[Rock Progressif] Playlist

arnaud bellemontagne a écrit:

Amusant, je viens tout juste de me programmer une écoute de Viva Boma pour demain.

Ah, je me souviens que tu n'avais pas aimé le premier volume, j'espère que celui-ci te plaira davantage. Ça me semble être leur meilleur opus.
On notera l'arrivée de Marc Hollander, futur d'Aksak Maboul (ça s'entend dès le premier morceau )

Cos : Viva Boma (76)


Cette musique, quoique inspirée par l'ecole de Canterbury, demeure très personnelle et me plaît beaucoup. Hélas (à l'instar du premier album de Zao) j'ai beaucoup de mal avec les maniérismes vocaux de la chanteuse...

Soft Machine : Six (73)


De bonnes idées hélas desservies par une interprétation dévitalisée et des trames rythmiques qui finissent par s'enliser dans une itérativité préjudiciable. Cela dit, le groupe parvient a donner le change et tout ceci s'écoute sans déplaisir...

Soft Machine : Seven (73)


Seven rectifie le tir : discours plus concis et moins de délayage (Down the Road est tout de même bien long).On note les débuts de Ratledge au synthétiseur.Morceau préféré du disque : Bone Fire (qui pour le coup est bien trop bref!)

Soft Machine : Bundles (75)


L'arrivée du survirtuose Allan Holdsworth redynamise totalement le groupe qui devient de ce fait une redoutable machine de guerre susceptible d'en remontrer au Mahavishnu Orchestra et à Return To Forever.

L'album le plus enthousiasmant de la formation depuis Fourth.

Soft Machine : Softs (76)


Un Bundles en plus décousu et en (bien) moins inspiré.

C'est ici que je descends.

arnaud bellemontagne a écrit:

Soft Machine : Softs (76)


Un Bundles en plus décousu et en (bien) moins inspiré.

C'est ici que je descends.

Un petit mot sur les Soft qui ont suivi le 5. Le 6 faiblit un peu. Je trouve le jeu de Karl Jenkins un peu timoré. Mais ça reste un disque correct. Je regrette malgré tout la faible utilisation de l'orgue saturé de Ratledge dont le rôle s'efface petit à petit. Pour Seven, ça se relève un peu par rapport au précédent, avec à nouveau quelques compos atmosphériques, même si parfois les thèmes sont étirés jusqu'à l'ennui (Nettle Bed notamment). Mais dans la mesure où Hugh Hopper est parti, la musique est en train de passer dans un autre monde. Bundles va consacrer ce changement. Soft Machine n'est plus Soft Machine, mais est devenu un très bon groupe de jazz rock pur, avec de vagues traces du passé ce qui renforce l'originalité du propos. Bundles est un disque essentiel. Pour Softs, je partage complètement ton propos. Il n'y a à mon avis qu'un morceau qui sort du lot (Ban Ban Caliban). D'ailleurs, le groupe a perdu Ratledge, son dernier membre historique, qui ne fait qu'une apparition en invité. Ce disque clôt l'histoire du groupe historique du Canterbury.

Pour finir sur une note plus gaie : Phil Miller : Out Of The Blue (2001)

In Cahoots est au zénith. En témoigne le morceau Delta Borderline, vraie perle du disque (ce n'est pas la seule). A signaler que c'est le dernier disque du groupe auquel participe Pip Pyle, sans doute le batteur du Canterbury.

Patrick Gentet a écrit:

Pip Pyle, sans doute le batteur du Canterbury.

Restons à Canterbury :

Caravan : If I Could Do It All Over Again, I'd Do It All Over You (70)


Comment résister aux effluves de For Richard ?  

Caravan : In The Land of Grey and Pink (71)


Les envolées de David Sinclair sur Winter Wine et Nine Feet Underground.

Caravan : Waterloo Lily (1972)

Je sais que ce n'est pas le Caravan préféré des amateurs (moi-même je préfère les deux précédents), mais ça reste un album de très haute tenue, avec un Richard Sinclair qui se révèle un grand bassiste (voire même un peu pré-pastoriusien). On peut regretter le son de l'orgue de David Sinclair, mais le piano électrique de Steve Miller s'acquitte fort bien de son rôle.
Ce disque est simplement sur un autre plan : il emmène Caravan vers des territoires plus proches du jazz rock, mais apporte sa pierre à l'édifice canterburyen. Et puis il y a le solo de flûte de Jimmy Hastings sur "The Love In Your Eyes"

Je viens de le réécouter. Il y a quand même une espèce de grand écart entre les chansons pop et les velléités jazz-rock (la ligne de basse de Nothing At All sort tout droit du Right Off de Miles Davis) : bonjour la cohérence. Néanmoins, on ne boude pas son plaisir à l'écoute de la suite The Love In Your Eye.

