Qui compose ici?

Salut Xavier !

Non tu extrapoles mes propos.
Mais oui, il existe des vieux grincheux académiques, c'est évident (Et si Berlioz le dit) et ça n'enlève rien à leurs compétences, ça ne veut pas dire qu'ils sont inutiles ou que les amateurs ont bien raison et bla bla bla.
Je ne suis pas dans la caricature, ce serait trop idiot.

C'est vrai que c'est difficile de nuancer sur internet, il me semblait l'avoir fait.
Berlioz soulève des points qui me semblent justes, que j'ai moi-même observés au Conservatoire, et que je constate même dans mon métier d'enseignant.

Allez, juste pour toi Xav, un passage qui va te plaire lol :

Citation :

Mon père n’avait pas voulu me laisser entreprendre l’étude du piano. Sans cela il est probable que je fusse devenu un pianiste redoutable, comme quarante mille autres. Fort éloigné de vouloir faire de moi un artiste, il craignait sans doute que le piano ne vînt à me passionner trop violemment et à m’entrainer dans la musique plus loin qu’il ne le voulait. La pratique de cet instrument m’a manqué souvent; elle me serait utile en maintes circonstances; mais, si je considère l’effrayante quantité de platitudes dont il facilite journellement l’émission, platitudes honteuses et que la plupart de leurs auteurs ne pourraient pourtant pas écrire si, privés de leur kaléidoscope musical, ils n’avaient pour cela que leur plume et leur papier, je ne puis m’empêcher de rendre grâces au hasard qui m’a mis dans la nécessité de parvenir à composer silencieusement et librement, en me garantissant ainsi de la tyrannie des habitudes des doigts, si dangereuses pour la pensée, et de la séduction qu’exerce toujours plus ou moins sur le compositeur la sonorité des choses vulgaires. Il est vrai que les innombrables amateurs de ces choses-là expriment à mon sujet le regret contraire; mais j’en suis peu touché.

Voilà une autre "tyrannie" qu'il est inutile de contester ou d'exagérer bêtement en étendant à tout un raisonnement.

Finalement, ce qui m'énerve le plus dans les relations humaines (et sur les forums), c'est qu'on ne fait pas attention à ce qu'on dit mais à qui le dit.

J'aurais dû faire parler Berlioz bien plus tôt...

raf21 a écrit:

Finalement, ce qui m'énerve le plus dans les relations humaines (et sur les forums), c'est qu'on ne fait pas attention à ce qu'on dit mais à qui le dit.

Ah non, ce que tu dis je l'ai lu de plein de personnes différentes, et ça m'énerve à chaque fois autant je te rassure.

Mais, Xavier, est-ce que tu sais que Wagner aussi était rejeté par ses contemporains et a peiné toute sa vie pour faire jouer ses oeuvres ?

Souvent, les études brident la créativité. Si c'est renoncer à son univers pour devenir un robot à reproduire des exercices d'harmonie, non merci, ce n'est pas comme ça qu'on fait les génies.

Spoiler:

Danny Elfman aussi est un self-made composer.

Boulez a cravaché dur, en revanche

Morloch a écrit:

Danny Elfman aussi est un self-made composer.

Tu parles, ils doivent être au moins 3 à corriger ses orchestrations.

Xavier a écrit:

Morloch a écrit:

Danny Elfman aussi est un self-made composer.

Tu parles, ils doivent être au moins 3 à corriger ses orchestrations.

Ca, c'est parce que l'industrie commerciale ne peut pas soutenir l'intensité originale d'un génie, c'est tout.

Xavier a écrit:

raf21 a écrit:

Finalement, ce qui m'énerve le plus dans les relations humaines (et sur les forums), c'est qu'on ne fait pas attention à ce qu'on dit mais à qui le dit.

Ah non, ce que tu dis je l'ai lu de plein de personnes différentes, et ça m'énerve à chaque fois autant je te rassure.

