Playlist (136)

Tu as un sujet Wellesz ici:classik.forumactif.com/t7041-egon-wellesz-18851974

Pour ta question, difficile de t'aider, car ce n'est pas libre de droits, mais autant celui des Gezeichneten se trouve plutôt facilement parce qu'il y a au moins un enregistrement (Zagrosek) avec livret et traduction, ainsi que le DVD Nagano, autant Ferne Klang, je crois qu'on ne trouve pas de traduction française.

Roupoil a écrit:

Je me lance dans une série "musique décadente"

Du genre Les Parfums de la nuit ?

4) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Jesus bleibet meine Freude, BWV 147
Lobe den Herren, BWV 137
Darum wir billig loben dich, BWV 130
Dein ist allein die Ehre, BWV 41

= Hannes, Wolfgang, Bernhard Läubin, trompette ; Norbert Schmitt, timbales ; Simon Preston, orgue de la Cathédrale de Lübeck

(DG, novembre 1985)

Très beau disque !
L'arrangement pour trois trompettes et orgue du Jésus que ma joie demeure est dû à Frank Campbell,
celui des trois chorals de cantate (avec timbales) revient à Edward Power-Biggs.

Roupoil a écrit:

Je me lance dans une série "musique décadente" et voilà une première très belle découverte

Sonnez, sonnez vos trompes triomphales,
Il est à nous!

Roupoil a écrit:

Wellesz : Quatuor à cordes n°3, Artis Quartet
[...] une première très belle découverte avec ce quatuor dont les deux mouvements pairs notamment m'ont vraiment impressionné. Du même Wellesz, j'ai aussi écouté les autres quatuors présents sur le même CD (4 et 6) mais ils m'ont moins impressioné, et là j'écoute un concerto pour piano où il y a quelques bonnes idées mais qui n'est pas franchement transcendant non plus.

Oui, le 3 est vraiment génial! Le 4 et le 6 sont bien aussi, mais moins marquants, c'est vrai. Quelque chose que tu dois absolument essayer, c'est la 1ᵉ Symphonie (les autres sont bien aussi - mais moins prégnantes, quoique certaines soient assez originales.) Les Sonnets d'Elizabeth Browning pour soprano et cordes méritent aussi l'écoute (mais plutôt par Regina Klepper chez Capriccio que par Renée Fleming.)

Schulhoff: Symphonies n°4 & 6/Valek

+

Beethoven : Symphonie n°2 (Rattle Berlin)

J'avais oublié à quel point cette symphonie regorge d'inventions.

Schulhoff: Chants et danses populaires de la région de Tésin/Kozena

+

Schulhoff: Drei Stimmungsbilder opus 12/Kozena

Église Sainte-Macre de Fère-en-Tardenois (France, Aisne)


5) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Pastorella en fa majeur, BWV 590
Nun freut euch, lieben Christen, BWV 734
O Gott, du frommer Gott, choralpartita BWV 766
Ach was soll ich Sünder machen, choralpartita BWV 770

= André Isoir, orgue Westenfelder de l'église Sainte-Macre de Fère-en-Tardenois

(Calliope, 1991)

Pour emboiter le pas à Anaxagore qui fait une cure de l'intégrale Bach d'Isoir.
Ici sur l'orgue dont Georg Westenfelder venait d'achever la reconstruction en 1990, prenant la suite d'Alain Leclère initialement en charge du chantier et qui,
disparu prématurément, n'eut le temps que d'achever la charpente du grand corps et du positif.
Le buffet droit et massif rend un vague hommage à l'histoire de l'église érigée sous la Renaissance par Louise de Savoie, et rebâtie au XVI° siècle.
La console compte trente-trois jeux sur deux claviers et pédalier, dont une majestueuse soubasse 32'.
Même si la nomenclature répond à l'esthétique sonore du Classicisme français, l'instrument doté de fonds crémeux est tout à fait compatible
avec le répertoire d'Allemagne centrale. Dans la Pastorella, les anches de régale permettent d'illustrer le pittoresque de la Nativité.
Isoir livre une incroyable lecture du Nun freut euch, lieben Christen, d'une éblouissante alacrité !

