Concerts divers...

Le Budapest Festival Orchestra, avec Ivan Fischer, dans le Sacre du Printemps, quitte à payer un peu chère (40€-50€), est-ce que c'est à ne pas manquer ?

(A Toulouse, hein, donc c'est pas comme si le philharmonique de Berlin passait tous les ans)

Même les rhabdomanes les plus rigoristes conviennent que Fischer / Budapest FO est ce qui se fait de mieux, peut-être même plus que Berlin et Vienne...
J'avoue que j'ai pas essayé de juger ces trois-là sur pièce, j'attends qu'ils jouent du répertoire intéressant.

Merci David

Si d'autres connaissent un peu cet orchestre, même juste au disque, qu'ils n'hésitent pas à me donner leur avis parce que cette soirée là est un dilemme pour moi

Le programme précis:

Iván Fischer direction
Stephen Hough piano

Bartók : Danses populaires roumaines
Liszt : Concerto n°1 pour piano et orchestre, en mi bémol majeur
Bartók : Danse roumaine BB 61
Stravinski : Le Sacre du Printemps

Il est où le dilemme exactement??

Xavier a écrit:

Il est où le dilemme exactement??

Une grande soirée à laquelle je suis convié... et ma copine aimerait bien y aller aussi. Mais pour cette même soirée l'an dernier, j'ai raté la Damnation de Faust avec Willard White et Antonacci

@ Xavier :

Que vaut la Danse roumaine BB 61 de Bartok ?

C'est une pièce pas très longue (5 minutes) mais très chouette, dans la veine de ce qu'on trouve dans la suite de danses.
Fischer en a d'ailleurs enregistré une superbe version avec cet orchestre.

Merci

C'est sur Musicme

Dave a écrit:

Merci David

Si d'autres connaissent un peu cet orchestre, même juste au disque, qu'ils n'hésitent pas à me donner leur avis parce que cette soirée là est un dilemme pour moi

Le programme précis:

Iván Fischer direction
Stephen Hough piano

Bartók : Danses populaires roumaines
Liszt : Concerto n°1 pour piano et orchestre, en mi bémol majeur
Bartók : Danse roumaine BB 61
Stravinski : Le Sacre du Printemps

Voici mon avis : à chaque fois à Pleyel, j'ai pris une baffe nucléaire. Même si je ne supporte pas Stravinsky, je n'ai pas passé un mauvais moment avec Petrouchka l'an dernier. En gros, quand ils passent à Paris, j'y vais sans me soucier du programme, c'est bien le seul orchestre pour lequel je fais comme ça.

Fischer aime bien Bartók : à la fin d'un concert, au moment du bis, il se met face au public et demande :
"Que voulez-vous ?"... petit moment de chuchotements et d'amusements...
"Bartók ?" Le public l'acclame, et il nous fait un morceau de Bartók (une danse roumaine ?).

Merci Abnegor

Tous les avis convergent, à priori j'irai et j'en parlerai un peu sur le forum

Ce soir je vais voir un spectacle consacré à Gainsbourg. Les danseurs seront accompagnés par Bashung

Je crois que tu peux rester à la maison.

http://www.lemonde.fr/carnet/article/2009/03/14/le-chanteur-alain-bashung-est-mort_1168111_3382.html

Ou alors c'était l'inverse: "Ce soir je vais voir un spectacle consacré à Bashung. Les danseurs seront accompagnés par Gainsbourg"

Ah ben non ça marche pas non plus.

Les chansons étaient heureusement enregistrées ; pour ceux qui seraient susceptibles d'aller voir ce spectacle qui s'intitule "L'homme à la tête de chou" mettez vos principes dans votre poche et un mouchoir dessus .

hier, j'étais à monaco au concert du philharmonique de st-petersburg avec temirkanov à sa tête.

en première partie le 3e concerto de rachmaninov : une catastrophe signée denis matsuev (qui ferait passer lang lang pour un poète). fff tout du long, totalement "out of control".
Le pire, c'est que ça a fonctionné, il a eu droit à un tonnerre de viva.

En seconde partie, la 6e de tchaikovsky m'a beaucoup plu. Passer en 2 semaines de l'orchestre régional PACA au philharmonique de st-petersburg, forcément ça s'apprécie. Peut-être un peu trop cuivré, mais c'est vraiment pour chercher une réserve.

Hier en regardant le magazine de la sncf j'ai vu qu'il allait y avoir le chateau de barbe-bleu à nantes (ça doit etre en octobre/novembre) et elektra à montpellier (ça c'est en mars). Je le précise car je sais qu'il y a des fans. Sinon n'oubliez pas de réserver pour le parsifal de lyon en mars...