Yes : Close To The Edge (1972)

C'est quand même un monument.

Difficile de te contredire.

King Crimson - Islands (1971)

Saïs a écrit:

King Crimson - Islands (1971)

Evidemment, si monsieur sort l'artillerie lourde...


And now, Hatfield And The North : The Rotters Club (1975)

Patrick Gentet a écrit:

Evidemment, si monsieur sort l'artillerie lourde...

Jamais été particulièrement fan d'Hatfield And The North par contre...
De ce côté là, j'ai toujours préféré la formation Egg (Avec Dave Stewart à l'orgue) avec The Polite Force et avant tout The Civil Surface et son petit chef-d'oeuvre: Enneagram (toute la partie "centrale" de ce morceau est formidable)

Saïs a écrit:

Jamais été particulièrement fan d'Hatfield And The North par contre...
De ce côté là, j'ai toujours préféré la formation Egg (Avec Dave Stewart à l'orgue) avec The Polite Force et avant tout The Civil Surface et son petit chef-d'oeuvre: Enneagram (toute la partie "centrale" de ce morceau est formidable)

C'est assez drôle, car chez Hatfield, il y a une influence d'Egg assez perceptible. D'ailleurs, sur leur premier disque, il y a une citation de Mont Campbell. Dans les deux groupes, le rôle de Dave Stewart et son orgue est fondamental. Cela fait partie des méandres qu'on a parfois du mal à expliquer.

La livraison du jour : East Of Eden : Mercator Projected (1969)

Ce groupe est malheureusement passé un peu sous les radars, car ce premier album est d'une grande richesse: des influences d'Europe de l'est, de Mingus. C'est peut-être en outre l'un des tous premiers disques de rock progressif à s'articuler autour du dialogue entre le violon (Dave Arbus, qui signera le solo du morceau "Baba O'Riley" sur le Who's Next des Who) et le saxophone de Ron Caines (un furur habitué du jazz britannique). Une très belle réussite.

Patrick Gentet a écrit:

Saïs a écrit:

Jamais été particulièrement fan d'Hatfield And The North par contre...
De ce côté là, j'ai toujours préféré la formation Egg (Avec Dave Stewart à l'orgue) avec The Polite Force et avant tout The Civil Surface et son petit chef-d'oeuvre: Enneagram (toute la partie "centrale" de ce morceau est formidable)

C'est assez drôle, car chez Hatfield, il y a une influence d'Egg assez perceptible. D'ailleurs, sur leur premier disque, il y a une citation de Mont Campbell. Dans les deux groupes, le rôle de Dave Stewart et son orgue est fondamental. Cela fait partie des méandres qu'on a parfois du mal à expliquer.

Rien de bien mystérieux : Mont Campbell était le "mentor" de Dave Stewart, une fois la science de l'écriture de Campbell assimilée, Stewart est devenu cet impressionnant pourvoyeur de compositions que l'on admire tous (dans Hatfield mais aussi chez National Health). D'ailleurs @Saïs, tu aimes National Health?

Ce que je trouvais mystérieux, c'était surtout le fait que Saïs aime Egg et pas trop Hatfield.
C'est vrai que j'attends sa réponse sur National Health.
En attendant : East Of Eden : Snafu (1970)

2ème album d'East Of Eden. Même niveau que le précédent, avec en plus une influence de la première période de Zappa (epoque Uncle Meat), avec notamment du sax avec une pédale wah wah. Les deux disques sont pour moi indispensables, ce qui ne sera plus le cas pour la suite du groupe, y compris après sa reformation vers la fin des 90s' où ils délivreront un jazz rock pas désagréable mais un peu plan-plan.

Patrick a écrit:

Ce que je trouvais mystérieux, c'était surtout le fait que Saïs aime Egg et pas trop Hatfield.
C'est vrai que j'attends sa réponse sur National Health.