Voici la composition :

Bartok: Musique pour cordes, percussion et célesta/Végh

• Schoeck: Wandsbecker Liederbuch, op. 52:

Juliane Banse (soprano), Dietrich Henschel (baryton), Wolfram Rieger (piano)
Waldenburg, V.1992
Jecklin / NCA
Un beau recueil, plus insaisissable et contrasté que Das holde Bescheiden - avec l’admirable accompagnateur du concert de samedi soir.
(Et encore merci à Rubato! )

Schulhoff: Quatuor à cordes n°1/Quatuor Petersen



Boudiou c'est génial ça quand même.

Schulhoff: Quatuor à cordes n°2, 5 pièces pour quatuor à cordes/Quatuor Petersen

(dernière pièce quand même vraiment géniale)

Mélomaniac a écrit:

5) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Pastorella en fa majeur, BWV 590
Nun freut euch, lieben Christen, BWV 734
O Gott, du frommer Gott, choralpartita BWV 766
Ach was soll ich Sünder machen, choralpartita BWV 770

= André Isoir, orgue Westenfelder de l'église Sainte-Macre de Fère-en-Tardenois

(Calliope, 1991)

Pour emboiter le pas à Anaxagore qui fait une cure de l'intégrale Bach d'Isoir.
Ici sur l'orgue dont Georg Westenfelder venait d'achever la reconstruction en 1990, prenant la suite d'Alain Leclère initialement en charge du chantier et qui,
disparu prématurément, n'eut le temps que d'achever la charpente du grand corps et du positif.
Le buffet droit et massif rend un vague hommage à l'histoire de l'église érigée sous la Renaissance par Louise de Savoie, et rebâtie au XVI° siècle.
La console compte trente-trois jeux sur deux claviers et pédalier, dont une majestueuse soubasse 32'.
Même si la nomenclature répond à l'esthétique sonore du Classicisme français, l'instrument doté de fonds crémeux est tout à fait compatible
avec le répertoire d'Allemagne centrale. Dans la Pastorella, les anches de régale permettent d'illustrer le pittoresque de la Nativité.
Isoir livre une incroyable lecture du Nun freut euch, lieben Christen, d'une éblouissante alacrité !

.

Bartok: Concerto pour piano n°3/A.Fischer, Fricsay

Nielsen: Symphonies n° 1 et 2 (BBC Philharmonic, John Storgårds) .

Debussy: En blanc et noir (Daniele et Maurizio Pollini) .

Schulhoff: Sextuor à cordes/Quatuor Petersen

+

JS Bach, Sonates et Partitas
Pochekin, sur instrument moderne , mais en toute nuance

Schubert
Lieder

Henriette Renié (1875-1956)

Musique de chambre

Trio Nuori

Vincent Brunel (violon)
Aude Pivôt (violoncelle)
Flore Merlin (piano)



Agréables pièces sous influence de Fauré (sonate pour violoncelle et piano), Franck et Ravel (le trio).

Wagner : Parsifal Acte III (Levine 85)

L. v. Beethoven
* Concerto no. 3
Sviatoslav Richter, piano
Orchestre Symphonique de Vienne
Kurt Sanderling
DG, 1975

Nielsen: Symphonies n° 3 et 4 (BBC Philharmonic, John Storgårds) .

Mahler: Symphonie n° 1 en ré majeur, Blumine (BSO, Ozawa) .

Bach: Orgel-Büchlein BWV 599 à 644 (André Isoir à l'orgue de l'église Cantate Domino de Frankfurt-Nordwestadt) .

L. v. Beethoven
* Sonates 'Pathétique' & 'Appassionata'
Friedrich Gulda, piano
1 CD 'Les Génies de la Musique', Éditions Atlas

Sibelius : Symphonie n°7 (P.Jarvi)

J S Bach
* Concerto BWV 1056
Jean Louis Steuerman, piano
Orchestre de Chambre d'Europe
James Judd
1 CD Philips. 1987

Ravélavélo a écrit:

J S Bach
* Concerto BWV 1056
Jean Louis Steuerman, piano
Orchestre de Chambre d'Europe
James Judd
1 CD Philips. 1987

Spoiler:

Il devrait quitter son poste pour venir avec nous (ho! he! je! ha!)

