Playlist (143)

_
Dietrich Buxtehude : "Le temps de la Passion"
Marie-Ange Leurent et Eric Lebrun à l'orgue Verschueren (2002) de l'église de St-Pauls-Eppan (Tyrol du Sud, Italie)
Bayard Musique (2006)

Pierné, Trio op.45. Wanderer

Fauré, Trio op.120. Wanderer


Huré, Sonate pour violon et piano. Jude, Koch

Huré, Quintette. Louvigny SQ + Jude


Koechlin, Quintette, Syntonia

Koechlin, Sonate pour violon et piano. Moraly, David


Franck, Quintette. Richter, Borodin SQ

Liszt, Harmonies poétiques et religieuses nos. 4 et 9. Richter

Liszt, Les cloches de Rome. Richter

VARESE

Tuning Up
***
Amériques
***
Poème Electronique
***°
Arcana
**°
Ionisation
****
Riccardo Chailly

Extrait de :

------------

Poulenc : Aubade (Tacchino/Prêtre)

arnaud bellemontagne a écrit:

---------------------------
PÄRT

Nekrolog
****
I Sümfoonia (symphonie n° 1)
****
Paavo Järvi

Extrait de :

9) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Sonate n°14 en ut dièse mineur, Op. 27 n°2
Sonate n°23 en fa mineur, Op. 57

= Elly Ney, piano

(DG, décembre 1956)

Sous les doigts de la pianiste allemande, l'Adagio de la Clair de lune aura rarement semblé aussi déserté, nu, fantomatique, désinvesti.
Même la course folle du Presto semble ici abdiquer son ivresse coutumière. Et ce n'est pas faute de moyens techniques, qui paraissent encore très sûrs
malgré les soixante-quatorze ans de la dame.
Semblable approche surprend encore plus dans la fougueuse Appassionata, résignée jusque dans ses tourments, freinée dans ses élans, inhibée dans ses galops.
L'antithèse et l'antidote aux hystéries d'un Yves Nat, pour prendre un témoignage de la même époque, même si de toute façon l'interprétation sombre et ataraxique
de Ney ne se compare à aucune autre.
Se dégage comme une éthique du renoncement qui interroge sur les tenants et aboutissants de cette interprétation singulièrement retenue.

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
BWV 249, Oratorio de Pâques "Kommt, eilet und laufet"

Monteverdi Choir
English Baroque Soloists
John Eliot Gardiner, conductor

10) Franz Liszt (1811-1886) :

Funérailles
Rhapsodie hongroise n°10, en mi majeur
Rhapsodie hongroise n°12, en ut dièse mineur
Liebestraum n°3, en la bémol majeur
Mephisto Waltz n°1
Valse-Impromptu, en la bémol majeur
Consolation n°3, en ré bémol majeur

= Arthur Rubinstein, piano

(RCA, octobre 53 - décembre 1955)

Friedrich Cerha
Impulse pour grand orchestre (1992-1993)
VPO, Boulez


Nacht (2012-2013)
SWR SO, Emilio Pomarico

gluckhand a écrit:

C'est enfoncer une porte ouverte que de dire ,de cette version, que c'est un chef-d'oeuvre et qu'à mon avis, on pourra difficilement faire mieux, humainement, musicalement et que les voix sont d'une clarté et une compréhension émouvantes. Le compositeur s'appuie sur un texte fort et touchant.L'opéra a la longueur nécéssaire ,qui convient à un opéra ,de nos jours .On parle peu de Poulenc ici,pourtant sa musique nous touche profondément et pour moi, c'est toujours ce qui compte avant tout.

Tu m'as donné envie de réécouter cet opéra (même version).
Cette fin est toujours aussi poignante.

Robert Schumann : Concerto pour piano et orchestre       1845 / Melnikov, Freiburger Barockorchester (Heras-Casado)

Johann Adolf Hasse (1699-1783)
Sonates pour clavecin

Luca Guglielmi, clavecin
https://classik.forumactif.com/t2619-johann-adolf-hasse-apercu-discographique#1167785

BERLIOZ

Tristia
***
Monteverdi Choir – John Eliot Gardiner

Les nuits d’été
*
Elsa Maurus – Jean-Claude Casadesus

Content Arnaud, que cet opéra te fasse le même effet, lol ,tu avais acheté un coffret Rameau, il me semble , il y a un bail et tu n'en as plus jamais reparlé, pourtant le génie de Rameau ne t'a t'il pas transporté depuis?



