Playlist (128)

Copland : Appalachian Spring (Bernstein)

Lyrique.

Brahms: symphonie n° 1 (Wiener Philharmoniker, Bernstein)   .

Vision très personnelle de la première symphonie. C'est le Bernstein dernière manière, donc les tempi sont très lents. Ils ne sont pas pour autant uniformes : il y a d'étonnantes accélérations, notamment dans le final. Le chef observant par ailleurs la reprise de l'exposition dans le premier mouvement, on comprendra sans peine qu'il prenne 52 minutes pour venir à bout de l'oeuvre. Si vous goûtez peu les sauces trop riches, passez votre chemin car les textures sont plutôt épaisses (l'anti-Szell en quelque sorte). Mais Bernstein investit chaque ligne avec un lyrisme d'une densité peu commune et sa chaleur est communicative. Prise de son live superlative. À prendre ou à laisser: moi je prends .

Beethoven: sonates n° 24 op. 78, n° 25 op. 79, n° 26 op. 81a et n° 27 op. 90 (Claudio Arrau) .

Wagner: Die Walküre, acte 1/DVD Ettinger-Freyer

Schumann : Pièces pour petits et grands enfants, op. 85 (extraits) & Images d'Orient, op. 66

Hélène Boschi & Nadine Desouches, piano quatre-mains

Ravélavélo a écrit:

M. I. Glinka
* Une vie pour le tsar (Ouverture)
Orchestre du Bolchoï
Alexander Lazarev


/watch?v=xCc0uc3QoU4

Etonnant que cette "vie pour le Tsar", car M.G. n'est pas trop marquant tandis que là... .

xoph a écrit:

Benedictus a écrit:

... De fait, c'est une version puissante mais assez intimidante (du genre J'ai connu une Polonaise qui l'écoutait au petit déjeuner, mais faut admettre que c'est plutôt une version d'homme...)

Juste description en effet. Et pour le petit dèj: elle fournit assurément les pains en abondance.
Je suis tellement intimidé que je me demande si j’écouterai les Diabelli, qui suivent. Mais si Ravélavélo aime ses ornements dans Bach, peut-être que j'aimerai ses trilles dans Beethoven. (je sens qu'elle est capable de mettre à feu et à sang ce presque paisible forum)

elle fournit assurément les pains en abondance.

Où, Où ??

Je sens qu'elle est capable de mettre à feu et à sang ce presque paisible forum
M.Y. une découverte que je dois à ce forum, MariFran je crois bien ou Scherzian?
et oui, un feu intérieur extraordinaire.

Yudina? Ca ne peut être que Mariefran la nécrophage

Grigory Sokolov
Alexandre Scriabine
Poème N°1
Poème N°2
Frédéric Chopin
Mazurka en la mineur
Mazurka en do dièse mineur
Jean-Philippe Rameau
Les sauvages
Jean-Sébastien Bach (F.Busoni)
Ichr ruf zu dir, Herr Jesus

Label DGG

luisa miller a écrit:

Yudina? Ca ne peut être que Mariefran la nécrophage

Donc, une confirmation
Mais MarieFran a disparue

Oh mais notre chère Marie n'est jamais très loin

Les Fjords de la Nuit...





Au programme ce soir :    J. Sibelius – E. Grieg – W. Peterson-Berger – E. Melartin – K. Saariaho – R. Langgaard

Mozart: concertos pour piano n° 23 et 24 (Perahia, English Chamber Orchestra) .

1) Jean Sibelius (1865-1957) :

Légendes de Lemminkäinen, Op. 22

Lemminkäinen et les filles de l'île - Le Cygne de Tuonela - Lemminkäinen à Tuonela - Le Retour de Lemminkäinen

= Hannu Lintu, Orchestre symphonique de la Radio finlandaise

(Ondine, octobre 2014)

Mahler : Symphonie n°9 (Levine)

2) Edvard Grieg (1843-1907) :

Suite lyrique, Op. 54

Le Petit berger - Sonnerie des cloches - Marche norvégienne - Notturno - Marche des Trolls

= Neeme Järvi, Orchestre symphonique de Göteborg

(DG, mai 1986)

Aujourd’hui, pause dans le cycle des quatuors:

• Duruflé: L’Œuvre pour orgue:

Friedhelm Flamme (orgue)
Bad Gandersheim, X.2003
CPO
Beaucoup de pépites (surtout dans les œuvres des années 20-30) dans un style très post-romantique et mystérieux. Voir ici.

