[Rock Progressif] Playlist

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Peter Hammill : The Silent Corner and the Empty Stage (74)



Encore un indispensable.

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Peter Hammill : In Camera (74)



Un album à mon sens un brin en deçà des deux précédents...quoi qu'il en soit voilà 3 disques à posséder.

Merci pour les recommandations, je vous ferai un petit retour quand j'aurai écoute un demie-douzaine d'albums

tartatane a écrit:

Salut à tous,

Petite session prog pour moi ces derniers jours, je voulais partager mes impressions avec vous.

Genesis, Selling england by the pound et A trick of the tail: j'ai finalement réussi à bien rentrer dans le premier (c'était ma troisième écoute...) et j'ai apprécié le côté très british (les touches folkore, harpe, les paroles) la variété des climats, les superbes mélodies et solos de guitare. Du coup, j'ai embrayé sur le second, dans la même veine malgré le départ de P. Gabriel (un poil moins de guitare quand même) Par rapport aux autre groupes de prog, je note un travail plus abouti sur le chant (et qu'ils savent vraiment chanter, eux, hein Camel et autres Gentle Giant ?)

Yes, Close to the Edge : J'ai bien aimé également, mais un peu moins. Mon souvenir est plus vague...le chanteur est quand même pas terrible avec sa voix haut-perché agaçante et c'est un poil trop psychédélique à mon goût (le solo d'orgue impromptu, c'est non pour moi)

Camel, Mirage : Le plus rock de mon écoute je pense. Là aussi des sonorités très british qui fleurent bon Canterbury ("Supertwister" notamment)

ELP, Tarkus : Là aussi, c'est une troisième écoute, mais je n'accroche toujours pas (pourtant je n'ai écouté que la suite Tarkus, ce coup...) Je ne trouve pas les mélodies super passionnantes et l'orgue c'est un peu plat dans ce type de musique (en comparaison des autres groupes aussi) Chanteur moyen là encore.

Gentle Giant, Octopus : Agréable, mais rien d'inoubliable. Chanteur assez moyen, j'ai zappé en cours de disque. J'insisterai peut-être.

King Crimson, In the court of the crimson king : La voix déformée de la première piste est sympa, ça donne un côté rugueux bienvenu. La suite du disque est intéressante. Mais après, je trouve le côté bruitiste de "Moonlight" insupportable, surtout sur une durée aussi longue. La suite finale est de bonne facture, mais le côté médiéval fait un peu pompeux, dommage.

Pink Floyd, Animals : Vraiment planant et lent par rapport aux autres. J'imagine que l'absence de virtuosité les place un peu à part sur l'échiquier du prog (j'écoute souvent Dark Side of the moon et Wish you were here, c'est dans la même veine je trouve avec un format plus ramassé que le reste du prog) Production et arrangements beaucoup plus travaillés que dans les autres groupes cités (et souvent de meilleur goût) Pas étonnant que ce soit le groupe qui soit le plus passé à la postérité dans ce mouvement...

Bref, globalement, des bons moments mais à part Genesis et Camel je n'y reviendrai peut-être pas souvent (Pink Floyd également, mais ce n'est pas une découverte pour moi)

Salut !

Je ne suis ni un spécialiste du rock progressif et encore moins son ultime défenseur mais il y a pas mal de groupes qui développent un bel univers sans être Amphigouriques ou surannés.

Je suis pas vraiment fan de Yes mais Fragile est une belle réussite je trouve, si les côtés " too much " ou grandiloquent te font peur.
Et effectivement comme le dit Warren, King Crimson c'est un univers par disque, le très intimiste Island ou Red peuvent constituer une belle entrée en matière.
Comme visiblement on a à peu près le même ressenti je me permets de supplanter les spécialistes du forum en citant quelques disques qui m'ont bien plu dans l'univers du prog : Nursery Crime de Genesis, Moonmadness de Camel (cité par Arnaud, excellent disque vraiment, équilibré et sans déchets) Four Moments de Sebastian Hardie ( conseillé par Arnaud il y a quelques années, parfois un peu kitsch mais très bon ) Forse le lucciole non si amano piu, tous les Van der Graaf Generator de H to He jusqu'à Still Life ( ok jusqu'à the Quiet Zone ) et tous les Peter Hammill de cette période déjà cité plus haut, je rajouterai Nadir's Big Chance que j'aime bien.

arnaud bellemontagne a écrit:

Merci pour ce retour Tartatane, à mon tour de mettre mon grain de sel.



