Le "jazz-rock" au sens large (des années 60 à nos jours)

Charlie Mariano : October (77)


Avec Barre Philips, Trilok Gurtu et le fabuleux Rainer Brüninghaus.

Un disque lyrique aux climats travaillés, indispensable à tout amateur du groupe Colours d'Eberhard Weber.

Colosseum II : Electric Savage (77) / War Dance (77)



Deux albums explosifs dans le sillage du style latin/virtuose de Return to Forever époque Al Di Meola.

Brand X : Unorthodox Behaviour (76)


Un album qui fermera le clapet à tous ceux qui se foutent de la gueule de Phil Collins.

Brand X : Morrocan Roll (77)


La virtuosité de Phil Collins

Brand X : Masques (78)



Sans Phil Collins et Robin Lumley (RIP), ce Masques constitue le sommet créatif du groupe.

Return to Forever : Hymn of the Seventh Galaxy (73)



Le solo de Fender Rhodes de Chick Corea sur Theme to the Mothership, on en parlera encore dans 100 ans si la terre a pas sauté d'ici là...

Weather Report : Tale Spinnin' (75)


Coincé entre les géniaux Mysterious Traveller et Black Market, Tale Spinnin' ne semble pas bénéficier de la considération qu'il mérite : c'est pourtant un disque de tout premier ordre.

Zao : Osiris (74)


Un jazz-rock très européen qui parvient, sans renier une filiation magmaienne, a exprimer une voix toute personnelle.

Ah, Isis.  

Santana : Lotus (74)


Un triple live japonais qui capte Santana au sommet de sa période jazz-rock/mystique.

Joachim Kühn : Hip Elegy (76)


Une des rares et probantes incursions du pianiste allemand dans le domaine du jazz-rock.
Avec Alphonse Mouzon aux fûts.

David Sancious and Tone : Transformation (76)



La suite-titre et son feu d'artifice de claviers analogiques.

Jan Akkerman : Jan Akkerman (77)


Je ne connaissais pas les travaux en solo du guitariste du groupe de prog Focus.

Ici accompagné entre autres de Joachim Kuhn, Jan Akkerman nous a concocté un disque paré de belles qualités. lyriques et atmosphériques

Une belle découverte!

Ian Carr : Belladonna (72)


Ce disque de Ian Carr est en fait un album de Nucleus qui ravira les amateurs du Miles électrique et du Mwandishi d'Herbie Hancock.

Soft Machine : Fourth (71)


Sans doute le plus jazz des albums avec Robert Wyatt.
Le long Virtually d'Hugh Hopper me fait songer à l'Africa de John Coltrane en moins tendu, moins sombre, moins hiératique, plus déluré et plus mélodique.

Fabuleux disque.

Lenny White : The Adventures of Astral Pirates (78)


Un régal de jazz-rock qui devrait faire partie du panthéon du genre avec les grands disques du Mahavishnu Orchestra et de Return to Forever...

Lenny White : Venusian Summer (75)


Même constat que pour The Adventures of Astral Pirates.

Jan Hammer Group : Live In New York (75)



Un live survolté qui met en exergue l'interaction miraculeuse entre le moog gouleyant de Jan Hammer et la virtuosité ahurissante du batteur Tony "Thunder" Smith.

Une pure tuerie.

Stanley Clarke : Stanley Clarke (74)


Un cast stellaire : Bill Connors, Jan Hammer (cf. post précédent) et Tony Williams !!!

Quand on sait comment Tony Williams peut dynamiser une formation...il n'y a plus qu'a savourer.

Stanley Clarke : School Days (76)


Le disque le plus fameux de Stanley Clarke, porté par son légendaire morceau-titre.

Stanley Clarke : Journey to Love (75)


Un bon cru qui a pour sommet l'intense hommage à Coltrane Song to John avec McLaughlin et Corea.

Al Di Meola : Land of the Midnight Sun (76)


On insiste beaucoup sur la vélocité exceptionnelle d'Al Di Meola, moins sur ses éminentes capacités de guitariste rythmique, ici éclatantes.

Al Di Meola : Elegant Gypsy (77)


Al Di Meola et ses pochettes kitsch de tombeur macho...

Il n'empêche...cet album est serti de compositions somptueuses (Flight Over Rio, Mediterranean Sundance, Race With the Devil on Spanish Highway, le fabuleux morceau-titre)

Sans doute son meilleur album.

Al Di Meola : Casino (78)


Un couilla en dessous du fabuleux Elegant Gypsy, ça reste du très grand Di Meola (Egyptian Danza, Chasin the Voodoo et sa ligne de basse enfievrée, le morceau-titre)

The United Jazz+Rock Ensemble : Teamwork (78)



Du jazz-rock européen en formation élargie.
Spectaculaire.

Nathan Mahl: The Clever Use of Shadows (98)



Une fusion progressive canadienne qui parvient à réaliser la quadrature du cercle (virtuosité technique+écriture travaillée)

Splendide!!!

Ah là 🤩 j'adore le jazz-rock...
Pour moi, les Trois mousquetaires (4 en fait) sont
MAHAVISHNU ORCHESTRA
RETURN TO FOREVER
WEATHER REPORT
Et le 4ème...BRAND'X

Parfait!