• Villa-Lobos: Uirapuru. Symphonie nº12:

Isaac Karabtchevsky / Orchestre Symphonique de São Paulo
São Paulo, II-III.2014
Naxos
Uirapuru est vraiment très, très bien, prenant de bout en bout! La 12ᵉ Symphonie est assez réussie, mais pas trop mon genre. Voir ici.

(Oui, je me cololise. C'est un peu inquiétant, je vous l'accorde.)

3) Wilhelm Peterson-Berger (1867-1942) :

Symphonie n°2 "Sunnanfärd"

Accalmie - Voyage - La Ville des roses - Procession dionysiaque - Dans le Temple d'Eros - Symposium - Mal du Pays - Aux Vents du Sud

= Michail Jurowski, Orchestre symphonique de Norköpping

(CPO, février 1998)

Bien qu'à l'heure où il écrivit cette symphonie (1910) le compositeur suédois ne se fût pas aventuré plus loin que l'Allemagne,
il avait conçu cette musique inspirée par la grandeur et la sagesse de la civilisation gréco-latine.
Particulièrement instruit, et éduqué dans un contexte familial ouvert à l'hellénisme, Peterson-Berger était imprégné de culture antique.
Hormis quelques passages rythmés et percussifs (avec xylophone et tambour de basque qui épicent le dépaysement par quelques injections d'orientalisme rimskyen)
évoquant bacchanale ou danse de satyres, la partition n'offre rien de superficiellement pittoresque, mais répond davantage à un voyage intérieur, réflexif.
Qui est celui d'une révélation traçant une courbe initiatique, depuis l'oppression avant l'exil méridional, jusqu'à un retour à la patrie fécondé par ce périple imaginaire.
Durant ces trois quarts d'heure, l'écriture aux dessins diaphanes, aux harmonies claires rappelle souvent la transparence de la musique française de l'époque
Interprétation robuste et chatoyante, superbement enregistrée, dans une acoustique mate mais riche et précise.

@ Charles Ogier
Malheureusement, je trouve ses Goldberg souvent précipitées et brouillonnes ( ... la variation VIII pour exemple), et cela m'empêche certainement de me laisser emporter par ce caractère volcanique. Dans cette œuvre en tout cas. J'y suis plus sensible dans ses Diabelli écoutées aujourd'hui.
----------------------
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Variations Diabelli

Maria Yudina

et une petite photo de la belle en sa sombre splendeur

Spoiler:

4) Erkki Melartin (1875-1937) :

Symphonie n°5, Op. 90

= Leonid Grin , Orchestre philharmonique de Tampere

(Ondine, mars 1992)

5) Kaija Saariaho (1952-) :

Orion

= Christoph Eschenbach, Orchestre de Paris

(Ondine, mars 2008)

6) Rued Langgaard (1893-1952) :

Kristi Himmelfartsdag
Begravet ;  Første Søndag efter Trinitatis
Høstpræludium
Vel Axel Gades Jordefærd
Bryllupsmarch

= Friedhelm Flamme, Orgue Mülheisen de l'église abbatiale de Bad Gandersheim

(CPO, mai 2008)

Oui oui, c'est bien le même orgue qui a aujourd'hui bouleversé Benedictus dans Duruflé.

charles.ogier a écrit:

Ravélavélo a écrit:

M. I. Glinka
* Une vie pour le tsar (Ouverture)
Orchestre du Bolchoï
Alexander Lazarev


/watch?v=xCc0uc3QoU4

Etonnant que cette "vie pour le Tsar", car M.G. n'est pas trop marquant tandis que là... .

Oui, l'Ouverture m'a plu et ensuite j'ai écouté un bout du premier acte durant une quinzaine de minutes, c'est très long dans sa version complète: une véritable fresque de presque trois heures.

