Franz SCHMIDT – Symphonies (discographie)

À présent qu'on dispose d'un nombre suffisant d'intégrales et de versions, on peut ouvrir un sujet discographique !

Coup de cœur considérable pour la nouvelle intégrale des symphonies de Franz Schmidt chez Accentus Music. On disposait pourtant de la belle version chaleureuse de Vasily Sinaisky avec Malmø, très ronde mais lisible, et de celle, plus articulée et spectaculaire, de Paavo Järvi avec la Radio de Francfort. Pourtant la BBC du Pays de Galles avec Johathan Berman offre des satisfactions inattendues, en particulier dans la Deuxième Symphonie (les quatre sont des œuvres extraordinaires, mais celle-ci est vraiment la plus proche de mon cœur), où la clarté des bois fait merveille, et où la conduite de la tension est d'une telle évidence qu'on a l'impression, pendant toute la symphonie, de se trouver à l'acmé d'un poème symphonique de Richard Strauss, par la pléthore des voix, la générosité de l'invention harmonique et le savoir-faire d'une tension cinétique qui ne s'abaisse jamais.
Je la tenais déjà pour une des plus belles symphonies du répertoire, mais jouée ainsi, elle irradie de lumière et révèle toute ses beautés ; toutes les parties dont je ne percevais pas précisément la fonction – dans le contrepoint comme dans le déroulé du discours – paraissent désormais d'une évidence indispensable.

La Deuxième Symphonie est vraiment une œuvre de lumière, assez primesautière et souriante, malgré ses aspects momentanément épiques – ce qui est plutôt rare dans ce genre de langage « décadent ».
J'aime beaucoup aussi la version Leinsdorf avec Vienne – pour Schmidt viril et rayonnant, non sans délicatesses (ce début tendre !). Bychkov avec Vienne est très bien également, mais m'a paru pendant mes multiples réécoutes plus traditionnel, moins intimement lié à la substance de cette musique – qui a décidément fait sa place au sein du répertoire pourtant assez standardisé du Philharmonique de Vienne !

La Première Symphonie représente une sorte de synthèse ultime du postromantisme, particulièrement généreuse quoique un peu moins personnelle. Elle paraît moins urgente que chez P. Järvi (et même, je crois, Sinaisky), qui a davantage d'angles et de démesure ; mais à la troisième réécoute, je suis à nouveau sensible à la place faite aux vents, et il n'est pas impossible qu'elle deviennent vite un incontournable personnel dans cette version.

En revanche la Troisième, autre symphonie aux affects assez positifs, mais moins expansive mélodiquement et moins colorée, est remarquablement aboutie chez Berman-Wales, peut-être même la meilleure version disponible à mon gré.

Pour la Quatrième, la concurrence est féroce, beaucoup de très belles versions, y compris hors intégrale (Mehta très coloré avec Vienne, K. Petrenko très cursif et élancé comme toujours…), mais j'aime énormément l'évidence avec laquelle Berman se meut dans ce massif assez touffu, et aussi la lumière qu'on sent poindre dans une œuvre totalement immergée dans le désespoir (plutôt un désespoir doux qu'un désespoir violent, certes). Probablement la version que j'ai le plus aimée, mais il y a quantité d'autres approches possibles et d'égale valeur (notamment la perfection très nette de P. Järvi avec Francfort).

(Je précise qu'il existe aussi une intégrale Neeme Järvi avec Chicago & Detroit, mais je la trouve, comme la plupart de ses intégrales, un peu ronde, neutre et pas très urgente, même si elle s'écoute très bien.)

Il s'agit de l'unique disque de Jonathan Berman que j'ai pu trouver – d'ordinaire vous m'en trouvez toujours plein lorsque j'écris ça, donc j'espère en vous ! –, et ce qu'il tire de ces partitions (vraiment le meilleur de ce qui est écrit) et de cet orchestre de radio provincial – dont le niveau a certes beaucoup monté ces dernières années, mais dont il fait réellement, le temps de cet enregistrement, le meilleur orchestre du monde – me donne très envie de l'entendre partout ailleurs.