Samedi 17 septembre - 18h00
Dimanche 18 septembre - 16h00
Concerts symphoniques

CONCERTS D'OUVERTURE (II)

Maurice Ravel Kaddish, extrait des «Deux Mélodies hébraïques»
Gustav Mahler Symphonie n° 2, en ut mineur, «Résurrection»

Orchestre national de Lyon
Choeurs de Lyon-Bernard Tétu
Camilla Tilling, soprano
Sasha Cooke, mezzo-soprano
Leonard Slatkin, direction


2e concert d'ouverture dimanche 18 septembre à l'Auditorium de Lyon pour souhaiter la bienvenue à Leonard Slatkin, nouveau directeur musical de l'ONL. Le 1er, c'était Ravel/Berlioz avec JE Bavouzet en soliste.

J'y allais surtout pour la symphonie de Mahler (je n'avais jusqu'à présent entendu que la 1 et la 3 en concert) et sans grande attente non plus, compte tenu des limites de l'ONL qui se bien fait entendre. Attaques des violoncelles/contrebasses pas ensemble dès les premières mesures, premières mesures du finale complètement décalées entre orchestre et choeur... Mention spéciale à l'imbécile (Slatkin?) qui a décidé que les immenses portes du grand orgue ne devaient s'ouvrir que pour les dernières mesures de la symphonie : résultat, des grincements insupportables pendant au moins 2 bonnes minutes !

Evidemment, quand on a en tête l'interprétation d'Abbado à Lucerne, la comparaison fait mal mais de bons moments malgré tout : beaucoup apprécié l'Urlicht de Camilla Tilling, le 1er mouvement glace toujours autant le sang, le 2e est génial, et le finale grandiose.

Applaudissements nourris mais pas non plus exceptionnels. Pas grand monde à l'auditorium d'ailleurs, le 2e balcon était fermé (pourtant, un dimanche aprèm grisonnant et venteux, c'est pas l'idéal pour voir un concert )


Je ne connaissais pas les deux mélodies hébraïques de Ravel, pour soprano et orchestre. Oeuvre très recueillie avec de beaux dialogues entre Tilling et la harpe, si je me souviens bien.

Salut !

Merci pour le compte-rendu.

Juste quelques rebonds :

=> L'Urlicht, c'était Cooke, la mezzo (qui faisait aussi "O glaube" dans le final).

=> L'ONL (attention avec la confusion avec Lille, on pourrait dire ONLy et ONLi pour différencier...) est quand même un très bon orchestre, techniquement l'un des meilleurs de France. Et qui a en plus prouvé une plasticité épatante, peut-être l'orchestre français qui est le plus capable de changer d'aspect selon les répertoires.
Ensuite, que ce ne soit pas aussi épatant que Lucerne dans du Mahler qui met en relief les timbres et la virtuosité de façon impitoyable, j'en suis certain.

=> Si tu trouves celui qui a décidé d'ouvrir l'orgue au dernier moment, appelle-moi lorsqu'on le pendra, je veux être présent.

(Je précise que je n'y étais pas, mais je compatis. )

DavidLeMarrec a écrit:

=> L'Urlicht, c'était Cooke, la mezzo (qui faisait aussi "O glaube" dans le final).

Exact Rien à dire sur la performance de Tilling d'ailleurs, trop courte pour me faire une idée.

DavidLeMarrec a écrit:

=> L'ONL (attention avec la confusion avec Lille, on pourrait dire ONLy et ONLi pour différencier...) est quand même un très bon orchestre, techniquement l'un des meilleurs de France. Et qui a en plus prouvé une plasticité épatante, peut-être l'orchestre français qui est le plus capable de changer d'aspect selon les répertoires.
Ensuite, que ce ne soit pas aussi épatant que Lucerne dans du Mahler qui met en relief les timbres et la virtuosité de façon impitoyable, j'en suis certain.

Je crois qu'ils sont notamment spécialistes de la musique française, surtout Debussy, grâce à Märkl. Mais j'ai quand même beaucoup entendu dire que depuis le départ de Krivine, le niveau avait baissé. J'ai beaucoup aimé les pupitres de cors malgré de menus accrocs, mais les cordes ne m'ont pas vraiment convaincues...

DavidLeMarrec a écrit:

=> Si tu trouves celui qui a décidé d'ouvrir l'orgue au dernier moment, appelle-moi lorsqu'on le pendra, je veux être présent.

