Strauss discographie sélective

Sauron le Dispensateur a écrit:

Citation :

Quant à l'Elektra du Mai Musical, elle est absolument époustouflante, mais il est vrai que l'orchestre est à la limite de ses possibilité (voire assez au delà, quant on voit qu'il rame déjà, à la même époque, dans Il Matrimonio Segreto de Cimarosa en studio ), et qu'Anny Konetzni, au demeurant merveilleuse interprète, ne peut pas assurer toutes les notes.

Je crois qu'époustouflant c'est le mot exact... il y a une âpreté dans cette version... une violence qui convient tou à fait à cette musique... Et je pense que l'orchestre limite ajoute au côté époustouflant... c'est une grande performance... Mödl est... inégalable... et Konetzni c'est vraiment très lyrique... ce qui est dommage c'est les ntoes qui manquent... et des problèmes de mise en place dans la scène de la reconnaissance avec Oreste... Mais c'est vraiment à connaître pour les amateurs de cet opéra!

C'est exactement cela... ces limites ajoutent encore au plaisir !

Rubato a écrit:

Ma version d'Elektra:
Resnik - Nilsson - Collier - Stolze - Krause.
Solti - Phil. de Vienne.

Je la trouve excellente, une tension continue, du début à la fin.
Orchestre chauffé à blanc, interprétation exceptionnelle. Impressionnant!
Quel opéra!

C'est l'une des très rares versions intégrales, c'est ce qui fait son prix. Orchestre incisif, oui.

Mais j'ai vraiment beaucoup de peine avec l'indifférence de Nilsson à ce qu'elle dit. Que c'est une Electre gentillette !

Picrotal a écrit:

Et si ce n'est pas dans discographie sélective, où exactement aurais-je pu poser cette question ?

Non ce n'est pas une critique pour toi, je dis que c'est le genre de trucs qu'on écoute par curiosité ou "en plus" plutôt qu'en premier choix.

Sinon, effectivement il y a de bonnes choses dans ce coffret, notamment des lieder avec un très bon ténor (j'ai oublié le nom, mais puisque David a mis le détail...), et pour 10 euros, franchement, c'est à essayer. Mais pas en premier choix...

Je pense que je vais m'épargner cet achat. Je connais mal Strauss, et comme tu le sais son Salome m'a laissé... disons... perplexe. Peut-être vaudra t-il mieux dés lors que je me penche sur des interprétations plus « accessibles » pour tenter de pénétrer son univers, si j'ose m'exprimer ainsi.

Encore merci à chacun d'entre-vous pour vos conseils !!

Et Grace Bumbry, vous en pensez quoi dans Strauss. Hier j'ai pu l'entendre dans un extrait de Salomé en 77 avec Maazel et dans Elektra en 97 il me semble avec Nagano.
Les orchestres ne sont pas top mais la voix!

DavidLeMarrec a écrit:

Sauron le Dispensateur a écrit:

Citation :

Quant à l'Elektra du Mai Musical, elle est absolument époustouflante, mais il est vrai que l'orchestre est à la limite de ses possibilité (voire assez au delà, quant on voit qu'il rame déjà, à la même époque, dans Il Matrimonio Segreto de Cimarosa en studio ), et qu'Anny Konetzni, au demeurant merveilleuse interprète, ne peut pas assurer toutes les notes.

Je crois qu'époustouflant c'est le mot exact... il y a une âpreté dans cette version... une violence qui convient tou à fait à cette musique... Et je pense que l'orchestre limite ajoute au côté époustouflant... c'est une grande performance... Mödl est... inégalable... et Konetzni c'est vraiment très lyrique... ce qui est dommage c'est les ntoes qui manquent... et des problèmes de mise en place dans la scène de la reconnaissance avec Oreste... Mais c'est vraiment à connaître pour les amateurs de cet opéra!

C'est exactement cela... ces limites ajoutent encore au plaisir !

Je suis très amateur de ces moments de dépassement... comment dire quand l'investissement des acteurs à tous les niveaux permet de transcender les contraintes naturelles... C'est pour ça que j'aime la Sieglinde de Resnik par exemple... ou l'Ortrud de Rysanek...

On le trouve en dehors de ce coffret j'imagine cet enregistrement ? Tu conseille un repiquage particulier ?

HS Sauron et Jaky; y a des sujets sur les opéras.

vartan a écrit:

On le trouve en dehors de ce coffret j'imagine cet enregistrement ? Tu conseille un repiquage particulier ?