[Quel dommage que les orchestres les plus en vue s'arrachent la poignée de (très bons chefs) qui ne sont pas du tout les meilleurs, et que quelques très grands, capables de transfigurer des phalanges quels que soient leurs moyens, restent dans des postes intermédiaires, voire dans la précarité. Que Günter Neuhold n'ait pas été accaparé par les plus grandes maisons d'opéra, que Gerorge Cleve n'ait jamais eu un poste permanent prestigieux, que Max Pommer soit resté sagement Kapellmeister de son petit pré carré, que William Le Sage ne soit pas invité par les meilleurs orchestres… voilà tant d'énigmes, lorsque des chefs certes talentueux mais beaucoup moins singuliers et/ou charismatiques (ils sont suffisamment couverts de lauriers pour que je puisse me permettre de suggérer Nelsons, Alsop, Muti, Welser-Möst… je les aime bien, mais à mon sens ils ne jouent pas dans la même cour…) accaparent les meilleurs postes.]

En tout cas des symphonies et une version à découvrir absolument.

Pour ceux qui hésitent sur les versions à écouter, petit résumé mes conseils en matière de symphonies individuellement – mais ça ne vaut que très subjectivement, raison pour laquelle j'ai tâché de préciser les qualités de chacune supra :

SYMPHONIE N°1
1. Paavo Järvi & Radio Frankfurt
2. Vasily Sinaisky & Malmö
3. Jonathan Berman & BBC Wales
4. Neeme Järvi & Detroit

SYMPHONIE N°2
1. Jonathan Berman & BBC Wales
2. Vasily Sinaisky & Malmö
3. Erich Leinsdorf & Ph. Vienne
4. Paavo Järvi & Radio Frankfurt
5. Semyon Bychkov & Ph. Vienne
6. Neeme Järvi & Chicago

SYMPHONIE N°3
1. Jonathan Berman & BBC Wales
2. Paavo Järvi & Radio Frankfurt
3. Vasily Sinaisky & Malmö
4. Neeme Järvi & Chicago

SYMPHONIE N°4
1. Jonathan Berman & BBC Wales
2. Paavo Järvi & Radio Frankfurt
3. Vasily Sinaisky & Malmö
4. Kirill Petrenko & Ph. Berlin
5. Zubin Mehta & Ph. Vienne
6. Neeme Järvi & Detroit


Et vous ?

Tentant. J'aime surtout (énormément) la 4 donc je ne me vois pas racheter une intégrale (pas donnée qui plus est) après Järvi/Francfort qui me comble déjà mais j'écouterai en streaming à l'occasion

Je n’aime que la 4, et je vais écouter Berman (bon, et j’écouterai les autres aussi, on ne sait jamais)

Mes préférées sont les deux premières symphonies avec Jarvi à la baguette.

arnaud bellemontagne a écrit:

Mes préférées sont les deux premières symphonies avec Jarvi à la baguette.

Quel étonnement, pour un ami du romantisme flamboyant.

(Deux grandes symphonies et deux grandes versions si tu parles de Paavo !)

Oui, je parle bien de Vladimir, euh je veux dire Paavo.

Je viens d'écouter la nouvelle intégrale de Berman avec le même enthousiasme que mes petits camarades, que je préfère peut-être encore à l'excellent Paavo Järvi, surtout dans les 2 et 3 (ainsi qu'à Neeme Järvi à Chicago et Detroit et à Sinaisky à Malmö - dont je n'ai pour ma part jamais été fou), dans la 1, je continue à préférer P. Järvi.

Cela dit, je continue d'avoir une préférence, parmi les versions isolées, pour les versions viennoises de la 2 par Bychkov et de la 4 par Mehta (précisément pour le côté à la fois très tradi de la conception, et très typé de la sonorité d'orchestre: contrairement à David, j'ai l'impression que la «substance de cette musique» est «intimement liée» aux idiosyncrasie de cet orchestre - dont Schmidt a lui-même été le violoncelle solo sous la direction de Mahler!), ainsi que pour la version très contre-intuitive (élancée, lumineuse et souriante, pas crépusculaire pour deux sous) de Vassily Petrenko à Berlin dans la 4.

