Nouvelles luttes - Yniold est-il une femme ou un enfant ?

Nouvelles discussions chaudes en vue.

Vous m'excuserez, j'espère, si je n'ai pas inclus Samuel Burkey, Jake Arditti, Ulga Chelavine et Annick Simon.

je vous livre les résultats tels qu'ils me parviennent

Citation :

G ; ! 9 J " 0 0 ewthread.php?tid=13907 - 64k - Résultat complémentaire - En cache - Pages similaires
EDITE par la modération : déforme totalement le cadre.

désolé, j'avais tapé Yniod dans Google et je n'ai pas résister à vous livrer quelques résultats désopilants, mais vous pouvez faire l'expérience vous-même

Si ça ne fonctionne pas, je rouvrirai le fil.

J'imagine que je n'étonnerai personne en vantant Colette ! Cela dit, Anthony Britten, pour un petit braillard, se débrouille très bien !

Ici ça passe une fois sur deux, bizarre.

Pour le vote, je connais très mal cet opéra de Berlioz.

Je nevoterai pas sans savoir quel est le choix de David. Allez mouille-toi !

Si un jour je comprend la question je répondrais peut être !

J'aurais du voter pour Christine Barbaux mais dès que j'ai vu Graziella Sciutti, j'ai voté pour elle sans même avoir pris le temps de lire et comprendre la question. Maintenant que le franc est tombé ( Yniold->Pélléas), je me demande si elle a jamais chanté ce répertoire....

Finalement dans ce rôle, je ne connais que Patricia Pace et Anthony Britten. J'ai voté pour Britten car c'est un des seuls hommes de la série, pour un rôle masculin (mais en vrai Patricia Pace c'est mieux)

@ Sud : C'était illisible...

@ Vartan : Je me suis déjà mouillé ci-dessus : Colette est tout de même impressionnante, mais peut-être un rien travaillée. Sinon, Anthony... Mais je dois avouer qu'il faudrait tout réécouter pour être bien sûr.

@ Schwark : Si, dans la première version de Karajan (en français), avec... Roux, Haefliger et Schwarzkopf... (le pire est que c'est bon !)

J'ai mis Florence Couderc, étant donné que c'est la seule que j'ai en mémoire. Je ne sais plus qui chante dans la verion Désormière.

ouannier a écrit:

J'ai mis Florence Couderc, étant donné que c'est la seule que j'ai en mémoire. Je ne sais plus qui chante dans la verion Désormière.

Leïla Ben Sedira. Très féminin, pour le coup...

P.S. : Si tu votes Couderc, c'est que tu as de mauvaises fréquentations

A vrai dire je n'en ai pas de souvenir du tout de sa prestation. Simplement elle est celle qui assume le rôle dans le seul enregistrement que je possède - et qui me suffit - de l'opéra et qui est celui de Bernard Haïtink. A vrai dire je n'écoute cet enregistrement quasiment que pour le Golaud de Naouri.

ouannier a écrit:

A vrai dire je n'en ai pas de souvenir du tout de sa prestation. Simplement elle est celle qui assume le rôle dans le seul enregistrement que je possède - et qui me suffit - de l'opéra et qui est celui de Bernard Haïtink. A vrai dire je n'écoute cet enregistrement quasiment que pour le Golaud de Naouri.

Prise de rôle, assez précautionneuse, forcément.

Tu pourrais quand même te trouver mieux, c'est l'un des rares enregistrements un peu atones de la discographie. (Non, pas Karajan II, merci. )
Enfin, cela dit, Pelléas reste Pelléas.

DavidLeMarrec a écrit:

ouannier a écrit:

A vrai dire je n'en ai pas de souvenir du tout de sa prestation. Simplement elle est celle qui assume le rôle dans le seul enregistrement que je possède - et qui me suffit - de l'opéra et qui est celui de Bernard Haïtink. A vrai dire je n'écoute cet enregistrement quasiment que pour le Golaud de Naouri.

Prise de rôle, assez précautionneuse, forcément.

Tu pourrais quand même te trouver mieux, c'est l'un des rares enregistrements un peu atones de la discographie. (Non, pas Karajan II, merci. )
Enfin, cela dit, Pelléas reste Pelléas.

C'est surtout un DVD que je cherche à me trouver une fois que j'aurai l'argent, mais là nous sommes (presque) H.S.

Un DVD pour Pelléas ? Misère...

Si le charcutage des interludes ne te peine pas trop, Gardiner est interprétativement le plus intéressant (enfin, je ne connais pas Andrew Davis dans cette version, mais je devine). Disons plus intéressant que Boulez en DVD.

Voilà, tu es content, le chef va me taper maintenant...