Je rajouterais un ou deux italiens comme Area ou Arti e Mestieri, sans oublier le glorieux Jean-Luc Ponty, les rednecks de Dixie Dregs et le génial David Sancious.

arnaud bellemontagne a écrit:

Parfait!

Je rajouterais un ou deux italiens comme Area ou Arti e Mestieri, sans oublier le glorieux Jean-Luc Ponty, les rednecks de Dixie Dregs et le génial David Sancious.

Et tu en oublie des meilleurs...
Billy Cobham
Lenny White
AlDi Meola
Jan Hammer
Larry Carlton
L.Shankar
Etc....🤭

Brand X : Masques (78)


Mon Brand X favori.
Inépuisable.

Ouï il revient souvent celui-là...
C'est sans Phil Collins !

Oui, mais je trouve les compos plus fouillées que sur les deux premiers (et superbes) albums avec Phil Collins.

Ouï c'est effectivement un très très bonne album !

Sloche : Stadaconé (76)


Superbe album de jazz-rock provenant du Canada qui garde un pied dans le prog (Gentle Giant, Yes)

arnaud bellemontagne a écrit:

Sloche : Stadaconé (76)


Superbe album de jazz-rock provenant du Canada qui garde un pied dans le prog (Gentle Giant, Yes)

C'est effectivement du solide ça, j'adore !

Billy Cobham :
- Spectrum [1973]
- Total Eclipse [1974]

Iskender a écrit:

Billy Cobham :
- Spectrum [1973]
- Total Eclipse [1974]

Vraiment 🤩 excellent...
Crosswind et Shabaz est recommandé aussi !

Merci à toi je connais ces deux classiques mais me demandais justement quels autres albums écouter en priorité

Iskender a écrit:

Billy Cobham :
- Spectrum [1973]
- Total Eclipse [1974]

Je me joins à @Pachy pour dire à ces deux disques, qui plus est sublimement produits par l'incomparable Ken Scott.

Parmi les disques notables de Cobham non-cités, A Funky Side of Things et Life and Times sont cools aussi.
Par contre je n'ai jamais vraiment accroché au Billy Cobham-George Duke Band.

Herbie Hancock : Thrust (74)


Paul Jackson...cette sonorité...peut-être mon bassiste préféré tous genres confondus.

Et bien sûr, l'hypnotique Butterfly!

[quote="arnaud bellemontagne"]Herbie Hancock : Thrust (74)


Paul Jackson...cette sonorité...peut-être mon bassiste préféré tous genres confondus.

Et bien sûr, l'hypnotique Butterfly! [/quote

Ah HH, un sacré personnage que celui-ci 🤨 très bon au piano
Par contre, suis pas convaincu aux synthétiseurs..
Et encore moins au Mini-Moog, c'est pas Chick Corea ou surtout Jan Hammer !

J'aime beaucoup ses textures planantes aux synthés.
Mais il ne prend pas beaucoup de solos de synthés*, il est plus axé sur le Fender Rhodes.
Le moog c'est la chasse gardée de Jan Hammer. On peut presque dire que c'est lui qui a inventé le son du soliste de jazz-rock aux claviers.
Corea est exceptionnel, mais peut être plus par les idées que par les sons eux-mêmes.




*ceux de Chameleon et de The Trailor sont plutôt chouettes je trouve.

Sur cette période d’Hancock j’aime beaucoup Man-child

Ici :
Billy Cobham : Crosswinds. Du coup.
J’adore. Et moi qui adore le trombone, je suis servi sur Savannah

Alifie a écrit:

www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_kiwBV50cWrSwrxr2q3AWZ-VFSNa3kgRn0

Musicien à peu près inclassable, de fusion plutôt que de jazz-rock, des années 70.

Avec Pete Cosey!

Chicago/Cadet/Chess aidant, Pete Cosey, Phil Upchurch et le batteur Morris Jennings, c'est l'essentiel de la formation de Muddy Waters sur l'album Electric Mud (1968).



www.youtube.com/watch?v=SUQwu0W0MHI
www.discogs.com/fr/release/3523598-John-Klemmer-All-The-Children-Cried

The eleventh house & Larry Coryell : Level one [1975]

Mouzon est un tueur.

-----------

Arti e Mestieri : Tilt (74)


Je vantais plus haut la qualités d'artificier d'Alphonse Mouzon, le batteur Furio Chirico n'est pas mal non plus!!!
Sa virtuosité affolante permet à la formation d'atteindre des sommets de créativité et de beauté.
Un des plus beaux albums de prog/jazz-rock italiens, pas moins.  

Iskender a écrit:

The eleventh house & Larry Coryell : Level one [1975]

C'est quelque chose celui-là

arnaud bellemontagne a écrit:

Mouzon est un tueur.

-----------

Arti e Mestieri : Tilt (74)


Je vantais plus haut la qualités d'artificier d'Alphonse Mouzon, le batteur Furio Chirico n'est pas mal non plus!!!
Sa virtuosité affolante permet à la formation d'atteindre des sommets de créativité et de beauté.
Un des plus beaux albums de prog/jazz-rock italiens, pas moins.  

Ouï c'est effectivement du très bon !