Et ce que dit Berlioz, ça t'énerve aussi?

Berlioz a dit autant de conneries qu'un autre

Oui, mais comme c'est Berlioz personne ne dit rien.

Ah si, quand je le lis je rigole souvent. Toujours ironique et comédien.

Ah ça c'est fabuleux !
Je dévore ses mémoires !

tiens un dessin, je les fais en crayon dis si qqun besoin dessin pour leur CD



dernierement j'essaye harpe renaissance (pr vtrz amuzement et humour):

Mille Regretz.mp3

Alison.mp3

autrement normalement ce lute renaissance k j'outilise:

Folle e ben chi si Crede.mp3

Starlit Highway.mp3

...other of my trash:

Whole of the Moon(cover).mp3

Moss World by Night.mp3

...or here:
R0sin Fairfield

excuse sylvouz plais le horrible niveau dont je fait exersise de torturer vostres petites aureillz!

Rosin a écrit:

Mille Regretz.mp3

C'est très bien joué ! Le chant me rappelle le disque Flow my teares - the Forge Players - atrium 1998.

On se croirait à la Renaissance dans quelque palais mantouan.
Tiens une guitare électrique ?

Très beau dessin, Rosin, ceux que tu montres sur ton site sont superbes également.

Bonjour,

Il me semble avoir bien fouillé, mais je n'ai rien trouvé parlant des jeunes compositeurs d'aujourd'hui.

Étant moi même un jeune compositeurs, j'aimerai savoir si vous pouvez m'en indiquer d'autres (pas forcément connus), dont vous avez pu apprécier une ou plusieurs pièces.

Si certaines personnes veulent bien se prêter à l'exercice, ça sera avec plaisir que je recevrait vos critiques sur mes composition (après écoute d'enregistrements).

Je fusionne avec le sujet "Qui compose".
Dans ce sujet tu verras qu'il y a d'autres personnes qui composent sur ce forum.

Sinon regarde dans l'index de la rubrique générale: https://classik.forumactif.com/general-f1/index-general-t2109.htm

Il y a des sujets sur Thomas Adès, Guillaume Connesson, George Benjamin, etc...

Il y a aussi ces sujets-là:
https://classik.forumactif.com/general-f1/enjeux-de-l-ecriture-contemporaine-t1815.htm
https://classik.forumactif.com/general-f1/musique-classique-compose-par-des-gens-d-aujourd-hui-t102.htm

Et peut-être d'autres...

Bonjour Nelson, beau travail !
J'ai écouté ta pièce pour ensemble (Finale, je crois) et ta sonate piano-clarinette.
De la première j'ai apprécié l'humour et la nervosité ; la deuxième, bien que très sérieusement travaillée, m'a peut-être un peu moins convaincu sur le plan mélodique.
Avec la clarinette (jolis aigus !) et la direction en prime, ça promet, tout ça !

Merci,
Je n'ai pas encore lu tout le sujet, est-ce que tu composes aussi ?

Ça m'arrive d'essayer, j'étudie l'écriture, mais je n'ai malheureusement rien à te faire écouter pour le moment.

C'est drôle, on reconnaît certains phrasés be-bop dans tes lignes, peut-être via l'influence des improvisateurs klezmer modernes ?

En fait, c'est en écoutant Kolsimcha, un groupe de klezmer, que j'ai eu envie de commencer à écrire. Depuis, j'ai touché de nombreux styles (mais il y en a encore énormément que je n'ai pas eu le temps d'essayer), mais on retrouve régulièrement dans mon écriture ces musiques, par l'harmonie (et les modes), le rythme et les mélodies.

Tu connais Paul Schoenfield? un bel exemple de mélange kletzmer-classique, avec des influences de "café-music" 1930 et de tango.

Non, ce nom ne me dit rien, mais je vais aller jeter un coup d'œil (où plutôt chercher s'il y a quelque chose à écouter).