Autres disques conseillés (en vrac):
Happy the Man : Happy the Man
National Health : Queues and Cures
Banco : Di Terra
Todd Rundgren : Todd Rundgren's Utopia je me suis réécouté celui-là il y a peut être 3 semaines. Il est super, Todd Rundgren est vraiment un bon. Tout n'est pas à garder dans son œuvre mais on peut pas lui reprocher de ne pas prendre de risques.
The Muffins : Manna/Mirage

arnaud bellemontagne a écrit:

Merci pour ce retour Tartatane, à mon tour de mettre mon grain de sel.

Genesis : Effectivement, ce sont des songwriters de premier plan donc le chant y est très travaillé. Tu peux continuer avec The Lamb Lies Down on Broadway, Nursery Cryme, Foxtrot et Wind and Wuthering (le meilleur disque de la période Collins).

Yes : Jon Anderson est un grand chanteur mais ses intonations particulières peuvent rebuter. Warren 60 à mille fois raison de te conseiller Relayer (qui a des côtes très jazz-rock).

Camel : Tu peux continuer avec The Snowgoose (totalement instrumental) et Moonmadness.Le chant n'est clairement pas leur point fort, mais il compensent par une forte présence instrumentale.

ELP: Qualifier l'orgue d'Emerson d'un peu plat, j'avoue ne pas trop te suivre tellement son attaque est percutante voir agressive...son jeu c'est la flamboyance même!
Et Greg Lake est un excellent chanteur, bon il est parfois un peu ampoulé mais bon...
Essaie peut être la suite Karn Evil 9 sur l'album Brain Salad Surgery, si tu n'aimes pas je pense que tu peux laisser tomber ELP.

Gentle Giant : rien à ajouter, Warren60 a tout dit.

King Crimson: tout le monde déplore l'impro foireuse de Moonlight, c'est ainsi.  Je m'associe à Warren 60 pour te conseiller Lizard.

Warren 60 a raison il faut te jeter toutes affaires cessantes sur Van Der Graaf Generator.Tu peux commencer par Pawn Hearts!

Autres disques conseillés (en vrac):
Happy the Man : Happy the Man
National Health : Queues and Cures
Banco : Di Terra
Todd Rundgren : Todd Rundgren's Utopia
The Muffins : Manna/Mirage

J'ai essayé 2 Van Der Graaf Generator (Pawn Hearts et Godbluff) et j'avoue ne pas accrocher. L'ensemble est trop rock pour moi au niveau des ambiances et c'est trop souvent chanté également. A la base, je préfère le jazz-rock au prog (mon disque fétiche: Hot Rats de Zappa) et j'aime bien retrouver des bons gros solos et minimiser le chant. Tant pis  
J'ai ensuite donné une dernière chance à ELP avec Karn Evil 9 et en fait j'ai bien aimé. Variété des ambiances, compos fouillés et solos léchés.   (bon les paroles sont exécrables, dans le genre délire SF grandiloquent super puéril qui se prend trop au sérieux)

Au sujet de Yes, groupe que j'ai commencé à apprécier il n'y a pas longtemps (moi aussi j'avais un problème avec la voix d'Anderson), je trouve que "Fragile" est un (très) bon disque parasité par les petites compositions individuelles. "Close to the Edge" est pour moi le grand disque de Yes. "The Yes Album" est aussi très bon, mais j'ai une prédilection particulière pour leur premier disque, "Yes" (1969), beaucoup plus pop (moins personnel, très Beatles) et même folk mais "joli" (dans le bon sens du mot, écoutez "Sweetness").

