Playlist (128)

Heitor Villa-Lobos
* Bachianas Brasileiras no.5
Marie-Josée Lord, soprano


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Liszt: Isolde's Liebestod S. 447, Valse du Faust de Gounod S. 407, Valse sur deux motifs de Lucia et Parisina S. 214, Paraphrase de concert sur Rigoletto S. 434, Réminiscences de Simon Boccanegra S. 438, Miserere du Trouvère S. 433, Danza sacra et duetto final d'Aïda S. 436 (Aldo Ciccolini).

Bruckner: symphonie n° 5 (Orch. Radio Bavaroise, Jochum) . Cette symphonie difficile, et d'ailleurs régulièrement ratée, convenait bien à Jochum, mais cette version bavaroise ne vaut pas le live à Ottobeuren avec l'orchestre du Concertgebouw.

Olivier Messiaen - Poèmes pour Mi - Jane Archibald/Seattle Symphony Orchestra_Ludovic Morlot

Wieck-Schumann : Romance sans numéro d'opus - Trois Romances, Op.11 - Variations, Op.20
Schumann : Sonate pour piano No.1, Op.11

Pierre-Alain Volondat

Découverte des oeuvres pour piano de Clara Schumann : magnifique !
Réécoute de la Sonate de Schumann : un chef d'oeuvre du piano romantique !
Quant au pianiste, quel dommage de ne pas l'entendre plus souvent.

Franz Schubert
* Symphonie no.3 en ré majeur D 200
Philharmonie Tchèque
Vaclav Neumann

Denis Raffin
* Quatuor à cordes op.2
Une oeuvre avec beaucoup de lyrisme, de facture classique mais tout à fait contemporaine.
Beaucoup de consistance, on ne peut que s'incliner devant une telle composition.
Et je dis bravo !

Schubert: sonate n° 19 D. 958 et sonate n° 20 D. 959 (Pollini) .

Bruckner: symphonie n° 6 (Orch. Radio Bavaroise). C'est très bien, mais l'orchestre est quand même un peu bourrin ...

Les jolis Noëls de la Nuit...





Au programme ce soir :     M.A. Charpentier – S. John – R.S. Hark – J. Guillou – F.X. Murschhauser – E. Nostradamus

1) Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) :

Messe de Minuit

= Marc Minkowski, Chœur et Orchestre des Musiciens du Louvre

(Archiv, mars 1997)

Pensez-donc, une messe tramée de jolies mélodies de noëls populaires...

Arcangelo Corelli
* Concerto op.6 no.8 'Pour la nuit de Noël'
Orchestre de chambre de Stuttgart
Karl Münchinger (Decca/London, 1961)

Une grande valeur sentimentale me lie à cet enregistrement au caractère vieillot indémodable.


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2) Christmas at St John's

Ding, Dong! merrily on high
O little Town of Bethlehem
Born on Earth
The Twelve Days of Christmas
Up good Christen folk, and listen
Silent Night
Good King Wenceslas
While Sheperds watched
God rest you merry, Gentlemen
The Holly and the Ivy
Away in a Manger
Sheperd's Pipe Carol
The first nowell
I saw three Ships
Suo gân
Hark! the Herald Angel sings

= Stephen Cleobury, orgue ; Chœur du St John's College de Cambridge

(Argo, juillet 1973)

   

Schmitt: Le Palais hanté/Tortelier

+

Très belle pièce orchestrale méconnue.

3) Hark !