Morloch a écrit:

Ici ça passe une fois sur deux, bizarre.

Pour le vote, je connais très mal cet opéra de Berlioz.

Tu es sérieux en parlant de Berlioz? Pélléas et Mélisande c'est Debussy si je ne m'abuse.
Pour répondre au sondage, j'ai voté Alliot Lugaz car c'est la seule que je connaisse dans ce rôle

Hélas pour nous, Morloch est bien incapable d'humour.

Mais, Calbo, tu n'avais jamais entendu parler des esquisses de Pelléas, rédigées par Berlioz à la fin de sa vie ?

Citation :

C'est surtout un DVD que je cherche à me trouver une fois que j'aurai l'argent, mais là nous sommes (presque) H.S.

quel gâchis alors que pour un peu moins on peut avoir une bonne bouteille de bourgogne...

sud273 a écrit:

Citation :

C'est surtout un DVD que je cherche à me trouver une fois que j'aurai l'argent, mais là nous sommes (presque) H.S.

quel gâchis alors que pour un peu moins on peut avoir une bonne bouteille de bourgogne...

Je préfère le vin,
le Bordeaux notament...

DavidLeMarrec a écrit:

Hélas pour nous, Morloch est bien incapable d'humour.

Citation :

Mais, Calbo, tu n'avais jamais entendu parler des esquisses de Pelléas, rédigées par Berlioz à la fin de sa vie ?

nan.

calbo a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Mais, Calbo, tu n'avais jamais entendu parler des esquisses de Pelléas, rédigées par Berlioz à la fin de sa vie ?

nan.

Tu as raison, Calbo, David est un infâme, lui aussi ! C'est pas bien David !

De Berlioz en projets nous avions une Armide, La mort d'Hercule, Richard en Palestine, Robinhood, Othello, Hamlet, Jeanne d'Arc, Salambô !

DavidLeMarrec a écrit:

Hélas pour nous, Morloch est bien incapable d'humour.

Daddart is down ! Pas on you, just down

vartan a écrit:

calbo a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Mais, Calbo, tu n'avais jamais entendu parler des esquisses de Pelléas, rédigées par Berlioz à la fin de sa vie ?

nan.

Tu as raison, Calbo, David est un infâme, lui aussi ! C'est pas bien David !

Tu peux parler, toi qui agresses Fuligo !

il n'empêche que de faire chanter une chanteuse à la place d'un jeune garçon est un contresens total, et une trahison de l'esprit de ce rôle.

Je ne comprends pas qu'on ait pu répondre autre chose que Anthony Britten, cette attitude grotesque sur le forum revient purement et simplement à du neo-elizabethanisme larvé.

Morloch a écrit:

il n'empêche que de faire chanter une chanteuse à la place d'un jeune garçon est un contresens total, et une trahison de l'esprit de ce rôle.

Je ne comprends pas qu'on ait pu répondre autre chose que Anthony Britten, cette attitude grotesque sur le forum revient purement et simplement à du neo-elizabethanisme larvé.

Ton dogmatisme ne te fait pas honneur ! Comment veux-tu qu'on discute avec des gens comme toi !! Il faut mettre toutes les bonnes volontés féminines ou masculines au travail, et autour du même juste agencement. Chanter plus pour chanter mieux.

Et accessoirement mettre les petits braillards qui volent l'emploi des vraies sopranes dehors.

Morloch a écrit:

contresens total, et une trahison de l'esprit de ce rôle.

Il est vrai qu'une femme peut difficilement rendre ce texte absurdement énoncé, ce braillage agaçant ("mais tue-le, bon sang !"), qui fait plus que jamais de Golaud l'interface humaine entre le spectateur et le drame.

Sur le fond, je suis d'accord. Mais tous ne sont pas Anthony Britten, et la grande scène en III,4 peut être vraiment plombée.

Je t'accorde tout à fait la fragilité qui ne peuvent avoir des voix trop bien placées. (Colette forever.)

c'est tout à fait dans l'esprit du neo-libéralisme ambiant de résumer ainsi un chanteur à sa capacité à chanter un rôle.

En plus, il y a des traditions qui ne se perdent pas, et c'est bien dans la mentalité anglo-saxonne ultra libérale d'imposer quels acteurs de quels sexes doivent chanter tels rôles, ce n'est pas par hasard que le théatre Elizabethain, et ses décrets en ce sens, est contemporain de la naissance du libéralisme économique. Il n'y a pas de coïncidence dans ce domaine.

On a besoin de chanteurs immédiatement opérationnels, et les sopranos qui acceptent de chanter Yniold ne se rendent même plus compte qu'elles sont les complices d'une idéologie qui résume l'être humain à sa valeur marchande, et qui plus est une valeur marchande qui se doit d'être efficace sous peine d'exclusion.

