Playlist (136)

Emeryck a écrit:

Edgar Varèse : Amériques pour grand orchestre        1918-21 / Boulez

CBS ou DG ?

Mélomaniac a écrit:

Emeryck a écrit:

Edgar Varèse : Amériques pour grand orchestre        1918-21 / Boulez

CBS ou DG ?

DG, avec le Chicago SO.

Ma préférée des deux ! (un extrait figurait d'ailleurs dans mon BT à castagnettes...)

Sibelius : Symphonie n°6 (P.Jarvi)

Très bien.

Les petits rats de la Nuit...





Au programme ce week-end :  

A. Khatchatourian – I. Stravinsky – S. Prokofiev – A. Roussel – A. Glazounov – P. Hindemith – L. Delibes – P. Grainger

1) Aram Khatchatourian (1903-1978) :

Gayaneh -extraits du ballet
Mascarade, -Suite

= Horst Stein, Orchestre symphonique de la Radio de Berlin

(Eterna, mars 1959)

Dans les pages lyriques telles que la Danse d'Aïcha, le compositeur à la tête du Wiener Philharmoniker (Decca) reste préférable, -plus charmeur et ensorcelant.
Mais dans les pièces d'apparat (la Lezghinka, le Gopak, la Danse du Sabre...), Stein nous sort le grand jeu, un peu carré rythmiquement,
mais quel élan, quelle solidité du geste chorégraphique, quel panache !
Et quelle prise de son, spectaculaire et magnifiquement construite !
Anthologique interprétation, complètement furibarde, du Galop de Mascarade ! La célèbre Valse aussi, en ressort gonflée à bloc.
Je n'ai pas prévu deux Mélomaniac d'Or pour Khatchatourian (car Benedictus risquerait la syncope), mais dans l'absolu ce disque épatant le vaut bien !    

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Alexander Jocheles (piano)

Bach Fantasia BWV 920
Bach Sonata BWV 963
Bach Fantasia and Imitation BWV 563
Bach-Busoni Ich ruf zu dir, BWV 639
Bach-Busoni Herr Gott, nun schleuss den Himmel auf, BWV 617
Bach-Busoni Jesus Christus, unser Heiland, BWV 665
Bach-Busoni In dir ist Freude, BWV 615
Bach-Busoni Nun komm, der Heiden Heiland

2) Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps, ballet deux parties
L'Oiseau de Feu, -suite (1919)

= Andrés Orozco-Estrada, Orchestre symphonique de la Radio de Francfort

(Pentatone, juin-août 2015)

Découverte.
Bof.
Voilà deux ballets que je connais par cœur, le chef n'offre pas grand-chose pour m'intéresser ou renouveler le point de vue.
Bien organisé, l'orchestre joue propre : un bon disque, sans plus.
L'avantage du sacd n'est pas flagrant dans le Sacre, au contraire l'image parait un peu tassée.
En revanche l'Oiseau capté en août montre une prise de son plus aérée et dynamique.

3) Sergueï Prokofiev (1891-1953) :

La Légende de la Fleur de Pierre, ballet en quatre actes Op. 118 -sélection

= Silvio Varviso, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, mai 1965)

• Hartmann: Symphonie nº7 (1957-58):

Ingo Metzmacher / Bamberger Symphoniker
Bamberg, XI.1996
EMI
J’ai adoré cette symphonie: la puissante armature formelle de Hindemith, mais avec un langage harmonique et des couleurs orchestrales qui sont davantage celle de l’École de Vienne autour de 1910 (on peut aussi penser à Henze, mais en plus carré.)
Dommage que la captation opaque (EMI des années 1990) ne rende sans doute pas pleinement justice au travail de Metzmacher - du coup j’ai assez envie d’essayer l’intégrale à six chef (dont Metzmacher - mais aussi Gaffigan, Stenz, Poppen!) parue chez Challenge Classics.

• Brumel: Lamentations:

The Tallis Scholars / Peter Phillips
Salle (Norfolk), 1992?
Gimell
Réécouté suite à une discussion de gens de goût: et c’est décidément une œuvre sublime! (Je n’y avais sans doute pas accordé jusqu’ici toute l’attention qu’elle méritait pour elle-même, obnubilé par la prodigieuse messe «Et ecce terrae motus» à 12 voix, totalement hallucinante.)