J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir et explorer toute cette "école", Canterbury, à une époque.
Mais là, ça fait une paye que je n'ai pas écouté National Health et Hatfield - ni même Egg d'ailleurs, si ce n'est quelques morceaux de temps en temps - !
J'ai dû me remettre un peu en condition pour raviver ma mémoire (de fait la réponse paraitra surement brève et superficielle).   

Je n'ai pas tant d'explications que ça en fait!
Tout simplement, Egg m'a le plus "touché", intrigué, concerné car j'avais une formation un peu "similaire" (un trio, en remplaçant l'orgue par une guitare), il y a quelques années.
Et puis j'étais assez fasciné par cet orgue en question, sa place centrale ici, son utilisation/exploration/trituration dans ce "format", trio "jazz-rock/prog/psychédélique"  ...
Et puis: parce que Enneagram

Étonnement peut-être, j'ai moins accroché avec le reste (sur le premier Hatfield par exemple, c'est vrai qu'il y a ce morceau assez formidable de 10 minutes (Son Of 'There's No Place Like Homerton' mais, par ailleurs, je trouve qu'il y a un peu à boire et à manger: l'ensemble me parait toujours aussi "dispersé", inégal).

Daniel Schell & Karo : The Secret Of Blwch (1990)

Karo est le groupe qui succéde à Cos. Daniel Schell poursuit sa recherche sur le Chapman stick dont il va devenir un éminent spécialiste. Un groupe sans batterie, mais avec des tablas, 2 transfuges d'Univers Zéro (Dirk Descheemaeker à la clarinette est un pur virtuose et Jean-Luc Plouvier aux claviers). Une musique à l'écriture ciselée, avec beaucoup de sensibilité. Des orchestrations fabuleuses entre la clarinette, les cordes, les tablas et le stick, et des interventions lumineuses (à écouter la quinte du cor sur "Le voyageur" à 2:15 et doublée avec la clarinette à 2:24). Des métriques impaires qui coulent de source. Ces belges sont toujours aussi inattendus. Des moments de pur bonheur. Ce disque est un régal et sans aucun doute le meilleur de la formation (il y a eu 3 disques, celui-ci est le deuxième). Ecouter ce disque est pour moi plaisir sans cesse renouvelé. C'est du rock de chambre à un niveau rarement atteint.Pour ceux qui ne connaissent pas, dépaysement garanti.

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Ca donne envie. A essayer!  

@Sais : Enneagram est un chef d'oeuvre absolu, le sommet de Mont Campbell compositeur.Egg est plus homogène d'un point de vue stylistique qu'Hatfield qui oscille (avec brio) entre pop,prog et jazz-rock. Egg est dans une démarche plus "puriste", ce qui peut expliquer ton goût plus affirmé pour cette formation.

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Celeste : Principe Di Un Giorno (76)


Une petite perle de progressif pastoral et bucolique.
Divin.

Hey, ça a l'air très sympa aussi ce disque de Celeste!

Arnaud a écrit:

Egg est dans une démarche plus "puriste", ce qui peut expliquer ton goût plus affirmé pour cette formation. Wink

Pour Egg, je ne sais pas... Sans doute, oui, il y a un côté plus "épuré", en tout cas, en comparaison à Hatfield, etc.
Mais, je ne crois pas que ce soit la seule explication.
Il y a plein de petites choses qui me sortent un peu des écoutes d'Hatfield et National Health parfois (certains "thèmes", certaines "sonorités de clavier", etc), même si ça reste des albums intéressants à écouter avec de belles réussites çà et là (ou par moments)...

Jean-Paul Prat : Masal (82)


Il y a un petit quelque chose de Weidorje dans l'euphorie et les couleurs.
Excellent!

Transatlantic :The Absolute Universe - Forevermore (Extended Version) (2020)


Le supergroupe revient avec un copieux double album dans la droite lignée des précédents, à savoir un prog nostalgique aux lignes vocales très influencées par les Beatles. Tout ceci s'écoute avec un très grand plaisir (le professionnalisme consommé de la formation donne le change). Un bémol, la voix frêle de Pete Trewavas qui parvient à amoindrir l'impact d'un titre aussi fort que Solitude (heureusement qu'il chante peu).

Le Masal de Jean-Paul Prat est un grand disque.
NeBeLNeST : NeBeLNeST (1999)

Une musique qui balance entre Crimson et Guapo. Impressionnant.