Benedictus a écrit:

Ravélavélo a écrit:

J S Bach
* Concerto BWV 1056
Jean Louis Steuerman, piano
Orchestre de Chambre d'Europe
James Judd
1 CD Philips. 1987

Spoiler:

Il devrait quitter son poste pour venir avec nous (ho! he! je! ha!)

Son interprétation est empreinte d'originalité sans trop d'excentricité.
J'apprécie beaucoup sa manière de jouer les ornementations.

Josquin DESPREZ
Missa Sine nomine / Missa Ad fugam
The Tallis Scholars : Peter Philips

Ravélavélo a écrit:

Benedictus a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Jean Louis Steuerman, piano

Il devrait quitter son poste pour venir avec nous (ho! he! je! ha!)

Son interprétation est empreinte d'originalité sans trop d'excentricité.
J'apprécie beaucoup sa manière de jouer les ornementations.

Mon post était en fait une allusion au chœur du Vaisseau fantôme:
«Steuermann, lass die Wacht!
Steuermann, her zu uns!
Ho! He! Je! Ha! »
Je ne connaissais pas du tout ce pianiste.

Arnold Schoenberg
La nuit transfigurée

Quatuor Juilliard & Yo Yo Ma & Walter Tramper

Label Sony

Benedictus a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Benedictus a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Jean Louis Steuerman, piano

Il devrait quitter son poste pour venir avec nous (ho! he! je! ha!)

Son interprétation est empreinte d'originalité sans trop d'excentricité.
J'apprécie beaucoup sa manière de jouer les ornementations.

Mon post était en fait une allusion au chœur du Vaisseau fantôme:
«Steuermann, lass die Wacht!
Steuermann, her zu uns!
Ho! He! Je! Ha! »
Je ne connaissais pas du tout ce pianiste.

Bien pensé de ta part, l'allusion à Wagner, j'en avais pas saisi le sens.

Ces derniers temps j'ai reçu des dizaines de courriels déplorant que la dernière série de Pianos de la nuit remonte au 19 septembre 2018.

Pour rassurer nos lecteurs : ce soir en playlist, le clavier sera à l'honneur

Les Pianos de la Nuit...






Au programme ce soir :    L. Beethoven – A. Dvořák – I. Albéniz – D. Chostakovitch

Mélomaniac a écrit:

Ces derniers temps j'ai reçu des dizaines de courriels déplorant que la dernière série de Pianos de la nuit remonte au 19 septembre 2018.
Pour rassurer nos lecteurs : ce soir en playlist, le clavier sera à l'honneur

L'occasion d'inaugurer la catégorie piano des Mélomaniac d'or?

Max Bruch
Concerto pour 2 pianos et orchestre

Orchestre symphonique de la radio nationale bulgare & Yordan Kamdzhlov
Duo Genova & Dimitrov

Label CPO

1) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Concerto n°1 en ut majeur, Op. 15
Concerto n°2 en si bémol majeur, Op. 19

= Radu Lupu, piano ; Zubin Mehta, Orchestre philharmonique d'Israël

(Decca, mars 1979)

Un des premiers enregistrements numériques de Decca, réalisé à l'Auditorium de Tel Aviv, et en l'occurrence une prise de son incroyablement phonogénique :
ampleur, onctuosité (quelles contrebasses profondes et puissantes !), chaleur, relief...
Outre ce spectacle audiophile, voilà un de mes couplages préférés pour ces deux premiers concertos : le perfectionniste pianiste roumain soigne ses phrasés comme jamais,
Mehta débarrasse l'accompagnement de toute routine. L'épatante réussite de cette interprétation lui doit beaucoup,
tant il anime et active son orchestre selon un plaisir gourmand. Pour ne rien dire de timbres succulents.
Le Finale du Concerto n°1 en devient anthologique : aucun entrain superficiel mais une remarquable vivacité d'esprit, avec quelques saillies à la cravache.
Derrière l'héritage mozartien de cet opus, les interprètes y font vrombir des bourrasques typiquement beethovéniennes.
Et partout, au clavier comme aux pupitres, un galbe de rêve, aussi nuancé qu'autoritaire.