Sibelius: Symphonie n°6/P.Järvi



Dernier mouvement extraordinaire. (l'œuvre et l'interprétation)

Debussy: Pelléas et Mélisande, actes 1 et 2/Inghelbrecht 1955



Ah, un nouveau Pelléas!
(Jeannotte, Ogéas, Souzay)

De LASSUS



Voir ICI

Mahler: Rückert-Lieder (Fischer-Dieskau, Berliner Philharmoniker, Böhm) .

Bach: Passacaille en ut mineur BWV 582 ; Fughettas BWV 704 et 701 ; 4 chorals ; Partita BWV 768 ; Trio BWV 584 ; Chorals Schübler BWV 645-650 (André Isoir à l'orgue Gabler de la Basilique Bénédictine de Weingarten) .

Prenons exemple sur Mélo et mettons une jolie photo .

Spoiler:

Emeryck a écrit:

Edgar Varèse : Amériques pour grand orchestre        1918-21 / Boulez
 +

J'écoute aussi Varèse ce matin. Ensemble Intercontemporain, Matthias Pintscher dans Intégrales. ce que j'aime le plus chez ce compositeur, autre que Amériques très sympa ! mais moins pour moi. Je continue avec mes autres plaisirs, Octandre tout de suite  .

4) Albert Roussel (1869-1937) :

Bacchus et Ariane, ballet Op. 43

= Stéphane Denève, Orchestre national d'Écosse

(Naxos, mai 2006)

J'avais songé à cette version pour un Mélomaniac d'Or : les couleurs crues, le geste fougueux de Denève font des étincelles, ses pupitres répondent avec enthousiasme et virtuosité.
Mais je connais tellement bien cette œuvre que je supporte mal les quelques flottements et menus décalages inhérents à une direction aussi nerveuse
-certes dans de rares passages, et Martinon (pour citer une ancienne et suprême référence) n'est non plus exempt d'un tel reproche.
Je préfère l'approche plus détendue mais plus fluide d'un Georges Prêtre, dont la décontraction valorise mieux les phases de tension.
En tout cas, comme je le disais, cette version se situe à très haut niveau, et fut d'ailleurs récompensée par un Diapason d'Or (juillet-août 2009).
Excellente prise de son, spacieuse et en relief, ce qui correspond parfaitement aux nécessités dramatiques de cette partition escarpée.

Mélomaniac a écrit:

Les petits rats de la Nuit...

... Et le dernier post de la série est de 13h20.

Mélomaniac a écrit:

Spoiler:

Assez d'accord: dans Bacchus, Denève et Martinon sont excellents, mais dans mon souvenir Prêtre est peut-être encore mieux. (Mais bon, ce n'est pas moi qui décerne les Mélomaniac d'Or, hein.)

Philippe Hersant : Concerto pour violon et orchestre        2003 / Dumay, ONF (Darlington)
 +
Philippe Hersant : Der Wanderer pour voix d'hommes et orchestre de chambre        2002 / Choeur de Radio France (Tranchant), ONF (Darlington)

Philippe Hersant : Streams pour piano et orchestre        2000 / Ader, Orchestre Symphonique de la Radio Danoise (Dausgaard)

Pascal Dusapin : Canto pour soprano, clarinette et violoncelle        1994 / Kubler, Angster, Grimmer
 +
Pascal Dusapin : Two walking pour voix de femmes         1994 / Kubler
 +
Pascal Dusapin : So full pour clarinette basse et voix de femme         1990 / Kubler, Angster
 +
Pascal Dusapin : In and out pour contrebasse        1989 / Celea
 +
Pascal Dusapin : For O pour deux sopranos et deux clarinettes basse        1989 / Kubler, Koebele, Angster, Foltz

Philippe Manoury : État d'alerte pour deux percussions et orchestre        2015 / KrausFrink, DRP, OP Strasbourg (Rundel)

Benedictus a écrit:

ovni231 a écrit:

Mais c'est coul Hindemith !

Moi, j'adore, mais je connais beaucoup de monde qui le trouve ennuyeux.

Snif, tant pis pour eux !

Xavier a écrit:

Scriabine: Sonates n°5 et 7/Nakano



Beaucoup d'intégrales de ces sonates sont parues dernièrement… aucune n'a de grand intérêt. Au mieux, c'est passable, et encore, comme ici.

Dans ce cas, faudrait qu'ils passent au régime Weinberg.

Benedictus a écrit:

Assez d'accord: dans Bacchus, Denève et Martinon sont excellents, mais dans mon souvenir Prêtre est peut-être encore mieux. (Mais bon, ce n'est pas moi qui décerne les Mélomaniac d'Or, hein.)

Georges est immense de toute façon !