L. v. Beethoven
* Sonates no.14 op.27 no.2 'Clair de lune', no.17 'La Tempête' & no.32 op.111
Maria Youdina, piano

Franz Liszt
* Funérailles
Maurice Ravel
* Jeux d'eaux
Martha Argerich, piano

Zhou Tian, concerto pour orchestre (2016)

Onuté Narbutaite (1956-)

• La Barca (2005)
  
• Kein gestern, kein morgen (2012/2015)
  
• Krantas upé simfonija (2007)
  

Il y a pas longtemps

Serge Prokoviev (1891-1953)
Sonate piano N°2
Sonate piano N°6
Sonate piano N°9

Sviatoslav Richter
"Richter ? Un pianiste juste bon pour Rachmaninov !" M. Yudina

in:

-----------------
Maintenant

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Variations Goldberg (sans oublier le Quodlibet)

Hantaï, Clavecin Bruce Kennedy, Amsterdam 1985 d'après Michael Mitken Berlin 1701-1704
1992 Opus 111

Chouette, hein ?

pêché dans ta playlist.

Klaus Huber : ...ruhe sanft... pour quatre violoncelles et voix        1992 / Descharmes
 +
Klaus Huber : Transpositio ad infinitum pour violoncelle        1976 / Descharmes

Klaus Huber : Partita pour violoncelle et clavecin        1954 / Descharmes, Vichard
 +
Klaus Huber : Lazarus pour violoncelle et piano        1978 / Descharmes, Vichard
 +

xoph a écrit:

@ Charles Ogier
Malheureusement, je trouve ses Goldberg souvent précipitées et brouillonnes ( ... la variation VIII pour exemple), et cela m'empêche certainement de me laisser emporter par ce caractère volcanique. Dans cette œuvre en tout cas. J'y suis plus sensible dans ses Diabelli écoutées aujourd'hui.
----------------------
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Variations Diabelli

Maria Yudina

et une petite photo de la belle en sa sombre splendeur

Spoiler:

Bon,bon,...
J'ai écouté au hasard les variations, mais toujours la variation 8, et j'aurai mauvaise grâce à ne pas reconnaitre qu'effectivement M.Y. est différente, n'a pas la même conception de l'Ordre.
En ce qui concerne la variation 8
Glenn Gould: 0.45 mn version 1955
A.Schiff:1.42 mn (EMI)
Zhu Xia Mei: 1.22 mn (Mirare)
M.Perahia: 1.52 mn (Sony)
G.Sokolov: 1.39 (mnlive Melodiya: qualité du son vraiment moyenne)
A.Tharaud: 1.50 mn (Erato)

et K.Jarret 1.12 mn (clavecin)

Klaus Huber : Rauhe Pinselspitze pour violoncelle et percussions coréennes        1992 / Descharmes, Leclère

Klaus Huber : Ein Hauch von Unzeit VII pour quatre violoncelles        1972 / Descharmes
 +

charles.ogier a écrit:

xoph a écrit:

@ Charles Ogier
Malheureusement, je trouve ses Goldberg souvent précipitées et brouillonnes ( ... la variation VIII pour exemple), et cela m'empêche certainement de me laisser emporter par ce caractère volcanique. Dans cette œuvre en tout cas. J'y suis plus sensible dans ses Diabelli écoutées aujourd'hui.
----------------------
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Variations Diabelli

Maria Yudina

et une petite photo de la belle en sa sombre splendeur

Spoiler:

Bon,bon,...
J'ai écouté au hasard les variations, mais toujours la variation 8, et j'aurai mauvaise grâce à ne pas reconnaitre qu'effectivement M.Y. est différente, n'a pas la même conception de l'Ordre.
En ce qui concerne la variation 8
Glenn Gould: 0.45 mn version 1955
A.Schiff:1.42 mn (EMI)
Zhu Xia Mei: 1.22 mn (Mirare)
M.Perahia: 1.52 mn (Sony)
G.Sokolov: 1.39 (mnlive Melodiya: qualité du son vraiment moyenne)
A.Tharaud: 1.50 mn (Erato)

et K.Jarret 1.12 mn (clavecin)

A propos de Gould '55, n'oublions pas qu'il omet les reprises.

