Que recherchez-vous vraiment en musique ?

De l'émotion, de la vie, des moments, des visions, des personnalités, du respect...
La jouissance quoi...
Dans tous les cas : un message, un interprète qui nous raconte quelque chose, une histoire.
Ce qui me fait chier au plus haut point : une sorte de beauté éthérée sans aucune profondeur.

Il y a peu d'artistes que je n'aime pas :
Celibidace (pseudo intellectualisme musical qui me barbe au plus au point : lenteur comme dogme...)
Levine (insipide)
Les baroqueux qui posent leur conceptions comme règles.
...
Il y a du bon et du moins bon partout...

Artistes que j'adore:
direction: Furt, Fricsay, Toscanini, Reiner...
piano: Richter, Lipatti, Arrau, Kempff...
violon: Oistrakh...
chant: trop nombreux

encolpio a écrit:

..
Les baroqueux qui posent leur conceptions comme règles...

Heuuu... le débat est éteint depuis des lustres il me semble. Après, chacun est libre de suivre ou pas.

Stanislas Lefort a écrit:

encolpio a écrit:

..
Les baroqueux qui posent leur conceptions comme règles...

Heuuu... le débat est éteint depuis des lustres il me semble. Après, chacun est libre de suivre ou pas.

En grande partie, heureusement, depuis qu'Harnoncourt est revenu sur ses propos... en enregistrant sa dernière version de la Saint Matthieu...
Comme quoi tout le monde peut se tromper.

encolpio a écrit:

Stanislas Lefort a écrit:

encolpio a écrit:

..
Les baroqueux qui posent leur conceptions comme règles...

Heuuu... le débat est éteint depuis des lustres il me semble. Après, chacun est libre de suivre ou pas.

En grande partie, heureusement, depuis qu'Harnoncourt est revenu sur ses propos... en enregistrant sa dernière version de la Saint Matthieu...
Comme quoi tout le monde peut se tromper.

De toute façon, je n'ai jamais accroché à Harnoncourt ! ça tombe bien !!!

Ce que je recherche, c'est juste quelque chose "qui sonne bien". Ca peut venir d'une écriture/orchestration raffinée, tout comme d'interpretes maitrisants parfaitement leur instrument et ce qu'ils jouent, ou alors par de tres belles prises de son, etc... C'est la beauté du son sous toutes ses formes, en gros

Je suis quand même paradoxal, je peux aimer du Debussy, du Satie, du Boulez, un vieil enregistrement de Mary Garden, ou du Grisey pour une même raison, alors que les causes sont differentes. Je sais pas si je suis clair, mais mon esprit, oui !

Achille a écrit:

+1000

(c'est la mode de faire ça... )

c'est surtout rapide à taper (quand on a pas le temps, au boulot , dans un cyber café furtif....) ;-)

je vous remercie en tout cas pour toutes ses réponses absolument passionnantes !! et je suis heureux que ce topic ait eu autant de succès (pour une fois que je ne fais pas un bide)

dans mon cas, la réponse n'est pas évidente non plus, je vous rassure ;-)

globalement je recherche moi aussi (un peu comme Achille et Xav) le timbre et l'harmonie avant tout, ce qui va forcement limiter mes enthousiasmes (de par leurs règles harmoniques très restreintes et très rigides, je goute évidemment fort peu à la période classique, baroque et aux débuts du romantisme), pour être encore plus précis qu'eux et comme Stan, j'ai noté plusieurs "points" susceptibles de me faire "craquer" : les accords de 7ème revenant constamment et de façon insistante (la 7ème majeure que j'adore plus que tout, mais aussi la 7ème diminuée très courante en rock et en MPB), également les 9ème et 11ème, et par extensions, les grappes de sons très resserrés (secondes mineures, majeures ou petits clusters très serrés).

Les notes pédales et tenues en arrière-plan ont aussi leur importance surtout quand le discours se fait lyrique à l'avant-plan (chez Britten, Messiaen, Debussy et la musique pop/rock), autre point : je craque souvent totalement aux montées ou descentes chromatiques (par palier de 1/2 tons donc, ou alors en suivant un mode très particulier) lentes et insistantes là encore...