Wagner : Parsifal Acte II (Levine 85)

5) Alexandre Glazounov (1865-1936) :

Les Saisons, ballet en un acte et quatre tableaux Op. 67

= Ievgueni Svetlanov, Philharmonia Orchestra

(Emi, octobre 1977)

Benedictus a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Les petits rats de la Nuit...

... Et le dernier post de la série est de 13h20.

Cesse de mentir !
Mon message a été posté à 12h20 s'il te plait. A 13h20 j'étais attablé en ville en train de commander un welsh royal  
Désolé mais la nuit dernière un breuvage nippon qui titre à 58° a subitement altéré ma lucidité et m'a conduit dans les bras de Morphée
sans que je puisse aborder ce Roussel que j'ai dû reporter à ce matin.

6) Paul Hindemith (1895-1963) :

Nobilissima Visione, Suite du ballet

= Joseph Keilberth, Orchestre de la Philharmonie de Hambourg

(Telefunken, septembre 1955)

Catégorie orchestrale -rang 202°/250




Anatole Fistoulari (1907-1995)


7) Léo Delibes (1836-1891) :

Sylvia, ballet en trois actes

= Anatole Fistoulari, Orchestre symphoniques de Londres

(Mercury, juin 1958)

Je me suis longtemps contenté des extraits des partitions de Delibes, avant de m'y intéresser intégralement par le DVD il y a une douzaine d'années.
Alors que j'adore Coppélia quasiment de part en part, les quelques longueurs à l'écoute de Sylvia me sont devenues plus digestes depuis que j'ai découvert la
production du Royal Opera House dans la chorégraphie de Frederick Ashton, filmée live en décembre 2005, avec Darcey Bussell, Roberto Bollé et Thiago Soares.
Toutefois, comparé à la flopée des autres ballets écrits au XIX° siècle et qui, sans le support visuel de la chorégraphie, s'avèrent bien ennuyeux,
la musique de cette Nymphe des Bois constitue « non pas le principal mais le seul intérêt », selon les mots d'un maître du genre qui n'est autre que... Tchaikovsky.
.
C'est avoué : l'intrigue mythologique est assez pauvre.
Pour simplifier l'histoire (vous trouverez des synopsis sur internet) : dans un bois sacré, le berger Aminta s'éprend de la nymphe Sylvia. Dans un concours de tir à l'arc,
celle-ci vise Eros, et se retrouve blessée en retour par une flèche du Dieu de l'amour, ainsi qu'Aminta qui s'était interposé.
Syvlia est enlevée par le brigand Orion, qui l'emmène sur son île et y tente de la séduire. Eros vient la délivrer et la ramène dans la forêt, à bord d'un navire
où elle est travestie en esclave. Aminta est attiré par sa danse et la reconnait sous son déguisement. Alors qu'on se réjouit d'une fête bacchique, le méchant Orion surgit
et entend reprendre sa captive, qui se réfugie dans le temple de Diane. Orion tente de la suivre mais succombe sous un trait décoché par la Déesse de la chasse (et de
la chasteté), furieuse de cette intrusion, et qui entend aussi empêcher l'union d'Aminta et Sylvia. Eros réussit à attendrir Diane, et les deux amoureux peuvent enfin s'enlacer.
Parmi les numéros les plus appréciés, le bondissant Prélude donne le ton de l'Acte I, à la fois sylvestre et cynégétique. Le charmant Cortège rustique s'égaye
au son du tambour basque. L'acte II se veut plus sombre, féroce et pittoresque, pour camper la grotte du brigand, dans un décor orientaliste pimenté par
le fringant Pas des Éthiopiens que zèbre le piccolo.
L'Acte III rassemble nombre des passages les plus connus : puissamment rythmée et cuivrée, la Marche et cortège où s'ébrouent les cistophores, faunes et Bacchantes
sous les cris de l'évoé. La Barcarolle qui annonce l'arrivée de l'embarcation d'Eros, avec le recours au saxophone, instrument récent à l'époque.
Le célébrissime et amusant passage en pizzicato qui introduit le divertissement. Le trépidant Strette-galop. Les trois déflagrations de tam-tam qui illustrent
les coups d'Orion tentant de forcer la porte du Temple...
.
Si une anthologie peut vous suffire, vous en trouverez d'excellentes sous les baguettes de Roger Désormière (Decca), Franz André (Telefunken), Louis Fourestier (HMV),
Anatole Fistoulari (Remington), Fabien Sevitzky (RCA), Adrian Boult (Westminster), Pierre Monteux (RCA), Ernest Ansermet (Decca) pour citer quelques enregistrements
des années 1950 particulièrement savoureux par la seule couleur instrumentale.
Pour le ballet intégral, vous pouvez vous fier à Jean-Baptiste Mari et l'orchestre du Théâtre de l'Opéra de Paris (Emi, 1977) idéalement rompus à ce répertoire,
et agrémentés d'une captation panoramique qui privilégie le grandiose. Les fanfares et tutti y crépitent, mais la finesse n'est pas sacrifiée.
J'ai toutefois opté pour l'incarnation majeure qui domine la discographie depuis plus d'un demi-siècle : Anatole Fistoulari à Londres, un autre spécialiste
de la fosse, aguerri avant-guerre lors de plusieurs saisons au Théâtre du Châtelet et aux Ballets Russes de Monte-Carlo.
Il nous livra aussi de mémorables lectures du Casse-Noisette, de La Belle au bois dormant, du Lac des cygnes et de Giselle d'Adam.
Dru, acerbe, flamboyant, le chef russe minimise les langueurs lyriques, pourchasse toute mièvrerie, muscle les jarrets et trace des images pénétrantes,
cravachés en contrastes fauves et en rythmes chauffés à blanc.
Sous sa férule, l'orchestre anglais obéit au doigt et à l'œil : écoutez seulement comment s'activent ici le Cortège de Bacchus, ou la Danse des Éthopiens,
vous aurez une idée des fièvres qui vous attendent dans cette forêt embrasée par les passions d'Eros.