Supersister, Iskander (1973)



Album presque entièrement instrumental qui louche sévère vers le jazz-rock (mais je le range plutôt dans ce fil car l'ensemble me paraît très "écrit" et laisse peu de part à l'improvisation) Le concept est de raconter la vie d'Alexandre le Grand (!) à travers plusieurs morceaux-épisodes (très prog, là aussi, comme idée)

Le résultat est véritablement époustouflant: une palette de couleurs et d'ambiances extrêmement riche, qui parvient même à évoquer l'antiquité (cf l'intro notamment) Les compositions sont très travaillées (cf le morceau The Battle très évolutif) De nombreux morceaux de bravoure dans les solos, qui envoient du steak (là encore The Battle et son climax où le sax évoque le Soft Machine le plus free...)

Excellent !

EDIT: la contribution de Charlie Mariano (Mingus..) aux vents n'est pas étrangère à toutes ces belles couleurs

Je viens d'écouter ça: c'est vraiment formidable!

Arrangements superbes et compos passionnantes dans l'esprit du meilleur Canterbury (Soft Machine en tête).

J'adore le jeu de Mariano au nagaswaram.

Merci pour la découverte! (je connaissais quelques albums du groupe mais pas celui-là)

Histoire de te renvoyer l'ascenseur, je t'invite à jeter une oreille sur ce splendide album de Charlie Mariano intitulé October (78)



Son jeu lyrique illumine également la musique du groupe Colours d'Eberhard Weber (notamment les disques Yellow Fields et Little Movements) mais tu dois déjà connaître...

Je n'avais jamais fait le rapprochement entre le Charlie Mariano de chez Eberhard Weber (pas trop ma tasse de thé, il faut dire), celui qui était de tous les bons coups du West Coast le plus élaboré (Kenton Showcase, Concerto for Clarinet de Shelly Manne, BO de The James Dean Story avec Chet Baker et Bud Shank, The Fabulous Bill Holman...) et le sideman de Mingus et de McCoy Tyner!

Oui, un vrai éclectique presque comparable sur ce plan à Don Cherry.

Big big train : Grand tour        2019

 +/

Kansas : Two for the show        1978

 +

Tool : Lateralus        2001

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Peter Hammill : Nadir's Big Chance (75)

Peter Hammill : Over (77)

Peter Hammill : The Future Now (78)


On note sur ce disque une utilisation plus extensive de l'électronique (The Second Hand, Energy Vampires, A Motor-Bike in Africa, Palinurus) pour un résultat qui n'obère en rien les qualités exceptionnelles de songwriter d'Hammill ( If I Could, le morceau-titre, Still in the Dark).

Encore une très grande réussite.

Je crois que celui-là est bien dans mon top 5 des albums de Mister Hammill (avec Over bien sûr, Fireships, And close as this, PH7)... en fait, il me faudrait un top 15 pour y inclure aussi None of the above, Sitting targets, What now... et d'autres ! 

J'en viens justement à PH7.

Peter Hammill : PH7 (79)


Si certaines expérimentations sonores le situent dans la lignée de The Future Now (Careering,Porton Down, Imperial Walls), le reste du disque oscille entre expressivité exacerbée (Mirror Images,The Old School Tie), ballades intimistes arrangées avec soin (My Favourite, Handicap and Equality) sans oublier le tour de force de rigueur (l'enchaînement magistral Mr X/Faculty X).

Un disque confondant.

King Crimson : In the wake of Poseidon        1970

 +

Toujours du mal avec Devil's Triangle...


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Peter Hammill : A Black Box (80)

Peter Hammill : Sitting Targets (81)

Chapeau Arnaud, je n'aurais vraiment pas mieux dit ! Et c'est bien de rappeler cet album au bon souvenir de tous, tant j'ai pu remarquer qu'il était injustement sous-estimé...

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King Crimson : Lizard (70)


L'album le plus luxueusement arrangé du groupe.

Un pur régal.

King Crimson : Islands (71)


Pas forcément l'album le plus typique de KC mais à n'en pas douter un des plus passionnants.


Le morceau-titre a quelque chose de poignant...

Pas le plus facile d'accès en effet, mais que c'est beau ! Du poignant comme tu dis, du torturé aussi (Sailor"s tale)

Oui, Sailor's Tale brillante envolée jazz-rock avec un solo d'anthologie de Fripp!