(Je précise que je n'y étais pas, mais je compatis. )

Plus la symphonie avançait, plus je me disais : "non, ils ne vont quand même pas oser !"... Rien que de repenser au vacarme provoqué par le coulissement des portes... Et ça m'étonnerait pas que le décalage entre choeur et orchestre à l'entame du finale ne soit pas sans rapport avec cette aberration qui a perturbé tout le monde !

tomseche89 a écrit:

Rien à dire sur la performance de Tilling d'ailleurs, trop courte pour me faire une idée.

En principe elle est excellente dans tous les répertoires qu'elle aborde, et dans cette oeuvre aussi.

Citation :

Je crois qu'ils sont notamment spécialistes de la musique française, surtout Debussy, grâce à Märkl.

Non, non, justement, il vaquent de l'un à l'autre (du dix-huitième au vingtième... et pas seulement français) avec beaucoup de bonheur. J'aime beaucoup les disques Debussy chez Naxos (qui sont loin de faire l'unanimité au demeurant), mais Märkl n'est pas vraiment stupéfiant. D'ailleurs j'avais assez déçu en les entendant en concert.

Citation :

J'ai beaucoup aimé les pupitres de cors malgré de menus accrocs, mais les cordes ne m'ont pas vraiment convaincues...

Oui, la pâte orchestrale elle-même n'a vraiment rien d'extraordinaire, c'est leur plasticité stylistique qui m'impressionne. Le fondu est quand même supérieur à beaucoup d'autres orchestres français - c'est une preuve technique, mais pour moi ce n'est pas forcément une qualité, j'aime bien les timbres dépareillés, ça favorise la transparence.

Si ça en intéresse quelques-uns, le théâtre de Sartrouville propose une offre que j'ai relayé sur mon blog pour 2 représentations de l'Opéra de quat'sous (Brecht/Weill, mes Fréchuret). La première place à 17€, la 2e offerte pour la même représentation. Pour toutes les infos c'est par ici.

Je revient de voir Claire Giardelli dans les suites pour violoncelle au festival marin marais. Un massacre ! Incroyable quand on voit son cv ! Comment peut on faire autant de pain en une soirée ?!

Je vais décrire en détail l'atrocité dont j'ai été le témoin pour essayer de savoir si ce genre de chose arrive, si c'est seulement ce qu'on appel un mauvais soir, et partager mon désarroi.

Déjà comme l'interprète est en retard, on a le droit a un petit speech qui nous explique que si on est accoutumé au interprétations non baroqueuses de ces suites, nos habitudes seront dérangé... ah ben ça pour le coup on a pas été déçu !

Ca commence par les fausses notes, qui sont non seulement isolées mais aussi par grappes, a partir du moment où la main est mal placé. Ensuite, sans que je sache comment (mauvais coup d'archet?) un grincement strident, une sorte de couinement sortait du violoncelle de temps en temps. Ce n'est pas finit. Une fois sa main gauche s'est embarrassé dans les cordes en produisant un son pincé. Mais le meilleur c'est quand elle apprenait le morceau, elle s'arrêtait en plein milieu un instant et reprenait le passage difficile... la fois ou elle n'as pas réussit du deuxième coup elle a pesté et reprit le mouvement du début.

Tout ça sans dire qu'elle jouait de manière précipité et d'une manière assez bourrins et aggresive qui me rappelait ma période métal... en tout cas je n'ai ressentit aucune émotion sinon à la pensé du prix du spectacle...

Ca va, c'était pas trop cher non plus (10€ pour l'ensemble du festival, non ?). Mais ce que tu dis ne fait pas envie.

(La qualité de ce festival est de toute façon variable, on m'a raconté des soirées extraordinaires, et ce que j'ai vu était très correct, moyen plus, disons.)

26.02.2012, 16:00 - LIÈGE, Salle Philharmonique

ZAMPONI
Ulysse dans l’île de Circé

Artistes
Céline Scheen
Furio Zanassi
Mariana Flores
Dominique Visse
Fernando Guimarães
Matteo Bellotto
Zachary Wilder
Fabian Schrofin
Solistes du Chœur de Chambre de Namur
Ensemble Clematis
Leonardo García Alarcón, direction

Quelqu'un connaît-il cette oeuvre ?

DavidLeMarrec a écrit:

Ca va, c'était pas trop cher non plus (10€ pour l'ensemble du festival, non ?).

