Playlist (126)

7) Serge Prokofiev (1891-1953) :

Symphonie n°7, en ut dièse mineur Op. 131

= Seiji Ozawa, Orchestre philharmonique de Berlin

(DG, avril 1989)

Un de mes premiers CDs Prokofiev, et premier paru de l'intégrale symphonique d'Ozawa à Berlin.
Récompensé par un Diapason d'or entièrement mérité : interprétation majestueuse, d'une remarquable plénitude, mais aussi d'une grisante virtuosité.
Un extrait du 2° mvt (véritablement anthologique par son alliance d'ivresse et le perfectionnisme coutumier du chef nippon) figurait dans le BT ab irato.

Koechlin: Sur les flots lointains/Holliger

+

ne l’ayant pas encore écouté, je te suis.

Benedictus a écrit:

charles.ogier a écrit:

Immobilisé par une lombalgie

Prompt rétablissement!

xoph a écrit:

charles.ogier a écrit:

J'ai écouté Oui, TOUT le CBT! sans aucune autre occupation
Immobilisé par une lombalgie


Inouï! Prodigieux!

Je n'ai jamais eu ta chance Bon rétablissement, surtout

Merci à vous deux, c'est en bonne voie
Ecouter J.S.B., mais aussi P.G, sous de fortes doses de tramadol est une expérience: sentiment d'échapper à la pesanteur dans une bulle!!
Donc, faisons attention à ne pas développer une addiction à ce type d'antalgique.

Hou-là, Charles est pardi dans des expériences psychédéliques à base de Glass, l'heure est grave ! Camarades, il est l'heure de s'unir pour lui offrir une intégrale Scriabine, que ce soit au moins en bonne compagnie…

(Bon rétablissement !)

--

¶ Haendel – Silla – Prina, M. Belli, Genaux, Invernezzi ; Biondi
Très belle veine musicale, déjà – pourquoi ne joue-t-on guère ce titre ? Et, malgré Biondi toujours un peu raide dans le seria, ce plateau garanti sans chapons (et garni des meilleures glottes de ce répertoire) est un petit délice.

¶ Koechlin – Paysages & Marines pour petit ensemble – Contrastes (Timpani)

¶ Walton – Quatuor avec piano – Ames PiaQ (Albany)
Profusif, vraiment pas mal (le final très sympa).

--

Et un cycle thématique ce début de semaine :


Les choucroutes de la semaine de travail

¶ Hausegger – Natursymphonie – WDR (Cologne), chez CPO
¶ Hausegger – Barbarossa – NWD PO (Herford), Georg Fritsch

¶ Mahler – Symphonie n°8 (II) – Concertgebouworkest, Haitink (Philips)
Finnilä magnifique, autrement fonctionne bien (mieux que le Veni, creator) si l'on accepte la choucroute

¶ Mahler – Symphonie n°8 (II) – Philharmonique de Varsovie, Wit (Naxos)
Une des versions qui a le plus d'abandon, je trouve : l'ampleur sans recherche du grandiose, une sorte de ferveur simple où les solistes se fondent agréablement dans l'effort d'ensemble.

¶ Mahler – Symphonie n°8 (II) – Wiener Philharmoniker, Boulez (DGG)
Vraiment lent, refuse les épanchements, assez minéral et pas très coloré, et pourtant ça fonctionne assez bien.

¶ Mahler – Symphonie n°8 (I & II) – Philharmonia, Maazel
Le dernier Maazel mène ça avec adresse, rien de très personnel, mais beaux étagements, en revanche les trouves… Vinke, si glorieux d'habitude, est ici assez farineux et même carrément faux dans la seconde partie, ça dévisse dans certains pouêt-pouêts, on a un magnifique pain de trompette direct-live, le chœur (déjà terne) manque de devenir aphone dans « Accende lumen ». S. Matthews et A. Tynan sont certes excellentissimes, mais on les trouve dans quantité d'autres versions. Je suis vraiment étonné qu'on ait laissé publier un enregistrement aussi peu fini, dans une collection dont les prises de son et le peu de risque audible rendent de toute façon à peu près toutes les publications assez peu exaltantes (même Beethoven par Dohnányi ou les Gurre par Salonen !).