(En revanche, je n'ai trouvé nulle part trace d'une 2ᵉ par Leinsdorf et Vienne: où peut-on trouver cela?)

Je ne suis pas surpris que ça te plaise ! La couleur, le contrepoint, c'est très fort chez Berman.

Benedictus a écrit:

Vassily Petrenko à Berlin dans la 4.

Kirill.

Citation :

(En revanche, je n'ai trouvé nulle part trace d'une 2ᵉ par Leinsdorf et Vienne: où peut-on trouver cela?)

→ https://www.youtube.com/watch?v=RFS32nKj6_A

DavidLeMarrec a écrit:

Je ne suis pas surpris que ça te plaise !  La couleur, le contrepoint, c'est très fort chez Berman.

En effet!

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

Vassily Petrenko à Berlin dans la 4.

Kirill.

Oups! En plus j'en avais longuement parlé ici...

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

(En revanche, je n'ai trouvé nulle part trace d'une 2ᵉ par Leinsdorf et Vienne: où peut-on trouver cela?)

→ https://www.youtube.com/watch?v=RFS32nKj6_A

Ah oui, je ne suis pas allé chercher sur YouTube. (Mais ça n'est jamais sorti en disque ou en dématérialisé?)

Jamais vu en dématérialisé, je pensais que la source était un disque, mais c'est peut-être une bande radio (je ne trouve rien sur Discogs en tout cas). Je ne sais pas. Plusieurs chaînes l'ont publié sur YT, il faudrait demander aux propriétaires de ces chaînes.

ai trouvé la référence, ça existe bien en CD :
https://www.discogs.com/release/13146252-

Je n'ai écouté que la 4 par Berman pour le moment, et ça m'a beaucoup plu (enthousiasmé même dans les deux premiers mouvements, mes préférés en général) — bien davantage que P. Järvi que j'avais réécouté quelques jours avant.

En relisant mes commentaires plus haut (je ne me souvenais pas d'avoir autant bavassé sur les symphonies de Schmidt), j'ai constaté que P. Järvi était la version qui m'avait le moins convaincu, et je crois que c'est une contante avec ce chef : la musique est là, c'est solide, mais ça ne me touche pas beaucoup.
Berman m'a paru à la fois moins fondu, moins "robuste" et plus éclaté/détaillé (peut-être à rapprocher – à ce titre uniquement – de Petrenko que j'avais aussi beaucoup aimé), mais également bien plus impliqué et même emporté, presque expressionniste — la partie centrale de l'Adagio ne m'avait jamais impressionné à ce point, et ça augmente encore ma ferveur pour ce mouvement.
Pas de coup de cœur particulier pour les deux derniers, en revanche (je suis de moins en moins sensible au scherzo à vrai dire, même s'il ne dépare pas dans l'œuvre et que ses rappels constants du premier mouvement sont essentiels dans l'architecture globale — en un seul mouvement qui plus est, en réalité).

C'est en tout cas la version que j'ai le plus envie de réécouter avec celle de Sinaiski (par qui j'avais découvert l'œuvre, et qui a longtemps été ma seule référence), mais elle me semble à l'opposée du spectre : j'aimais le côté rond et introverti, particulièrement crépusculaire de Sinaiski — j'espère que l'écoute comparée que j'envisage (depuis longtemps...) ne le rendra pas obsolète... J'ajouterai aussi Mehta, jamais entendu mais qui me rend curieux.

... Et il me faudrait encore écouter les autres symphonies, mais je suis un peu ailleurs en ce moment (quoique pas si loin )...