Les organisateurs devraient avertir que le public en aura pour son argent, c'est-à-dire du médiocre en l'espèce...

charles a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ca va, c'était pas trop cher non plus (10€ pour l'ensemble du festival, non ?).

Les organisateurs devraient avertir que le public en aura pour son argent, c'est-à-dire du médiocre en l'espèce...

Au point où tu le décris plus haut, c'est effarant. Les gens ont applaudi ? Je ne suis pas du tout pour huer les musiciens, mais là, devant un tel foutage de gueule (reprendre des passages ), ça aurait pu se mériter... J'ai vu une fois, dans un concert donné par des profs et élèves d'un cours estival, un corniste pro se planter dans l'adagio et allegro de Schumann, parce qu'il s'agit d'une pièce difficile et qu'il était manifestement arrivé les mains dans les poches, mais ce ne fut pas un tel naufrage.

charles a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ca va, c'était pas trop cher non plus (10€ pour l'ensemble du festival, non ?).

Les organisateurs devraient avertir que le public en aura pour son argent, c'est-à-dire du médiocre en l'espèce...

Comme je l'ai dit, ça dépend vraiment des soirs, il y a toute la gamme de qualité.

Zémire a écrit:

26.02.2012, 16:00 - LIÈGE, Salle Philharmonique

ZAMPONI
Ulysse dans l’île de Circé

Artistes
Céline Scheen
Furio Zanassi
Mariana Flores
Dominique Visse
Fernando Guimarães
Matteo Bellotto
Zachary Wilder
Fabian Schrofin
Solistes du Chœur de Chambre de Namur
Ensemble Clematis
Leonardo García Alarcón, direction

Quelqu'un connaît-il cette oeuvre ?

Il est difficile de commenter une première mondiale (sauf à avoir lu la partition, mais pour ce type d'oeuvres, il est assez difficile d'accéder au texte musical, il faut voyager, obtenir des autorisations...).

Tout ça pour dire qu'à moins que ce ne soit donné quelques jours / semaines auparavant ailleurs en Europe, il est peu probable que tu obtiennes une réponse.

En lisant la présentation, j'ai pensé que cet opéra pouvait être connu ...

Né probablement à Rome vers 1615, Gioseffo Zamponi fait carrière dans les Pays-Bas du Sud en entrant, en 1648, au service de l’archiduc Léopold-Guillaume, gouverneur des Pays-Bas. Son opéra 'Ulisse nell’isola di Circe', le premier opéra de style italien joué dans les Pays-Bas du Sud, est créé à Bruxelles le 24 février 1650 lors du mariage de Philippe IV d’Espagne avec Maria-Anna d’Autriche. On sait que le spectacle fut rejoué en 1655 pour la reine Christine de Suède, avant d’être ressuscité en 2006.

Il y a sûrement quelque chose qui m'échappe ... est-ce une adaptation qui est proposée ?

il y en a 2'30 ici: watch?v=KJmcT0tYuGM
(ça m'a l'air d'un ennui abyssal )

Martine as tu ete au concert de Pretty Yende ? Comment c'etait ?

Je crois que je vais aller au bout de ma période baroque hardcore en allant voir ce soir un concert consacré à l'opus 6 de Corelli. Ca fait un bout de temps que je n'ai pas été à l'auditorium de Dijon.

Edit : en fait non, c'est à 25 minutes à pied et il tombe des cordes.

Ludovic Morlot direction
Helene Guilmette soprano
Choeur de Radio France chef de chœur
Aurore Tillac
Poulenc Gloria
Ravel Daphnis et Chloé, ballet complet
JEUDI 10 NOVEMBRE 20 HEURES
Production Radio France
France Musique enregistre ce concert.

De belles œuvres trop rarement données. Bon concert. Interprétations trop "sanguines" à mon goût, surtout dans la musique de Ravel, jouée spectaculairement à la "Strauss" (Richard)... pas loin du contresens à mon avis...

Dans quelle salle?

C'etait au TCE le 10 nov.

fliegender a écrit:

C'etait au TCE le 10 nov.

Oui. Par flemme, j'avais copié l'agenda sur le site, sans me rendre compte qu'il manquait la date et le lieu...
Intéressant programme, répétons-le. Ça nous change de l' "impérialisme" de la musique anglo-saxonne en général...

Normalement il y a déjà un sujet sur le TCE, si on veut éviter de tout mélanger.