¶ Gilse – Symphonie n°3 – Symphonique des Pays-Bas (Enschede), Porcelijn (CPO)

¶ Prokofiev – Symphonie n°1 – Los Angeles Philharmonic, Previn (Philips)

Pas du tout classicisant comme version, mais du beau lyrisme et de jolis bois, ça va.

¶ Prokofiev – Symphonie n°5 – Los Angeles Philharmonic, Previn (Philips)
Version comme toujours chez Previn plus lyrique que combattive. C'est vraiment très joli. (Après, la profondeur de la chose m'échappe tout à fait.)
¶ Prokofiev – Symphonie n°5 – Philadelphia, Ormandy (Sony)
Là, tout le contraire, ça pétarade méchamment (et c'est carrément moche).

¶ Chostakovitch – Symphonie n°9 – Atlanta SO, Levi (Telarc)
Bon, bon, ça s'écoute très bien, de la très jolie musique, mais je ne perçois décidément pas ce qu'il y a d'essentiel là-dedans. Et quand on se demande « à quoi ça sert », c'est en général mauvais signe. (Personne ne s'est jamais posé la question devant un LULLY, par exemple.)

¶ Chostakovitch – Symphonie n°13 – Vinogradov, Liverpool RPO, V. Petrenko
Même problème, articulé un peu différemment : une belle cantate, mais tout m'y paraît identique… J'aime beaucoup, mais j'ai le sentiment d'attendre que ça commence pendant toute l'œuvre…

Pour la 9è, je suis bien d'accord: rien d'essentiel...

Ah tiens, je croyais que ça faisait partie de celles que tu aimais, je l'ai justement mise pour te flatter vérifier…

J'espérais qu'avec l'habitude des langages plus complexes, je me convertirais lentement, mais c'est tout l'inverse, plus le temps passe et plus les symphonies de Chostakovitch (et même ses quatuors ) me révèlent certes plus clairement leurs articulations, mais sans que ça augmente du tout mon plaisir, au contraire (grosses coutures moches).
Très frustrant, vu l'abondante discographie avec laquelle il y a de quoi s'amuser.

Prokofiev, c'est différent, passé les trois premières, je le trouve agréable mais il ne m'impressionne pas beaucoup. La 5 en concert doit tout de même être très sympa.

Et pour la fin du grand'choucroute tour :

¶ Schönberg – Chants de Gurre – Chailly
(Je laisse le suspense sur le nombre de tartelettes pour la fin de l'écoute : je ne les publierai que si elles ne sont pas incompatibles avec mon maintien au sein du forum. )

Ah, tiens? Il me semblait que tu avais réévalué le bestiau, dernièrement.

@David :On te surveille.

Benedictus a écrit:

Ah, tiens? Il me semblait que tu avais réévalué le bestiau, dernièrement.

Tout à fait, mais j'ai laissé reposer… on verra ce que ça donne.

Helmut Zapf (1956–) : Dreiklang III pour grand orchestre (1991/92)
Martin Smolka (1959–) : “rain, a window, roofs, chimneys, pigeons and so... and railway-bridges, too” pour ensemble (1991/92)
Dimitri Terzakis (1938–) : Rabasso pour quatuor de saxophones et alto, violoncelle et contrebasse (1992)
Bernfried Pröve (1963–) : Fernung – Horizont – Nähe pour grand orchestre (1991)
Raschèr Saxophone Quartet
trio basso
musikFabrik (Johannes Kalitzke)
Philharmonie Dresden (Jürg Wyttenbach)


(cd 3/3)

Wagner: Le Crépuscule des Dieux, acte 2/Rattle-Bechtolf

Xavier a écrit:

Pour la 9è, je suis bien d'accord: rien d'essentiel...

DavidLeMarrec a écrit:

Ah tiens, je croyais que ça faisait partie de celles que tu aimais, je l'ai justement mise pour te flatter vérifier…

Non, c'est clairement une des moins bonnes pour moi, avec la 3 et la 12, et éventuellement la 15.
Là c'est 95% de Chosta léger un peu ironique un peu grotesque, que je n'aime pas forcément, et pas tellement ici. (de la même manière que je n'aime souvent pas les ländler/scherzi de Mahler)

Xavier a écrit:

Xavier a écrit:

Pour la 9è, je suis bien d'accord: rien d'essentiel...

