Playlist (126)

tiens, tu écoutes encore autre chose que du décadentisme anglais ?

Messiaen / La Nativité (orgue) /Latry ouais ben je me suis franchement ennuyé dommage


mais heureusement après est venu l'orgasme musical attendu


Tournemire / Orgue Mystique / 14ième dimanche après la Pentecôte / Delvallée

La musique Renaissance du Dimanche...





Au programme ce soir :   Ms. Buxheim – J. Kotter – H. Praetorius – B. Tromboncino – C. Morales – C. Le Jeune

Andreaskirche de Soest-Ostönnen
(Allemagne, -Rhénanie-du-Nord–Westphalie)


1) Buxheimer Orgelbuch (ca. 1460) :

Redeuntes in idem
Wolhin lass vögelin sorgen
Portigaler
Vil liber Zit uff diser Erde
Kyriel Angelicum - Christeleyseon - Ultimum Kyriel
Praembulum super C
Praembulum super Mi
Redeuntes in mi
Allegalea
Praembulum super D
Gaudeamus
Ellend du hast umbfangen mich
Sequitur adhuc semel Ellend und Jamer

= Joseph Kelemen, orgue de l'église St André de Soest-Ostönnen

(Oehms, avril 2009)

Un des plus anciens recueils du répertoire organistique, à la charnière du Moyen-Âge et de la Renaissance,
joué sur un des plus vieux instruments du monde (certains tuyaux remontent à 1425, notamment ceux du Prestant, de l'Octave 4' et de la Quinte 3').

2) Johannes Kotter (1485-1541) :

Salve Regina

= Herbert Tachezi, orgue Ebert de la Hofkirche d'Innsbruck

(Teldec, 1980)

Autre instrument, un peu plus tardif, et à deux claviers.
Un des plus grands de cette époque conservé au Nord des Alpes,
idéal pour jouer cette pièce liturgique en cinq parties, écrite par un élève de Paul Hofhaimer.

Jean-Sébastien Bach

6 transcriptions pour piano: Samuil Feinberg
- Sonate en trio en sol majeur- BWV 529-Allegro
- Choral "Allein Gott in der Höh sei Ehr"- BWV 662
- Choral "Wer nur den lieben Gott lässt walten"- BWV 647
- Choral "Allein Gott in der Höh sei Ehr- BWV 663
- Choral "Allein Gott in der Höh sei Ehr -BWV 711
- Prélude et fugue en mi mineur- BWV 548

- Fantaisie chromatique et fugue en ré mineur- BWV 903
- Toccata en ré majeur- BWV 912
- Aria varieta alla maniera italiana- BWV 989
- Fantaisie et fugue en la mineur- BWV 904

Label Classical Records

Sérieux.

Porte de l'Elbe et Stephanskirche de Tangermünde (Allemagne, Saxe-Anhalt)


3) Hieronymus Praetorius (1560-1629) :

Magnificat primi toni
Magnificat secundi toni
Magnificat tertii toni
Magnificat quarti toni

= Friedhelm Flamme, orgue Scherer de la Stephanskirche de Tangermünde

(CPO, août 2007)

Wolfgang Rihm (1952–) :
— Gruß-Moment 2 (in memoriam Pierre Boulez) pour orchestre (2016)
— Requiem-Strophen pour solistes, chœur mixte et orchestre (2015–16)
Anna Prohaska, Mojca Erdmann, Hanno Müller-Brachmann
Chor des Bayerischen Rundfunks
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks
Mariss Jansons

shushu a écrit:

Messiaen / La Nativité (orgue) /Latry   ouais ben je me suis franchement ennuyé dommage

A mon avis, cette mauvaise impression provient de la prise de son, trop diffuse et inconsistante.
DG avait bien mieux réussi la captation de Notre-Dame pour le disque Franck de Latry.

4) Bartolomeo Tromboncino (1470-1535) :

Ave Maria, gratia plena
Se ben hor non scopro il foco
Che debb'io far ? Che mi consigli, Amore ?
Non val aqua al mio gran foco
Ite in pace supspir fieri
A la guerra
Si è debile il filo
O sacrum convivium
Ave Maria, regina in cielo
Deh si, deh no
Bench'el ciel me t'habbi tolto
Ostinato vo seguire
Hor che'l ciel et la terra
Stavasi Amor dormendo
Vale, diva, vale in pace
Vergine bella che del sol vestita

Emma Kirkby, soprano
Margaret Philpot, contralto
Joseph Cornwell, ténor
Trevor Jones, basse de viole
Alison Crum, ténor et basse de viole
Oliver Hirsch, grande basse de viole
Anthony Rooley, direction et luth

(L'Oiseau-Lyre, juin 1980)

Une sélection de laudes, barzellette, strambotti, sur des textes de Pétrarque (sur la pochette) ou anonymes.
Comme souvent avec le Consort of Musicke, on admire le sérieux de l'exécution, mais on souhaiterait davantage de spontanéité et de vitalité.