Milestones nous donne de superbes coffrets classiques,dont ce coffret Paul Kletzki,avec de petits joyaux,là-dedans,il a laissé de superbes enregistrements, dont une 5 eme de Nielsen ,avec l 'orchestre de la Suisse Romande décoiffante ..Là dans ce coffret, on est content de retrouver sa 9ème de Mahler,avec l'orchestre d'Israèl, ses Brahms,ses 3 premières de Sibélius, sa Nuit Transfigurée ,toujours avec l'orchestre d'Israèl,et aussi , les frères Busch dans Beethoven , Schumann et quelques concertos avec des pointures,bref un coffret qui ravira , les amateurs nostalgiques  de répertoire classique et romantique,comme moi.Un autre coffret génial ,dans la même collection à conseiller,avec vraiment des raretés ,le coffret du grand violoniste Max Rostal.

Jean-Luc Hervé : Intérieur rouge        1993 / Ensemble Sillages

Jean-Luc Hervé : Rêve de vol I pour clarinette et alto        1996 / Ensemble Sillages

Jean-Luc Hervé : Rêve de vol II pour clarinette et soprano        1992-2003 / Ensemble Sillages
 +
Jean-Luc Hervé : Rêve de vol III pour clarinette, alto et soprano        2004 / Ensemble Sillages
 +
Jean-Luc Hervé : En découverte pour deux violons et électronique        2003 / Ensemble Sillages
 +
Jean-Luc Hervé : 2 pour deux pianos préparés        2002 / Ensemble Sillages

Jean-Luc Hervé : Des oiseaux pour trois clarinettes et deux voix de soprano        2003 / Ensemble Sillages

gluckhand a écrit:

Content Arnaud, que cet opéra te fasse le même effet, lol ,tu avais acheté un coffret Rameau, il me semble , il y a un bail et tu n'en as plus jamais reparlé, pourtant le génie de Rameau ne t'a t'il pas transporté depuis?

Quelle mémoire!

Je n'ai pas eu le temps d'approfondir...mais ça n'est que partie remise.

Rameau est pour moi,aussi important que Schoenberg ,c'est peu dire et je ne peux encore,que conseiller ce magnifique concert en public des Boréades ,de Vaclav Lusk et son ensemble Collègium 1704.

https://www.youtube.com/watch?v=eTwohoV0w2g

Peut être que pour Arnaud ça sera plus simple de commencer par la clavecin.

Mozart: Les Noces de Figaro/Pappano-McVicar (Blu-Ray)

+

Grażyna Bacewicz :
Quintette avec piano nº1 (1952)
Quintette avec piano nº2 (1965)
Kwintet Warszawski, 1969/1971

À la suite d'un post récent de gluckhand:
- Mahler: Symphonie nº9 - Karajan / BP, studio 1980 (DG)
- Mahler: Symphonie nº9 - Karajan / BP, live 1982 (DG)
Pas exactement mes attentes ici, mais très abouti et habité (avec une préférence pour le studio de 1980.) Voir ici.

0 Bénédictus,Jusqu'à preuve du contraire Karajan n'"était pas Furtwangler, lol.et je ne connais que la version Live,et déjà, un live chez Karajan,c'est rare, lui qui y était opposé et très studio en peaufinant jusqu'à l'excès.Il y a d'autres versions plus excitantes, plus exaltantes de la 9ème et que je regrette personnellement ,un enregistrement de F.Charles Adler ,lui qui nous a laissé une 3ème et une 6ème superbes et à qui Alma Mahler avait donné le manuscrit de la 9ème,bref ça ne s'est pas fait, tant pis.Pour en revenir à Karajan,il y a toujours chez lui ,un côté Toscanini,très italien,qui lui fait tempèrer la musique germanique (si elle a besoin d'être tempèrée lol),un lyrisme toujours présent ,que ce soit Brahms,Mozart,Strauss ou d'autres,il y a un côté mystique chez ce chef qu'on a un peu trop réduit à un tiroir caisse.Pour Mahler, c'est sûr, il a un peu raté le coche et pris le train en marche,mais quelle maîtrise de l'orchestre, quelle beauté.........

Colloli, si je conseillais un opéra de Rameau pour débuter, plutôt Dardanus

gluckhand a écrit:

0 Bénédictus,Jusqu'à preuve du contraire Karajan n'"était pas Furtwangler, lol.

Pourquoi, j'ai dit quelque chose laissant entendre le contraire?