DavidLeMarrec a écrit:

Ah tiens, je croyais que ça faisait partie de celles que tu aimais, je l'ai justement mise pour te flatter vérifier…

Non, c'est clairement une des moins bonnes pour moi, avec la 3 et la 12, et éventuellement la 15.
Là c'est 95% de Chosta léger un peu ironique un peu grotesque, que je n'aime pas forcément, et pas tellement ici. (de la même manière que je n'aime souvent pas les ländler/scherzi de Mahler)

Oui, j'ai été surpris (j'ai peu écouté les 8-13, et en tout cas pas depuis longtemps) d'entendre ce Chosta-là (qui va quand même au delà du seul grotesque léger, c'est pas la 6 non plus) dans une symphonie que je croyais te plaire. Tu conseillerais laquelle, alors ?

Tiens, moi j'aime beaucoup la 9ème qui est effectivement ionique, mordante, légère (comparée à celles qui l'entourent !), très inspirée à mon sens dans chacun de ses mouvements même s'il y a plus consistant dans le cycle. Les meilleurs selon moi : 4 (expérimentale, c'est pas toujours réussi mais y a tellement de choses !), la 8 (symphonie de guerre vraiment sombre), la 10, la 11 (plus descriptive, peut-être ma préférée) et la 15 (mais là c'est nettement plus discutable, rien que pour la coda). Vu mes préférences personnelles, pas de 13 ou de 14 (chantées, et au moins pour la 14 vraiment éloignées du modèle symphonique classique) que certains mettraient sûrement aussi dans les incontournables.

Pour ma part je reste profondément attaché à la Cinquième, la plus populaire sans doute, qui m'a fait connaître la musique de Chostakovitch. Mais ma préférence s'arrête aux deux premiers mouvements.
La Dixième est très représentative de l'oeuvre de Chostakovitch et possède une unité remarquable.

La 4 est l'aboutissement du corpus symphonique de Chosta AMHA.

Puis les 10-8-11-5 et 6

Le reste m'apparaît plus dispensable (1-2-3-7-9-12-15) ou moins typiquement symphonique (13 et 14).

DavidLeMarrec a écrit:

Hou-là, Charles est pardi dans des expériences psychédéliques à base de Glass, l'heure est grave !  Camarades, il est l'heure de s'unir pour lui offrir une intégrale Scriabine, que ce soit au moins en bonne compagnie…

(Bon rétablissement !)

intégrale Scriabine, que ce soit au moins en bonne compagnie…
Mais oui
- Xavier
- Scherzian avec Vladimir Sofronitsky
et sans doute beaucoup d'autres...

(Bon rétablissement !)
Merci bien,
mais un stupide faux mouvement. C'est quasiment terminé.


Alexandre Scriabin
24 préludes
Sonate pour piano N°3
Sonate pour piano N°5
Vers la Flamme
Sonate pour piano N°9
Poème de l'extase

Vladimir Sofronitsky
Grand Orchestre symphonique de la Radio d'Etat de l'URSS & Nikolaï Golovanov

Rare d'avoir autant de messages en sujet sur ce forum… sauf que ce n'est pas le bon sujet.

Il n'y a qu'un sujet Chosta général, et certains sur des symphonies précises, donc j'ouvre un nouveau, mais j'aurai besoin de quelqu'un pour une présentation générale – je n'aime pas assez le corpus pour produire quelque chose de valable.

https://classik.forumactif.com/t8517-chostakovitch-symphonies#1092811

¶ « Herrgott, weißt du, was du tatest »
Ah, des accords parfaits majeurs et des fanfares, c'est chouette.

Ce message était sponsorisé par le Club d'écoute Mélomaniac.

Mompou: Damunt de tu nomes les flors.
Cantar del alma.
Carmen Bustamante, Miguel Zanetti.
Mompou: Impresiones íntimas.
Alicia de Larrocha.
Federico Mompou, Alicia de Larrocha et Jose Carreras (interprétant Damunt ..., et Ocell trist) : vidéo trouvable sur yt.
C'est très beau. J'aime ce silence. Juan de la Cruz. Et puis ces interprètes ...