4 eme Symphonie Franz Schmidt.
Je suis toujours extraordinairement touché par cette symphonie qui est un hommage rendu à sa fille décédée.
Dans cette montée dramatique que l’on entend dans la 2 eme parie du second mouvement c’est « mon Dieu pourquoi m’avez vous abandonné !!! »
Bref…. Le scherzo aussi est sublime.
Je l’ai joué avec Armin Jordan et le philharmonique de radio France peu de temps avant sa mort. (Celle d’Armin !!!)
On trouve une douzaine d’enregistrements de cette merveille. Pas toujours servi avec talent ou humilité d’ailleurs.
Souvent trop surjouée ampoulée par des bois qui jouent plus avec leur ego que le respect du texte… bref..

J’annonce pour commencer que Ma version parfaite est celle de Neeme Jarvi, donc ma référence ! Et je l’ai comparée à celle de Paavo Jarvi.

Voici mon ressenti

Ici, pour moi un 1er mouvement souvent trop lent , thème trompette et CA un peu plus tard interminables et des tempi très fluctuants là où son père est plus stable et sage ? Il donne une version plus Straussienne que papanou… interessant.

Dans le 2d mvt le cello et les bois jouent presque tout le temps ampoulé et ça pousse les sons…ça me gène beaucoup. Mais surtout je ne ressens aucune émotion ( et pourtant j’essaie) dans tout le mouvement.
Le 3 c’est tout droit donc pas trop de surprises !
4 encore une fois trop lent à mon goût. C’est surjoué je n’aime pas.
La dimension dramatique est complètement absente pour moi.

Globalement j’entends dans toute cette (néanmoins très interessante ) version un côté analytique; c’est vrai qu’en entend tout et c’est un régal à suivre sur le conducteur mais c’est trop interprété et ça joue en défaveur de cette symphonie.
Je trouve le père Järvi bien plus authentique.
Il a trouvé la parfaite adéquation du tempo de l’équilibre sonore, des sensibilité des artistes du son et du phrasé au service de cette œuvre.

Voilà ! Je suis nouveau sur ce blog, mais j’avais envie de partager mon ressenti sur cette symphonie très importante pour moi.

Bonjour nakatomi et bienvenue ici. J'ai lu ton post et j'ai trouvé tes arguments convaincants, même si toute écoute est  assez subjective, d'ailleurs Golisande va sans doute bientôt te répondre, car en lisant son post précédent , il est en gros d'accord avec toi sur la version du fils Jarvi, il ne l'aime pas vraiment .Bon je vais pas extrapoler, puisque ,je n'ai plus les versions en question, donc il m'est difficile d'en parler.Personne ne parle plus de la version de  Ludovit Rajter que j'avais et qui me semblait honnête.Il a été l'élève de Schmidt.Elle était avec un orchestre moins connu (Radio Bratislava) mais dès fois avec de petits orchestres, on fait de bonnes versions.
Quoiqu'il en soit, merci d'avoir posté et fait partagé ton point de vue, c'est ce qui fait l'intèrêt d'un tel forum.Aujourd'hui c'est Noël  et c'est calme, mais je suis de service et de garde (je plaisante) et comme j'ai vu que personne ne te répondait, j'ai pris la peine (bien légère ) de t'écrire. A bientôt sur d'autres posts.

Cher Gluckhand

merci pour ce message, très chaleureux de bienvenue !
Discussion à suivre bien évidemment ! Je te souhaite d’excellentes fêtes de Noël et de fin d’année. JP

Franz Schmidt - Symphonie n° 3 en la majeur (1928)

Œuvre : Symphonie n° 3 en la majeur (1928) écrite pour flûtes, hautbois, clarinettes, bassons, 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, timbales et une grande section de cordes.