J'ai fait une critique je crois déjà dans le sujet sur Elektra... j'ai une version à 8 euros et publiée par Hommage... je trouve ça correct mais j'ai les oreilles assez tolérantes en la matière sur ces choses-là...

https://classik.forumactif.com/Musique-classique-c1/Discographie-f2/Strauss-Elektra-p91707.htm#91707

sinon Xavier va me gronder...

Xavier a écrit:

Sinon, effectivement il y a de bonnes choses dans ce coffret, notamment des lieder avec un très bon ténor

C'est bien la peine d'agonir Varnay pour tresser des couronnes à Anders !
Dans le genre éternel enrhumé, c'est pas mal. Je ne m'explique pas son excellente réputation, d'autant plus que vocalement, ce n'est pas brillant. Son Florestan avec Fricsay n'est pas précisément époustouflant.

Sauron le Dispensateur a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Sauron le Dispensateur a écrit:

Citation :

Quant à l'Elektra du Mai Musical, elle est absolument époustouflante, mais il est vrai que l'orchestre est à la limite de ses possibilité (voire assez au delà, quant on voit qu'il rame déjà, à la même époque, dans Il Matrimonio Segreto de Cimarosa en studio ), et qu'Anny Konetzni, au demeurant merveilleuse interprète, ne peut pas assurer toutes les notes.

Je crois qu'époustouflant c'est le mot exact... il y a une âpreté dans cette version... une violence qui convient tou à fait à cette musique... Et je pense que l'orchestre limite ajoute au côté époustouflant... c'est une grande performance... Mödl est... inégalable... et Konetzni c'est vraiment très lyrique... ce qui est dommage c'est les ntoes qui manquent... et des problèmes de mise en place dans la scène de la reconnaissance avec Oreste... Mais c'est vraiment à connaître pour les amateurs de cet opéra!

C'est exactement cela... ces limites ajoutent encore au plaisir !

Je suis très amateur de ces moments de dépassement... comment dire quand l'investissement des acteurs à tous les niveaux permet de transcender les contraintes naturelles... C'est pour ça que j'aime la Sieglinde de Resnik par exemple... ou l'Ortrud de Rysanek...

Ou l'Elsa de Delunsch.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est bien la peine d'agonir Varnay pour tresser des couronnes à Anders !
Dans le genre éternel enrhumé, c'est pas mal. Je ne m'explique pas son excellente réputation, d'autant plus que vocalement, ce n'est pas brillant.

Je réécouterai, mais vraiment j'avais bien aimé; et je ne vois vraiment pas le rapport avec Varnay...

Citation :

Ou l'Elsa de Delunsch.

Ah ça on verra on y est pas encore...

@ Xavier : aucun rapport, malcanto vigoureux excepté. L'une pousse des cris, l'autre des gémissements.

Sauron le Dispensateur a écrit:

Citation :

Ou l'Elsa de Delunsch.

Ah ça on verra on y est pas encore...

Je vois que tu en a déjà tiré ton parti.

Citation :

Je vois que tu en a déjà tiré ton parti.

Surtout pas je suis très impatient... mais en fait comme Soile Isokoski a chanté récemment à l'Opéra de Paris et qu'elle a Elsa à son répertoire je m'imagine que c'est la doublure de Delunsch... et j'espère... hum... non je suis vraiment affreux... enfin bon si Mimi devait avoir une colique trop incommodante, Soile pourrait éventuellement la remplacer pour la dernière...

Oh.

Mais Soile Isokoski, c'est tellement plus propre, plus sûr...

Par ailleurs, j'ironisais surtout sur le verbe voir, qui risque hélas prévaloir.

DavidLeMarrec a écrit:

Oh.

Mais Soile Isokoski, c'est tellement plus propre, plus sûr...

Par ailleurs, j'ironisais surtout sur le verbe voir, qui risque hélas prévaloir.

Mais non mais non je suis très impatient d'entendre tout ça... mais Isokoski, soit dit en passant, c'est pas seulement propre... Quant à Delunsch je suis pressé de l'entendre et de la voir... Quelqu'un de très judicieux m'a fait remarqué que Louise c'était un rôle de soprano dramatique! Bon Elsa elle chante souvent avec accompagnement réduit... on devrait l'entendre donc... même à Bastille...

Sauron le Dispensateur a écrit:

Mais non mais non je suis très impatient d'entendre tout ça... mais Isokoski, soit dit en passant, c'est pas seulement propre...