Grazyna Bacewicz: Quintette pour piano n°1
Krystian Zimerman, Kaja Danczowska, Agata Szymczewska, Ryszard Groblewski, Rafa Kwiatkowski.
Une écriture singulière et touchante. J'aime beaucoup ce quintette, de même que les quatuor à cordes de la dame.

Albert Roussel: Concerto pour piano.
Lélia Gousseau, Sacher, orchestre Lamoureux.
Fort chouette.

Sofia Gubaidulina: Concerto pour deux orchestres.
Interprètes inconnus (j'ai suivi le lien yt d'Alifie).
Très top (pour changer de mon habituel "chouette"; il faut bien utiliser son stock de synonymes). Vraiment top.

Pour qu’on ne m’accuse pas de faire mon intéressant en n’écoutant que des répertoires de niche et des interprétations alternatives:

• Brahms: Ein deutsches Requiem :

Kathleen Battle (soprano), Håkan Hagegård (baryton), James Levine / Chicago Symphony Orchestra, Chicago Symphony Chorus / Margaret Hillis
Chicago, VI.1983
RCA
Belle version, pas réécoutée depuis longtemps: expansive mais lisible, très engagée dans une optique plutôt dramatique. Mais j’avais le souvenir de quelque chose de plus clair et de plus lyrique (je confonds peut-être avec Prévin?)

• Mahler: Symphonie nº5 en ut dièse mineur:

Simon Rattle / Berliner Philharmoniker
Berlin, IX.2002
Warner
C’est très bien, mais je ne suis pas non plus totalement totalement emballé. Voir ici.

Franz Schubert (1797-1828)
Sonate N°9 en si majeur, D575 op. Posth. 147
Sonate N°11 en fa mineur, D.625


Sviatoslav Richter, piano

ah ! l'andante de la sonate n°9; ah ! l'allegro de la sonate n°11

Kaikhosru Shapurji Sorabji
* Fantaisie Espagnole (1919)
John Carey, piano

Une curiosité assez monstrueuse du point de vue interprétatif.

Benedictus a écrit:

Pour qu’on ne m’accuse pas de faire mon intéressant en n’écoutant que des répertoires de niche et des interprétations alternatives:

• Brahms:

Kathleen Battle (soprano), Håkan Hagegård (baryton), James Levine / Chicago Symphony Orchestra, Chicago Symphony Chorus / Margaret Hillis
Chicago, VI.1983
RCA
Belle version, pas réécoutée depuis longtemps: expansive mais lisible, très engagée dans une optique plutôt dramatique. Mais j’avais le souvenir de quelque chose de plus clair et de plus lyrique (je confonds peut-être avec Prévin?)

Oui, c'est Previn, ça. Cursif, lyrique, limpide, toujours cette simplicité chez lui, et dans ce Brahms en particulier.

Levine est beaucoup plus frontal et massif – pareil que toi, mais j'avais plutôt vu le verre à moitié vide, j'attendais plus (la prise de son n'est pas fabuleuse non plus).

Alexandre Scriabine
* Mysterium (Le Mystère)
Vladimir Ashkenazy/Orchestre de Berlin

Une oeuvre monumentale, gigantesque, un projet ambitieux mais inachevé qui s'inspire de la fin du monde.

George Gershwin   Porgy And Bess  Rattle
Je connaissais les Tubes chantés par les divas du Jazz , mais pas l'opéra complet avec un orchestre classique . Je suis enthousiaste

Jean-Claude Éloy (1938–) : Shânti, musique électroacoustique (1972–73)

Chostakovitch : Symphonie n°10 (Kondrachine)

Volker Heyn (1938–) :
— K’TEN pour contrbasse, violon, piano et percussion (2005)
— Sirènes pour quatuor à cordes (1983)
— Préludes zu Ferro Canto pour bande magnétique (1989)
— Blues in B-flat pour violoncelle seul (1981)
— Blah 2 pour violon solo et sept violons enregistrés (1985)
— Resurrection #1 pour piano, contrebasse et enregistrement (2000)
— Les Visages des Enfants pour quatuor à cordes (2002–4)
— Graffiti, Risse pour quatre bois, piano et trois cordes (1998–99)
Steffen Tast, violon
Pellegrini-Quartett
Kammerensemble Neue Musik Berlin

Debussy  Images - III Rondes de printemps    LSO/Monteux

Roussel  Pour une fête de printemps (1921)  Royal Scottish National/Denève ( pour un BT "4 saisons" ? et pourquoi pas Winter fragnents de Murail ? et les 4 saisons de Vivaldi bien sur ...)
Magnifique la fin de fête ,cordes et flûte solo ...  