11) George Walker (1922-2018) :

Piano Concerto

= Natalie Hinderas, piano ; Paul Freeman, Orchestre symphonique de Detroit

(CBS, février 1976)

Trois parties (non dénommées) pour ce concerto atonal d'une petite demi-heure, la première d'une douzaine de minutes, assertorique et interjective.
Puis une sorte d'Adagio simili-bartokien, embrumé dans une ambiance nocturne, sans feulement mais agité par quelques saillies solistes, et menaçantes éruptions orchestrales.
Et enfin une marche ingrate et saccadée, de même acabit que la première partie, où alternent progression véhémente et quête d'une orientation contrariée par ses pulsions.

Non pas du tout Bénédictus, c'était simplement,une boutade,mais chacun ne peut donner que ce qui fait sa personnalité, et c'est justement pour finir ,ce qui fait intèrêt des versions différentes.J'ai lu,il y a un moment dans / Maestro : Mythes et réalités des grands chefs d'orchestre / Norman Lebrecht,
j'ai lu dans ce bouquin ,que Bruno Walter que j'adore était un personnage assez peu ragoûtant,ou il cite des anecdotes assez dures pour ce chef, qui font que j'aime toujours ses grandes versions de Mozart ou Mahler, mais que l'homme me décevait vraiment si ce que raconte Lebrecht est vrai.

Prokofiev, symphony No.6
Mvravinsky (1967)

gluckhand a écrit:

Non pas du tout Bénédictus, c'était simplement,une boutade,mais chacun ne peut donner que ce qui fait sa personnalité, et c'est justement pour finir ,ce qui  fait intèrêt des versions différentes.J'ai lu,il y a un moment dans  / Maestro : Mythes et réalités des grands chefs d'orchestre /  Norman Lebrecht,
j'ai lu dans ce bouquin ,que Bruno Walter que j'adore était un personnage assez peu ragoûtant,ou il cite des anecdotes assez dures pour ce chef, qui font que j'aime toujours ses grandes versions de Mozart ou Mahler, mais que l'homme me décevait vraiment si ce que raconte Lebrecht est vrai.

Bah, c'est Lebrecht, hein... Je veux dire: ce genre d'anecdotes est peut-être encore plus révélateur de la qualité humaine du gars qui aura passé sa vie à les collecter et à les publier que de ceux qui en sont les protagonistes (qui, eux, au moins, auront fait des choses plus dignes d'intérêt dans leur vie.)

Lutoslawski : Symphonie n°1 (Wit)

12) Johannes Brahms (1833-1897) :

Variations et Fugue sur un thème de Haendel, Op. 24

= Witold Małcużyński, piano

(Columbia, mai-juin 1954)

Paganini, 24 caprices
In Mo Yang

Schubert : Impromptus D.899 - Sonate pour piano D.664 (Grinberg)

JOSEPH HAYDN
Symphonie no 87 en la majeur « L’Impatiente »*, Hob.I:87

ANTONIO SACCHINI (1730-1786) « C’est votre bonté que j’implore » extrait de/from Chimène ou Le Cid (Chimène)

CHRISTOPH WILLIBALD GLUCK (1714-1787), « Fortune ennemie » extrait de/from Orphée et Eurydice (Eurydice)

JEAN-BAPTISTE LEMOYNE (1751-1796), « Il va venir » extrait de/from Phèdre (Phèdre)

JOHANN CHRISTOPH VOGEL (1756-1788), « Âge d’or, ô bel âge » extrait de/from Démophon (Dircée)

ANDRÉ-ERNEST-MODESTE GRÉTRY (1741-1813), « Ô sort ! par tes noires fureurs » extrait de/from Les Mariages samnites (Éliane)

LOUIS-CHARLES RAGUÉ (1744-après 1793), Symphonie en ré mineur, op. 10 n° 1

LE CONCERT DE LA LOGE OLYMPIQUE
JULIEN CHAUVIN violon et direction
SOPHIE KARTHÄUSER soprano



*Ce surnom n'est pas d'origine mais lui a été donné par le public des concerts du Concert de La Loge où elle a été donnée avant cet enregistrement.

Prokofiev, symphonie No.2
Leonid Grin, OP de Tampere

Bruno Luong a écrit:

Nacht (2012-2013)
SWR SO, Emilio Pomarico

Et tu as aimé? Tu as aussi aimé les Drei Orchesterstücke? Personnellement, c'est un disque que j'adore (et Cerha un de mes compositeurs contemporains préférés.)