STRASBOURG, 17-18 novembre
Salle Erasme (Palais de la Musique et des Congrès)

Tchaïkovsky : Concerto pour violon
Chostakovitch : Symphonie n°5

Orchestre philharmonique de Strasbourg
Violon : Augustin Hadelich
Direction : Kazuki Yamada


Très beau concert de l'OPS dans une salle quasi comble vendredi. Un concerto de Tchaïkovsky dominé par Hadelich, impeccable malgré quelques menus problèmes de justesse. Direction appliquée de Yamada, qui laisse la part belle au soliste.
Dans la 5e de Chosta, une découverte pour moi, je retiens surtout ce somptueux 3e mouvement, et la direction flamboyante de Yamada. Gestuelle hyper élégante, précise et endiablée quand il le faut. L'orchestre lui réserve d'ailleurs un triomphe, et il lui rend bien en faisant lever chacun leur tour les solistes des pupitres pendant bien 3 minutes. Super concert malgré la troupe de lycéens assis juste devant moi : l'un d'entre eux est parti dans les dernières mesures du finale du 1er mouvement, obligeant tout un rang à se lever, avant de revenir (et de refaire lever tout le monde) au milieu du 3e.

Je précise que "concerts divers" ne veut pas dire "concert de province"...
On peut créer aussi des sujets sur les différentes villes.

tomseche89 a écrit:

STRASBOURG, 17-18 novembre
Salle Erasme (Palais de la Musique et des Congrès)

Tchaïkovsky : Concerto pour violon
Chostakovitch : Symphonie n°5

Orchestre philharmonique de Strasbourg
Violon : Augustin Hadelich
Direction : Kazuki Yamada


Très beau concert de l'OPS dans une salle quasi comble vendredi. Un concerto de Tchaïkovsky dominé par Hadelich, impeccable malgré quelques menus problèmes de justesse. Direction appliquée de Yamada, qui laisse la part belle au soliste.
Dans la 5e de Chosta, une découverte pour moi, je retiens surtout ce somptueux 3e mouvement, et la direction flamboyante de Yamada. Gestuelle hyper élégante, précise et endiablée quand il le faut. L'orchestre lui réserve d'ailleurs un triomphe, et il lui rend bien en faisant lever chacun leur tour les solistes des pupitres pendant bien 3 minutes. Super concert malgré la troupe de lycéens assis juste devant moi : l'un d'entre eux est parti dans les dernières mesures du finale du 1er mouvement, obligeant tout un rang à se lever, avant de revenir (et de refaire lever tout le monde) au milieu du 3e.

J'etais également a ce concert. Pour le concertos de tchaikovski qui ouvrait le concert, j'ai vraiment trouvé la direction d'orchestre timide. ça m'a fait peur pour la symphonie de chostakovitch. Le soliste au violon etait par contre excellent et nous a même fait un petit extra avec des caprice de paganini et une sonate de Bach. Les deux voie de la sonate parfaitement mise en place dans le violon, c'etait super interessant a ecouter.

La symphonie de chostakovitch était excellente, C'etait uen de ses symphonie que je préfére, mais là comme ça, avec le grand orchestre, c'est encore autre chose, puissance mille. Tre bien joué et toujours tres lisible même dans les tutti. Bref je l'ai re découverte en ressentant pleinement ici l'ambiguité triomphante/resigné du finale en contraste avec les mouvement melancolique 1 et 3. çD'ailleurs a m'a donné envie de lire une biographie de chostakovitch donc si vous avez des conseil en la matière je suis preneur !!

Quelqu'un a déjà vu l'orchestre d'Oslo (cf. concert de demain à Pleyel : http://www.sallepleyel.fr/francais/evenement.aspx?id=11623) ?

Dites donc en allant sur le site du Deutsche Oper de Berlin j'ai vu que le prix maximum d'une place là bas c'est 86 euros. A Bruxelles c'est 100, à Lyon aussi, à Dijon 55...L'opéra de Paris ils se foutraient pas un peu de notre gueule avec leurs places à 180 euros? J'attribuais ça au fait qu'ils devaient avoir plus de stars que Dijon ou Bruxelles, mais bon j'ai l'impression que Berlin c'est pas de la gnognotte non plus à ce niveau là. C'est bizarre. Peut etre que je ne suis pas dans le bon sujet mais je tenais à le dire.

Glocktahr a écrit:

Dites donc en allant sur le site du Deutsche Oper de Berlin j'ai vu que le prix maximum d'une place là bas c'est 86 euros. A Bruxelles c'est 100, à Lyon aussi, à Dijon 55...L'opéra de Paris ils se foutraient pas un peu de notre gueule avec leurs places à 180 euros? J'attribuais ça au fait qu'ils devaient avoir plus de stars que Dijon ou Bruxelles, mais bon j'ai l'impression que Berlin c'est pas de la gnognotte non plus à ce niveau là. C'est bizarre. Peut etre que je ne suis pas dans le bon sujet mais je tenais à le dire.