Cette indifférence à l'humanité présente en chaque jeune garçon qui accepte de se mettre en danger sur scène nous ramène à des heures bien sombres de notre histoire, si vous voyez ce que je veux dire.

Et revoilà l'argumentaire en boucle ! Conclusion : à force de tout passer, d'assister ces garçons en leur disant que tout sera retouché par la maison-mère avant d'être publié, ils ne font plus rien ! Des assistés, des fainéants !

Alors qu'en les plaçant en concurrence libre et non faussée avec les sopranes, l'émulation saine qui en découle les incite à tirer le meilleur d'eux-mêmes, et chacun produira mieux. Tout le monde est vainqueur, la qualité de chant globale s'accroît.

Mais pour ça, il faut que les maîtrises cessent de s'en mêler à tout bout de chant, d'imposer leur loi avec le moins d'exigence possible pour le plus de contraintes pour la direction des théâtres, qui crèvent sous les négociations et les règlementations !

Seulement, cela, vos esprits archaïques ne peuvent pas le comprendre, il faut tout protéger, même les nuls !


(Variante : )

Monsieur Morloch, savez-vous bien combien de sopranes n'ont pas suffisamment de contrats pour vivre décemment ? Exactement le nombre de solistes de maîtrises qui leur volent leurs engagements, sans avoir les mêmes papiers !
Alors moi je dis : moins de petits solistes, c'est plus d'emploi pour les vrais professionnels. Et vlan. Elles, au moins, elles sont talons hauts et cordes vocales propres.

ce que ce genre de calculs simplistes oublie de prendre en compte, c'est l'utilité économique globale et sur le long terme des jeunes chanteurs de maîtrise, dans une perspective de développement durable de l'opéra.

Le statut que leur offre la possibilité de chanter ce rôle permet d'assurer une bonne qualité opératique globale à moindre coût pour la société. Evidemment, ce statut profite également à des grosses maisons qui en profitent pour se subventionner ainsi clandestinement, bénéficiant de la manne tout en se prétendant libérales. Et il y a des abus, ainsi ce Walter Gampaert, qui profite abusivement du système.

Et il faut voir le bénéfice social. Imaginez une seconde tous ces Yniolds désoeuvrés et abandonnés à leur sort, déchaînés, tombant dans la petite déliquance et mettant le feu aux banlieues ?

Evidemement, aveuglés que vous êtes d'une vision à court terme, j'imagine que ces considérations sérieuses passent bien au dessus de votre petit entendement.

DavidLeMarrec a écrit:

P.S.

Pas de politique on a dit !
Vous êtes banni à vie.

vartan a écrit:

De Berlioz en projets nous avions une Armide, La mort d'Hercule, Richard en Palestine, Robinhood, Othello, Hamlet, Jeanne d'Arc, Salambô !

+ La Nonne sanglante

Enfin, vous oubliez l'essentiel : il n'y a personne pour défendre l'infantilité. Les enfants qui gambadent, il faut les préserver, et pas les laisser se faire déglinguer par les théâtres européens, qui nous imposent une uniformisation de tous ces petiots.
Ils ont beau nous promettre des postes, on sait bien qu'ils ne tiennent pas leurs promesses. Nous, ce qu'on veut, c'est que nos petiots vivent de leur voix, pas des postes promis là-haut, sans écouter les besoins des vrais chanteurs du terroir vocal.

Zoilreb a écrit:

+ La Nonne sanglante

C'est quoi ce truc ? Un nanar horrifique à la Dario Argento ?

Une petite nouvelle de Sade ?

Citation :

L’aventure rocambolesque et terrible de la nonne sanglante est un classique de la littérature fantastique. Une légende allemande inquiétante et moyenâgeuse qui a inspiré Lewis, Charles Nodier, Eugène Scribe…

Apparemment en opéra, c'est Gounod qui s'y est collé.


Au château de Lindenberg, Raymond et Agnès s’aiment éperdument, amour
désapprouvé par les tuteurs de la jeune fille. Un fantôme, La nonne sanglante,
hante le château une fois par an ; date à laquelle, selon l’usage, on laisse la
porte principale ouverte. Mettant la légende à profit, les deux amoureux
conviennent d’un enlèvement…
Une histoire de poignard, de philtre d’amour, de sixième doigt, de château hanté
et d’auberge maudite, peuplée de brigands, de revenants et de kabbalistes…

C'est ce que dit Google, car je n'en savais rien non plus

Le texte (de Scribe), le peu que Berlioz a mis en musique est là:
http://www.hberlioz.com/Libretti/Nonne.htm

Berlioz : "J'écris une grande partition en quatre actes sur un livret de Scribe intitulé La Nonne Sanglante. Il s'agit de l' épisode du Moine de Lewis, que vous connaissez ; je crois que cette fois, on ne me plaindra pas du défaut d'intérêt de la pièce..." Lettre du 3 octobre 1841.

