Musique classique composé par des gens d'aujourd'hui

AlexCorzoma a écrit:

D’une part, certains tentent un retour au
« Paradis Perdu » tonal, dans une démarche anti-romantique redécouvrant Bach ou les
classiques. Les différentes variantes du néoclassicisme ont constitué le corps principal de la vie
musicale savante de cette époque jusqu’en 1960.

Néoclassicisme au sens très vaste, alors : la plupart continuent tout simplement à écrire la même musique que les prédécesseurs, du postromantisme (ou du postdebussysme) dans leur style propre, mais qui ne cherche ni l'innovation radicale über-romantisch de l'atonalité, ni la référence néo- au passé.

Il est étrange de parler de Paradis perdu dans la mesure où la tonalité a toujours été très majoritaire. Même dans les années 60-90 où les commandes sont concentrées sur la musique sérielle / spectrale, ce n'est qu'un phénomène limité à certains pays et à la partie la plus officielle du milieu.

Dans les années 30 et 40, il n'y a pas du tout une vague submersive d'atonalité généralisée (et je n'ai pas l'impression d'une réaction après la guerre).

AlexCorzoma a écrit:

Je pense que tous les mots sont importants :

Citation :

Parfois, viser l'avenir se fait en visant le passé. En littérature, c'est le projet d'Apollinaire ou d'Ionesco (avec Le roi se meurt), tout en mettant en place des dissonance. En musique, on trouve ça chez les néo-classiques.

Ou encore :

Citation :

Composer en respectant des conventions anciennes se fera certes avec des dissonances, mais il n'implique pas la copies.

Eh bien alors tu parles du néo-classicisme, ou en tout cas d'une musique contemporaine qui se réclame d'une certaine tradition, de certaines influences.
Dans ce cas je ne vois pas le rapport avec le sujet ici présent et il ne s'agit donc pas d'écrire dans le style de Beethoven comme tu le disais dans ton premier message...

Retour au paradis perdu qui n'est pas au premier abord la musique mais une idée de la culture occidentale. C'est-à-dire l'optimisme autours de cette culture. Pensez à La Valse de Ravel. Cela va conduire des compositeurs à vouloir imposer des conceptions contre une certaine tonalité. C'est à cette époque qu'on a des compositeurs qui aspirent à un autre sens du son : Le Sacre du printemps, c'est 1913.

Sinon, avec mon exemple d'un potentiel néo-beethovenisme, je ne disais pas qu'il fallait revenir à Beethoven. Mais qu'on peut très bien envisager un retour partiel au passé qui a du sens pour son temps. Et sinon, ça a sa place puisque je répondais à un commentaire. Mais je pense être assez précis dans les termes que j'utilise pour qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit. C'est assez fou de voir qu'on est obligé d'explicité le moindre terme.

Ce n'est pas grave, ne t'embête pas à expliciter davantage, pour ma part je n'ai toujours pas compris où tu voulais en venir.