Koechlin: Epitaphe de Jean Harlow pour flûte, saxophone et piano, Trio pour 2 flûtes et clarinette/Ruhland, Tal

Koechlin: Suite en quatuor opus 55 pour flûte, violon, alto et piano/Ruhland, Tal

+

5) Cristóbal de Morales (1500-1553) :

Missa pro Defunctis

= Jordi Savall, La Capella Reial de Catalunya, Hespèrion XX

(Astrée, novembre 1991)

Un de grands Requiem de la Renaissance, dans une interprétation chaleureuse et réconfortante,
au sommet de la discographie auprès de l'approche immaculée et rayonnante de McCreesh.

Wolfgang Rihm : Vers une symphonie fleuve IV pour orchestre (1997/98)
Sächsiche Staatskapelle (Giuseppe Sinopoli)

6) Claude Le Jeune (1528-1600) :

Emendemus in melius
Quell'eau, quel air, quel feu
Sta costante cor mio
Tu ne l'enten pas
Philomena praevia
Mille affanni
Debat la noste trille
Viv'in dolor
Arreste un peu mon coeur
Ergo nos supplicantes tibi
Povre coeur

Dorothea Jacob, Michaela Riener, soprano
Sabine Lutzenberger, Witte-Maria Weber, mezzo-soprano
Stefan Berghammer, Olivier Coiffet, Timothy Leigh Evans,
Tom Phillips, Achim Schulz, Matthew Vine, ténor
Guillaume Olry, Tim Scott Whiteley, basse
Paul Van Nevel, dir.

(DHM, juillet 2013)

Koechlin: Trio pour flûte, clarinette et basson/Ruhland

+

Koechlin: Sonate pour deux flûtes/Ruhland

+

2 Nocturnes pour flûte, cor et piano/Ruhland

Koechlin: Sonate pour alto et piano/Schiller, Keller

Koechlin: Paysages et marines pour septuor/Keller

+

Koechlin: Hymne à la nuit/André

+

Koechlin: Berceuse phoque/Lemieux, Gabel

Debussy : Le Martyre de Saint-Sébastien (Ansermet)

Que c'est beau!



Haydn : Symphonie n°93 (Jochum)

Admirable.

Koechlin: Quatuor à cordes n°1/Quatuor Ardeo

Wolfgang Rihm : Spiegel und Fluss pour orchestre (1999)
NDR Sinfonieorchester (Christoph Eschenbach)

Rodion Chtchedrine (1932–) : Poetoria pour récitant, voix de femme, chœur mixte et orchestre (1968)
Andrei Voznesensky, Ludmila Sykina
Grand Chœur et Grand Orchestre d’État de la Radio et de la Télévision (Israil Gusman)

Franck : Quintette pour piano et cordes

Quelques experiences de fin XX- et XXIème , première écoute  sur youtube .

experiences plûtot positives ! (bon, je suis un bon client )

Georg Friedrich Haas - String Quartet No.2 (1998) Kairos Quartet (/watch?v=gnDmycfIweI avec la partition !)
j'ai tenté ce quatuor à cordes court (20 minutes) car "In vain" malgré l'attrait de l'orchestre , c'est plus de 1 heure , je ne suis pas fan des oeuvres trop longues ...
Scelsi reloaded , mieux que l'original  .  Des réelles beautés quand ça bouge un peu  , mais je trouve une sorte d'une approche  systématique qui je me gène .

Toshio Hosokawa  Circulating Ocean (2005) Märkl / Lyon
En fait , troisième écoute en cd ...
c'est très beau ,quel orchestre ! mais finalement un poil trop statique à mon goût . Après, comme poème symphonique sur l'ocean , mis à part la Mer de Debussy et les hébrides de Mendelssohn je ne vois pas mieux ....

Charles Wuorinen Symphonie n°8  (2005-2006) Levine/ Boston
c'est très classique "moderne", plûtot joyeux , symphonie de schéma vite-lent-vite . ça s'écoute très bien mais peut-être il y a rien de transcendant ... Toutefois , c'est une bonne symphonie avec un discours contruit . Je compare cette symphonie  à certaines symphonies de Haydn   : c'est bien mais c'est pas le coup de foudre .

