Playlist (152)

Dmitri Chostakovitch : Concerto N° 1 pour violon et orchestre en la mineur Op. 77/99 (1947-48)
Concerto N° 2 pour violon et orchestre en do dièse mineur Op. 129 (1967)
Maxim Vengerov, violon
Orchestre Symphonique de Londres
Mstislav Rostropovitch
Studio Teldec Classics 1994 & 1997

Nielsen : Symphonie n°5 (Oramo)

Анастасия231 a écrit:

Alors il y a eu erreur de datation dans la publication de ce disque. Effectivement, il me semble plus plausible que ce soit l'enregistrement studio sorti en 1968 (et non la création live du 26 septembre 1967). Il est vrai qu'en 1974, l'état de santé de Maestro Oïstrakh (tsartsvo nebesnoe) ne lui aurait pas permis un enregistrement d'une telle clarté interprétative.

L'enregistrement avec Kondrashin est la vraie 1ere de l'oeuvre le 13 Sept 1967 à Bolshevo, mais de manière "officielle" la 1ere est répertorié avec le concert à Moscou le 26/Sept/1967 (pas de trace d'enregistrement).

Oistrakh a laissé deux traces d'enregstrements en 1968 :

• à Londres le 22 Aout avec Svetlanov (BBC Legend)
  
• à Moscou le 27 Sept avec Rozhdestvensky (Brilliant Classics)
  

Scriabine, Sonate n°5 - Lettberg

Melartin, Symphonie n°3 - Grin

Allan Pettersson
* Symphonie no.7
Norrköping Symphony Orchestra
Christian Lindberg

Une découverte intéressante grâce à Benedictus    qui trace un lien intéressant entre Pettersson et l'écrivain Thomas Bernhard.
Belle intensité dramatique et puis ça l'a un côté ostinato dans les passages un peu monotones.

Melartin, Music from The Blue Pearl - Lintu

Bruno Luong a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Alors il y a eu erreur de datation dans la publication de ce disque. Effectivement, il me semble plus plausible que ce soit l'enregistrement studio sorti en 1968 (et non la création live du 26 septembre 1967). Il est vrai qu'en 1974, l'état de santé de Maestro Oïstrakh (tsartsvo nebesnoe) ne lui aurait pas permis un enregistrement d'une telle clarté interprétative.

L'enregistrement avec Kondrashin est la vraie 1ere de l'oeuvre le 13 Sept 1967 à Bolshevo, mais de manière "officielle" la 1ere est répertorié avec le concert à Moscou le 26/Sept/1967 (pas de trace d'enregistrement).

Oistrakh a laissé deux traces d'enregstrements en 1968 :

• à Londres le 22 Aout avec Svetlanov (BBC Legend)
  
• à Moscou le 27 Sept avec Rozhdestvensky (Brilliant Classics)
  

Il existe une captation filmée sur le vif de la première 《officielle》 à Moscou disponible sur youtube, ce qui me fait penser qu'il existait au moins un pressage Melodiya de cet enregistrement live à l'époque (ce d'autant plus que les moyens du 50ème anniversaire de la Révolution le permettaient aisément). Évidemment, ce n'est pas la bande-mère reprise sur le présent disque que j'ai écouté hier soir. Le plus étrange c'est que l'enregistrement ne sonne absolument pas comme une performance en public, d'où une interrogation croissante à son sujet ; mais d'où ça a pu bien sortir ?

Strauss : Ein Alpensinfonie. (une très bonne version)
D'abord uniquement captivé par les deux moments qui bornent cette symphonie (lever et coucher de soleil), j'ai appris ici à apprécier les rocambolesques épisodes entre.

Анастасия231 a écrit:

Bruno Luong a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Alors il y a eu erreur de datation dans la publication de ce disque. Effectivement, il me semble plus plausible que ce soit l'enregistrement studio sorti en 1968 (et non la création live du 26 septembre 1967). Il est vrai qu'en 1974, l'état de santé de Maestro Oïstrakh (tsartsvo nebesnoe) ne lui aurait pas permis un enregistrement d'une telle clarté interprétative.

L'enregistrement avec Kondrashin est la vraie 1ere de l'oeuvre le 13 Sept 1967 à D, mais de manière "officielle" la 1ere est répertorié avec le concert à Moscou le 26/Sept/1967 (pas de trace d'enregistrement).

