Le "jazz-rock" au sens large (des années 60 à nos jours)

Chick Corea Elektric Band : Eye of the Beholder (88)


Un retour bienvenu de Corea au piano acoustique qui enrobe d'excellents titres.

Un des meilleurs disques de la formation.

Simon Phillips : Protocol V (2022)


Simon le virtuose de la batterie "tout terrain" est de retour avec sa formation de prédilection et un brillant disque à la clé.

Le premier grand disque de 2022.

Jean-Luc Ponty : Civilized Evil (80)


Le lumineux Shape Up Your Mind  

Parmi les conseils que j'avais notés dans les pages précédentes :

Dixie Dregs : Dregs of the earth

Ce mélange de jazz-rock et d'americana, c'est excellent.

Oui, à cet égard l'épique i'm Freaking Out est édifiant.

Leur brillant What If de 1978 est également recommandable.

David Torn - Mick Karn - Terry Bozzio : Polytown (94)


Excellent disque de trois aventuriers virtuoses de l'exploration sonore.

Simon Phillips : Protocol IV (2017)



Avec l'hyper-virtuose Greg Howe à la six-cordes.

Du jazz-fusion de tout premier ordre.  

George Duke : Feel (74)


Un très grand album de jazz-rock, mine de rien assez peu cité.

Et un des très rares albums de jazz-rock avec de très belles parties chantées!


P.S. : à noter la présence de Zappa à la guitare sur deux morceaux

Weather Report :I Sing The Body Electric (72)


Unknown Soldier est une des plus belles choses de ce bas monde.

Gong : Gazeuse

"Esnuria" est un morceau fabuleux; quelle claque.

Oui, Holdsworth fait des merveilles sur ce disque.

George Duke : The Aura Will Prevail (75)


Un peu en deça du phénoménal Feel, le disque reste de très haute tenue (cf. les deux belles revisites du patrimoine Zappaien)

Simulacrum, The Garden of Earthly Delights (2017)

C'est un disque de John Zorn, c'est ça ?

oui (mais sans lui ).

George Duke : Faces in Reflection (74)


Un chouia plus jazzy que The Aura Will Prevail, Faces in Reflection ravit par la sensualité de ses textures et la saveur de ses harmonies.

Un excellent disque.

George Duke : I Love the Blues, She Heard My Cry (75)


Un disque de tout premier ordre dont le titre phare (le sublime Giant Child Without Us-Ego) ravira tous les fans de Zappa et de jazz-rock survitaminé.

Herbie Hancock : Sunlight (78)


Un disque un brin sous-estimé.Bon, l'utilisation du Vocoder par Hancock qui lui permet de se faire chanteur/crooner le temps d'un disque peut faire sourire, voire pouffer. Ceci dit, les instrumentaux No Means Yes et Good Question (avec Jaco Pastorius et Tony Williams s'il vous plaît ) sont dignes du meilleur Headhunters et le disque est supérieurement arrangé et produit. Il importe donc de ne pas se faire abuser par cette pochette digne de Starsky et Hutch.

Arti+Mestieri : Tilt (74)


Un des meilleurs disques de jazz-rock italien (c'est à dire de jazz-rock tout court), porté par une large palette instrumentale (sax, violon, vibraphone, claviers, guitare) et le jeu incroyable du batteur Furio Chirico.

Cet enregistrement de Miles Davis (1969),auquel participe une pléiade de vedettes, serait le premier disque de jazz-rock de l'histoire.
Trompette dans le registre aigu et guitare à peine électrifiée, saxo, clarinette basse et piano électrique.

Oui, un classique absolu.

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Arti+Mestieri : Giro Di Valser Per Domani (75)


Le pendant idéal à Tilt.

Nucleus - Alleycat

Bougrement énergisant ! Arnaud l'avait déjà mentionné dans un précédent fil

Oui, c'est vraiment une formation à découvrir.

De même que :
Area : Crac! (74)


C'est peu de dire que cette formation transalpine est extraordinaire.
Imaginez un vocaliste survolté, une rythmiqueexplosive digne des meilleurs formations américaines de l'époque (Mahavishnu Orchestra, Weather Report, Return to Forever), des climats étranges et un claviériste aux sons hallucinés.

Area, c'est vraiment une expérience.

arnaud bellemontagne a écrit:

Herbie Hancock : Sunlight (78)


Un disque un brin sous-estimé.Bon, l'utilisation du Vocoder par Hancock qui lui permet de se faire chanteur/crooner le temps d'un disque peut faire sourire, voire pouffer. Ceci dit, les instrumentaux No Means Yes et Good Question (avec Jaco Pastorius et Tony Williams s'il vous plaît   ) sont dignes du meilleur Headhunters et le disque est supérieurement arrangé et produit. Il importe donc de ne pas se faire abuser par cette pochette digne de Starsky et Hutch.  

Il a fait encore plus assumé dans le style disco-funk, avec le vocoder aussi de la partie dans Feets don't fail me now de 1979. Il y a notamment dessus le titre Knee Deep, sorte de jam contrariée qui n'explose jamais vraiment en apothéose funk.



Il y a deux bassistes assez dingues sur l'album : Eddie N. Watkins Jr, habitué des sessions funk et pop et le jeune Freddie Washington, connu mondialement (sans qu'on connaisse son nom) pour avoir composé la ligne de basse de Forget Me Nots de Patrice Rushen. L'album de 1980 dans le même style Monster est aussi muy sympatico. Il revient à des choses plus ouvertement jazz ou jazz-rock ensuite mais cette incursion disco-funk est loin d'être infamante.


