Der fliegende Holländer - Wagner

OK, mais là, Kupfer…
Je crois que tout le monde te dira que c'est une version qui se tient pas mal d'un point de vue musical, mais qui est vraiment superbe, et un document important, du point de vue de la mise en scène.

Xavier a écrit:

Sur le forum je crois que tu ne trouveras pratiquement que des avis positifs.

La flemme de scroller quinze pages...
(Mais je me souviens que dans les revues spécialisées elle avait été descendue - bon toujours à peu près le même truc, hein: «Ah, Bayreuth, mon pôv' monsieur, c'est plus ce que c'était, depuis qu'y a plus Windgassen et Varnay, plus personne n'a de voix, plus personne sait chanter, et puis ces chefs tout excités et tout brouillons, c'est pas ça qui nous remplacera Knappertsbusch...»)

Bon, enfin, je vais essayer de trouver la vidéo.

Surement que ça avait été exagérément descendu, mais ce n'est pas une version extraordinaire en audio seul, alors qu'avec la mise en scène...

Benedictus a écrit:

Xavier a écrit:

Sur le forum je crois que tu ne trouveras pratiquement que des avis positifs.

La flemme de scroller quinze pages...
(Mais je me souviens que dans les revues spécialisées elle avait été descendue - bon toujours à peu près le même truc, hein: «Ah, Bayreuth, mon pôv' monsieur, c'est plus ce que c'était, depuis qu'y a plus Windgassen et Varnay, plus personne n'a de voix, plus personne sait chanter, et puis ces chefs tout excités et tout brouillons, c'est pas ça qui nous remplacera Knappertsbusch...»)

Bon, enfin, je vais essayer de trouver la vidéo.

Effectivement, dans les discographies officielles, ça a été descendu comme tu dis…

Mais c'est un disque tout simplement parfait… Tous les chanteurs sont excellents (à commencer par Balslev, même trip que la jeune Stemme, si limpide et élancée !), tout est incarné, l'orchestre file avec conviction sans chercher l'explication de texte… on pourrait commencer et finir là.

Il y a plein d'autres versions plus typées qu'on peut aimer davantage (les tempêtes de Kna, l'apocalypse de Böhm, les maniérismes de Karajan…), mais celle-ci rend juste de façon assez éclatante à l'œuvre sans chercher à la tirer vers autre chose. Voilà.

C'était la version qui m'a fait écouter mon premier Wagner, avant d'aller le voir à Bastille!
C'était en septembre 93... j'avais dix ans. Et je garde un beau souvenir de la mise en scène. par contre, pour Hartmut Welker et Sabine Hass... je sais juste que j'avais été passionné!

Polyeucte a écrit:

C'était la version qui m'a fait écouter mon premier Wagner, avant d'aller le voir à Bastille!
C'était en septembre 93... j'avais dix ans. Et je garde un beau souvenir de la mise en scène. par contre, pour Hartmut Welker et Sabine Hass... je sais juste que j'avais été passionné!

Là c'est avec Estes et Balslev (tu veux dire une reprise de la production, donc ?).

DavidLeMarrec a écrit:

Polyeucte a écrit:

C'était la version qui m'a fait écouter mon premier Wagner, avant d'aller le voir à Bastille!
C'était en septembre 93... j'avais dix ans. Et je garde un beau souvenir de la mise en scène. par contre, pour Hartmut Welker et Sabine Hass... je sais juste que j'avais été passionné!

Là c'est avec Estes et Balslev (tu veux dire une reprise de la production, donc ?).

Non, j'ai écouté beaucoup ce disque là pour me préparer à voir la prod de Bastille avec Welker et Hass...

DavidLeMarrec a écrit:

Là c'est avec Estes et Balslev

Qui, eux, avaient repris le collier entre autres à Nice ; où je les ai entendus (et où j'ai, aussi, entendu Balslev dans Isolde, mon premier Wagner, mon premier opéra à 12 ans et dans Kundry... tout ça sous la baguette de Klaus Weise ).

Benedictus a écrit:

Xavier a écrit:

Sur le forum je crois que tu ne trouveras pratiquement que des avis positifs.

La flemme de scroller quinze pages...
(Mais je me souviens que dans les revues spécialisées elle avait été descendue - bon toujours à peu près le même truc, hein: «Ah, Bayreuth, mon pôv' monsieur, c'est plus ce que c'était, depuis qu'y a plus Windgassen et Varnay, plus personne n'a de voix, plus personne sait chanter, et puis ces chefs tout excités et tout brouillons, c'est pas ça qui nous remplacera Knappertsbusch...»)

Bon, enfin, je vais essayer de trouver la vidéo.

Sans doute un de mes 2 ou 3 DVD d'opéras préférés.