Je préfère le lent au rapide, c'est très net chez moi, j'ai une affection pour le mode majeur (surtout dans un contexte mélancolique), étrangement je goûte un peu moins au mineur.

je me distingue peut être de Xav et d'Achille par mon goût pour le peu de notes, la concision, la pudeur et les structures clairement minimalistes et je dirais aphoristiques (en clair je préfère Kurtag, Kilar ou Gorecki à Boulez ou Ferneyhough, le Velvet underground et les Stooges à King Crimson ou Led Zeppelin...)

Là où je m'oppose totalement avec SM et Sam, c'est que la sacro-sainte forme ne va aucunement changer mon jugement sur la valeur d'une oeuvre, je sais que Debussy ou Kurtag ont construits des oeuvres passionnantes pour le musicologue alors que celui ci va totalement mépriser des artistes rock que j'admire comme John Cale, Cocteau Twins, Suicide ou Bowie, et pour qui la forme est évidemment secondaire...

La sur-importance donnée à la forme ou la sous-estimation de la musique populaire (cf Adorno évidemment) n'est d'ailleurs pas le seul apanage de l'intelligentsia classique d'ailleurs : de la même manière, un amateur de jazz traditionnel (j'en ai eu la confirmation récemment en lisant un article dans une revue de jazz très spécialisée datant de ce mois ci !) va avoir des goûts très jansénistes par rapport à sa passion et va privilégier uniquement et en priorité le seul jazz instrumental noir-américain (M.Davis, Evans, Monk, Coltrane...) en délaissant volontiers une musique qu'il ne comprend visiblement pas : la bossa-nova par exemple, souvent traitée avec légèreté (synonyme de paresse, de laisser aller formel, de manque de profondeur ou de pathos, bref de pas sérieux quoi...) alors que pour moi qui pense avoir "ressenti" (mot de Boulez ;-)) profondément cette musique (surtout ces dernières années), je la considère comme particulièrement apollinienne et d'une beauté rare puisqu'unique au monde, réflexion personnelle à rapprocher d'ailleurs de celle que livre le grand Caetano Veloso dans son bouquin autobiographique sur le "Tropicalisme" (paru récemment aux éditions du Serpent à plumes) quand il oppose la bossa "apollinienne" selon lui à la nouvelle vague tropicaliste clairement "dionysiaque", inspirée par le rock et dont il a été l'un des principaux instigateurs dans le Brésil de la fin des années 60.

Ce serait d'ailleurs également intéressant d'avoir votre avis sur ce sujet : êtes vous apollinien ou dionysiaque dans votre rapport à l'art ?

en clair : préférez-vous une certaine profondeur ou gravité, ou au contraire une saine exubérance qui ne soucie pas de contraintes trop strictes (discipline de la forme ou de la technique, etc...) ?

mais pourquoi Stan a supprimé son dernier post ??, c'était super intéressant ce qu'il disait et je m'apprêtait à revenir dessus ?, hé oh, Stan ??

christian a écrit:

mais pourquoi Stan a supprimé son dernier post ??, c'était super intéressant ce qu'il disait et je m'apprêtait à revenir dessus ?, hé oh, Stan ??

Je m'étais auto-saoulé moi-même !

Heu... keske je disais ?

Citation :

Peut-on être dyonisiaque dans la rigueur ? ("rigueur" n'étant pas ici synonyme d'"austère").

Moi, je dirais dyonisiaque avec un dose de rigueur.

J'ajoutais aussi que,

Citation :

... dans mon domaine préféré, j'adorais les parties lentes & pointées des ouvertures à la française...

Mais ça, tout le monde s'en fout !

Stanislas Lefort a écrit:

Mais ça, tout le monde s'en fout !

mais non, mais non, je suis sur que Piem, Encolpio ou Alex, ça les intéresse !!

christian a écrit:

mais non, mais non, je suis sur que Piem, Encolpio ou Alex, ça les intéresse !!