Oistrakh a laissé deux traces d'enregstrements en 1968 :

• à Londres le 22 Aout avec Svetlanov (BBC Legend)
  
• à Moscou le 27 Sept avec Rozhdestvensky (Brilliant Classics)
  

Il existe une captation filmée sur le vif de la première 《officielle》 à Moscou disponible sur youtube, ce qui me fait penser qu'il existait au moins un pressage Melodiya de cet enregistrement live à l'époque (ce d'autant plus que les moyens du 50ème anniversaire de la Révolution le permettaient aisément). Évidemment, ce n'est pas la bande-mère reprise sur le présent disque que j'ai écouté hier soir. Le plus étrange c'est que l'enregistrement ne sonne absolument pas comme une performance en public, d'où une interrogation croissante à son sujet ; mais d'où ça a pu bien sortir ?

La 1ere à Bolshevo le 13 Sept est presque comme une répétition générale, mais enregistrée et une copie de l'enregistrement a été envoyé à DSCH et il a dit du plus grand bien (notice Naxos). Je pense qu'il y a très peu de publique pendant l'enregistrement.
Il y aurait certainement plus de monde au concert le 26 à Moscou, peut être avec la présence ddu compositeur lui même.

Melartin, Marjatta - Lintu / Isokoski

Nielsen : Symphonie n°6 (Oramo)

Alors, quelle est la meilleure ?

Toutes sauf la trois moi je dis.

EDIT : du coup je me refais une petite écoute (surtout que je ne connais que les versions de Kuchar)
J'avais oublié le 3ème mouvement de la Première Symphonie

La 5 et la 6 je dis moi  

globalement mon goût pour les symphonies de Nielsen suivent assez fidèlement l'ordre chronologique

1, 2 et 4 pour moi

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no.13 'Babi Yar'
Nikita Storojev, basse
Choeur masculin CBSO
City of Birmingham Symphony Orchestra
Okko Kamu (Chandos)

Je réécoute cet enregistrement que j'ai un peu mis de côté ces derniers temps parce que je le possède sur disque vinyle et que j'ai deux autres versions sur CD, celle de Temirkanov (RCA) et l'autre de Neeme Järvi (DG).
Ma surprise est grande puisque j'ai modifié ainsi mes habitudes en écoutant davantage mes versions sur CD pour le côté pratique: maintenant la voix de Storojev est toujours superbe, mais elle m'apparait un peu lointaine et caverneuse. On ne s'en étonnera pas et je n'oublierai jamais les deux qualificatifs de DavidLeMarrec à propos de l'Orchestre de Birmingham: sinistre et lugubre, ce qui convient parfaitement ici avec le caractère de l'oeuvre.

Bruno Luong a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Bruno Luong a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Alors il y a eu erreur de datation dans la publication de ce disque. Effectivement, il me semble plus plausible que ce soit l'enregistrement studio sorti en 1968 (et non la création live du 26 septembre 1967). Il est vrai qu'en 1974, l'état de santé de Maestro Oïstrakh (tsartsvo nebesnoe) ne lui aurait pas permis un enregistrement d'une telle clarté interprétative.

L'enregistrement avec Kondrashin est la vraie 1ere de l'oeuvre le 13 Sept 1967 à D, mais de manière "officielle" la 1ere est répertorié avec le concert à Moscou le 26/Sept/1967 (pas de trace d'enregistrement).

Oistrakh a laissé deux traces d'enregstrements en 1968 :

• à Londres le 22 Aout avec Svetlanov (BBC Legend)
  
• à Moscou le 27 Sept avec Rozhdestvensky (Brilliant Classics)
  

Il existe une captation filmée sur le vif de la première 《officielle》 à Moscou disponible sur youtube, ce qui me fait penser qu'il existait au moins un pressage Melodiya de cet enregistrement live à l'époque (ce d'autant plus que les moyens du 50ème anniversaire de la Révolution le permettaient aisément). Évidemment, ce n'est pas la bande-mère reprise sur le présent disque que j'ai écouté hier soir. Le plus étrange c'est que l'enregistrement ne sonne absolument pas comme une performance en public, d'où une interrogation croissante à son sujet ; mais d'où ça a pu bien sortir ?