Non, mais ça ne frémit pas beaucoup. Une chanteuse que j'aime beaucoup, mais qui ne renverse pas les montagnes. Mireille, c'est imparfait, mais c'est excitant !

Citation :

Quant à Delunsch je suis pressé de l'entendre

Si tu peux. Gergiev y ira doux, j'espère. Enfin, moi, à la radio, je m'en fiche.

Citation :

Quelqu'un de très judicieux m'a fait remarqué que Louise c'était un rôle de soprano dramatique!

De très judicieux, sans nul doute, mais d'informé, j'ai comme un soupçon de doute.

Louise est incontestablement un grand lyrique. L'écriture du rôle, la tradition vocale du rôle, la nature de l'intrigue, la nature de l'accompagnement ...

Le problème est précisément que si Delunsch peut produire de beaux rôles lyrico-dramatiques (Sieglinde ou Elsa, par exemple...), en grand lyrique, elle n'est pas à son meilleur, la ligne étant plutôt acide.

Citation :

Bon Elsa elle chante souvent avec accompagnement réduit... on devrait l'entendre donc... même à Bastille...

Possible.

A propos de Louise, j'oubliais de préciser, mais au disque on trouve Berthe Monmart, Felicity Lott, Beverly Sills et Ileana Cotrubas... Je les entends assez mal en Senta, mais je me trompe peut-être.

[Sans rire, j'adorerais Cotrubas en Senta...]

La plus "dramatique" serait Ninon Vallin, plus sombre et centrale, qui a chanté Charlotte avec Thill. Mais ça reste un lyrico-dramatique bien français, quelque chose qui sur le plan international actuel ne serait pas très dramatique...
Ce n'est pas la nature du rôle, de toute façon, quand bien même on y placerait Gabriele Schnaut.

[Signes de croix dans l'assistance.]


P.S. : Je viens de lever les yeux sur le sujet du fil.

Citation :

Louise est incontestablement un grand lyrique. L'écriture du rôle, la tradition vocale du rôle, la nature de l'intrigue, la nature de l'accompagnement ...

Mais je crois que Charpentier l'a définie comme soprano dramatique... ou alors je fais une confusion... c'est à vérifier en tout cas...

Citation :

Non, mais ça ne frémit pas beaucoup. Une chanteuse que j'aime beaucoup, mais qui ne renverse pas les montagnes. Mireille, c'est imparfait, mais c'est excitant !

Mais a-t-on besoin d'une Elsa frémissante? bon je me tais... mon Elsa préférée étant Silja...

Sauron le Dispensateur a écrit:

Citation :

Louise est incontestablement un grand lyrique. L'écriture du rôle, la tradition vocale du rôle, la nature de l'intrigue, la nature de l'accompagnement ...

Mais je crois que Charpentier l'a définie comme soprano dramatique... ou alors je fais une confusion... c'est à vérifier en tout cas...

J'en serais étonné, mais en tout état de cause :
- c'est dans un paradigme vocal qui n'est pas celui du chant international de ces dernières décennies ;
- le rôle n'est pas conçu pour ce que nous appelons soprano dramatique.

Après, il faut vérifier en effet, il est possible que tu aies raison sur cet intitulé.

C'est quoi ce nouveau hors-sujet sur Delunsch??

C'est rien, c'est David qui est à lui seul un Hors-sujet Delunsch !

Qui sème les reproches, récolte la division.

Couic.


Edit : Heu, en fait pas couic tant qu'on ne saura pas où le mettre, parce qu'on parle surtout de ses concerts, mais que dans la rubrique concerts, ce serait un peu à part... En général, contrairement à Rostro ?

Ose ! Compose un sujet Delunsch !

C'est trop écrasant.

Et puis que servirait un dithyrambe ?

Il vaudrait mieux que je parle de compositeurs, non ?

bah il y a toujours moyen de parler d'elle dans la section Opéra de Paris, elle a été très présente cette saison avec des rôles dans Don Giovanni, Louise et Lohengrin.