Ding Dong
Silent Night
What Child is this
We three Kings
Adeste Fideles - Gesu Bambino
I Wonder as I Wander
O little Town of Bethlehem - O Tannenbaum
Deck the Halls
There is no Rose
Away in a Manger - Amazing Grace
He shall feed his Flock
O come Immanuel
Nativity Carol
Winter
O holy Night


Eddie Gomez, basse
Dave Samuels, marimba, vibraphone, percussion
Jeremy Wall, claviers
Emily Mitchell, harpe
Café, percussion
Bill Douglas, piano
Chœur de garçons de Harlem
Guildhall String Ensemble
Chœur de clarinettes Kalmen Opperman
Richard Stoltzman, clarinette

(RCA, 1992)

Aujourd’hui:

Sur une recommandation de Xavier:

• Debussy: La Mer. Fauré: Pelléas et Mélisande (orch. Koechlin):

Robin Ticciati / Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
Berlin, I.2017
Linn

Une Mer qui possède une vraie singularité. Des couleurs plus sombres qu’à l’accoutumée, mais des textures très détaillées et contrastées; côté direction, une lecture indéniablement personnelle, avec beaucoup de contrastes dans les tempi et les dynamiques, des équilibres instrumentaux et des appuis originaux, et une belle poussée d’ensemble. Vraiment enthousiasmant à la première écoute.

J’ai été moins convaincu par le Fauré: la recherche est un peu la même, mais je trouve que le texte gagne moins à cette sollicitation, qui se fait contre-intuitive (certains contrastes rythmiques qui vont à l’encontre du balancement fauréen), tandis que les timbres et le mordant du DSO collent moins à l’orchestre fauréo-koechlinien.

Pas encore écouté les Ariettes oubliées orchestrées par Brett Dean et chantées par Magdalena Kožená ni le Prélude de Pénélope, mais rien que pour La Mer, ce disque vaut déjà l’écoute.


Sur une recommandation de Mélo et xoph:

• Telemann: Les Quatuors avec flûte:

Musica Antiqua Köln: Maurice Steger (flûte à bec), Verena Fischer (flûte traversière), Diego Nadra (hautbois), Stephan Schardt (violon), Reinhard Goebel (violon, alto), Karlheinz Steeb (alto), Klaus-Dieter Brandt (violoncelle), Léon Berben (clavecin)
Cologne, V.2004
Archiv

Je ne suis pas fan du Telemann instrumental, mais il y a vraiment de très belles choses dans ce disque, surtout dans les quatuors avec flûte à bec. Voir ici.

4) Jean Guillou (1930-) :

Improvisations sur des Noëls traditionnels

Douce nuit, sainte nuit - Les anges dans nos campagnes, il est né le divin Enfant - Dans l'étable obscure - Entre le boeuf et l'âne gris - Adestes fideles

= Jean Guillou, orgue Gonzalez de l'église Saint-Eustache de Paris

(Philips, septembre 1968)

Anaxagore a écrit:

Schubert: sonate n° 19 D. 958 et sonate n° 20 D. 959 (Pollini) .

Je me sens moins seul à aimer Pollini dans Schubert

Eusèbe a écrit:

Je me sens moins seul à aimer Pollini dans Schubert

.

5) Franz Xaver Murschhauser (1663-1738) :

Es ist ein Ros entsprungen, airs & variations

= Heinrich Hamm, orgue Gabler de l'Abbaye de Weingarten

(Audite, juin 1986)

6) École de Notre-Dame (XIII° siècle) :

Messe de Noël

= Marcel Pérès, Ensemble Organum

(Harmonia Mundi, juillet 1984)

Il faut bien avouer que ce disque, parmi les premiers qui contribuèrent à la notoriété de ce célèbre ensemble médiéviste,
ne reste pourtant pas au nombre de ses plus palpitants.

Bruckner: symphonie n° 7 (Berliner Philharmoniker, Jochum) . Une Septième rayonnante, dynamique, contrastée, lyrique, avec des cordes chaleureuses, et qui respire la bonne santé. On peut imaginer d'autres approches, mais celle-ci tient la route.

Josef Haydn
Symphonie no 96 en ré majeur « Le miracle »
Gothenburg Symphony
Christian Zacharias

Mahler symphonie No. 9
Haitink dirige BPO (concert 3 déc 2017)

Les jolis Noëls de la Nuit...





