Enigma-Variations-Rushton/dp/052163637X

Merci pour ces infos. Je vais me procurer ce livre qui a l'air intéressant, surtout que je vais voir Enigma en concert en fin d'année si je me souviens bien, ce serait dommage de passer à côté de tout ça

Philippe Manoury : Stringendo pour quatuor à cordes        2010 / Arditti SQ
 +

4) Albert Roussel (1839-1937) :

Le Festin de l'Araignée, ballet Op. 17

= Ernest Ansermet, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, octobre 1954)

Merci à Greg de m'avoir donné envie de me refaire une petite série Ansermet.
Une oeuvre que j'adore dirigée par un chef que j'adore, c'est évidemment      

5) Maurice Ravel (1875-1937) :

Bolero

= Morton Gould et son orchestre

(RCA, janvier 1959)

Quelle prise de son, rien que ça cette version finirait sur le podium d'une écoute en aveugle !
Interprétation sans grande fantaisie (solos recto tono, rythmique inflexible sur un tempo proche de l'idéal) mais terriblement éloquente    

Rodrigo : Concerto de Aranjuez

Une œuvre que j'aime beaucoup. Pour info, une chanteuse libanaise, Fairouz, a repris le deuxième mouvement. Mes parents écoutaient ça. Mais bon, la version originale est bien au-dessus du cover de Fairouz. Par contre, si le guitariste joue bien, l'orchestre m'a hérissé le poil, peut-être à tort. J'ai trouvé le guitariste et l'orchestre pas vraiment synchro.


Brahms : Danses hongroises (n°5, 6, 7, 12, 13, 19, 21, 1)

J'avais bien aimé le Concerto pour violon, mais je trouve Brahms un peu rigide. C'est loin d'être mon compositeur préféré. Je trouve même parfois que chez Brahms, les instruments brament ! (J'aime l'humour) Mais il faut bien se guérir de ça, donc je suis allé du côté d'une œuvre plus festive. Ca, j'adore !
Petite précision, pour ceux qui pensent que je suis capable de choisir mes interprétations tout seul : Je m'aide beaucoup du forum. Ainsi :

Mélomaniac a écrit:

Avec Reiner, sous sa baguette d'une précision diabolique, les pourpres et ors du Wiener Philharmoniker cambré comme un pur-sang : https://yadi.sk/d/Cr_VbHKLjh66k

Mélomaniac, in playlist, a écrit:

Johannes Brahms (1833-1897) :

Danses hongroises n°1, 5, 6, 7, 12, 13, 19, 21 (orch. Parlow, Hallén, Dvorak, Brahms)

= Fritz Reiner, Orchestre philharmonique de Vienne

(Decca, juin 1960)

• Partch: Delusion of the Fury - a Ritual of Dream and Delusion (1965-66), drame dansé pour trois acteurs principaux et ensemble:

Danlee Mitchell / «Ensemble of Unique Instruments»
Los Angeles, I.1969
CBS Masterworks, rééd. Innova Recordings
Une vraie musique à coucher dehors: le fourbi utopique d’une espèce de bricoleur illuminé - mais ça possède une force incantatoire et rythmique extrêmement prenante. Voir ici.

(Pour Alifie - mais ça m’étonnerait qu’il ne connaisse pas déjà; ça pourrait peut-être aussi plaire à Arnaud; et pourquoi pas à Alex - quand on a aimé Varèse et Ravi Shankar, ça pourrait marcher...)

AlexCorzoma a écrit:

la version originale est bien au-dessus du cover de Fairouz.

Tim Hodgkinson (1949–) :
— The Road to Erzin pour alto, piano, saxophone alto, percussion et électronique (1999)
— GUSHe pour clarinette et bande magnétique (1999)
— The Crackle of Forests pour beaucoup d’instruments (1999)
— MÀ, montage (1999) *
* Federica Santoro, voix
Tim Hodgkinson, instruments et midi

Partch : Delusion of the fury

J'ai suivi Benedictus. Très belle surprise. Harry Partch est un compositeur insatisfait des limites des instruments traditionnels, et qui va créer des tas d'instruments. C'est une musique très expérimentale, et paradoxalement accessible. J'ai eu l'impression d'une musique tribale, très organique, avec beaucoup de percussions, d'instruments à vent et à cordes pincées. Avec une grande place donnée à la voix.


Orff : Catulli Carmina

C'est vraiment pas mal ! A ceux qui disent que Carl Orff se répète, c'est ce qui s'appelle le style. Même s'il est vrai que ça ne dispense pas de se renouveler. Et là, la formule est différente des Carmina Burana. Un prologue, une conclusion, au milieu trois actes. L'orchestre, composé de percussions et de pianos, ne jouent que dans le prologue et la conclusion. Laissant le champ libre durant les trois actes aux chanteurs et au chœur.