Interrompue par ses longs voyages, la partition est encore peu avancée en 1847. Il est prié de rendre le livret après un refus de l'Académie de Musique d'un délai de trois ans supplémentaires pour un mûr achèvement de l'oeuvre. Scribe colporta le livret auprès de plusieurs compositeurs avant de le voir enfin accepter par Gounod. Cette version de Gounod fut créée à Paris en 1854 avec un succès mitigé.

Il ne reste de ce projet berliozien que trois fragments à la Bibliothèque Nationale qui forment une partie importante du premier acte. Mention sur la partition : "A consulter et à brûler après ma mort."

Vous trouverez un résumé du livret (certes, dans la version Gounod) sur http://www.charles-gounod.com/oeuvres/operas/nonne.htm

Chez Lewis, la nonne n'apparaît que tous les cinq ans je crois. En tous cas le livre est illisible tellement le style en est vieilli et les longueurs insuportables. C'est bien un livret pour Berlioz ça. Heureusement pour notre bonheur qu'il n'a pas achevé cette partition, je sens d'ici que ça schlingue le plus pur mauvais goût.

Merci Sud et Ouannier.

Heureusement que Berlioz était incurique, s'il avait réussi à composer cette histoire abracadabrante on aurait encore plus rit à l'écouter qu'en allant à Louise.

ouannier a écrit:

le seul enregistrement que je possède - et qui me suffit - de l'opéra et qui est celui de Bernard Haïtink.

Si tu aimes Pelléas, tu ne peux pas te contenter de ce truc!

Si tu veux un DVD, voir le topic Pelléas... Boulez et Davis sont 2 très bonnes versions.

C'est un peu ce que j'essayais de lui dire plus en douceur...

Boulez, c'est quand même assez impersonnel comme français. Atmosphère un peu prosaïque à mon goût.

DavidLeMarrec a écrit:

Boulez, c'est quand même assez impersonnel comme français.

Oui ça c'est sûr...

Ben non, Boulez c'est typiquement français, c'est le seul compositeur vivant ici en France (Florentz est mort) qui est susceptible de passer à la postérité, pour de mauvaises raisons et des influences encore plus lamentables. Mais +2 points, il a su s'arrêter à temps

sud273 a écrit:

Ben non, Boulez c'est typiquement français

On parle de la version Boulez et de la diction de ses chanteurs...

Raccourci de ma part : par métonymie, je voulais désigner l'équipe de chanteurs réunie autour de Boulez. Leur français est un peu international, pas très précis dans les intentions, à ce qu'il m'en a semblé (je n'ai pas tout entendu).

Ensuite, j'aime bien Boulez, chef ou compositeur, ce n'est pas nouveau.

Edit : Xavier m'a encore devancé. C'est la loose ce soir.

non, je parlais de sa musique comme typiquemet française, debussyste et absconse, mais apportant tout de même une certaine liberté rythmique par rapport à Varèse (argghhh je l'ai écrit, je vais ramasser immédiatement... un instant svp)

Le pire Yniold je crois que je suis en train de l'écouter, c'est Jeanne Roland chez Cluytens 55, on dirait une vieille mémé complètement niaise.

ça doit donner !

Oui, c'est atroce. Petite mémère, quoi.

(les premières pages de ce topic sont géniales)

Bon, j’ai voté pour Walter Gampert alors que c’est loin d’être mon Yniold préféré, mais c’était le seul garçon du lot, alors… Le rôle est déjà assez pénible. Si c’est pour le voir ou l’entendre chanter par une femme qui essaie de se faire passer pour un enfant, c’est insupportable ! Déjà que faire chanter le rôle d’un enfant de six ans (d’âge mental au moins) par un garçon de onze à treize ans produit un décalage assez inconfortable, alors par une adulte !

Et puis qui dit Walter Gampert dit Fischer-Dieskau — « Mais on m’a dit qu’ils se n’aimaient pas… », « Ne mets pas ainsi la main dans la bûche ! » —, et je ne m’en lasse pas  

Les voici, mes Yniold préférés.

Louis-Alexander Désiré :
/watch?v=2MXADHLer2E

Stefan Pangratz, avec François Le Roux :
/watch?v=VhnqrlXExi0

Le meilleur des Yniold est un Yniold mort.