Au programme ce soir :     L.C. Daquin – N. Séjan – J. Cohen – K.C. Eve – R. Domspatzen  

Offenbach, le roi carotte

1) Louis-Claude Daquin (1694-1772) :

Douze Noëls

= Pierre Bardon, orgue Isnard de la Basilique Sainte Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

(Arion, 1983)

2) Nicolas Séjan (1745-1819) :

Noël suisse

= Olivier Latry, orgue Clicquot de la Cathédrale Saint-Pierre de Poitiers

(RCA, mars 1995)

Voilà qui fait le lien avec le dernier Noël de la collection de Daquin.
Ici la célèbre mélodie fait l'objet d'un traitement à la fois humble et monumental,
-et l'aspect grandiose se voit souligné par cette interprétation majestueuse.

Orff : Carmina Burana (Jochum)

Toujours sympathique de s'écouter ça de temps en temps.

Sibelius : Symphonie n°5 - Philharmonia, Vladimir Ashkenazy

On l'oublie, enfin du moins j'avais oublié, mais les Sibelius d'Ashkenazy, ben c'est drôlement bien.

En fait, beaucoup de choses sont bien chez Ashkenazy chef!
Scriabine, Debussy, Schoenberg...

3) Un Noël médiéval

Sallie Gordon, Barbara Lakeburg, Laurie Monahan, Deborah Prince, soprano
Miriam Charney, Peggy Wright, contralto
Charles Rhodes, contreténor
John Clark, David Griesinger, Rufus Hallmark, ténor
Peter Hunsberger, baryton
Alison Fowle, rebec, viole
Adrienne Hartzell, vielle, harpe, cloches
Nancy Joyce, flûtes, chalémie
Tim Aarset, baryton, flûte, chalémie
Kenneth Roth, chalémie, organetto, flûte
Joel Cohen, baryton, luth, oud, direction

(Nonesuch, 1975)

« La célébration de Noël, au Moyen Age comme aujourd'hui, était aussi colorée et complexe que l'homme lui-même » :
c'est ainsi que Joel Cohen conclut sa note de présentation de l'enregistrement.
En ces lointaines époques, le souvenir de la naissance du Christ se mêlait à la rémanence des saturnales romaines et à la parodique « fête des Fous »
propice à la subversion des valeurs ecclésiastiques.
Bénéficiant d'une excellente captation réalisée au Musée des Beaux-arts de Boston, ce disque débute par la Prophétie d'Isaïe
puis alterne hymnes, lectures (Évangile selon Saint Jean en vieux-Saxon...), conductus vocaux et instrumentaux,
et s'achève par le Orientis partibus tiré des traditionnelles Fêtes de l'âne.
La vingtaine de musiciens de la Boston Camerata s'emploient avec ferveur à évoquer cette candeur naïve qui sied à la circonstance,
l'enthousiasme cédant de bon gré à l'émerveillement.
Seul regret : ce programme ne dure que 46 minutes.

4) King's College Chapel, upon Christmas Eve MCMLVIII :

A Festival of Lessons and Carols

= Simon Preston, orgue ; David Willcocks, Chœur du King's College de Cambridge

(Argo, décembre 1958)

Une sélection de lectures évangéliques et chants pour la Nuit de Noël en l'an de grâce 1958.

Xavier a écrit:

En fait, beaucoup de choses sont bien chez Ashkenazy chef!
Scriabine, Debussy, Schoenberg...

Sibelius, Mendelssohn, Mahler…

(Oui, on ne fait pas vraiment mieux que ses Sibelius, du moins dans ce genre-là, ample-intense-détaillé.)

Aujourd’hui:

• Czerny: Symphonie nº1 en ut mineur, op. 780:

Nikos Athinäos / Brandenburgisches Staatsorchester Frankfurt
1997
Christophorus

Je dois rendre justice à David (parmi ses recommandations, c’était, avec Dubois, une de celles qui me trouvait a priori le plus sceptique): cette Symphonie est absolument épatante!

