Programme :
Webern : Passacaille
Mahler : Rückert-Lieder
Brahms : Symphonie n°2 op. 73
Distribution :
Netherlands Philharmonic Orchestra
Lorenzo Viotti | direction
Marina Viotti | mezzo-soprano
Concert réservé pour retrouver Lorenzo Viotti, qui m'avait émerveillé à deux reprises (PP/concert choral et RF/Brahms-Schoenberg), cette fois-ci avec son orchestre, dans un programme un peu classique, mais où j'attendais son énergie et son enthousiasme.
Comme de coutume, il introduit des œuvres au micro avec sa voix grave et chaude, pratique que j'aime bien, et qui rompt avec la messe habituelle du concert classique. En redingote bleue ultra-slim et beaucoup trop longue, avec moustache et cheveux courts.
Salle très mal remplie, public calme.
Webern : aucun souvenir, si ce n'est que je fus surpris de ne pas avoir détesté, comme habituellement avec compositeur.
Mahler : le chant aurait dû être assuré par Matthias Goerne, souffrant depuis la veille, et replacé au pied levé par la sœur du chef (bravo pour l'agilité !). Malgré les commentaires dithyrambiques de Lorenzo Viotti sur les qualités de l’œuvre ("chant d'amour, lied déprimant, la plus belle mélodie du répertoire classique..."), ils n'ont pas réussi à me transporter, et j'ai regardé plusieurs fois ma montre. Chanteuse dans un immense peignoir en cuir rouge, très engagée, mais je n'ai pas été capable d'en dégager une émotion.
Brahms : c'est la symphonie des quatre que j'apprécie le moins, et le concert de ce mardi n'a pas renversé la tendance. Interprétation assez plate, sans originalité ni points saillants. Orchestre de grande qualité, mais le tout manquait de personnalité.
Je vais tenter de rester sur mes impressions passées, et ce chef aura d'autres occasions de se rattraper cette saison (de mémoire, Mahler 6 à la PP, et la Bohème au TCE).