Réponse : oui , surtout vu les subventions énormes qu'ils touchent (énormes par rapport aux autres établissement français ... ou étranger).

Cololi a écrit:

Glocktahr a écrit:

Dites donc en allant sur le site du Deutsche Oper de Berlin j'ai vu que le prix maximum d'une place là bas c'est 86 euros. A Bruxelles c'est 100, à Lyon aussi, à Dijon 55...L'opéra de Paris ils se foutraient pas un peu de notre gueule avec leurs places à 180 euros? J'attribuais ça au fait qu'ils devaient avoir plus de stars que Dijon ou Bruxelles, mais bon j'ai l'impression que Berlin c'est pas de la gnognotte non plus à ce niveau là. C'est bizarre. Peut etre que je ne suis pas dans le bon sujet mais je tenais à le dire.

Réponse : oui , surtout vu les subventions énormes qu'ils touchent (énormes par rapport aux autres établissement français ... ou étranger).

Si tu (ou qqn d'autre) avais des liens expliquant le pourquoi du comment de cette situation ça m'interesserait. Qu'est ce qui fait que c'est 3 fois plus cher qu'à Dijon et 2 fois plus qu'à Berlin ? L'opéra de paris c'est quoi comme type de société, où vont les sous, quelles sont leurs subventions, y a t il un contrôle ?

Sans justifier de tels prix, il faut quand même pondérer par le fait que l'Opéra de Paris a plusieurs infrastructures et autrement plus imposantes et coûteuses que Bruxelles et évidemment Dijon, que le nombre de spectacles qui s'y donnent y est nettement supérieur. Certes les subventions sont plus substantielles à Paris qu'ailleurs mais elles ne font quand même pas tout à elles seules.

Otello a écrit:

Sans justifier de tels prix, il faut quand même pondérer par le fait que l'Opéra de Paris a plusieurs infrastructures et autrement plus imposantes et coûteuses que Bruxelles et évidemment Dijon, que le nombre de spectacles qui s'y donnent y est nettement supérieur. Certes les subventions sont plus substantielles à Paris qu'ailleurs mais elles ne font quand même pas tout à elles seules.

Oui mais au contraire, on pourrait penser que vu qu'il y a plus de représentations, ils ont un rendement supérieur de capital fixe (je dis ça d'après mes souvenirs d'éco, plus un opéra travaille, moins ses couts sont élevés, tout ce qui est locaux, entretien, décors, représente un investissement moins pesant si on fait payer 10 000 personnes plutot que 1000). Et (sans faire de chauvinisme aucun), j'avais lu un article américain comme quoi l'auditorium de Dijon était une des 10 meilleures salles du monde (pas pour la programmation mais pour les locaux).

Oui, sauf que tu n'as pas les mêmes frais pour engager les artistes (sans méchanceté aucune, tu n'as pas les mêmes couts pour engager une distribution, un chef, un metteur en scène et un orchestre à Dijon qu'à Paris), tu mises beaucoup plus sur une production, les frais de fonctionnement sont plus lourds...

Mais de tout façon, comme le dit Cololi, l'opéra de Paris ne sert qu'à une chose : enlever tout l'argent aux gentils opéras de province pour le donner au méchant ogre de Paris!

Glocktahr a écrit:

Oui mais au contraire, on pourrait penser que vu qu'il y a plus de représentations, ils ont un rendement supérieur de capital fixe (je dis ça d'après mes souvenirs d'éco, plus un opéra travaille, moins ses couts sont élevés, tout ce qui est locaux, entretien, décors, représente un investissement moins pesant si on fait payer 10 000 personnes plutot que 1000). Et (sans faire de chauvinisme aucun), j'avais lu un article américain comme quoi l'auditorium de Dijon était une des 10 meilleures salles du monde (pas pour la programmation mais pour les locaux).

oui mais ça on est d'accord mais il faut prendre en considération que Paris gère 2 grandes salles quand Dijon n'en gère qu'une moyenne, que Paris est la capitale et que tout y est scandaleusement plus cher qu'ailleurs où c'est déjà trop cher!
Si un jour on revient au franc français comme monnaie, ça va être un sacré électrochoc y compris en Province!

Mais là on parlait de Berlin aussi! C'est pas une capitale??