J'ai bien aimer, c'est vraiment sympa un genre particulier mais qui change.
J'ai regarder deux trois vidéos de ton frère au piano il est bon aussi, il compose lui?
En passant tu connaîtrais pas d'autres morceaux pour clarinette et piano? Mon frère s'est mis a la clarinette et ça m'intéresserais pas mal de pouvoir jouer avec lui.

Mon frère ne compose pas.
Pour ton frère qui s'est mis à la clarinette, tout dépend de son niveau. J'ai donné des cours de clarinette en conservatoire, donc je peux te donner des idées (donne moi son cycle, ou son nombre d'années de pratique).

Ouf il s'est mis signifie il vient de commencer. Il a un mois de clarinette derrière lui, mais ça va il se débrouille pas mal. Il est plutôt Jazz manouche que classique. Il travaille surtout des standards de jazz type minor swing, autumn leaves, blue bossa etc... mais ce que je cherche c'est surtout des morceaux classiques.

OK, alors y y a deux séries de recueils que je trouve très bien (duo clarinette et piano) :
- La clarinette classique (chez Combre)
- Clarinette : pièces classiques (chez Billaudot)
Dans les deux cas, i y a des recueils de différents niveaux (donc à feuilleter avant d'acheter pour voir lequel correspond le mieux).
Il s'agit d'arrangements de pièces classiques plus où moins connus, en général bien faits.
A mon souvenir, les parties de piano sont plus dures chez Billaudot que chez Combre, mais à, vérifier.

Mis a écrit:

En passant tu connaîtrais pas d'autres morceaux pour clarinette et piano? Mon frère s'est mis a la clarinette et ça m'intéresserais pas mal de pouvoir jouer avec lui.

Koechlin c'est vachement bien.

Ok bon ba je jetterais un coup d'oeil merci.

De rien, et bienvenue à ton frère dans le monde des clarinettistes.

Je ferais passer le mot.

Désolé de revenir à la question : "Est-il obligatoire, conseillé, inutile, ou déconseillé de prendre des cours d'écriture pour composer ?"

Pour ma part, je pense qu'il faut tout d'abord écrire beaucoup, sans la moindre contrainte, seulement d'après ses envies, ses sentiments, et très important, sa culture musicale (musiques classiques et populaires).

Il faut avant tout développer sa personnalité. Au bout de 100 , 150 ou 200 compositions, le besoin de prendre des cours est ressenti directement par le compositeur.

D'ailleurs, Honegger disait quelque chose dans ce genre aux jeunes compositeurs et à ses élèves : "Écrivez, écrivez , vous apprendrez la grammaire plus tard."

C'est vrai que tu as l'air sacrément prolifique !
Tu y consacres énormément de temps, j'imagine ?

Je suis convaincu de l'inverse : à savoir qu'il faut d'abord connaître les règles pour pouvoir un jour les dépasser.

Cololi a écrit:

Je suis convaincu de l'inverse : à savoir qu'il faut d'abord connaître les règles pour pouvoir un jour les dépasser.

Nelson ne dit pas l'inverse, il dit qu'il faut se faire la main pour trouver ce dont on a besoin avant. Pourquoi pas, ça ne me choque pas.

Cololi a écrit:

Je suis convaincu de l'inverse : à savoir qu'il faut d'abord connaître les règles pour pouvoir un jour les dépasser.

Il est clair pour moi que, sans les règles, nous trouvons forcément des limites assez rapidement.
Mais je pense que les règles ne doivent pas être des contraintes (comme par exemple elles sont abordées en cours de contrepoint).
Ces règles doivent être pour le compositeur un moyen de s'élancer lorsqu'il est prêt, et surtout un moyen de clarifier son écriture.
J'ai peur, au cas où elles arrivent avant l'expérience de l'écriture, qu'elle puissent brider l'expression du jeune compositeur.

Ca dépend sûrement de la culture en amont, et des personnalités.