La 1ere à  Bolshevo le 13 Sept est presque comme une répétition générale, mais enregistrée et une copie de l'enregistrement a été envoyé à DSCH et il a dit du plus grand bien (notice Naxos). Je pense qu'il y a très peu de publique pendant l'enregistrement.
Il y aurait certainement plus de monde au concert le 26 à Moscou, peut être avec la présence ddu compositeur lui même.

Ah, je comprends mieux. Merci infiniment pour toutes ces précieuses informations !

Dmitri Chostakovitch : Concerto N° 1 pour piano, trompette et orchestre à cordes en do mineur Op. 35 (1933)
André Previn, piano
William Vacchiano, trompette
Membres de l'Orchestre Philharmonique de New York
Leonard Bernstein
Dmitri Chostakovitch : Concerto N° 2 pour piano et orchestre en fa majeur Op. 102 (1957)
Leonard Bernstein, piano
Orchestre Philharmonique de New York
Studio CBS 1960 & 1962



Autant le 1er concerto est assez coul, autant le 2e est (un peu, beaucoup, trop) pollué par le pédagogisme concertant alla Kabalevski ambiant que l'on peut (certes) expliquer par les circonstances entourant sa composition ; le concert de diplôme de son fils Maxim.

Abnegor a écrit:

1, 2 et 4 pour moi

Pareil !

P. I. Tchaïkovski
* Symphonie no.5
LSO / Markevitch (LP Philips, 1966)

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no.6
Järvi / Orchestre National d'Écosse (LP Chandos, 1985)



Un enregistrement que j'ai toujours en très haute estime.

DavidLeMarrec a écrit:

Alors, quelle est la meilleure ?

Côté Nielsen, la 4 loin devant les autres, puis 5-6-3-1-2

Chostakovitch: Symphonie no.5
Bychkov / Berlin (Philips)

DavidLeMarrec a écrit:

Abnegor a écrit:

1, 2 et 4 pour moi

Pareil !

Pil poil !  

Ravélavélo a écrit:

Chostakovitch: Symphonie no.5
Bychkov / Berlin (Philips)

Ma référence, sans discussion contradictoire avec moi-même .

DavidLeMarrec a écrit:

Abnegor a écrit:

1, 2 et 4 pour moi

Pareil !

D'accord pour 1 (ma préférée du corpus) et l'incontournable 4, moins pour la 2... Je mettrai plutôt la 5 en troisième choix personnel.

La 5 fait partie de ces quelques œuvres frustrantes pour moi : j'adore la 1ère moitié, et la 2nde partie je n'y ai jamais rien compris.

Oh, je suis surpris que les premières symphonies soient si populaires ici !

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Alors, quelle est la meilleure ?

Côté Nielsen, la 4 loin devant les autres, puis 5-6-3-1-2

Pourquoi ne suis-je pas étonné que tu aimes d'abord les 4 & 5 ?


La 5 est la seule que je n'aime pas trop – ça tire un peu trop sur Chostakovitch, sans doute.

Brahms : Symphonie n°2 - Swedish chamber orchestra, Thomas Dausgaard

Moins convaincu que par la 1ère par les mêmes écoutée l'autre jour. J'adhère aux tempi rapides du 1er mouvement, non pas pour la vitesse en soi mais pour le fait que cela permet un phrasé pensé à la mesure dans le 3/4. Mais la musique semble défiler sans que ne se dégage une véritable vision d'ensemble.

Benedictus a écrit:

... Mais la version Rostropovitch mérite le voyage:

Je viens d'écouter ça.  

Effectivement, c'est viscéral et habité comme jamais.

Le reste de son intégrale est du même acabit ?


@David : la 5 et la 6 de Nielsen, c'est un peu du Chosta avant Chosta.

arnaud bellemontagne a écrit:

Le reste de son intégrale est du même acabit ?

non.

lulu a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Le reste de son intégrale est du même acabit ?

non.

Mouahahaha, il est vrai qu'il n'existe aucune intégrale Rostropovitch parue chez Melodiya à l'époque (dommage). Il faudra attendre deux décennies avant que Mstislav ne se décide enfin à graver sa propre interprétation des quatorze autres symphonies de Chostakovitch avec l'orchestre symphonique de Londres et l'orchestre symphonique national de Washington. Du coup, ça baisse un peu forcément le niveau d'urgence et d'intensité...