Maintenant, pourquoi le style de Carl Orff est-il si simple ? A mon avis, il suit les conceptions aristotéliciennes. Pour Aristote, la tragédie est un art accessible. Ce qui compte, c'est le plaisir du spectateur. Il faut toucher le grand nombre. Cela est dû au fait qu'on représentait des tragédies durant des fêtes religieuses et politiques qui réunissaient toute la Cité. Il reprend l'idée de Wagner d'un art total, mais va rejeter la complexité wagnérienne. Pour un art qui peut réunir toute la Cité, y compris pour l'interprétation. Est-ce à dire qu'on a un art simpliste ? Il a ses richesse, et sa complexité cachée.

Villa-Lobos : Bachianas Brasileiras n°5
Villa-Lobos : Bachianas Brasileiras n°6

Deux œuvres, plutôt courtes. La première, c'est l’œuvre de Villa-Lobos la plus connue. La deuxième, j'étais curieux : elle a été composée pour flute et basson. Préférez les interprétations dans Villa-Lobos conducts Villa-Lobos, même si le son est vieilli. L'interprétation qu'on y trouve de la Bachianas Brasileiras n°5 est emblématique. Alors que du côté de Danna Brown, les approximations se multiplient. Ce n'est pas facile à chanter, et par moments, elle arrive à s'en sortir. Mais quand on ne maîtrise pas totalement le sujet, mieux vaut s'abstenir d'enregistrer un CD.


Haydn : Symphonie n°101
Haydn : Symphonie n°104

Deux très bonnes symphonies. Les interprétations de Karajan ne sont pas mauvaises, mais elles sont lourdes. Ca peut plaire à certains. Mais il y avait tellement d'occasion d'être léger dans la géniale Symphonie n°101. Là, j'avais l'impression d'écouter du Beethoven qui aurait essayé d'être un peu drôle (il aurait aimé mon humour   ).


Couperin : Vingt-cinquième ordre

Plus lyrique, plus sensible que Rameau. Paradoxalement, je préfère Rameau. Mais je trouve l'interprétation d'Olivier Baumont, en dépit de ses qualités, d'une lourdeur. Et ça ne vibre pas.


Soler : Sonates

Interprétation des Sonates de Soler par Mario Raskin, dans son premier CD. Voilà un bon interprète ! Tout en nuances, en légèreté. Et perso, je préfère Soler à Scarlatti. Ben oui, ben oui, sa musique est solaire.

Mozart quintette pour piano et instruments à vent K452.

J'ai énormément aimé cette oeuvre. Etant fan de la sérénade pour vents "Gran Partita" que je croyais être une oeuvre dans un style unique dans l'histoire de la musique, je suis content d'avoir trouvé avec ce quintette quelque chose d'approchant.

(Le temps que je tape ce message le disque est passé à l'opus 16 de Beethoven aussi pour piano et vents et ça m'a l'air très bien aussi...)

Les 2 quatuors de Szymanawski par 3 fois.

Tiens, ça m'intéresserait d'avoir ta conclusion à ce comparatif: https://classik.forumactif.com/t5336-szymanowski-musique-de-chambre

Benedictus a écrit:

• Partch:

Danlee Mitchell / «Ensemble of Unique Instruments»
Los Angeles, I.1969
CBS Masterworks, rééd. Innova Recordings
Une vraie musique à coucher dehors©: le fourbi utopique d’une espèce de bricoleur illuminé - mais ça possède une force incantatoire et rythmique extrêmement prenante. Voir ici.

(Pour Alifie - mais ça m’étonnerait qu’il ne connaisse pas déjà; ça pourrait peut-être aussi plaire à Arnaud; et pourquoi pas à Alex - quand on a aimé Varèse et Ravi Shankar, ça pourrait marcher...)

Oui, en ce qui me concerne... posté précisément sur le fil dédié https://classik.forumactif.com/t6360-musique-a-coucher-dehors-playlist .

Glocktahr a écrit:

Beethoven quatuor n°15

Mozart quatuor n°15 et Divertimento

J'ai préféré Mozart sur ce coup là, beaucoup plus agréable.