Oui, avec Van der Graaf G., pour des raisons à la fois proches et différentes, je pense que ces deux entités se détachent du lot, eu égard à ta remarque, Arnaud

En effet, la discographie de VDGG est également très impressionnante (même si je suis plus partagé sur World Record et The Quiet Zone).

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King Crimson : Larks' Tongues in Aspic (73)



*bel exemple de blues réinventé.

Je partage à la fois ta réserve sur World Record (pas sur The Quiet Zone, où j'aime bien les nouveaux rivages qu'ils abordent, les couleurs du violon, de la basse...) et ton enthousiasme sur ce King Crimson, où effectivement la symbiose des arrangements d'Exiles, Book of Saturday et la force tellurique des titres alambiqués marche à plein. Grand disque... comme les suivants, non ? 

En effet...

King Crimson : Starless and Bible Black (74)


Sommet d'écriture ( l'effarant Fracture, les biscornus The Great Deceiver/Lament), sommet de poésie (The Nightwatch/Trio), sommet d'improvisation ( We'll Let You Know/le morceau-titre)

Mon disque préféré du groupe.

King Crimson : Red (74)


Nonobstant le morceau-titre (bien linéaire), on a la un admirable chant du cygne couronné par l'inoubliable Starless.

Opeth : In cauda venenum        2019

 +

Je l'ai depuis peu.
Faut que je réécoute encore...

arnaud bellemontagne a écrit:

Je l'ai depuis peu.
Faut que je réécoute encore...

J'aime bien mais je préférais quand ils faisaient du metal.

Tu as écouté la version chantée en anglais ou la version chantée en suédois?

arnaud bellemontagne a écrit:

Tu as écouté la version chantée en anglais ou la version chantée en suédois?

En suédois, ça m'a d'ailleurs un peu surpris.

Jusqu'ici Foxtrot et Selling England by the Pound, et plus globalement le Genesis avec Gabriel, était à peu près la seule chose que j'écoutais avec délectation en dehors de la musique dite classique (avec quelques pièces de Jazz quand même).

Mon abonnement Qobuz classique-only à 15€ ayant été transformé de force en abonnement universel à 20€, je me suis décidé à fouiller un peu la planète Rock "progressif", à la recherche de musiques aussi intéressantes que les pré-citées.

Je me suis arrêté sur quelques King Crimson, idem avec ELP, mais ce qui m'a vraiment enthousiasmé, c'est Gentle Giant.

Il a suffit d'une écoute (Schooldays), que j'ai d'ailleurs répétée trois fois de suite.

Donc, les prochaines semaines seront dévolues au parcours de leurs albums, avec la même délectation (je pense) que celle dont je parlais au début.

Ce que tu dis là est vraiment réjouissant!  

Gentle Giant est un groupe extraordinaire, tu vas faire un bien beau voyage...impatient de te lire!

C'est vrai, et là non plus il n'y a vraiment pas grand chose à jeter (rien ?)... bonne découverte (tiens, j'vais réécouter Acquiring the taste pour l'occasion  à !

Le pire, c'est que je n'avais jamais entendu parler de ce groupe avant

Ca n'a rien d'extraordinaire vu que c'est un groupe culte, prisé par un cercle assez peu élargi d'amateurs de rock progressif...rien à voir avec la surface médiatique plus généraliste d'un Pink Floyd ou d'un Genesis.

arnaud bellemontagne a écrit:

Ce que tu dis là est vraiment réjouissant!  

Gentle Giant est un groupe extraordinaire, tu vas faire un bien beau voyage...impatient de te lire!

Petit "rapport d'étape", même si ma faible expertise rendra la chose peu intéressante, sur GG.

Je me suis concentré sur la période 72 à 75 inclus (3 friends, Octopus, Glass House, Power&Glory, Free Hand) pour l'instan :

Mes préférés :

Three Friends : Schooldays***, Peel the Paint***
Octopus : The Advent of Panurge**, Knots***
In a Glass House : In a Glass House*
The Power & the Glory : Playing the Game**+, Aspirations*
Free Hand : On Reflection** (voix!), His Last Voyage*

..avec quelque incursions (à travers le mix "3 piece Suite") dans leurs 2 premiers albums, dont j'ai retenu :
Pantagruel's Nativity*** et Nothing at All**

Donc mes préférées semblent être Schooldays, Peel the Paint, et Pantagruel's Nativity.
L'album que j'aime le moins est In the Glass House
Je n'ai pas écouté Gentle Giant et Acquiring the taste (autrement que par les pistes présentes dans le 3 piece suite)
Ni les albums post 75, ni les live.