A paraitre en octobre 2019 :



Richard Wagner
DER FLIEGENDE HOLLÄNDER

Der Holländer - Samuel Youn
Senta - Ingela Brimberg
Donald - Lars Woldt
Georg - Bernard Richter
Der Steuermann - Manuel Günther
Mary - Ann-Beth Solvang
Satan - Pavel Strasil

Arnold Schoenberg Choir
Les Musiciens du Louvre
Direction : Marc Minkowski

Mise en scène : Olivier Py
Décors : Pierre-André Weitz
Lumières : Bertrand Killy

Enregistré au Theater an der Wien, Autriche, les 22 et 24 novembre 2015.

Oui, plateau dingue ! Tous des gens qui incarnent vraiment. Plus typé orchestralement, avec Uhde et Varnay, tu as Knappertsbusch, qui propose une vision marine assez figurative et apocalyptique, qui devrait te plaire.

(En revanche, Doráti, c'est plutôt la prise de son qui est réussie, parce que je le trouve un peu figé au contraire dans ce studio.)

Oui, avant de lire ce que disait David, je pensais à Kna qui porte encore plus loin le drame, avec des choses totalement dingues, une lenteur insoutenable par moments tant ma tension semble suspendue... La balade de Senta, le chant du marin du début... tout cela est porté par un souffle immense.
C'est génial!

Et on retrouve presque tous les chanteurs :

Otello, notamment (je présume), l'a évoquée plus avant - Benedictus également, mais je crois me souvenir en playlist, en chroniquant un disque d'extraits. C'est en me paluchant les pages du label Berlin Classics sur cet infâme bordel qu'est le site français de vente en ligne/streaming incapable de renseigner fidèlement sa base de données à la recherche des Garaguly/Sibelius que je suis tombé sur :



Franz Konwitschny/ Berlin Staatskapelle - 1960
Avec Gottlob Frick, DFD, Fritz Wunderlich, Marianne Schech, Rudolf Schock
La direction est somptueuse, ample, tellurique - la restitution (16 bits), dénuée de réverbération, éclaire la transparence des pupitres (du moins, j'entends tout). Frick, Wunderlich, DFD sont excellents, (surtout le second, mais là je suis de parti pris).
Moins fan de l'entrée Marianne Schech, dont la voix, trop "épaisse", pèse sur le début du second acte.
Les actes impairs sont magnifiques. Très très belle version

albatros a écrit:

Benedictus également

Possible, je l'ai sous le coude en effet, mais je ne crois pas l'avoir réécoutée depuis longtemps, et n'en garde pas un souvenir si marquant (par ailleurs Frick, Wunderlich et Schock ne sont pas forcément ma came dans l'absolu.)

Les versions auxquelles je reviens les plus souvent, c'est (dans l'ordre) Böhm, Knappertsbusch, Keilberth (les trois à Bayreuth), Solti (le studio dont parle Mélo ci-dessus: à mon sens, la meilleure version studio), Nelsson (à Bayreuth aussi), Dohnányi et Minkowski. Par ailleurs, j'ai sous le coude la version de Thielemann à Bayreuth en 2013 (avec Youn, Merbeth et Selig) que je n'ai toujours pas pris le temps d'écouter.

Benedictus, je me suis donc trompé - mentionner tel ou intel n'était pas l'intention essentielle. Je ne connaissais pas cette version et je m'aperçois qu'elle est toutefois bien documentée - c'est dire que la richesse du patrimoine disco., à l'aune de l'évolution de mes propres goûts, me réserve encore bien des plaisirs (et des déceptions ).

Polyeucte a écrit:

A paraitre en octobre 2019 :



Richard Wagner
DER FLIEGENDE HOLLÄNDER

Der Holländer - Samuel Youn
Senta - Ingela Brimberg
Donald - Lars Woldt
Georg - Bernard Richter
Der Steuermann - Manuel Günther
Mary - Ann-Beth Solvang
Satan - Pavel Strasil

Arnold Schoenberg Choir
Les Musiciens du Louvre
Direction : Marc Minkowski

Mise en scène : Olivier Py
Décors : Pierre-André Weitz
Lumières : Bertrand Killy

Enregistré au Theater an der Wien, Autriche, les 22 et 24 novembre 2015.

Personne n'a écouté/regardé?

Je viens de regarder cette version Minkowski/Py (qui donne la version originale de 1841) et pour moi c'est vraiment la meilleure version vidéo avec Nelsson/Kupfer, et une de mes versions préférées d'un point de vue purement musical, surtout pour l'orchestre, qui dépote littéralement mais est aussi très riche en couleurs.
Il y a un superbe Erik (enfin, ici Georg) en la personne de Bernard Richter, le reste de la distribution est de très bonne tenue sans être plus marquante que cela, mais surtout la lecture de Minkowski se marie très bien avec la mise en scène assez sombre de Py.