Je les avais vus en concert en premier partie des Flower Kings. Ils envoient du lourd.

Spock's Beard : The Kindness of Strangers (98)


Yes et Gentle Giant mixés à la sauce pop américaine.

arnaud bellemontagne a écrit:

Spock's Beard : The Kindness of Strangers (98)

Leur meilleur album pour moi avec V et X (ce dernier étant de loin le meilleur avec Di Virgilio au chant, et l'un des tout meilleurs SB). Beware of darkness est très bien aussi mais je le mets juste derrière.
Après le deuxième changement de chanteur, le vocal a pris une teinte très rock FM américain - je ne sais pas trop comment définir cela, ces voix qui en mettent partout et ne font pas dans la finesse - je n'aime plus du tout. Mais c'est peut-être parce que je n'y arrive plus avec ces groupes-là dans ce qu'ils proposent aujourd'hui. (Je tenterai quand même le dernier Transatlantic pour voir.)
En attendant je fais un parcours découverte des groupes Canterbury que vous citez plus haut et que je ne connais pas du tout. Je vous ferai un petit retour.

Je partage ton ressenti (je rajoute quand même Snow parmi les meilleurs albums du groupe).

En parlant de réalisations progressives qui ont marqué les années 90 :

IQ : Subterranea (97)


Remarquable double-album...à mon sens un des plus belles réussites du courant dit "néo-prog" (Marillion, Pendragon, Pallas, Twelfth Night, Arena...).

Magma : Ëmëhntëhtt-Ré (2009)

Ca fait vraiment du bien d'écouter un Magma aussi dense. Après toutes ces années, rien de l'intensité initiale n'a disparu. Un disque essentiel, pas seulement pour les fans du groupe.
Et puis, cette couverture!

Oui avec le sublime KA (2004), le témoignage éloquent d'un come-back totalement réussi.

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The Flower Kings : Islands (2020)


Mon (double) disque de l'année 2020.

Le groupe le plus optimiste et chamarré de ces dernières années.

Emerson, Lake & Powell

The Score
Learning to Fly
The Miracle
Touch and Go
Love Blind
Step Aside
Lay Down Your Guns
Mars, the Bringer of War

Keith Emerson, claviers
Greg Lake, voix, guitare, basse
Cozy Powell, batterie, percussion

(Polydor, 1986)

Carl Palmer, de l'habituelle formation ELP, était indisponible, on alla quérir le batteur Cozy Powell pour cet album qui reste le seul enregistré par cet attelage.
C'est d'ailleurs Powell qui convainquit le groupe d'enregistrer l'arrangement extrait des Planètes de Holst qui clôt le disque.
En bonus tracks, le CD inclut un incroyable remake électro de Loco-motion chanté par Little Eva en 1962 et repris par Kylie Minogue deux ans après ce tribut d'ELPowell.

Tomas Bodin : An Ordinary Night In My Ordinary Life (96)


Le premier album solo du claviériste des Flower Kings.

De magnifiques compositions, très fouillées avec dans chaque morceau quelque chose qui accroche l'oreille.

Cerise sur le gâteau :de somptueuses envolées de guitare de Roine Stolt.

Conseillé.

arnaud bellemontagne a écrit:

IQ : Subterranea (97)

Remarquable double-album...à mon sens un des plus belles réussites du courant dit "néo-prog" (Marillion, Pendragon, Pallas, Twelfth Night, Arena...).

Oui, un des disques à sauver de cette période néo prog des 90's que j'ai beaucoup écoutée et dont je suis totalement revenu. (je ne parle pas de Marillion bien sûr). J'y ajouterais Moonshine du groupe polonais Collage.

Patrick Gentet a écrit:

Magma : Ëmëhntëhtt-Ré (2009)
Ca fait vraiment du bien d'écouter un Magma aussi dense. Après toutes ces années, rien de l'intensité initiale n'a disparu. Un disque essentiel, pas seulement pour les fans du groupe.
Et puis, cette couverture!

Mon préféré avec Würdäh Itäh. La reconstitution au disque de la suite complète est du pain béni, et les parties I et II sont un des sommets de Magma. Et d'accord avec Arnaud sur l'aspect comme-back initié avec K.A.

arnaud bellemontagne a écrit:

The Flower Kings : Islands (2020)
Le groupe le plus optimiste et chamarré de ces dernières années.