Tu as même trouvé le sublime mouvement lent du 15ème quatuor de Beethoven peu agréable ?

lucien a écrit:

Tim Hodgkinson (1949–) :
— Vers Kongsu II pour ensemble avec clarinette solo (2003)
Tim Hodgkinson
Vinny Golia, clarinette basse / Gustavo Aguilar, percussion
Hyperion Ensemble (Iancu Dumitrescu)
— Aici Schiteaza pe Acum pour ensemble et bande (2004)
Lisa Cella, flute / Robert Reigle, sax ténor / Morris Palter, percussion
Hyperion Ensemble (Tim Hodgkinson)
— Fighting/Breathing pour clarinette basse et percussion sur bande (2001)
Tim Hodgkinson
— Fragor pour violoncelle et guitare électrique modifiés sur ordinateur (2003)
— De Yoknapatawpha pour deux clarinettes et piano (2004)
Isabelle Duthoit, Jacques Di Donato, Pascale Berthelot
— Further into Hard Stone pour ensemble (2004)
Berten d’Hollander, flute / Denis Simandy, cor / Robert Reigle, sax ténor
Hyperion Ensemble (Tim Hodgkinson)

Je serai très intéressé de savoir ce que tu as pensé de la musique d'Hodgkinson (c'est le fan du groupe de rock progressif Henry Cow qui parle en moi ).

Bloups a écrit:

Schönberg : La Nuit Transfigurée (version 1917) - Stokowski

Je partais avec plein d'a priori sur Schönberg donc ça m'a permis de découvrir plein de nouvelles choses. C'était passionnant, à réécouter et approfondir au plus vite

Oui, la première période de Schoenberg recèle des chefs d'œuvre du postromantisme comme Pelleas et Mélisande ou les sublimissimes Gurrelieder. A écouter toutes affaires cessantes!

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Lutoslawski : Symphonie n°3 (Wit)

Sidérant.

Franck Symphonie en ré mineur.

J'ai bien aimé, c'est animé mais ça ne prend pas trop la tête non plus.

Le premier mouvement m'a beaucoup fait penser à "Mort et transfiguration" de Richard Strauss, la symphonie de Franck date de 1888 et le poème symphonique de Strauss date de 1889, ce genre de musique devait être à la mode dans ces années là. Je vois vraiment une parenté entre les deux (il me semble "Qu'une vie de Héros" de Strauss ressemble bien aussi), plus qu'avec Bruckner et Mahler qui me font l'effet d'être moins nerveux, toutefois c'est un peu le même genre de musique qui fait dans le grandiose.

arnaud bellemontagne a écrit:

Glocktahr a écrit:

Beethoven quatuor n°15

Mozart quatuor n°15 et Divertimento

J'ai préféré Mozart sur ce coup là, beaucoup plus agréable.

Tu as même trouvé le sublime mouvement lent du 15ème quatuor de Beethoven peu agréable ?

Oui le mouvement lent est une merveille. C'est le genre de musique qu'on doit écouter en se concentrant dessus. Ce mouvement je l'ai souvent écouté en dehors du reste du quatuor qui n'est vraiment pas dans le même esprit.

Glocktahr a écrit:

Franck Symphonie en ré mineur.

J'ai bien aimé, c'est animé mais ça ne prend pas trop la tête non plus.

Le premier mouvement m'a beaucoup fait penser à "Mort et transfiguration" de Richard Strauss, la symphonie de Franck date de 1888 et le poème symphonique de Strauss date de 1889, ce genre de musique devait être à la mode dans ces années là. Je vois vraiment une parenté entre les deux (il me semble "Qu'une vie de Héros" de Strauss ressemble bien aussi), plus qu'avec Bruckner et Mahler qui me font l'effet d'être moins nerveux, toutefois c'est un peu le même genre de musique qui fait dans le grandiose.

Perso, j'ai jamais réussi à accrocher à cette symphonie de Franck. Je trouve ça d'une lourdeur et d'une austérité...

arnaud bellemontagne a écrit:

Perso, j'ai jamais réussi à accrocher à cette symphonie de Franck. Je trouve ça d'une lourdeur et d'une austérité...

Lourd c'est certain mais je ne trouve pas ça austère (peut être qu'on est pas d'accord sur le terme austère que moi je rapprocherais de pauvre ou ascétique), je trouve qu'il y a plein de petits détails rythmiques qui font que c'est varié, et c'était ma première écoute mais j'ai eu l'impression qu'il se passait plein de choses.

Britten Sérénade pour ténor, cor et cordes.

C'est le grand écart avec la symphonie de Franck, c'est planant, ça fait penser à un croisement entre un opéra de Haendel et la musique contemporaine, ça fait plus dans le mignon que dans le grandiose.

arnaud bellemontagne a écrit:

Je serai très intéressé de savoir ce que tu as pensé de la musique d'Hodgkinson (c'est le fan du groupe de rock progressif Henry Cow qui parle en moi   ).  

j’aime beaucoup ! c’est bordélique, mais très bien. il a manifestement été très marqué par sa rencontre avec Dumitrescu... alors quelque chose qui se rapproche des spectraux roumains (de la partie la plus « expérimentale » de ceux-ci), ça me parle !
par contre Henry Cow, j’ai jeté une oreille, ça ne m’a pas donné envie d’écouter un album entier.