Andrew Norman  Play , for orchestra (2013-2016)
c'est très bien ! non dogmatique , il puise les idées partout .Andrew Norman fait feu de tout bois , c'est brillant . je pense à Ives , christopher Rouse , john Adams : ça sonne  Américain , c'est clair !
ça donne envie de réecouter . Merci Lucien

greg skywalker a écrit:

mais je trouve une sorte d'une approche  systématique qui je me gène .

tout à fait, et c’est bien ce qui peut me gêner chez Haas, mais c’est particulièrement vrai (et audible !) dans les quatuors à cordes, donc je te conseillerais d’essayer autre chose, en particulier parmi les œuvres orchestrales (très) récentes.
je l’ai déjà dit mais j’aime beaucoup le concerto pour trombone qui a été créé l’an passé à Donaueschingen.

Haas : ... und ... pour ensemble (2008).  Collegium Novum Zürich (Poppe)
Haas : „....” pour accordéon, alto et ensemble (1994).  Schulz, Polisoidis, Klangforum Wien (Cambreling)

Beethoven : Sonate pour piano No.29 "Hammerklavier"

Jean-Sébastien Bach

Le clavier bien tempéré

Samuel Feinberg (piano)

J'ai écouté Oui, TOUT le CBT! sans aucune autre occupation
Immobilisé par une lombalgie


Inouï! Prodigieux!

Berg, Wozzeck, version Dohnanyi



Roy Harris, concerto pour violon pat Tamsin Waley-Cohen dirigé par Litton.



JS Bach les sonates et partitas pour violon par Tetzlaff

Les Maestros de la Nuit...





Au programme ce soir :   W.A. Mozart – F. Mendelssohn – M. Falla – A. Borodine – M. Moussorgsky – N. Rimsky-Korsakov – S. Prokofiev

lucien a écrit:

tiens, tu écoutes encore autre chose que du décadentisme anglais ?

Oui, un retour aux fondamentaux s'imposait. Donc aujourd’hui:

• Cerha: Nacht (2012-13) pour orchestre:

Emilio Pomàrico / SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg
Donaueschingen, X.2014
Kairos

• Schoeck: Besuch in Urach (Das Holde Bescheiden, op. 62):

Mitsuko Shirai (mezzo-soprano), Hartmut Höll (piano)
Berlin-Heidelberg, 1991-93
Claves

• Brossard: Dialogus Poenitentis Animæ cum Deo:

Jeffrey Thompson (haute-contre), Chantal Santon-Jeffery (dessus), Benjamin Perrot / La Rêveuse
Paris, VI-VII.2010
Mirare

• Beethoven: Sonate pour piano nº32 en ut mineur, op. 111:

Arthur Schnabel (piano)
Londres, I, III & V.1932
Pearl

Évidemment, que du multitartelettes et tout ça.
(À une nuance près: dans le Brossard, Chantal Santon-Jeffery et Jeffrey Thompson, c'est pas mal, mais quand même très sensiblement en-deçà de l'orgasme glottophilique que peuvent y procurer Véronique Gens et Gérard Lesne.)

Bruno Luong a écrit:

JS Bach les sonates et partitas pour violon par Tetzlaff

Ça vient de sortir, non? C'est bien? Plutôt HIP ou néo-tradi?

charles.ogier a écrit:

Immobilisé par une lombalgie

Prompt rétablissement!

Philip Glass

Etudes
N°9
N°2
N°6
N°5
N°2 (reworked?)
N°13
N°15
N°3
N°14
N°5 (reworked?)
N°18
N°20
N°9 (reworked?)

Vikingur Olafsson (piano)

Label DGG

Finalement, cette musique possède des vertus apaisantes.

Benedictus a écrit:

[Tetzlaff Bach]Ça vient de sortir, non? C'est bien? Plutôt HIP ou néo-tradi?

Oui, ça vient à peine de sortir. C'est très bien, ni HIP ni tradi, plutôt vif et juste par rapport aux tradis, mais pas du tout typé HIP non plus, une voie moyenne assez bien réussie.

Je ne l'ai écouté qu'assez distraitement jusqu'ici, je ne peux rien garantir, mais ça m'a l'air vraiment très bien – et bien sûr d'une tenue et d'une maturité qui la distinguent de beaucoup d'autres plus échevelées mais moins maîtrisées.

1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Symphonie n°41 en ut majeur, K. 551

= Ferenc Fricsay, Orchestre symphonique de Vienne

(DG, mars 1961)

Quelle posture, l'air cynique et affalé comme un fainéant.
Mais à ces hauteurs, ils se croient tout permis...

DavidLeMarrec a écrit:

Oui, ça vient à peine de sortir. C'est très bien, ni HIP ni tradi, plutôt vif et juste par rapport aux tradis, mais pas du tout typé HIP non plus, une voie moyenne assez bien réussie.
Je ne l'ai écouté qu'assez distraitement jusqu'ici, je ne peux rien garantir, mais ça m'a l'air vraiment très bien – et bien sûr d'une tenue et d'une maturité qui la distinguent de beaucoup d'autres plus échevelées mais moins maîtrisées.