Leur enthousiasme débordant de créativité s'entend toujours chez eux. Mais tant de double-albums aussi denses, je n'y arrive pas. J'ai toujours cette impression qu'ils publient toutes leurs répétitions sans faire le tri   . Et puis il y a une signature, quelque chose chez eux, un bavardage qui me hérisse le poil, là où Spock's beard - sur ses deux premiers line-up - m'enthousiasme .

De mon côté : j'ai écouté les albums canterbury dont vous parliez plus haut :

J'ai bien aimé Hatfield and the north. J'ai préféré l'album éponyme de 1974, notamment les morceaux Son of there's no place like Homerton et Shaving is boring que j'ai adorés. L'album The rotter's club m'a moins enthousiasmé.

Chez National health j'ai préféré Of queues and cures au premier. Egg en revanche je n'ai pas du tout accroché.

Iskender a écrit:

De mon côté : j'ai écouté les albums canterbury dont vous parliez plus haut :

J'ai bien aimé Hatfield and the north. J'ai préféré l'album éponyme de 1974, notamment les morceaux Son of there's no place like Homerton et Shaving is boring que j'ai adorés. L'album The rotter's club m'a moins enthousiasmé.

Chez National health j'ai préféré Of queues and cures au premier. Egg en revanche je n'ai pas du tout accroché.

Ravi que le premier Hatfield t'ai plu. Pour ce qui me concerne, j'ai du mal à hiérarchiser les deux Hatfield, même si les morceaux que tu cites sur le premier sont des sommets du genre. Concernant National Health, je préfère aussi le second. Par contre, c'est dommage que Egg t'ai moins plu. C'est peut-être plus rugueux.

Yes : Fragile (1971)

Pour aujourd'hui, un petit classique. Avec ce disque, la montée en puissance du groupe continue. Un petit reproche toutefois : le morceau de Wakeman plus faible que le reste du disque. Mais je ne suis pas un grand fan du personnage.

Oui, c'est une reprise assez kitsch et inconséquente du scherzo de la quatrième de Brahms.Je crois que c'est Wakeman qui a écrit l'interlude central (piano/voix) de South Side of The Sky. J'aime beaucoup cette séquence.

Je trouve que Wakeman est a son meilleur sur Tales From Topographic Oceans (ces textures ).
J'aime bien son humour typiquement british.

Spock's Beard : Snow (2002)


Un opéra-rock de très bonne facture qui amalgame avec brio (et à la sauce US) les Beatles, Yes, Genesis, Pink Floyd, Gentle Giant, The Who et U2.

Present : Le Poison qui rend fou (85)


Un des trésors de l'avant-prog.

Le travail rythmique de Daniel Denis est hallucinant de créativité.

Rip Roger Trigaux.

Gong : You
Gong : Shamal


Steve Hillage : Fish rising
Steve Hillage : Green


Les Gong ne sont pas une découverte. J'écoute plutôt ces deux-là parce que j'adore leurs morceaux instrumentaux mais ne suis pas friand de leurs délires vocaux.
Les Steve Hillage je ne les avais pas écoutés depuis longtemps et les connais moins bien. J'accroche bien. Green est plus électronique, selon les morceaux ça a plus ou moins bien vieilli. Mais il y a des aspects floydiens qui ne peuvent que me plaire. Fish rising c'est très bon.

arnaud bellemontagne a écrit:

Spock's Beard : Snow (2002)

Un opéra-rock de très bonne facture qui amalgame avec brio (et à la sauce US) les Beatles, Yes, Genesis, Pink Floyd, Gentle Giant, The Who et U2.

Le grand Spock's Beard, (la fin de la période Neal Morse), et pourtant ce concept-album, indispensable du genre dans la discographie d'un groupe de prog, ne m'a jamais emballé sur sa durée. Restent de bons moments, notamment le climax que constitue l'enchaînement des morceaux All is vanity et I'm dying qui emporte tout sur son passage.

Oui, une belle séquence prog.

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FM : Black Noise (77)


Premier album d'un trio canadien qui a la particularité de compter un violoniste en son sein.

La musique se situe entre Rush* (période début 80) et Saga pour le côté synthétique et "spacey" des textures de claviers.




*Le violoniste apparaît sur le superbe Losing It de l'album Signals.

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