Mov.I : Allegro molto moderato 00 :00 Mov.II : Adagio 16 :00 Mov.III : Scherzo : Allegro vivace - Molto più tranquillo 26 :28 Mov.IV : Lento - Allegro vivace 37 :55
Franz Schmidt ·Symphonie n° 3- Slovenská filharmonie/Libor Pešek

Pour l'écouter/
https://youtu.be/qBlydH3ayEM?si=BY9dqZE0W3g5wken

Schmidt « Symphonie n° 2 » Semyon Bychkov

Symphonie n° 2 en mi bémol majeur
par Franz Schmidt
1. Lebhaft
2. Allegretto con Variazioni
3. Finale
Wiener Philharmoniker
Semyon Bychkov, chef d’orchestre

Pour l'écouter/
https://youtu.be/pI2HBsgUCZo?si=SRP_s8oreBy0hi8d

Bienvenue Nakatomi !

Citation :

Je l’ai joué avec Armin Jordan et le philharmonique de radio France peu de temps avant sa mort. (Celle d’Armin !!!)

À quel poste ? Effectivement Jordan aimait beaucoup ce répertoire « décadent ». Je lui dois par exemple la découverte (à la radio, il dirigeait là aussi l'OPRF je crois) de Vom ewigen Leben, les Deux derniers Lieder de Schreker.

Citation :

Je trouve le père Järvi bien plus authentique.

Je peux comprendre, mais à l'usage, Neeme Järvi, ici comme dans beaucoup de ses autres grandes entreprises ambitieuses (pas ses Suites de Tchaïkovski avec Detroit, mais sinon, ses Sibelius, ses Martinů… tout cela sent un peu l'exécution à la volée, sans doute faute des temps de répétition adéquats), manque vraiment de feu, d'urgence, d'articulation. Je peux comprendre que les transitions très étudiées de Paavo paraissent assez sophistiquées / artificieuses, mais pour autant à l'écoute ça sonne de façon beaucoup plus convaincante.

Je peux imaginer que lorsqu'on la possède au point de l'avoir jouée professionnellement, une exécution probe, plus neutre, permette de mieux profiter de ce que l'on aime dans l'œuvre. (Quoique, la prise de son…)


À bientôt sur ce sujet ou sur d'autres !

Bonjour David et merci pour votre message !
Message que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt bien sûr !

J’ai retrouvé sur mon agenda ce concert que nous avons donné au 104 le 31 mai 2005 avec également au programme le concerto de violon de Chosta. J’occupais pour ce concert le poste de clarinette en mib.

Tout vos arguments pour Paavo sont béton, évidemment, la prise de son, le détail des instruments, la définition claire… et le travail ! C’est certes, très travaillé, ,très réfléchi,, analysé, analytique : Je connais bien Paavo Jarvi et je l’apprécie beaucoup.
Mais !

J’entends vos arguments à 100% !! Ce sont d’ailleurs les mêmes arguments, béton soulignés par un ami, chef d’orchestre, à qui j’ai fait découvrir cette symphonie.
Mais lorsque je parle « d’authenticité », je parle essentiellement de « force dramatique ». Je me suis peut-être mal exprimé.
Mais je suis vraiment heureux d’avoir trouvé ce forum pour en parler. et d’avoir trouvé des personnes telles que vous, avec une grande force de réflexion, d’analyse et de sensibilité pour en débattre.
Mais pour moi, la clé, quelque soit la musique, quelque soit le compositeur, l’interprète, c’est de jouer à la façon du compositeur : Quel soit-il , Schmidt, Beethoven Brahms etc… Mais jamais en aucun cas de se substituer à la place du compositeur.
Au delà de ça je défends aussi Neeme , car cette symphonie composée sans aucun arrêts ( tous les mouvements sont attaca) , il y a une homogénéité parfaite. Le phrasé de l’orchestre et surtout de la petite harmonie est tout à fait dans la continuité. Le traitement du staccato est parfait. Pas du tout comme dans la version de Franz Weser-Most pù les notes sont tellement piquées et installées que cela amène presque une immobilité du tempo. Je veux dire ça n’avance pas !
Dommage, car chez FWM tout le reste de la symphonie symphonie est vraiment très réussie.
Bon, on pourrait en parler des heures j’ai beaucoup de plaisir à échanger ici !!!
Bonnes fêtes de fin d’année à tous !
Jean-Pascal