Merci - oui, sur le papier, ça fait plutôt envie. (Peut-être que je tenterai.)

Mélomaniac a écrit:

Quelle posture, l'air cynique et affalé comme un fainéant.
Mais à ces hauteurs, ils se croient tout permis...

Sinon, tu pouvais aussi faire une thématique Fricsay...

Spoiler:

Benedictus a écrit:

Bruno Luong a écrit:

JS Bach les sonates et partitas pour violon par Tetzlaff

Ça vient de sortir, non? C'est bien? Plutôt HIP ou néo-tradi?

C'est son 3e enregistrement ! Non, pas HIP diapason moderne, corde acier, mais joué relativement vite.

Deux choses m'a gené un peu : il fait souvent des micro pauses qui nuit à la fluidité. Lorsqu'il joue la mélodie en aigue, les voix en bas est un peu en déséquilibre, cad je préfère entendre plus de résonance en bas.

2) Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Mer calme et heureux Voyage, Ouverture Op. 27

= Paul Kletzki, Orchestre philharmonique d'Israël

(Columbia, mai 1954)

Wagner: Le Crépuscule des Dieux, Prologue et Acte 1/Rattle-Bechtolf

       

J'aime beaucoup le Hagen de Struckmann.
Avec son Gurnemanz aussi, on voit qu'il va dans des rôles de basse avec succès, ça ne ressemble pas à une fin de carrière où il prendrait des rôles par défaut.
J'espère qu'il nous fera encore un beau Barbe-Bleue à la Philharmonie.  
Par contre, beaucoup de notes commencent à manquer à l'appel chez Herlitzius...

Jean-Claude Éloy (1938–) :
— Erkos (Chants pour l’autre moitié du ciel III) pour satsuwa-biwa (avec voix et percussions) et électroacoustique (1990/91)
— Galaxies (Chants pour l’autre moitié du ciel IV) électroacoustique avec solo vocal (1986–96)
Junko Ueda

3) Manuel de Falla (1876-1946) :

Le Tricorne, -extraits

Introducción y Danza de la molinera - Danza del Corregidor - Danza de los vecinos - Danza del molinero - Danza final

= Fritz Lehmann, Orchestre philharmonique de Berlin

(DG, février 1954)

4) Alexandre Borodine (1883-1887) :

Prince Igor -Danses polovtsiennes

= Antal Dorati, Choeurs et Orchestre symphonique de Londres

(Mercury, juillet 1956)

Une interprétation faramineuse et explosive, bien connue des hifistes !

Koechlin: Quatuor à cordes n°2/Quatuor Ardeo



Le final est vraiment long. (17 minutes, alors que le mouvement lent n'en fait que 4)

Spoiler:

Maintenant, grâce à vos judicieux conseils (bien qu'un peu ténébreux): je connais la route: celle du droit en chemin !

charles.ogier a écrit:

J'ai écouté Oui, TOUT le CBT! sans aucune autre occupation
Immobilisé par une lombalgie


Inouï! Prodigieux!

Je n'ai jamais eu ta chance Bon rétablissement, surtout

5) Modeste Moussorgsky (1839-1881) :

Tableaux d'une Exposition -orch. Ravel

= Lorin Maazel, Orchestre de Cleveland

(Telarc, octobre 1978)

Un commentateur avisé affirme sur Amazon que cette version des célébrissimes Tableaux réussit la quadrature du cercle et s'inscrit parmi les toutes meilleures.
Je suis absolument d'accord et personne ne s'apercevra de cette supercherie autoréférentielle  

Franz Schubert (1797-1828)
Sonate N°1 en mi majeur, D157
Sonate N°9 en si majeur, D575 op. Posth. 147

Paul Badura-Skoda, pianoforte

ah ! le mouvement lent de la sonate n°9

Boris Tichtchenko : Symphonie No. 5 Op. 67 (1976)
Orchestre Symphonique de la Radio-Télévision de l'URSS
Maxime Chostakovitch, direction

Il se défend bien le fiston.

La petite photo de famille :

6) Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908) :

Shéhérazade, suite symphonique Op. 35

= Constantin Silvestri, Orchestre symphonique de Bournemouth

(Columbia, décembre 1966)

J'avais déjà vanté cette version en juillet 2015 : https://classik.forumactif.com/t2389p100-rimsky-korsakov-oeuvres-orchestrales
J'écoute beaucoup de mainstream audiophile ce soir, et il y a une raison...

...non Benedicto-compatible :