Dutilleux  Tout un monde lointain  Karttunen/esa-pekka Salonen
Toujours la pièce de Dutilleux que j'apprécie le plus , surtout III-Houles et IV-Mirroirs

Florentz  L'ange du Tamaris  violoncelle solo , Yves Potrel  
Bon , j'adore le concerto de violoncelle de Florentz (Le songe de Lluc Alcari ) mais enchaîner 2 concertos ...

Florentz Asmarâ   (1991-92)   Melt'ân pour choeur mixte a capella sur sur le psaume VIII éthiopien Maîtrise Notre-Dame de Paris,Nicole Corti
j'étais là pour ce concert hommage à Florentz (14 janvier 2005) , très ému ...  
Dommage  Asún, op.7 n'est pas disponible en cd ...

John Zorn (1953–) :
— À Rebours pour violoncelle et neuf instruments (2010)
Fred Sherry
des gens (Brad Lubman)
— Ceremonial Magic pour violon et batterie (2011)
David Fulmer, Kenny Wollesen
— La Machine de l’être pour soprano et grand orchestre (1999)
Anu Komsi
Lahti Symphony Orchestra (Sakari Oramo)

Benedictus a écrit:

Pour qu’on ne m’accuse pas de faire mon intéressant en n’écoutant que des répertoires de niche et des interprétations alternatives:

Ah beh mince alors c'est déjà fait

W. A. Mozart
* Messe en do majeur K.317 'du Couronnement'
* Vêpres solennelles pour un confesseur K.339
Solistes et Choeur du Sarrebrück Conservatory
Orchestre de Chambre de La Sarre
Karl Ristenpart
(Nonesuch, 1966)

Wagner: Le Crépuscule des Dieux, acte 3/Rattle-Bechtolf



Très bien dans l'ensemble, mais c'est étonnant avec des interprètes aussi prestigieux qu'on ne puisse plus compter les décalages dans l'orchestre ou entre l'orchestre et le plateau.
Herlitzius très souvent à bout de souffle.

lucien a écrit:

Il est aussi bien que ceux que tu m'avais recommandés (Angelus Novus, Madness, Love and Mysticism, Myth and Mythopoeia et What Thou Wilt)?

il est très bien !

Je vais tâcher d'écouter ça. Puisque mes efforts pour être un mélomane normal ne récoltent que les ricanements de Cololi, autant se faire plaisir.

Les Gauloiseries de la Nuit...





Au programme ce soir :   C. Gounod – C. Saint-Saëns – H. Berlioz – G. Bizet – J. Offenbach

Ah ! mais en voila un programme qu'il est sympa . Tout plein de musique vocale en perspective, c'est cool ça .

Johannes Brahms
Quintette à cordes N°1 en fa Op.88

Amadeus quartet & Cecil Aronowitz

Label DGG

"Je me souviens en particulier d'une matinée consacrée à l'une des premières interprétations de mon Quintette op.88, avec pour premier violon le soliste des Hofkonzere londoniens, Ludwig Strauss, le mélomane et mécène Ladislau Wagner de Budapest au second violon, l'avocat viennois Aloys Mayer au premier alto et le conseiller financier Rudolf Lutz, amateur très demandé, au violoncelle. Il manquait le deuxième alto, et on a recruté au pied levé le capitaine Moritz von Kaiserfeld, excellent violoniste, mais qui n'avait jamais tenu d'alto de sa vie et qui a pourtant proposé de jouer sa partie à première vue. Alors que les archets entrelaçaient peu à peu leurs mélodies, je faisais les cent pas en grommelant, le cigare entre le dents, feignant d'être mécontent de ce concert merveilleux, d'une beauté quasi inexplicable, dans lequel les cinq musiciens donnaient le meilleur d'eux-mêmes sans connaître parfaitement la partition, et rivalisaient entre eux pour imposer la voix de leur instrument sur celle des autres"

Luigi Guarneri
Une étrange histoire d'amour

ou la lettre qu'aurait pu écrire Johannes Brahms à Clara Wieck-Schumann peu après le décès de cette dernière.