Bohuslav Martinu : Concerto da camera        1941 / Matousek, Kosarek, Czech PO (Hogwood)
 +

lucien a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Je serai très intéressé de savoir ce que tu as pensé de la musique d'Hodgkinson (c'est le fan du groupe de rock progressif Henry Cow qui parle en moi   ).  

j’aime beaucoup ! c’est bordélique, mais très bien. il a manifestement été très marqué par sa rencontre avec Dumitrescu... alors quelque chose qui se rapproche des spectraux roumains (de la partie la plus « expérimentale » de ceux-ci), ça me parle !
par contre Henry Cow, j’ai jeté une oreille, ça ne m’a pas donné envie d’écouter un album entier.

Merci du renseignement (c'est intéressant parce que Hodgkinson et Frith étaient les principaux compositeurs du groupe).

Glocktahr a écrit:

Britten Sérénade pour ténor, cor et cordes.
ça fait plus dans le mignon que dans le grandiose.

Euh... dans le mignon sombre et tortueux, quand même.
(Sinon, l'acception plus «bilboquet Henri III» du terme, c'est surtout dans Les Illuminations et les Sonnets de Michel-Ange.)

Boismortier Don Quichotte chez Duchesse (1742)  Le concert Spirituel Hervé Niquet
Waouh ! Prèmiere écoute , J'adore ce ballet comique , un opéra de poche (1 heure , 3 actes) ; grosso-modo l'orchestre de Rameau (peut être moins raffiné) , un livret comique de favart  ,verve et peps ,  l'orchestre excellent , les chanteurs aussi .  
Je recommande chaudement cette oeuvre pour les mélomanes qui craignent l'opera baroque français .



Ravel Don quichotte à Dulcinée    van dam / balwin


Ibert Sarabande pour Dulcinée   Strasbourg/Latham-Koenig  
Superbe disque Ibert , outre cette Sarabande pour Dulcinée  très debussyte mais anecdotique , 2 oeuvres  majeures : l'opéra Persée et Andromède et La Ballade de la Geôle de Reading

Ibert Pérsée et Andromède (1929)
Opéra de poche (40 minutes) , finalement Ibert continue l'esprit de Boismortier ... Avec un language Debussyste-Ravelien . Donc

Benedictus a écrit:

Glocktahr a écrit:

Britten Sérénade pour ténor, cor et cordes.
ça fait plus dans le mignon que dans le grandiose.

Euh... dans le mignon sombre et tortueux, quand même.
(Sinon, l'acception plus «bilboquet Henri III» du terme, c'est surtout dans Les Illuminations et les Sonnets de Michel-Ange.)

Ah ? Moi j'ai trouvé ça super joyeux, par exemple l'autre jour le concerto pour violoncelle de Dutilleux ça m'a fait vraiment l'impression d'un truc tout gris tout déprimant, là pas du tout, le Britten m'évoque plus ça :

Spoiler:

que ça

Spoiler:

Mais tu as écouté les paroles? (Ces textes-là même chantés sur l'air de Y'a d'la joie, ça serait sinistre...) Et puis quand même l'espèce de plainte funèbre du cor en prologue et en épilogue...

(Hâtifs, certes; péremptoire, je ne trouve pas; en revanche, quasi-systématiquement à rebours de ce qui viendrait a priori naturellement, oui!)

personnellement j’apprécie beaucoup tes réactions Glocktahr, d’autant plus intéressantes qu’elles sont directes, peu filtrées par la pensée de ce qu’on devrait penser.

Bien sûr, ce n'était pas un reproche.

ah non, bien sûr, je n’avais pas compris ta remarque comme un reproche !

Haas : Concerto pour trombone (2016)
Svoboda / SWR Sinfonieorchester (Pérez)
Haas : Concerto pour trombone (2016)
Svoboda / ORF RSO Wien (Meister)

lucien a écrit:

Haas : Concerto pour trombone (2016)
Svoboda / SWR Sinfonieorchester (Pérez)
Haas : Concerto pour trombone (2016)
Svoboda / ORF RSO Wien (Meister)

Ah, tiens, si tu t'en sens le courage et l'envie, je serais assez preneur d'un topic sur Haas (qu'on peut limiter à l'aspect musical, hein... quoique quand une œuvre s'intitule ... aus freier Lust... verbunden...) parce que j'ai toujours beaucoup aimé tout ce que j'ai entendu de lui (surtout ses longues œuvres pour grands ensembles), tout en ayant un peu de mal à me repérer dans son projet ou son esthétique.