Je ne suis pas très objectif, j'aime tout chez Herbie Hancock, même le virage electro-funk qui va arriver après j'adore.

Par contre, il y a un morceau disco-funk que je goûte volontiers, c'est Just Around the Corner sur le disque Mr Hands (1980).

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Billy Cobham : Crosswinds (74)



Avec les Frères Brecker, John Abercrombie et George Duke, un régal de jazz, de funk et de groove virtuose typiquement 70's.

Billy Cobham : Total Eclipse (74)


Avec les mêmes moins George Duke remplacé par Milcho Leviev pour ce qui est peut être le disque de Billy Ze Kick le plus ambitieux et abouti (le morceau-titre )

Area : Caution Radiation Area (74)



L'un des disques les plus expérimentaux de la formation (ce qui n'est pas peu dire!)

Simon Phillips : Protocol V (2022)


Réécoute.

Je persiste et signe : un très grand disque de jazz-fusion qui, contrairement à des milliers de disques anonymes qui polluent le genre, est serti de mélodies fortes et de thèmes accrocheurs qui ne quittent pas l'auditeur.

J'aime bien celui-ci aussi.

Oui, la griffe Protocol est une valeur sûre.

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Jeff Beck : Wired (76)


Un jazz-rock jovial et entraînant au sein duquel Jan Hammer et Narada Michael Walden nagent comme des poissons dans l'eau.


Produit par George Martin quand même.

Area : Arbeit Macht Frei (73)


Un premier album des plus étonnants, original et créatif en diable.

The United Jazz+ Rock Ensemble : Live im Schutzenhaus (77)


Un ensemble pratiquant un jazz-rock façon "big band" tonique et typiquement européen qu'on pourra conseiller aux amateurs de Nucleus (d'ailleurs Ian Carr fait partie du groupe).

A noter la présence de Charlie Mariano et d'Eberhard Weber.  

The United Jazz+Rock Ensemble : Round Seven (87)


Enregistré dans les années 80 avec quasiment le même effectif que celui des 70's, la qualité est toujours au rendez-vous.

Dixie Dregs : What If (78)


Produit par Ken Scott, ce What If est un des chefs d'oeuvre du genre.

Ce disque, très court (22 minutes), du Trio acidulé (sax, claviers, batterie) est singulier et attachant.

Ça pourrait te plaire Arnaud; ça m'a fait un peu penser au Mörglbl Trio.

Merci, en fait j'ai des disques à rattraper s'agissant du groupe de Christophe Godin.

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Dixie Dregs : Dregs of the Earth (80)


Ne serait-ce que pour le génial (euphémisme...) I'm Freaking Out, ce disque est rigoureusement indispensable.

Lenny White : Venusian Summer (75)


Cet album éblouissant de Lenny White devrait figurer dans toutes les listes des absolus du jazz-rock au côté des glorieux disques de Mahavishnu Orchestra, Weather Report et autres Return to Forever (dont il fut le batteur virtuose).

J'avais écouté Big City, son album suivant mais sans trop accrocher. J'essaierai tout de même ce Venusian Summer.

J'aime bien Big City, mais Venusian Summer ainsi que The Adventures of Astral Pirates sont une classe au-dessus.

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Area : Maledetti (76)


Un disque plus expérimental et avant-gardiste que les premiers albums, mais la patte inimitable du groupe (section rythmique de niveau olympique et claviers effervescents) reste présente.

Lenny White : The Adventures of Astral Pirates (78)


Superbe album balisé par un motif récurrent digne du meilleur Camel voire Happy The Man.

Bonjour,

Peut-être l'avez-vous déjà mentionnée, mais la fin d'Escalator Over the Hill avec John McLaughlin et bien d'autres (cela peut s'apparenter à un un super-groupe), avec des riffs particulièrement accrocheurs, plus heavy et psychédéliques que sa veine habituelle, même si l'Inde est déjà là, est aussi intéressante

Un album très synthétique, typique de la lutherie électronique des années 80.

arnaud bellemontagne a écrit:

Un album très synthétique, typique de la lutherie électronique des années 80.

Tout à fait. Je l’adore!

Et tu as bien raison.

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Five Peace Band : Live (2009)


Un groupe de rêve composé de John McLaughlin, Chick Corea, Kenny Garrett, Christian McBride, Vinnie Colaitua (et Herbie Hancock sur un titre)...excusez du peu!

Si la prestation est (évidemment) stratosphérique, je me surprends à regretter une certaine froideur dans l'exécution et dans les parti-pris sonores des protagonistes (principalement McLaughlin et Corea).

Pour "compléter" la présentation d'Emile Parisien initiée sur le fil Jazz:



Et l'excellent concert à Jazz à Vienne (2017) également intitulé File under Zawinul , toujours avec Parisien mais cette fois accompagné de Peirani et de deux anciens du Zawinul Syndicate.
A ma connaissance il n'y a pas eu de disque à l'issue de cette prestation.

Vincent Peirani: accordéon / accordina / voix
Émile Parisien : saxophone soprano
Manu Codjia : guitare
Tony Paeleman : fender rhodes
Linley Marthe (ZS) : basse
Mino Cinelu : percussions
Aziz Sahmaoui : chant / percussions
Paco Séry (ZS) : batterie

/watch?v=RWSGNmhiIss

Bireli & Jaco ça envoie!!!

https://www.discogs.com/fr/release/1404790-Jaco-Pastorius-Live-In-Italy