Dmitri Chostakovitch : Symphonie N° 8 en do mineur Op. 65 (1943)
Orchestre Symphonique de Londres
Iévguéni Svetlanov
Enregistrement Live du 30 octobre 1979 au Royal Festival Hall de Londres (BBC Legends)



Quelle fluidité dans la direction de Svetlanov ! Ça change du hiératisme de Mravinski et de l'attaque frontale de Kondrachine.

Iskender a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Abnegor a écrit:

1, 2 et 4 pour moi

Pareil !

Pil poil !  

Ravélavélo a écrit:

Chostakovitch: Symphonie no.5
Bychkov / Berlin (Philips)

Ma référence, sans discussion contradictoire avec moi-même .

oui, excellent choix, mon premier disque Chostakovitch .
Bychkov a aussi enregistré la Onzième, toujours avec Berlin et de la même trempe . . .

arnaud bellemontagne a écrit:

@David : la 5 et la 6 de Nielsen, c'est un peu du Chosta avant Chosta.

Il y a de ça pourla 5, mais la 6, on est déjà vraiment ailleurs, quelque part entre l'atonalité brute, le futurisme russe et le néoclassicisme… Ça préfigure plus Riisager que Chosta, d'une certaine façon.

Iskender a écrit:

Brahms : Symphonie n°2 - Swedish chamber orchestra, Thomas Dausgaard

Moins convaincu que par la 1ère par les mêmes écoutée l'autre jour. J'adhère aux tempi rapides du 1er mouvement, non pas pour la vitesse en soi mais pour le fait que cela permet un phrasé pensé à la mesure dans le 3/4. Mais la musique semble défiler sans que ne se dégage une véritable vision d'ensemble.

Oui, un peu impavide, à ce qu'il m'a semblé à chaque écoute.

Pour une Première vraiment renouvelée en vivacité (qui tire sur la Cinquième de Beethoven), celle gravée par Rhorer et Le Cercle de l'Harmonie est formidable (couplage avec une version hors du commun du Concerto pour violon dont j'ai déjà parlé tout récemment).

Dmitri Chostakovitch : Symphonie N° 10 en mi mineur Op. 93 (1953)
Orchestre Symphonique de l'État de l'URSS
Iévguéni Svetlanov
Enregistrement Live du 21 août 1968 au Royal Albert Hall de Londres (ICA Classics BBC)



Mythique ! Ce d'autant plus que cette captation radiophonique reste (hélas) d'actualité, compte tenu des circonstances : bannissement de certains grands artistes russes en Occident. Au moins à l'époque, et ce malgré l'invasion récente des chars soviétiques en Tchécoslovaquie, le public hurlait (certes) assez férocement par-dessus les premières mesures du Moderato initial (quel sang froid de Svetlanov et de ses musiciens !), mais suite à la dernière fusée du finale c'est le standing ovation absolu. Comme quoi, les gens étaient encore capables de bien discerner le message personnel du compositeur et de s'en émouvoir, tout en oubliant spontanément leur véhémence politico-culturelle endémique. Je me demande ce que ça aurait donné si Gergiev n'avait pas été privé de la possibilité de diriger l'orchestre du festival de Verbier cet été en programmant cette œuvre (en particulier)...

Анастасия231 a écrit:

bannissement quasi systématique des grands artistes russes en Occident.

Pour surveiller d'assez près les saisons d'opéras et de concerts, ce n'est pas du tout ce que je vois. Il y a eu des décisions précipitées et absurdes dans les premiers jours, mais il y a des tas d'artistes russes (et de premier plan) qui sont encore en activité.

À part Gergiev (cas un peu à part), l'épisode attristant de Toulouse et celui délirant de Montréal, la purge s'est essentiellement limitée à des changements de titres lorsqu'il y avait « grandeur russe », « flamme russe » ou autres.

Très peu de déprogrammations d'artistes ou d'œuvres, j'ai l'impression. (Bien sûr il y en a, et ça laisse très perplexe.)

Ravélavélo a écrit:

Iskender a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Chostakovitch: Symphonie no.5
Bychkov / Berlin (Philips)

Ma référence, sans discussion contradictoire avec moi-même .

oui, excellent choix, mon premier disque Chostakovitch .
Bychkov a aussi enregistré la Onzième, toujours avec Berlin et de la même trempe . .