Allon transformer ce topic en Delunschographie

Halte au Hors-Sujet! (mais je serai plutot pour un fil discographico-panégéryque sur Miss Delunsch)
Voilà un disque qui mettra tout le monde d'accord (contre moi). Ce disque est parfait pour entrer dans l'opéra Straussien dont il donne un bon panorama, sans subtilités excessives, dans un style séduisant


Idéal pour un premier contact, c'est Leinsdorf qui dirige, donc on est sûr de trouver mieux après. Nos amis germanophones auront évidemment un certain mal avec la rectitude de la prononciation des finales. Mais en ce qui concerne l'art du jeu, la facilité de passer d'un ton parfaitement innocent à l'épouvante totale, la comédienne est inégalable.
La puissance de la voix aussi.
Léontyne Price a beaucoup pratiqué Strauss: dès 1958 elle chante Ariane à Naxos, même si elle ne le fait au disque que beaucoup plus tard dans le merveilleux enregistrement de Solti. Elle l'a chanté au Met en 61, à San Francisco en 77. Elle a refusé de chanter Salomé à la Scala et ne l'a certes jamais fait en scène.
Quatre lieder aparaissent dans son premier récital officiel de studio.
Les quatre derniers sont enregistrés une seule fois, encore avec Leinsdorf.

Personne n'a encore parlé de Grace Bumbry dans ce répertoire? Je l'ai entendu dans des extraits d'Elektra et de Salomé et j'ai bien aimé, mais je n'ai pas l'habitude du répertoire…

Jaky a écrit:

Personne n'a encore parlé de Grace Bumbry dans ce répertoire? Je l'ai entendu dans des extraits d'Elektra et de Salomé et j'ai bien aimé, mais je n'ai pas l'habitude du répertoire…

Je t'avais répondu dans le fil Elektra, pour ne pas fâcher Xavier-le-Terrible :

Citation :

Elle n'a jamais enregistré ça en intégralité, et je ne pense pas qu'elle aurait pu tenir ça à la scène.
Je ne suis pas étonné que ça te plaise... c'est une voix verdienne, c'est plus sucré et plus séduisant qu'une voix straussienne, plus lyrique et chaleureux, mieux timbré.

DavidLeMarrec a écrit:

Elle n'a jamais enregistré ça en intégralité.

Elle était quand même mezzo...

Tu devrais essayer Price en Ariadne, ce ne sera pas si éloigné.

Compte rendu d'écoute de deux splendides versions d' also sprach Zarathustra:







Je viens d'écouter successivement les versions Karajan DECCA (1959 Vienne) et Reiner (1954 Chicago) d' "ainsi parlait Zarathoustra".
S'agissant de Karajan, la version Berlin DG (y en a-t-il plusieurs ? celle que j'ai en tout cas...) est à proscrire absolument, d'un pathos insoutenable et affligé de la stratégie à grand spectacle chère au chef d'entreprise des années 70...
Avec Vienne, on est ici par contre dans la période de ses meilleurs enregistrements.
Karajan et Reiner dans cette oeuvre, c'est exactement l'opposé. Reiner dirige d'une main de fer, sans aucune sentimentalité, les timbres du Chicago sont virtuoses, pleins de mordant, saillants et plus colorés que ceux de Vienne, une lecture analytique qui ne laisse passer aucun détail, un festin de sonorités... une ambiance jubilatoire pleine de sève et d'énergie, sans alanguissement. Une stature de référence pour l'oeuvre, assurément: une grosse machine irrésistible.
Karajan est plus sentimental, plus fin, très spirituel, il fait jouer la magie des opéras de Mozart et du chevalier à la rose, avec une part d'ineffable et une épaisseur, un charme qui caractérise son style de l'époque. Plus lisse, moins spectaculaire que Reiner, tout est dans des demi-teintes et un climat au rendu essentiellement viennois: une lecture moins "objective", moins "scientifique" que Reiner, plus gracieuse, plus située dans l'imaginaire, mais moins claire, moins fulgurante (avec une prise de son moins virtuose également, celle de Reiner est étonnante pour l'époque).
Je n'ai pas de préférence personnellement.

https://classik.forumactif.com/discographie-f2/strauss-oeuvres-symphoniques-t2232.htm

On avait dit qu'on abandonnait les trucs "discographie sélective"...

Il n'y a pas de sujet sur la Frau ohne Schatten en discographie...parce que j'aimerai faire mon marché, et avec toutes ces versions Böhm (qui doivent être géniales, j'en frémis d'avance : Rysanek, Nilsson, King...), je ne sais quoi prendre.

Le sujet général fait aussi office de sujet discographique en fait.

Là, si tu veux Böhm, c'est facile. Le mieux est aux extrêmes du temps. Ses extraits de la fin des années 40 sont superbes, il y a aussi la version difficile à trouver de 53... avec Steber !