Guillaume Connesson : Le Rire de Saraï pour flûte et piano        2001 / Dufour, Le Sage
 +
Guillaume Connesson : Jurassic Trip pour ensemble        2000 / Dufour, Meyer, Miquel, Quatuor Parisii, Le Sage, Braley, Curt, Coccitto
 +

xoph a écrit:

Il y a pas longtemps

Serge Prokoviev (1891-1953)
Sonate piano N°2
Sonate piano N°6
Sonate piano N°9

Sviatoslav Richter
"Richter ? Un pianiste juste bon pour Rachmaninov !" M. Yudina

in:

-----------------
Maintenant

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Variations Goldberg (sans oublier le Quodlibet)

Hantaï, Clavecin Bruce Kennedy, Amsterdam 1985 d'après Michael Mitken Berlin 1701-1704
1992 Opus 111

Maria Youdina n'avait pas la langue dans sa poche.
C'était une mystique, une 'yourodivy', la seule à avoir tenu tête à Staline...
À propos des Goldberg par Hantaï, la prise sonore est assez réverbérée, je trouve qu'on y perd un peu en clarté si on compare avec la version Jarrett (ECM).

Ravélavélo a écrit:

À propos des Goldberg par Hantaï, la prise sonore est assez réverbérée, je trouve qu'on y perd un peu en clarté si on compare avec la version Jarrett (ECM).

Manquerait plus que dans les Goldberg de Jarrett la prise de son aussi soit ratée...

Ravélavélo a écrit:

C'était une mystique, une 'yourodivy' ...

C'est bien pourquoi j'ai peur.
Mais ne confond-t-on pas sa personnalité magnétique avec ses interprétations (encore une fois je ne fais ici allusion qu'aux Goldberg, dont je n'ai pas aimé sa version) ?
Pour Hantaï n°1: pas d'accord. De ses deux versions, je trouve que c'est la plus limpide et claire, avec un clavecin que je trouve lumineux. C'est un peu pour cela que l'avais choisie en contrepoint à M. Yudina. Sa seconde version, plus chatoyante et démonstrative, ose des ombres et lumières plus tranchées. J'aime les deux. Je ne connais pas la version Jarrett

-----------
Cet apm

John Adams (1947 - )
Absolute Jest
& Grand Pianola Music  

Michael Tilson Thomas / Orchestre symphonique de San Francisco

xoph a écrit:

Pour Hantaï n°1: pas d'accord. De ses deux versions, je trouve que c'est la plus limpide et claire, avec un clavecin que je trouve lumineux. [...] Sa seconde version, plus chatoyante et démonstrative, ose des ombres et lumières plus tranchées. J'aime les deux.

xoph a écrit:

C'est un peu pour cela que l'avais choisie en contrepoint à M. Yudina.

Qu'elle ait eu l'air un peu hommasse sur ses vieux jours, je te l'accorde; mais de là à l'appeler «Monsieur»...  

xoph a écrit:

Je ne connais pas la version Jarrett

Oh, tu peux essayer, mais ce n'est vraiment pas passionnant: c'est très précautionneux, appliqué et plutôt mou. Bizarrement, d'un musicien de jazz, on se serait attendu à quelque chose de complètement hors-style mais qui bouge - or là, c'est tout l'inverse. (Mais bon, déjà en jazz, le Köln Concert...   )

xoph a écrit:

John Adams(1947)
Absolute Jest

Ah, oui, c'est assez (et pas très réussi.)

Benedictus a écrit:

Ravélavélo a écrit:

À propos des Goldberg par Hantaï, la prise sonore est assez réverbérée, je trouve qu'on y perd un peu en clarté si on compare avec la version Jarrett (ECM).

Manquerait plus que dans les Goldberg de Jarrett la prise de son aussi soit ratée...

Oui, c'est vrai: peut-être pas ratée complètement, mais ça pourrait être mieux.
Ça dépend aussi de l'instrument.
Les deux premières notes de l'Aria par Hantaï sonnent comme au piano.
Tout enregistrement prend une toute autre dimension quand on le compare avec un autre, c'est mon impression.