C'est pas gentil de se moquer .

christian a écrit:

je me distingue peut être de Xav et d'Achille par mon goût pour le peu de notes, la concision, la pudeur et les structures clairement minimalistes

Et pourtant j'ai bien parlé du piano de Mompou (Musica callada notamment) et des nocturnes de Fauré... qui sont des oeuvres que j'adore véritablement.
Je pourrais rajouter certaines mazurkas de Szymanowski, des pièces presque "vides" d'Arvo Pärt ou Kancheli... donc, ce genre de musique intimiste, intérieure, peut également me toucher autant.

The Scythe-Meister a écrit:

christian a écrit:

mais non, mais non, je suis sur que Piem, Encolpio ou Alex, ça les intéresse !!

C'est pas gentil de se moquer .

mauvaise langue va, ma remarque n'était pas du tout ironique ;-)

Xavier a écrit:

christian a écrit:

je me distingue peut être de Xav et d'Achille par mon goût pour le peu de notes, la concision, la pudeur et les structures clairement minimalistes

Et pourtant j'ai bien parlé du piano de Mompou (Musica callada notamment) et des nocturnes de Fauré... qui sont des oeuvres que j'adore véritablement.
Je pourrais rajouter certaines mazurkas de Szymanowski, des pièces presque "vides" d'Arvo Pärt ou Kancheli... donc, ce genre de musique intimiste, intérieure, peut également me toucher autant.

je ne connais hélas pas toutes ses musiques, mais je pense que mon minimalisme personnel est encore plus minimaliste que ça et se rapproche plus du coté aride du sublime motif répétitif de guitare du "Grabtein" de Kurtag, en fait une sorte de minimalisme dissonant comme on en trouve de merveilleux exemples surtout dans la bossa nova moderne (le 1er morceau de l'album Joia de Veloso ou Pra gil de Cantuaria), certains morceaux rock (Krafwerk, Alan Vega ou "Otterley" des Cocteau Twins) ou chez des artistes très très peu connus comme Carlo d'Alessio (la scène du magicien dans la musique de scène de "Luxe" - 1973, qu'on peut réécouter à la fin du film "Delicatessen" pendant le baiser sous l'eau), j'aime quand la musique minimaliste se rapproche du pur envoûtement, d'un certain hypnotisme un peu aquatique, hors du temps, quand un artiste réussi ce prodige (plus rare qu'on ne le crois...), ça me touche vraiment intimement, et j'atteins vraiment le pur nirvana.

Mais ce n'est pas dans la musique classique que je trouve forcement ce genre d'ambiances.

Alors, j'imagine que tu dois apprécier Morton Feldman?

Sam a écrit:

Alors, j'imagine que tu dois apprécier Morton Feldman?

Pour ma part, à petite dose j'aime bien.

Sam a écrit:

Alors, j'imagine que tu dois apprécier Morton Feldman?

je ne connais pas encore très bien (je connais sa courte pièce orchestrale "Madame Press...") mais je pense que je vais adorer... Tahar (sur Abeille) m'a déjà mis l'eau à la bouche...

c'est marrant que tu me parles de lui car j'ai emprunté justement 3 CDs à ma médiathèque, et j'ai hâte d'écouter ça (et pas dans ma bagnole avec la fenêtre ouverte !!! !!! je ne suis pas Tahar moi ! - j'y arriverai pas)

christian a écrit:

Sam a écrit:

Alors, j'imagine que tu dois apprécier Morton Feldman?

je ne connais pas encore très bien (je connais sa courte pièce orchestrale "Madame Press...") mais je pense que je vais adorer... Tahar (sur Abeille) m'a déjà mis l'eau à la bouche...

c'est marrant que tu me parles de lui car j'ai emprunté justement 3 CDs à ma médiathèque, et j'ai hâte d'écouter ça (et pas dans ma bagnole avec la fenêtre ouverte !!! !!! je ne suis pas Tahar moi ! - j'y arriverai pas)

Surtout qu'avec Feldman tu n'entendrais rien, mais alors rien du tout!!