Pour pouvoir concevoir de la musique, il faut tout de même pouvoir se représenter à l'avance comment ça doit sonner. Je veux dire par là que si l'on a dans l'oreille que des accords parfaits sur un piano, il doit être difficile d'imaginer une polyphonie un peu vénéneuse...

Les cours ne suffisent pas à bien imaginer une polyphonie vénéneuse. Il faut de la pratique.
Mais encore faut il avoir la curiosité d'essayer des polyphonies complexes avant d'aller en cours.

nmalleus a écrit:

D'ailleurs, Honegger disait quelque chose dans ce genre aux jeunes compositeurs et à ses élèves : "Écrivez, écrivez , vous apprendrez la grammaire plus tard."

Mais à quel type de personnes s'adressait-il, aussi ? Peut-être pas des néophytes complets.
Sinon je suis d'accord sur la nécessité de faire beaucoup d'essais par soi-même. Malgré tout, l'étude guidée révèle des principes de "propreté" vraiment importants, que j'ai du mal à croire qu'on puisse comprendre par la seule expérience. On tombe facilement amoureux de ses propres petites notes ; c'est utiles d'avoir quelqu'un d'averti qui pousse à les remettre en question et observer ce qu'auraient fait tel ou tel grand compositeur dans un cas similaire.

Je pense en effet que Honegger s'adressait a des compositeurs ayant déjà les bases de la composition.
J'imagine qu'il devait critiquer et comparer les pièces de ses élèves avec celles de grands maitres.
A mon avis, cette phrase est à prendre dans le sens où il ne veut pas donner de recettes ou de règles très précises avant que l'élève se soit construit une certaine expérience .

Personnellement je me suis toujours dit que je jouais d'abord pour moi et après si ça plaît aux autres tant mieux, c'est avant tout un divertissement et a mon avis on ne fournit la quantité de travail nécessaire a la musique que quand on considère que ça en vaut la peine.
Je pense que du coup, dans la composition c'est un peu pareil je ne pense pas qu'il faille chercher de généralités dans: faut il ou non prendre des cours de contrepoint etc... Il est évident cependant que ceux-ci apportent beaucoup dans le domaine (je n'ai jamais lu aucune biographie d'un grand compositeur ou il n'y est pas écrit que celui ci a étudier le contrepoint et la fugue). Avant tout on compose pour se faire plaisir, si on sent a un moment donner qu'on a besoin pour diverses raisons d'étudier plus avant la composition alors tant mieux. Si une personne compose modestement et n'a pas l'ambition de plus grand ou tout simplement est satisfait de ce qu'il fait alors il n'y a pas de raison a se forcer a prendre des cours.

D'autres motivations peuvent exister, personnellement j'ai dans l'intention d'étudier mieux la composition, mais d'abord il me semble qu'il est préférable de maîtriser techniquement son instrument et de perfectionner vraiment son oreille, mais cela ne m'empêchera pas de continuer a composer modestement sur mon piano puisque c'est avant tout un plaisir, et je pense de surcroît, un très bon exercice.

Quand j'écris, je pense principalement à trois choses :
- m'exprimer
- essayer de faire en sorte à ce que le public puisse comprendre
- à la capacité des musiciens qui feront la création à comprendre la pièce (si les musiciens n'ont pas compris, inutile d'imaginer que le public puisse comprendre le message original)

Il est vrai que je trouve un certain plaisir à voir la partition terminée, mais le premier but de la composition est la création public. On dira que c'est un plaisir incomparable lorsque la pièce est comprise, et mieux vaut voir une création incomprise que de rester dans le doute.

Une question à mi-chemin entre composition et musique de film :

Je suis compositeur depuis quelques années, et j'ai tenté début avril le concours pour entrer dans la classe "musique pour l'image" du département SATIS à Aubagne (je n'aurai les résultats du 1er tour qu'à la mi-mai et il n'y a que 5 places).