2) Antonín Dvořák (1841-1904) :

Concerto en sol mineur, Op. 33

= Bruno Rigutto, piano ; Zdeněk Mácal, Orchestre philharmonique de Radio-France

(Decca, octobre 1975)

Enregistrement réalisé salle Wagram par le bureau français de Decca, -excellente prise de son, spacieuse et épanouie.
Superbe lecture de ce concerto mal-aimé du répertoire, en tout cas beaucoup moins enregistré que Brahms ou Tchaikovsky.
C'est vrai qu'il est moins accrocheur, moins virtuose, mais dense et bien construit.
Parmi les classiques de la discographie, peu de références : Richter/Kleiber (Emi), Maxian/Talich (Supraphon), Firkusny/Somogyi (Westminster),
Firkursny/Szell (Epic), Firkusny/Neumann (RCA), Schiff/Dohnanyi (Decca)...
Non seulement Rigutto se défend bien face à cette concurrence, mais on sent le pianiste vraiment inspiré, désireux de marquer sa place,
et l'accompagnement du chef tchèque respire avec autant de force que d'aisance.
Bref, une magnifique version à (re)découvrir !

3) Isaac Albéniz (1860-1909) :

Concierto fantástico, Op. 78

= Jean-François Heisser, piano ; Jesús López Cobos, orchestre de Chambre de Lausanne

(Erato, juin 1996)

Si vous aimez les interprétations vaporeuses et nuancées. Remarquable finesse de clavier, orchestre fluide,
mais ça manque d'angle, de netteté de contour, de volontarisme dans les intentions.
Ce genre de préraphaélisme n'est pas ce que je préfère pour cet opus dont l'imagerie réclame davantage de force et d'incarnation.

Aujourd’hui:

• Wolf: Italienisches Liederbuch:

Diana Damrau (soprano), Jonas Kaufmann (ténor), Helmut Deutsch (piano)
En public, Essen, II.2018
Erato
Sans doute pas un jalon majeur dans l’interprétation du cycle - mais un disque méritoire dans son souci de faire mieux connaître le lied au public d’opéra. Voir ici.

• Bach: Variations Goldberg, BWV 988:

Blandine Rannou (clavecin Sidey, 1998, d’apr. Ruckers-Hemsch, 1636-1763)
Paris, XI.2010
Zig-Zag Territoires
Voilà une lecture vraiment singulière et radicale, à la fois fascinante et irritante - mais qui donne vraiment à entendre de l’inouï. Voir ici.

Beethoven : Symphonie n°3 (Rattle Berlin)

Cette oeuvre est un hapax.

4) Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Prélude & Fugue n°2, en la mineur
Prélude & Fugue n°3, en sol majeur
Prélude & Fugue n°4, en mi mineur
Prélude & Fugue n°8, en fa dièse mineur
Prélude & Fugue n°9, en mi majeur
Prélude & Fugue n°10, en ut dièse mineur
Prélude & Fugue n°14, en mi bémol mineur
Prélude & Fugue n°15, en ré bémol majeur
Prélude & Fugue n°16, en si bémol mineur
Prélude & Fugue n°20, en ut mineur
Prélude & Fugue n°21, en si bémol majeur
Prélude & Fugue n°22, en sol mineur

= Olli Mustonen, piano

(RCA, juin 1997)

PER NØRGÅRD
Songs from Evening Land

Helens Gjerris sings PER NØRGÅRD


Sombre et torturé !
Voir ICI

Mahler: Symphonie n° 4 en sol majeur (Frederica von Stade, Wiener Philharmoniker, Abbado) . Cette version était arrivée en tête de l'écoute comparée de 2015, en compagnie de celle d'Ivan Fischer. Et c'est en effet magnifique ...

Strauss: Salome (Studer, Rysanek, Terfel, Hiestermann, Bieber, Orchester der Deutschen Oper Berlin, Sinopoli) . C'est très bien dans l'ensemble, mais je pense que je continue à préférer Karajan ...

Joseph MARX
Lieder
Matilda Paulsson: mezzo-soprano
Bent-Ake Lundin: piano

Kaija SAARIAHO

Spoiler:

Nielsen: Symphonies n° 5 et 6 (BBC Philharmonic, John Storgårds) .