Le langage est du premier romantisme - quelque part entre Beethoven et Mendelssohn - mais si ce n’est pas particulièrement novateur ou typé, ça retient l’intérêt d’un bout à l’autre: le discours progresse avec une poussée irrésistible, le rythme est parfois même trépidant et l’orchestre claque bien et déploie de belles couleurs.

À mon avis, ça vaut très largement les premières de Schubert (et dépasse sans peine celles de Weber.)

Marché de Noël à Ratisbonne (Allemagne, -Bavière)


5) Weihnacht mit den Regensburger Domspatzen

Hodie Christus natus est
O Freude über Freude
Heil'ge Nacht, ich grüsse dich
Kindelein zart
Grünet Felder, grünet Wiesen
Ich lag in tiefer Todesnacht
Es wird scho glei dumpa
Susani
Ihr Mörser erknallet
Fröhliche Weihnacht überall
Adeste Fideles
Transeamus usque Bethlehem
Willkommen süsser Bräutigam
Stille Nacht, heilige Nacht
In dulci Jubilo
Puer natus in Bethlehem
Das neugeborene Kindelein

= Georg Ratzinger, Orchestre de chambre de la Résidence de Munich, Chœur de la Cathédrale de Ratisbonne

(DHM, juillet 1987)

Benedictus a écrit:

Aujourd’hui:

• Czerny:

Je dois rendre justice à David (parmi ses recommandations, c’était, avec Dubois, une de celles qui me trouvait a priori le plus sceptique): cette Symphonie est absolument épatante!

Moi qui me suis farci les études de Czerny quand j'étais petit, j'écouterais bien ça aussi tiens  ...

Xavier a écrit:

En fait, beaucoup de choses sont bien chez Ashkenazy chef!
Scriabine, Debussy, Schoenberg...

Chostakovitch aussi.

Brahms : Sonates pour piano et violoncelle (Navarra & Holeček)

Wagner : Tannhauser Acte 1 (Solti)

L. v. Beethoven
* Sonates 'Pastorale' & 'La Tempête'
Wilhelm Kempff, piano

Schubert: sonate n° 21 D. 960 (Pollini).

Schubert: Allegretto D. 915, Klavierstücke D. 946 (Pollini).

Bruckner: symphonie n° 8 (1890, Nowak) (Berliner Philharmoniker, Jochum). Grande mobilité agogique, sens des contrastes, tempi rapides, voire très rapides (scherzo), cette Huitième de Jochum ne manque pas de dynamisme. Elle fut enregistrée en 1964 dans la nouvelle Philharmonie de Scharoun, quelques mois après son inauguration. Et le chef y fait sonner l'orchestre avec une verdeur vraiment inhabituelle. Deux bémols: les cuivres sont bizarrement surexposés, un peu bourrins et ont çà et là des problèmes de justesse. Par ailleurs, c'est la version Novak 1890.

P. I. Tchaïkovski
* Symphonie no.6 'Pathétique'
Orchestre de Paris
Seiji Osawa (Philips, 1974)

Mohirei a écrit:

Wieck-Schumann : Romance sans numéro d'opus - Trois Romances, Op.11 - Variations, Op.20
Schumann : Sonate pour piano No.1, Op.11

Pierre-Alain Volondat

Découverte des oeuvres pour piano de Clara Schumann : magnifique !
Réécoute de la Sonate de Schumann : un chef d'oeuvre du piano romantique !
Quant au pianiste, quel dommage de ne pas l'entendre plus souvent.

Merci beaucoup d'avoir recommandé cet album! D'accord avec toi sur les œuvres.

Le jeu de Volondat dans la sonate de Robert est peut-être un peu brusque cela dit, même si j'avoue préférer cette approche à celles qui sont dénuées de tout engagement. Certains enregistrements de ce pianiste m'ont laissé une impression mitigée; mais j'apprécie la sensibilité de ceux-ci.

P. I. Tchaïkovski
* Symphonie no.6 'Pathétique'
Artic Philharmonic
Christian Lindberg (BIS, 2016)

Excellente interprétation, bel équilibre, s'apparente beaucoup à la version Karajan 1977 (DGG).