Et puis bien sûr les soirées mythiques de 77 : il y a des coupures, c'est le bazar, Rysanek chante très faux, King comme toujours tout en force, Berry pas fort subtil, surtout par rapport à Paris (l'image ?), Nilsson criaille à souhait... mais alors un vent de folie et d'enthousiaste ce soir-là, comme savait en faire le dernier Böhm.

Ca fait vachement envie, surtout que j'adore Rysanek et Nilsson
Et la version Decca de 1955, c'est bien ?

(je suis en train de m'acheter tous les opéras de Strauss dans cette collection Böhm, mébon...)

Guillaume a écrit:

Ca fait vachement envie, surtout que j'adore Rysanek et Nilsson
Et la version Decca de 1955, c'est bien ?

Je me répète, on a déjà parlé de ces versions dans le sujet général, on va faire doublon là...

Au fait Guillaume, tu devais nous parler de Der Rosenkavalier par Böhm avec Ludwig, Troyanos, Mathis et Adam. Ton écoute a avancé?

https://classik.forumactif.com/discographie-f2/strauss-der-rosenkavalier-t580.htm

Guillaume a écrit:

(je suis en train de m'acheter tous les opéras de Strauss dans cette collection Böhm, mébon...)

En l'occurrence, c'est vraiment sans risque.

Citation :

Et la version Decca de 1955, c'est bien ?

C'est vraiment viennoiserie, avec les violons pincés de l'époque. Rysanek est plus jeune, c'est sûr, et le gros atout est la nourrice exceptionnelle diseuse de Höngen.
Il y a aussi son pendant sur le vif si tu ne veux pas acheter DECCA.

Nettement moins intéressant que les autres versions dont je faisais état, à mon avis - comme une fort large part de la production de Böhm dans ces années.

Je ne savais pas où donner l'information. Le premier album solo de Camilla Nylund va être édité sous le label Ondine. Il s'intitule "Transfiguration" et est composé d'airs d'opéras straussiens et wagnériens.
http://www.prestoclassical.co.uk/r/Ondine/ODE11682

aurele a écrit:

Je ne savais pas où donner l'information. Le premier album solo de Camilla Nylund va être édité sous le label Ondine. Il s'intitule "Transfiguration" et est composé d'airs d'opéras straussiens et wagnériens.
http://www.prestoclassical.co.uk/r/Ondine/ODE11682

Je ne la connais pas, j'ai vu qu'elle a chanté Salomé à Paris en 2009, le programme de son disque est ambitieux!

Bonjour à tous.

Je ne connais pas les opéras de Strauss; je voulais commencer par Elektra après avoir lu une bonne partie du fil sur cette œuvre (et un peu par a priori car il me semblait que s'il n'y en avait qu'un à connaître ça devait nécessairement être celui-là), mais je suis en train de me rendre compte que tous ces opéras semblent intéressants, et que certains me plairaient peut-être davantage.

Alors voilà: pourriez-vous me conseiller, sachant que j'aime beaucoup Wagner (mais surtout pour ce qu'il y a chez lui de plus sensible et intimiste, pour la beauté de l'harmonie et les chatoiements orchestraux), l'impressionnisme (à commencer par Pelléas évidemment), Mahler, Berg, les tous derniers opus de Strauss (4 derniers lieder et Métamorphoses) - mais pas du tout ses poèmes symphoniques que je trouve superficiels et brassant du vide à grand bruit pour épater la galerie -, mais aussi évidemment les opéras de Mozart, sachant également que je n'aime pas du tout Nilsson, qu'en revanche la mono et le live (toux comprises) ne me dérangent pas (sans toutefois remonter trop loin en amont des années 50 ) ?

Un grand merci à ceux qui voudront bien se dévouer (même s'ils ne sont pas d'accord entre eux, car c'est souvent des disputes argumentées qu'on apprend le plus).

C'est pas compliqué: Salomé, Elektra et la Femme sans ombre.

(pour les versions c'est très simple, prend avec les interprètes que tu aimes chez Wagner, ce sont souvent les mêmes)

Simple, concis et extrêmement rapide !...
Merci Xavier.

Vu ton profil jette toi en priorité sur la Femme Sans Ombre c'est l'opera le plus Wagnerien, chatoyant et épique de Strauss(la version Solti est magnifique).

"Frosch", donc. Ok.

Golisande a écrit:

"Frosch", donc. Ok.

Attention quand même Frosch, est pour moi le plus dur de Strauss, très beau musicalement, mais le livret n'est pas sa force, si tu comprends tout à la première fois bravo! Salomé et Elektra, c'est direct, livret sans faille, musique à être cloué au sol!