Pareil j'adore Cerha, je ne connaissais pas encore un mois, je tout ce que j'ai écouté me plait énormément (contrairement à Rihm par exemple).

   
Hmmm, soyons vigilants, un Mélomaniac d'Or ne saurait tarder à arriver...

Spoiler:

Lemoyne: Phèdre – Vashegyi (Bru Zane)
→ « Les murs de mon palais semblent crier vengeance / Je cherchais le bonheur, je trouve des forfaits »
→ (Dans ce livret, c'est Œnone qui fait le choix de la calomnie.)
→ La version complète de cette très belle tragédie du contemporain de Sacchini, Vogel et Cherubini. Son Électre était réputée d'une hystérie à peine soutenable, Bru Zane a retenu ce drame plus équilibré, dont la fluidité naturelle et la beauté de langue séduisent plus que l'éclat de moments isolés. À découvrir absolument pour compléter notre perception du répertoire classique de la tragédie en musique, par l'un des très rares compositeurs français à l'avoir exercée dans les années 1770-1780 – Gossec et Grétry (si on ne le tient pas pour belge) étant les deux autres grandes figures.
→ Moments forts : les trois grands airs, inhabituellement développés, des personnages principaux, très fouillés (celui de Phèdre aux confins du silence, celui de Thésée terrible…), et la mort d'Hippolyte, véritablement terrifiante, qui avec ses trombones furieux annonce le style de la mort de Sémiramis chez Catel.
→ Superbe distribution (Wanroij et Behr dans la soirée de leur vie, Christoyannis toujours aussi fascinant), Vashegyi très engagé ! Dvořák, Smetana & Suk : Piano Trios ; Irnberger, Geringas, Kaspar (Gramola)

« Unknown Debussy » (réductions & compléments par Orledge, versions originelles…) – Nicolas Horvàth (Grand Piano)
→ À part les étonnants chromatismes du Toomai des éléphants, , l'essentiel est assez bien connu (des réductions de musiques scéniques, des versions alternatives de tubes…) et sa nouveauté peut échapper, mais l'atmosphère de l'ensemble reste délicieuse, et je suis frappé par la beauté de timbre obtenue par Nicolas Horvàth (alors que Grand Piano ne flatte pas forcément de ce point de vue), chaque attaque chante avec rondeur, sans empêcher une belle variété de textures.
De quoi renouveler son Debussy avec délices.

Strauss, Puccini, Dvořák, Opera Suites for Nonet : Rosenkavalier, Tosca, Rusalka ; ensemble minui (Ars Produktion)
→ Jubilatoire sélection, qui comprend aussi bien interludes que parties vocales (le duo d'amour du I de Tosca, la Présentation et le Trio final du Chevalier, le duo du Cuistot et l'entrée du Prince de Rusalka…). Les arrangements restent relativement prévisibles (beaucoup de violon solo), mais le niveau de réalisation est tel ! Le corniste est hallucinant, tellement sûr et glorieux, aussi bien chez Strauss que Puccini…
Indispensable pour tous les amoureux de transcription, d'autant que contrairement à Mozart, on est là dans un terrain peu fréquenté !

Schumann: Overture, Scherzo & Finale ; LSO, Gardiner (LSO live)
→ Toujours cette pâte très légère de Gardiner-LSO (le petit volume était même très surprenant en concert). Beau travail fin, qui perd un peu en puissance épique.
Vu la durée (20 minutes), je suppose que ce n'est disponible qu'en dématérialisé.

J.S. Bach: Complete Keyboard Vol. 3 « à la française » ; Benjamin Alard (HM)
→ Une Suite anglaise, deux Suites isolées, une Partita… trois disques, essentiellement des suites à la française (en dépit de leurs dénominations), jouées avec la maîtrise habituelle d'Alard, mais qui me paraît dans ce répertoire de danses un peu rigide et sérieuse, où j'espérais davantage d'élan, d'inégalité, de déhanché.
J'aime pourtant bien ces pièces d'ordinaire (sans être un des grands admirateurs de Bach, vous l'aurez noté), et me suis un peu ennuyé ici.

Couperin / Gesualdo : Tenebræ, par Tenebræ & Nigel Short (Signum)
→ Très belles versions, sobres et habitées, de deux des plus belles compositions pour la Semaine Sainte. On admire vivement la maîtrise conjointe de ces deux esthétiques très différentes.