1) Charles Gounod (1818-1893) :

Messe solennelle de Sainte-Cécile

Irmgard Seefried, soprano
Gerhard Stolze, ténor
Hermann Uhde, basse

Igor Markevitch, Choeur et Orchestre philharmonique tchèque

(DG, juin 1965)

Une coproduction avec le label Supraphon, captée au Rudolfinum de Prague,
qui s'avéra le dernier enregistrement de Markevitch pour Deutsche Grammophon.

2) Camille Saint-Saëns (1835-1921) :

Danse macabre, Op. 40
Samson et Dalila, -bacchanale

= Fritz Lehmann, Orchestre symphonique de Bamberg

(DG, mars 1953)

Benedictus a écrit:

Puisque mes efforts pour être un mélomane normal ne récoltent que les ricanements de Cololi, autant se faire plaisir.

Tu t'es trompé, le but n'est pas d'être un mélomane normal mais un wagnérien naturel.

(référence que les moins de sept-ans-sur-le-forum n'ayant pas tout relu doivent trouver un peu cryptique)

Donc toujours dans la série élégance, délicatesse et bon goût :

¶ Schönberg – Gurrelieder – Chailly ( à selon les endroits, la pression est trop fort pour que je puisse réellement être lucide)

¶ Schönberg – Symphonie de chambre n°1 – DSOB, Chailly

¶ Schönberg – Die verklärte Nacht – DSOB, Chailly
(Bon, j'avoue, c'est parce que le CD tournait et que j'étais trop occupé pour le changer… )

¶ Prokofiev – Symphonie n°1 – Opéra de Paris, Ph. Jordan

¶ Hasse – Attilio Regolo (I & II) – Bernius
Pas du grand Hasse, et studio assez figé.

¶ Haendel – Rinaldo (III) – Mallon
Voilà du grand seria, et interprété au plus haut niveau !

¶ Villa-Lobos – Uirapuru – Odense SO, Jan Wagner
Le seul truc intéressant jamais recommandé par Cololi, mais c'est vraiment très bien, profitez-en !

¶ Villa-Lobos – Emperor Jones – Odense SO, Jan Wagner
Très intéressant (et progression finale impressionnante !), mais vraiment très disparate et bigarré (j'essaie de ne pas mettre le mot kitsch dans mon appréciation, sans être sûr d'y être parvenu).

¶ Puig-Roget – Trois ballades – Fardini, Spampanato

¶ Chostakovitch – Symphonie n°10 – Cleveland, Dohnányi
Ah oui, là, c'est dense !

3) Hector Berlioz (1803-1869) :

Roméo et Juliette, symphonie dramatique Op. 17 -extraits

Combats, tumulte, intervention du Prince - Roméo seul, tristesse, concert et bal, grande fête chez Capulet - Scène d'amour - La Reine Mab - Roméo au tombeau des Capulets, invocation, réveil de Juliette

= Dimitri Mitropoulos, Orchestre philharmonique de New York

(Columbia, octobre 1952)

Mitropoulos fait partie des très rares chefs (avec Munch) à avoir su recréer cette partition dans toute son intensité narrative,
et à pouvoir nous plonger au coeur du drame comme si nous en étions les protagonistes.
Palpitant !

DavidLeMarrec a écrit:

Donc toujours dans la série élégance, délicatesse et bon goût :

¶ Schönberg – Gurrelieder – Chailly

Ma version préférée !
Tu t'es donné le maximum de chances pour être transporté par cette fabuleuse musique.

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Chostakovitch – Symphonie n°10 – Cleveland, Dohnányi
Ah oui, là, c'est dense !

En ces années, Decca avait superbement réussi ses prises de son à Cleveland,
et là les micros de John Pellowe se sont surpassés, ça relève d'une indécente audiophilie...
Très bon choix de hifiste, donc, mais si tu veux qu'on te conseille aussi des interprétations intéressantes,
tu peux nous solliciter, on est là pour t'aider