Xavier a écrit:

Surtout qu'avec Feldman tu n'entendrais rien, mais alors rien du tout!!

et quand tu penses que Tahar a écouté 5 heures d'un quatuor de Feldman sur une autoroute et la fenêtre ouverte !! faut le faire tout de même (j'imagine la gueule des guichetiers aux péages quand ils voient débarquer l'énergumène qui écoute visiblement perpetuellement de la zik contemporaine dans sa caisse !!! ça doit être plutôt pittoresque )

christian a écrit:

Xavier a écrit:

christian a écrit:

je me distingue peut être de Xav et d'Achille par mon goût pour le peu de notes, la concision, la pudeur et les structures clairement minimalistes

Et pourtant j'ai bien parlé du piano de Mompou (Musica callada notamment) et des nocturnes de Fauré... qui sont des oeuvres que j'adore véritablement.
Je pourrais rajouter certaines mazurkas de Szymanowski, des pièces presque "vides" d'Arvo Pärt ou Kancheli... donc, ce genre de musique intimiste, intérieure, peut également me toucher autant.

je ne connais hélas pas toutes ses musiques

Il faudrait que tu essaies un peu Kancheli (notamment les Prières et Exil) et Mompou. (surtout Musica callada)
Y a des chances que tu aimes.

Oui Kancheli c'est super bon! J'adore!

Pour en revenir au sujet, je sais ce que j'aime par dessus tout en musique tonale : les marches d'harmonies!

Samy a écrit:

Pour en revenir au sujet, je sais ce que j'aime par dessus tout en musique tonale : les marches d'harmonies!

Genre les marches à n'en plus finir dans Vivaldi?
Ca a tendance à me saouler pour ma part... sauf quand c'est bien fait évidemment. (c'est-à-dire quand le systématisme est évité et que le compositeur use d'enrichissements et de variété)

Les marches de vivaldi ne m'intéresse pas vraiment.

Celles de Bruckner et de Schubert sont absolument magnifiques. Pourquoi? Parce qu'ils font des marches modulantes et variés. Pas seulement I, IV, VII, III, VI, II, V, I lol!

Que recherchez-vous vraiment en musique?

L'émotion

leo a écrit:

Que recherchez-vous vraiment en musique?

L'émotion

Moi aussi.

Et ce qui me donne des émotions c'est la virtuosité et le romantisme combinés ensemble. Il n'y a rien de plus fort.

ScareDe2 a écrit:

leo a écrit:

Que recherchez-vous vraiment en musique?

L'émotion

Moi aussi.

Et ce qui me donne des émotions c'est la virtuosité et le romantisme combinés ensemble. Il n'y a rien de plus fort.

Tu veux dire que plus ça va vite plus ça t'émeut?
Un gars qui enchaîne les arpèges à toute vitesse ça te remue les tripes?

Xavier a écrit:

Tu veux dire que plus ça va vite plus ça t'émeut?
Un gars qui enchaîne les arpèges à toute vitesse ça te remue les tripes?

Pourquoi pas ? J'ai aussi eu une période comme ça, dans ma belle jeunesse : tellement impressionné par certaines oeuvres virtuoses que cela me suffisait pour leur trouver un certain intérêt.

Ca m'a passé, depuis...

Achille a écrit:

Xavier a écrit:

Tu veux dire que plus ça va vite plus ça t'émeut?
Un gars qui enchaîne les arpèges à toute vitesse ça te remue les tripes?

Pourquoi pas ? J'ai aussi eu une période comme ça, dans ma belle jeunesse : tellement impressionné par certaines oeuvres virtuoses que cela me suffisait pour leur trouver un certain intérêt.

Ca m'a passé, depuis...

Oui oui je peux comprendre; mais comme tu dis, c'est un attrait qui passe avec le temps je pense; on se met à chercher plus de profondeur et d'émotion.

Êtes-vous sûr que la virtuosité prive la musique de profondeur et de sentiment? Je suis dans le doute.

Dans le cas où la vélocité ne fait que du va-et-vient, je suis entièrement d'accord avec vous. On se lasse.

Mais l'humain est un être très imaginatif. La virtuosité peut être poussée à différents niveaux, de différentes manières. Combinée au romantisme, elle peut être très forte en émotions.

Xavier a écrit:

Achille a écrit:

Xavier a écrit:

Tu veux dire que plus ça va vite plus ça t'émeut?
Un gars qui enchaîne les arpèges à toute vitesse ça te remue les tripes?