Beethoven: String Quartets, Opp. 132, 130 & 133 ; Tetzlaff Quartett
→ Très belle interprétation, forcément, de ces quatuors de maturité – avec un ringraziamento du Quinzième entièrement en diamant, sans vibrato.
Pour autant, dans ce corpus saturé, il y a encore plus inventif / cohérent / absolu à mon avis chez des ensembles constitués (Italiano, Pražák, Takács, New Orford, Leipziger, Belcea, Brentano, Cremona…).
La Grande Fugue est tout de même stupéfiante d'aisance technique, comme à peu près nulle autre je crois bien.

Couperin, Leçons de Ténèbres – Mutel, Deshayes, Martin Bauer, d'Hérin (Glossa)
→ Continuo extraordinaire, Bauer éloquent à la gambe, et surtout les réalisations au clavecin riches, mélodiques, élancées, originales de Sébastien d'Hérin, pleines de dynamisme et de couleurs !
Vocalement, c'est moins idyllique : Deshayes reste très « globale » mais plie sa grande voix avec grâce à l'exercice, tandis que Mutel reste toujours aussi floue, et la voix vieillissant, le blanchiment et le vibrato sur le timbre deviennent assez désagréables, a fortiori dans ce type d'orfèvrerie – or sa technique l'empêche de dire précisément le texte pour compenser…
Mérite néanmoins grandement l'écoute pour l'intérêt tout particulier de l'accompagnement instrumental, parmi les plus aboutis de la vaste discographie ! (et le meilleur de ceux avec clavecin, Christie inclus)

Vivaldi, Concerti per flauto ; Antonini (Alpha)
→ Très vivace interprétation de concertos largement documentés… Reste la limite de l'instrument, en particulier le flautino pépiant (et pas toujours juste), qui n'est pas l'instrument le plus admirable ni le moins agaçant qui soit.

Dvořák, Smetana & Suk : Piano Trios ; Irnberger, Geringas, Kaspar (Gramola)

Beethoven – Complete Trios : Triple concerto, « Septuor » ; Van Baerle Trio (Challenge Classics)

Les dévotions pascales...





Au programme :    M. Dupré – J.S. Bach – J. Haydn – J.F. D'Andrieu – G. Mahler – M. Reger

Lutoslawski : Variations Symphoniques (Wit)
Lutoslawski : Symphonie n°2 (Wit)

Ursula Mamlok :
Sintra pour flute alto et violoncelle (1969)
Claire Chase, David Eggar

Polyphony I pour clarinette (1968)
Allen Blustine

Wild Flowers pour violon (1987)
David Bowlin

Der Andreasgarten pour mezzo, flute et harpe (1987)
Rebecca Jo Loeb
Tara Helen O’Connor, June Han

Sculpture I pour piano (1965)
Garrick Ohlsson

Love Song of Two Pigeons pour piano (1991/93)
Garrick Ohlsson

Five Intermezzi pour guitare (1984–90)
Daniel Lippel

Two Bagatelles pour quatuor à cordes (1961)
Daedalus Quartet

From My Garden pour violon (1983)
David Bowlin

Suite pour violon et piano (1960)
David Bowlin, Jacob Greenberg

Sonar Trajectory pour bande magnétique (1966)

Antonio Allegri da Correggio, -Déposition (détail)
(1525, Galerie Nationale de Parme)


1) Marcel Dupré (1886-1971) :

Symphonie Passion, Op. 23

Le Monde dans l'attente du Sauveur - Nativité - Crucifixion - Résurrection

= Josef Stil, orgue Klais de la Cathédrale de Trèves

(Ifo, mars 1999)

Prokofiev, symphonie No.5
Orchestre symphonique NHK, Kondrachine

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
-------
• Cantate BWV 31, "Der Himmel lacht, die Erde jubiliert"

Monteverdi Choir
English Baroque Soloists
John Eliot Gardiner, conductor

-------
• Flûtes en fugue

Consort Brouillamini

Tout pour (me) plaire !

Beffa: Le Bateau ivre/Altinoglu

Beffa: Tenebrae

+

Johannes Brahms

Sonates pour violon

Clara Schumann

Andante molto Op. 22 n°1

Alina Ibragimova
Cédric Tiberghien



Version toute en retenue.        