En résumé, j'aimerai me réorienter vers la musique de film (mais sérieusement).
Je voudrai donc prendre contact et travailler dès que possible avec des réalisateurs sur des projets.
Est-ce que quelqu'un en connait ? Est-ce que vous connaissez des endroits ou des forums où je pourrais en rencontrer ?

Merci pour les tuyaux si vous en avez.

Jette un oeil ici: http://www.cinezik.org/forum/index.php
Et éventuellement, prends contact avec Mathieuuuu ici-même, il est compositeur et se lance là-dedans lui aussi.

Merci ! je vais voir ça de ce pas.

Sur le forum mentionné par Xavier, tu trouveras aussi Laurent Juillet, qui est très sympathique.

Stanlea a écrit:

Sur le forum mentionné par Xavier, tu trouveras aussi Laurent Juillet, qui est très sympathique.

Est-ce que tu connais son pseudo ?

Tiens Nelson, en écoutant un de tes morceaux j'ai pensé à ce disque :

Spoiler:

Il y a quelque chose qui pourrait t'intéresser dans le traitement des ostinatos, et tout simplement la couleur d'ensemble.
Tu devrais écouter ça si tu ne connais pas déjà.

Je ne connais pas ce disque, mais j'ai un ami passionné de Piazzolla, je pense qu'il doit l'avoir. Je vais écouter dès que je peux.
Merci

Cette citation issue du fil Koechlin est vraiment intéressante et m'inspire quelques élucubrations :

Debussy a écrit:

"Point ne suffit de vouloir, en art : sinon X... et Y... seraient de grands musiciens... Autrefois, quand nous faisions observer à Z... que tel passage (écrit par lui) nous semblait discutable, il répondait invariablement : Ah, c'est voulu !... Alors, n'est-ce pas ? on n'avait qu'à s'incliner : c'est voulu, c'est voulu..."

Ce "c'est voulu" est un grand classique des discussions liées à la composition, que ce soit sur internet ou dans la vraie vie.
A titre d'exemple, j'ai récemment dû faire les relevés d'une compo d'un ami, et j'avais un mal fou à comprendre un passage qui sonnait vraiment maladroit. Pour vérifier, je lui demande s'il n'y a pas une erreur quelque part, un bug informatique ou des fausses notes qu'il aurait oublié de supprimer ; il me répond par un petit sourire en coin : "ah, il te gêne ce passage ? Non, il n'y a pas d'erreur, c'est lié au sens intime que je donne au morceau, c'est un moment de tension qui illustre une douleur, etc..."
Que peut-on répondre en retour pour poursuivre la discussion ? Le cas échéant, je trouvais ça vraiment pas beau, même dans le cadre d'un grincement à portée tragique. Juste maladroit.
Ce n'est pas très loin de la question de la musique contemporaine "hardcore", dans le sens où la dissonance pourra être perçue comme "des fausses notes moches", ou une discorde sonore significative poétiquement. Où tracer la frontière entre erreur d'écriture et bizarrerie assumée ?

Tout à fait autre chose :
Il me semble que, dans le cadre d'une relation prof-élève, ou apprenti-confirmé, c'est justement après ce "c'est voulu" que commence la vraie pédagogie, la vraie discussion. Souvent, on s'en tient à "non, ton truc est moche" (braquage assuré) ou un rapide "tu aurais dû faire ça" (pas forcément facile à digérer). C'est en incitant patiemment l'impétrant à détailler son intention qu'il devient possible de comprendre ce qu'elle avait de bon, pourquoi il l'a mal réalisée et de lui fournir des pistes pour rectifier sa démarche.
Donc, le "c'est voulu" et les justifications de l'apprenti, à partir du moment où celui-ci ne s'en drape pas vaniteusement, sont un moteur essentiel du progrès. Il est dommage que, souvent, les conditions du dialogue rendent cet approfondissement impossible.

En tous cas cette courte anecdote de Debussy résonne pas mal avec mon expérience personnelle.