Benedictus a écrit:

xoph a écrit:

John Adams(1947)
Absolute Jest

Ah, oui, c'est assez (et pas très réussi.)

Si, je trouve plutôt: dans une forme d'exubérance sonore, et dans la façon faire apparaître les citations pas comme des collages mais presque comme émanant d'une forme de pulsation et rythmique interne, et du coup pas si kitsch. Mais j'aurais besoin d'autres écoutes pour en avoir le cœur net.

xoph a écrit:

Ravélavélo a écrit:

C'était une mystique, une 'yourodivy' ...

C'est bien pourquoi j'ai peur.
Mais ne confond-t-on pas sa personnalité magnétique avec ses interprétations (encore une fois je ne fais ici allusion qu'aux Goldberg, dont je n'ai pas aimé sa version) ?
Pour Hantaï n°1: pas d'accord. De ses deux versions, je trouve que c'est la plus limpide et claire, avec un clavecin que je trouve lumineux. C'est un peu pour cela que l'avais choisie en contrepoint à M. Yudina. Sa seconde version, plus chatoyante et démonstrative, ose des ombres et lumières plus tranchées. J'aime les deux. Je ne connais pas la version Jarrett

À propos de Youdina jouant les Goldberg, je m'en tiens strictement à mon ressenti de son interprétation, rien à voir, donc, avec sa réputation de yourodivy. Et j'ai toujours cette impression avec de nombreuses versions d'oeuvres jouées au piano par des femmes: leur jeu (de façon générale) est plus souple que celui des hommes, mais chez Youdina, en plus de cette souplesse, elle rajoute une force peu commune dans certaines sonates de Beethoven, une force que de nombreux pianistes même parmi les plus grands n'ont (ou ne démontrent) pas.
Pour Hantaï, je ne connais pas les deux versions. Je l'ai comparé à Jarrett comme pour me situer, comment peux-tu ne pas être d'accord si tu ne connais pas la version Jarrett. Pour ma part, il faudrait que j'écoute l'autre version Hantaï. Le clavecin est sans doute un instrument difficile à enregistrer, plus que le piano en tout cas.

Ravélavélo a écrit:

charles.ogier a écrit:

xoph a écrit:

@ Charles Ogier
Malheureusement, je trouve ses Goldberg souvent précipitées et brouillonnes ( ... la variation VIII pour exemple), et cela m'empêche certainement de me laisser emporter par ce caractère volcanique. Dans cette œuvre en tout cas. J'y suis plus sensible dans ses Diabelli écoutées aujourd'hui.
----------------------
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Variations Diabelli

Maria Yudina

et une petite photo de la belle en sa sombre splendeur

Spoiler:

Bon,bon,...
J'ai écouté au hasard les variations, mais toujours la variation 8, et j'aurai mauvaise grâce à ne pas reconnaitre qu'effectivement M.Y. est différente, n'a pas la même conception de l'Ordre.
En ce qui concerne la variation 8
Glenn Gould: 0.45 mn version 1955
A.Schiff:1.42 mn (EMI)
Zhu Xia Mei: 1.22 mn (Mirare)
M.Perahia: 1.52 mn (Sony)
G.Sokolov: 1.39 (mnlive Melodiya: qualité du son vraiment moyenne)
A.Tharaud: 1.50 mn (Erato)

et K.Jarret 1.12 mn (clavecin)

A propos de Gould '55, n'oublions pas qu'il omet les reprises.

n'oublions pas qu'il omet les reprises
Oui, j'aurai pu le signaler

xoph a écrit:

Ravélavélo a écrit:

C'était une mystique, une 'yourodivy' ...