Leif Segerstam :
Symphonie nº21 September, Visions at Korpijärvi (1995)
Finnish Radio Symphony Orchestra

Symphonie nº23 Afterthoughts Questioning Questionings (1998)
Tampere Philharmonic Orchestra

DavidLeMarrec a écrit:

charles.ogier a écrit:

C'est très vrai, mais la banalité du livret nuit lors de sa lecture à la musique de C.D., et c'est peut-être ce qui m'attire alors plus vers A.S..

Si on n'aime pas Maeterlinck (je suis fan, et pas seulement de Pelléas), clairement, Schönberg règle le problème : ni texte, ni proximité d'esprit, ça gêne moins.

Et que donne pour vous le Debussy sans texte (par exemple le bel arrangement de Constant, qui inclut la fin de l'acte IV) ?  Le Sibelius ?

Maurice Maeterlinck
Pelléas et Mélisande-1893
https://www.ebooksgratuits.com/pdf/maeterlinck_maurice_pelleas_melisande.pdf

Gabriel Fauré
Pelléas et Mélisande-1898
Orchestre symphonique de Montréal & Charles Dutoit
Label Decca

et aussi
https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-theatre-et-cie/cycle-maurice-maeterlinck-22-pelleas-et-melisande
Version radiophonique de la pièce de Maurice Maeterlinck
Denis Podalydès & Louis Langrée
Musique de scène de Gabriel Fauré
Avec l'Orchestre national de France & Louis Langrée
Pelléas:Thibault Vinçon  
Mélisande: Leslie Menu  
Golaud: Denis Podalydès
Arkël: Didier Sandre
Geneviève: Ludmila Mikaël
Yniold: Clara Noël  

et  4 pièces pour piano
Pierre-Alain Volondat
Label Naxos

Claude Debussy
Pelléas et Mélisande-1902
Choeur de l'Orchestre Symphonique de Montréal & Orchestre Symphonique de Montréal & Charles Dutoit
Pelléas: Didier Henry
Mélisande: Colette Alliot-Lugaz
Golaud: Gilles Cachemaille
Arkel: Pierre Thau
Geneviève: Claudine Carlson
Yniold: Françoise Golfier
Label Decca

Arnold Schönberg
Pelleas und Melisande-1905
Berliner Philarmoniker & Herbert von Karajan
Label D.G.

Jean Sibelius
Pelléas und Mélisande-1905
Lahti symphony orchestra & Osmo Vänska
Label Bis

Marius Constant
Pelléas et Mélisande-1983
Suite symphonique
Orchestre national de Lyon & Jun Markl
Label Naxos

Marius Constant
Impressions de Pelléas-1992
Mélisande: Lore Binon
Pelléas:Yves Saelens
Golaud:Pierre Pruvot
Arkel: Tijl Faveyts
Geneviève: Angélique Noldus
Yniold: Camille Bauer
Inge Spinette & Jan Michiels (pianos)
Label Fuga Libera


Claude Debussy
Préludes et interludes revus par Erich Leinsdorf-1946
Berliner philarmoniker & Claudio Abbado
Label D.G.


Donc, la banalité du livret nuit-elle à la musique de C.D. ?
Et la réponse est non, pas vraiment.
$ le thème du livret est classique
- les personnages sont égarés, voire étrangers à eux-mêmes
. Golaud: je crois que je me suis perdu moi-même
. Arkel: je ne parviens pas à me juger moi-même
- le mensonge partagé entre Pelléas et Mélisande sur le lieu de la perte de la bague
- le soupçon de Golaud: belle scène interrogatoire de Yniold
- et inévitablement le meurtre de Pelléas et la mort de Mélisande
$ l'écriture de M.M. est naturelle, évite tout hermétisme.
Mais, pourquoi alors cette réticence vis à vis de l'opéra de C.D dont le livret est en fin de compte classique ?
La caractérisation vocale des personnages et cette ligne récitative sont décourageantes.

L'écoute des 2 oeuvres de M.C. est révélatrice à cet égard. La suite symphonique (mais quelle est la part exacte de M.C.?) est magnifique tandis que les impressions sont ennuyeuses, et ce n'est pas (uniquement) en raison de orchestre vs piano.

L'écoute des oeuvres citées ci-dessus ne rappelle en aucune façon le texte de M.M. Elles peuvent donc être écoutées indépendamment de toute référence, et chacune possède un attrait.
Un détour conseillé: la version radiophonique sait fort bien allier le théâtre de M.M et la musique si délicat de G.F.

Schubert: Winterreise/Hynninen

+