Stockhausen, Donnerstag aus Licht, Favart, 17-19.XI.2018

J'y serai demain soir...

Le premier (dans l'ordre de la narration) ou le deuxième (dans l'ordre de composition: 1978-80) volet du grand cycle Licht (dont le Samstag (au disque) a été une de mes plus grandes découvertes récentes - voir ici), qui inclut, en tant que deuxième acte, le magnifique MICHAELs REISE pour ensemble de solistes.

Très impatient de découvrir ce que cela peut faire comme effet en version théâtrale et en live (c'est une musique qui y gagne énormément - grand souvenir de Hymnen Dritte Region à la Cité de la Musique avec Sto lui-même à la régie.) Très curieux aussi de voir ce que Benjamin Lazar (qu'a priori je ne voyais pas trop là-dedans) peut en faire.

La rumeur laisse entendre que c'est une réussite.
Intéressé par tes commentaires.

J'ai des places pour "Samstag" à la Philharmonie le 28 juin.

Belcore

J'en reviens, et c'est effectivement extraordinaire!
L'impact direct de cette dramaturgie musicale est effectivement renversant.

Compte-rendu détaillé demain ou après-demain.

(Et bien sûr, dans la foulée, j'ai pris une place pour Samstag.)

Benedictus a écrit:

J'en reviens, et c'est effectivement extraordinaire!
L'impact direct de cette dramaturgie musicale est effectivement renversant.

Compte-rendu détaillé demain ou après-demain.

(Et bien sûr, dans la foulée, j'ai pris une place pour Samstag.)

+1
C'est tellement sidérant que je n'ai pas réussi à dire autre chose que cela....oui il faut aller voir Samstag dans la foulée et ne pas avoir peur d'être bousculé. Waouh....

J'ai vu l'acte I de cette production à la Fondation Polignac la semaine dernière. Ça marche vraiment bien ! Les ensembles (le trio initial, à trois strates très autonomes, quelle profusion !), l'économie de la rêverie avec Mondeva…

Nettement moins convaincu par le ressassement de la matière du livret (et même par la musique) de l'examen qui clôt l'acte.

L'expérience confirme ce que j'ai toujours trouvé évident chez Sto : sa sensibilité poétique dans la petite forme. Je croyais que c'était surtout le cas à la fin de sa carrière, mais je remarque que ça remonte très loin – même si j'ai toujours bien aimé Donnerstag, l'entendre en vrai apporte une épaisseur supplémentaire.

(J'aime beaucoup moins Samstag, qui n'a pas du tout les mêmes qualité de suspension et de coloris ; je me tâte pour y aller.)