Rien à voir mais j'ai aussi parcouru un peu Emerson, Lake & Palmer, et je me suis arrêté sur Take a Pebble et Trilogy, qui sont impressionnants (performance instrumentale)

edit: quelques modifs

Sinon, globalement, si je devais résumer : une réalisation absolument impeccable (plus on écoute en détail, plus on le constate), instruments comme voix (avec parfois de belles polyphonies), un peu comme un de ces (rares) objets manufacturés "de luxe" mais qui le sont par d'innombrables détails et surtout pas par l'ostentation (ces choses qui passent en général sous le radar des amateurs de bling bling).

Par contre, et c'est valable pour ELP, pourquoi les pianos timbrent toujours comme du Bontempi, je ne sais pas pourquoi on arrive pas à retrouver la qualité de son de certains disques de Jazz et de beaucoup des disques de piano classique. Ca aiderait à apprécier la qualité des interprètes.
Quelques attaques de voix, voire quelques notes pas très ajustées aussi.

• JETHRO TULL: Live: Bursting Out
Chrysalis, 1978

Super recommandation d’Arnaud! J’aimais déjà énormément les albums de Jethro Tull des années 70 (en particulier Thick as a Brick, Minstrel in the Gallery, Songs from the Wood et Heavy Horses, bien représentés ici), mais je pensais que leur musique et leur posture un peu décalées ne les prédisposait pas à être des bêtes de scène... En fait, si: il y a là un engagement, une urgence, une chaleur, un impact assez extraordinaires, sans que les sophistications de leurs compositions s’en ressentent - et puis le charisme d’Ian Anderson!

Je n’en suis qu’à la fin du premier disque (le medley de Thick as a Brick), et je suis totalement enthousiaste!

... je l'ai moi aussi réécouté récemment et partage ton enthousiasme (et encore une fois, quels musiciens, notamment Mr Barlow à la batterie...) !

@Benedictus, @Warren60 :

@Fgero : sur la question des pianos je n'ai pas de réponse à t'apporter, sans doute pour ces groupes le piano est un clavier parmi d'autres (piano électrique, mellotron, clavinet, moog...), donc la question de sa sonorité est peut être moins cruciale que dans le jazz ou le classique, cela dit je trouve que quelqu'un comme John Tout (le claviériste du groupe Renaissance) développe des séquences pianistiques de bon aloi.

Concernant Gentle Giant, je te conseille leur live Playing the Fool (77) absolument remarquable d'invention et de virtuosité.

Pour ELP, tu peux te jeter sur Tarkus (71) surtout pour le morceau-titre et sur Brain Salad Surgery (73) pour le gargantuesque Karn Evil 9.

Tout à fait d'accord avec les recommandations d'Arnaud (comme toujours !) : Playing the fool est monstrueux et le titre éponyme de Tarkus reste une pierre angulaire chez ELP... pour le piano, c'est vrai que dans le prog, à mon sens, il est plutôt considéré comme une "couleur" de claviers possible parmi d'autres. Par ailleurs, certains claviéristes avouent y être moins à l"aise que sur Mellotron, Moog ou autres Fender Rhodes, c'était le cas de Tony Kaye de Yes et, dans un autre genre d'Allen Lanier du Blue Oyster Cült, qui l'avait dit il y a longtemps backstage  à... mon frère ! 

En plus de Renaissance, fort judicieusement évoqué par Arnaud, je pensais aussi à La Festa Mobile, groupe de prog italien dont l'unique album (1973, je crois...) est dominé, une fois n'est pas coutume, par le piano, souvent assez virtuose d'ailleurs... en revanche, je ne sais pas si le son te plaira, Fgero, mais le disque est vraiment bien...