Et aussi la 8ème, pour ne parler que de cet attelage chez Philips. J’ai conservé ces trois disques La 11 est en effet impressionnante.

Iskender a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Iskender a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Chostakovitch: Symphonie no.5
Bychkov / Berlin (Philips)

Ma référence, sans discussion contradictoire avec moi-même .

oui, excellent choix, mon premier disque Chostakovitch .
Bychkov a aussi enregistré la Onzième, toujours avec Berlin et de la même trempe . .

Et aussi la 8ème, pour ne parler que de cet attelage chez Philips. J’ai conservé ces trois disques La 11 est en effet impressionnante.

Pour la Huitième j'étais pas au courant, merci de l'avoir mentionnée.
Le Festival Chostakovitch se poursuit donc avec la Cinquième sous la baguette de Vladimir Ashkenazy avec le Royal Philharmonic Orchestra, j'ai un attachement particulier pour ce CD qui m'a permis de découvrir la musique de Chostakovitch en 1988 . . .

Chostakovitch sur pause, je reviens à Stravinsky dans une version du Sacre qui me plait à réécouter:



+

Madetoja: Symphonie n°1/Storgards

Je monte également dans le bus :

Chostakovitch : Symphonie n°10 (Kondrachine)

Sibelius: Symphonie n°4/Magi

+

DavidLeMarrec a écrit:

Анастасия231 a écrit:

bannissement quasi systématique des grands artistes russes en Occident.

Pour surveiller d'assez près les saisons d'opéras et de concerts, ce n'est pas du tout ce que je vois. Il y a eu des décisions précipitées et absurdes dans les premiers jours, mais il y a des tas d'artistes russes (et de premier plan) qui sont encore en activité.

À part Gergiev (cas un peu à part), l'épisode attristant de Toulouse et celui délirant de Montréal, la purge s'est essentiellement limitée à des changements de titres lorsqu'il y avait « grandeur russe », « flamme russe » ou autres.

Très peu de déprogrammations d'artistes ou d'œuvres, j'ai l'impression. (Bien sûr il y en a, et ça laisse très perplexe.)

Tu as bien raison de nuancer mon propos et fort heureusement ça n'est pas encore une purge. D'ailleurs, j'aurais dû plutôt écrire "bannissement de certains grands artistes russes". Je me suis quelque peu emportée dans mon élan littéraire et je m'en excuse sincèrement. Cela dit, nous devrions rester vigilants face aux évènements qui nous dépassent.

Sibelius: Symphonie n°6/Søndergård

Dmitri Chostakovitch : Concerto N° 1 pour violon et orchestre en la mineur Op. 77/99 (1947-48)
David Oïstrakh, violon
Orchestre Philharmonique de New York
Dimitri Mitropoulos
Studio CBS 1956
Dmitri Chostakovitch : Concerto N° 1 pour violoncelle et orchestre en mi bémol majeur Op. 107 (1959)
Mstislav Rostropovitch, violoncelle
Orchestre de Philadelphie
Eugène Ormandy
Studio CBS 1959

Petits plaisirs du mercredi:

• Franck: Chorals I en mi majeur, II en si majeur et III en la mineur:

Günther Kaunzinger (orgue de la Basilique abbatiale de Waldsassen)
Waldsassen, VI.1990
Koch/Schwann

• Widor: Symphonie n°8 en si majeur, op. 42 n°4:

Günther Kaunzinger (orgue de la Basilique abbatiale de Waldsassen)
Waldsassen, XI.1993
Novalis

J’avais déjà touché un mot de ces versions des trois Chorals de Franck et de la 8ᵉ Symphonie de Widor (parmi mes œuvres préférées de l’orgue symphonique fin XIXᵉ) - qui gagnent décidément beaucoup à être jouées par un virtuose énergique comme Kaunzinger et sur un orgue aussi richement coloré que celui de Waldsassen!

Trouver mieux est difficile, peut-être Haitink ou Bernstein ?

C'est vrai que Maestro Ančerl envoit très souvent du lourd.

Анастасия231 a écrit:

C'est vrai que Maestro Ančerl envoit très souvent du lourd.

Comme dans Stravinsky (Le Sacre).