Debussy: Pelléas et Mélisande, actes 3-5/Inghelbrecht 1955

Alifie a écrit:

www.deezer.com/fr/album/8334514 ou /channel/UCenNu0-H1cq9H24aruqt9Mg

8.) Percy Grainger (1882-1961) :

The Warriors, ballet

= Simon Rattle, Orchestre symphonique de Birmingham

(Emi, décembre 1996)

Une luxuriante « musique pour un ballet imaginaire », écrite pour la saison londonienne des Ballets russes, suscitée en 1913 par Thomas Beecham
que Grainger assistait à Covent Garden, et achevée à San Francisco en décembre 1916.
Pour tout savoir ou presque, consulter cette thèse d'un étudiant de l'Université de Melbourne :
https://minerva-access.unimelb.edu.au/bitstream/handle/11343/38765/65866_00000221_01_Servadei.pdf?sequence=1&isAllowed=y
Outre l'investigation sur les divers états de la partition, les considérations sur la nomenclature (incluant trois pianos, divers métallophones, hautbois basse...),
on apprend que le premier enregistrement date de 1984, par John Hopkins et l'Orchestre symphonique de Melbourne (1984 chez Emi) !
Rattle en livre ici une superbe interprétation, tout comme John Eliot Gardiner avec le Philharmonia Orchestra, chez DG.

Berg, Frühe Lieder, Die Nachtigall en boucle.  von Otter - Forsberg
(oui, 6 )

Lieder de Schubert.

Sibelius, symphonie 4, Paavo Järvi, Orchestre de Paris

Sibelius: Symphonie n°7/P.Järvi

Beethoven : Symphonie n°1 (Rattle Berlin)

Wagner: Götterdämmerung (Evans, Jerusalem, Meier, Kang,Brinkmann, von Kannen, Bundschuh, Chœur et Orchestre du Festival de Bayreuth, Barenboim) .

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :    J. Boyvin – A. Bruckner – G. Verdi – J.S. Bach

anaëlle a écrit:

Berg, Frühe Lieder, Die Nachtigall en boucle.  von Otter - Forsberg
(oui, 6 )

Sur ce coup-là, je doute que les 6 soulèvent ici de vraies objections.

(En revanche, attention: Die Nachtigall en boucle, ça pourrait devenir dangereux - je veux dire: ça porte davantage aux langueurs rêveuses de la Sehnsucht qu'à la préparation d'un DS de maths crucial...)

aurele a écrit:

Sibelius, symphonie 4, Paavo Järvi, Orchestre de Paris

Xavier a écrit:

Sibelius: Symphonie n°7/P.Järvi

Cette intégrale, c'est vraiment la hype du moment, on dirait...

Ben, ça fait quatre ans qu'on l'annonçait, plus personne n'y croyait, alors divine surprise ! (et en plus c'est très bon, donc dans la petite communauté sibélienne du forum… tu l'écouteras forcément aussi, ne serait-ce que pour sa Sixième miraculeuse)

Oui, forcément - j'imagine que les médiathèques parisiennes devraient assez vite acquérir la chose.