C'est bien pourquoi j'ai peur.
Mais ne confond-t-on pas sa personnalité magnétique avec ses interprétations (encore une fois je ne fais ici allusion qu'aux Goldberg, dont je n'ai pas aimé sa version) ?
Pour Hantaï n°1: pas d'accord. De ses deux versions, je trouve que c'est la plus limpide et claire, avec un clavecin que je trouve lumineux. C'est un peu pour cela que l'avais choisie en contrepoint à M. Yudina. Sa seconde version, plus chatoyante et démonstrative, ose des ombres et lumières plus tranchées. J'aime les deux. Je ne connais pas la version Jarrett

Mais ne confond-t-on pas sa personnalité magnétique avec ses interprétations
Non, je ne pense pas. J'ai me bien ses Beethoven.
Une des deux pianistes cités par B.Berezowski
https://www.jejouedupiano.com/le-mag-du-piano/interview-de-Boris-Berezovsky.html

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Cet apm

John Adams (1947 - )
Absolute Jest
& Grand Pianola Music  

Michael Tilson Thomas / Orchestre symphonique de San Francisco

Benedictus a écrit:

xoph a écrit:

Pour Hantaï n°1: pas d'accord. De ses deux versions, je trouve que c'est la plus limpide et claire, avec un clavecin que je trouve lumineux. [...] Sa seconde version, plus chatoyante et démonstrative, ose des ombres et lumières plus tranchées. J'aime les deux.

xoph a écrit:

C'est un peu pour cela que l'avais choisie en contrepoint à M. Yudina.

Qu'elle ait eu l'air un peu hommasse sur ses vieux jours, je te l'accorde; mais de là à l'appeler «Monsieur»...  

xoph a écrit:

Je ne connais pas la version Jarrett

Oh, tu peux essayer, mais ce n'est vraiment pas passionnant: c'est très précautionneux, appliqué et plutôt mou. Bizarrement, d'un musicien de jazz, on se serait attendu à quelque chose de complètement hors-style mais qui bouge - or là, c'est tout l'inverse. (Mais bon, déjà en jazz, le Köln Concert...   )

appliqué
exactement, voire scolaire

xoph a écrit:

John Adams(1947)
Absolute Jest

Ah, oui, c'est assez (et pas très réussi.)

Béla Bartók  (1881-1945)
14 Bagatelles, Sz. 38, Op. 6
3 Hungarian Folksongs from Csík, Sz. 35a
Zoltán Kodály (1882-1967)
Seven piano pieces, Op. 11
Dances of Marosszék

Valentina Tóth, piano

presque découverte de Kodály

Ravélavélo a écrit:

comment peux-tu ne pas être d'accord si tu ne connais pas la version Jarrett....

Ma réaction concernait le manque de clarté que tu voyais chez Hantaï (et pas Jarrett, quant auquel je n'ai aucun avis, pour les Goldberg).

xoph a écrit:

Ravélavélo a écrit:

comment peux-tu ne pas être d'accord si tu ne connais pas la version Jarrett....

Ma réaction concernait le manque de clarté que tu voyais chez Hantaï (et pas Jarrett, quant auquel je n'ai aucun avis, pour les Goldberg).

Oui, c'est ma première impression, que veux-tu: je m'attendais à mieux, mais entendons-nous au moins sur ce point: que mon impression ne concerne que la prise sonore.


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Aaron Copland
* Ching-A-Ring Chaw
Salt Lake Choral Artists Concert Choir
Dr. Brady Allred

/watch?v=uTZLoeHubWo

Cette semaine, du quatuor viennois décadent:

• Schoenberg: Quatuor à cordes nº2 en fa dièse mineur, op. 10 (1907-08):

- Susan Narucki (soprano), Quatuor Schoenberg:
Utrecht, III.1999
Chandos
- Margaret Price (soprano), Quatuor LaSalle
Munich, VII.1969
DG

• Webern: Mouvement lent pour quatuor à cordes (1905). Quatuor à cordes (1905) :

- Quatuor Schoenberg
Amsterdam, I & II.2001
Chandos
- Quartetto Italiano
La Tour de Peilz, VI.1970
Philips

• Korngold: Quatuors à cordes n°1, op. 16 (1924) et n°2, op. 26 (1934):

Quatuor Aron
Vienne, I, VII & XII.2007
CPO

Voir ici.

Beethoven: sonates n° 28 op. 101 et n° 29 op. 106 (Claudio Arrau) .