MOZART
Quatuor K575 (Prussien n°1)

Amadeus Quartet

Église Saint-Cyr-et-Sainte-Juliette de Champagnole (France, -Jura)


Jacques Boyvin (1649-1706) :

Suites des i-viii^e tons

= François Delor, orgue Carouge/Londe de l'église Saint-Cyr de Champagnole

(K617, septembre 1999)

Encore un orgue que je ne vous ai jamais présenté.
Non seulement le vandalisme anti-clérical de la Révolution l'épargna, mais il fut respectueusement installé en 1792 dans cette église jurassienne
à clocher-porche qui venait d'être flanquée de deux nefs latérales en 1789.
Installé et non pas construit, car l'instrument fut rapporté du Couvent des Jacobins de Poligny où le facteur Marin Carouge l'avait érigé en 1721.
On lui construisit une tribune en 1807. Il fut mis au goût du jour en 1867 : transformation du Positif d'écho en Récit expressif, changement du pédalier et des soufflets,
mais le matériel sonore fut préservé... jusqu'à une autre intervention de 1940 qui ne conserva hélas que 318 tuyaux.
Une restauration menée en 1989 par Denis Londe restitua un état authentique de ce quatre pieds en montre d'une vingtaine de jeux,
avec Flûte et Trompette 8' au pédalier, abrité dans le buffet original de l'ébéniste Denis Loye.
Ce programme d'une quarantaine de minutes a sélectionné vingt-cinq des quelque cent-vingt pièces des Livres de Boyvin, en alternant les modes mineurs/majeurs.
Comme dans son disque Louis Marchand enregistré au Temple de la Fusterie, François Delor nous offre une exécution vigoureuse et flamboyante,
qui sert avec brio la faconde louis-quatorzienne de ces pages.
Superbe captation, robuste et spacieuse.

Benedictus a écrit:

aurele a écrit:

Sibelius, symphonie 4, Paavo Järvi, Orchestre de Paris

Xavier a écrit:

Sibelius: Symphonie n°7/P.Järvi

Cette intégrale, c'est vraiment la hype du moment, on dirait...

Et pour une fois Do believe the hype.

2) Anton Bruckner (1824-1896) :

Afferentur regi Virgines
Os justi meditabitur sapientiam
Inveni David
Pange lingua gloriosa
Ecce sacerdos magnus

= George Guest, Chœur du St John's College de Cambridge ; Cuivres de l'Academy of St Martin in the Fields

(Argo, janvier 1973)

Cette sélection de motets, les choristes anglais les servent avec beaucoup de sensibilité, voire de fragilité
mais le langage de Bruckner me semble appeler davantage de force, de droiture, de rigueur rhétorique.

arnaud bellemontagne a écrit:

Wagner : Tristan et Isolde Acte III (Bohm)

Windgassen campe un Tristan halluciné et possédé.
Très impressionnant.

MA version.

R.Wagner
Tristan et Isolde
Acte III

Rundfunkchor Leipzig & Staatskapelle Dresden & Carlos Kleiber
Margaret Price & Brigitte Fassbaender
René Kollo & Dietrich Fischer-Dieskau & Kurt Moll & Werner Götz

Label DG

Magnifique M.P
(le micro dans la bouche )

et l'écriture du Roi Marke est remarquable

3) Giuseppe Verdi (1813-1901) :

Te Deum

= Myung-Whun Chung, Chœurs et Orchestre de l'Académie Sainte-Cécile de Rome

(DG, avril 2000)

Schulhoff: Symphonie n°5/Conlon

Wellesz : Quatuor à cordes n°3, Artis Quartet

Je me lance dans une série "musique décadente" et voilà une première très belle découverte avec ce quatuor dont les deux mouvements pairs notamment m'ont vraiment impressionné. Du même Wellesz, j'ai aussi écouté les autres quatuors présents sur le même CD (4 et 6) mais ils m'ont moins impressioné, et là j'écoute un concerto pour piano où il y a quelques bonnes idées mais qui n'est pas franchement transcendant non plus. Et puisque je parle de décadents, si jamais quelqu'un a en stock une traduction française de livrets d'opéras de Schreker, ça pourrait forteemnt m'intéresser (ça ne se trouve pas vraiment facilement sur le net, ce genre de choses, et mona llemand un peu rouillé risque de me faire rater des choses si je reste en pure VO).