Pourquoi pas ? J'ai aussi eu une période comme ça, dans ma belle jeunesse : tellement impressionné par certaines oeuvres virtuoses que cela me suffisait pour leur trouver un certain intérêt.

Ca m'a passé, depuis...

Oui oui je peux comprendre; mais comme tu dis, c'est un attrait qui passe avec le temps je pense; on se met à chercher plus de profondeur et d'émotion.

Les passages virtuoses ne sont pas toujours ceux quime procurent le plus de sensations. Les adagios sont souvent beaucoup plus profonds. Ce qui suscite le plus d'émotion chez moi en musique, ce serait plutôt l'intériorisation, si vous comprenez ce que je veux dire. La force des sentiments qu'elle peut dégager. Prenons par exemple le Requiem, ce n'est certainement pas une oeuvre complexe à jouer et pourtant elle me fait vibrer un max , le Dies Irae est très beau de même que le Kyrie Eleison dans un registre bien différent.

ScareDe2 a écrit:

Êtes-vous sûr que la virtuosité prive la musique de profondeur et de sentiment? Je suis dans le doute.

Dans le cas où la vélocité ne fait que du va-et-vient, je suis entièrement d'accord avec vous. On se lasse.

Mais l'humain est un être très imaginatif. La virtuosité peut être poussée à différents niveaux, de différentes manières. Combinée au romantisme, elle peut être très forte en émotions.

La virtuosité ne prive pas forcément la musique de profondeur mais force est de constater que les apssages virtuoses sont souvent les + rapides. De facto, il est beaucoup plus diffcile de parler de sentiment et de profondeur, la profondeur se trouve plus aisément dans des passages lents et beaucoup plus intérieurs.

ScareDe2 a écrit:

Êtes-vous sûr que la virtuosité prive la musique de profondeur et de sentiment? Je suis dans le doute.

Pour ressortir les clichés d'usage, la virtuosité ne peut être qu'un moyen et non une fin en soi : évidemment que les Etudes de Chopin ou les concerti de Rachmaninov ne sont pas vides de profondeur. Mais dans le cas de compositeurs moins inspirés, la virtuosité n'est parfois que le cache-misère d'une certaine vacuité.

Pourquoi on associe toujours virtuosité et rapidité ?

Vous trouvez que descendre une gamme à toute vitesse au violon est plus virtuose que tenir une note dans le suraigu tout en gardant un joli son ?

Ecoutez "La fontaine d'Artehuse" de Szymanowski. C'est extremement virtuose, mais ça va vous ennuyer, c'est lent

Bezout a écrit:

Pourquoi on associe toujours virtuosité et rapidité ?

Tout le débat est là. Merci Bez de recadrer le sujet.

Pour ma part la musique prend une place de plus en plus importante dans ma vie. C'est devenu un besoin.
Devenu un acheteur compulsif j'ai sans cesse le besoin de découvrir. Comme un besoin incessant d'être séduit et d'aimer. Besoin de sensations, de frissons et toujours de découvrir, comme si le temps m'était compté.
je pourrais presque comparer cela a un plaisir charnel.Ne vous moquez pas svp .
Je me surprend même à me dire " dépêche toi de finir ceci ou cela, pour vite allez rejoindre ma musique



Suis-je le seul ici dans ce cas ?
Et vous ?

Xavier a déplacé.
J'avais crée " comment vivez vous la musique "
Donc rien à voir avec "comment l'aimez vous"

ce sujet me touchait personnellement

atomlegend a écrit:

Je me permet d'ouvrir ce fil qui me parait ma fois intéressant .
Il ne s'agit pas de savoir ici comment on l'écoute mais plutôt la manière dont on l'aime, dont on la vie.
Pour ma part la musique prend une place de plus en plus importante dans ma vie. C'est devenu un besoin.
Devenu un acheteur compulsif j'ai sans cesse le besoin de découvrir. Comme un besoin incessant d'être séduit et d'aimer. Besoin de sensations, de frissons et toujours de découvrir, comme si le temps m'était compté.
je pourrais presque comparer cela a un plaisir charnel.Ne vous moquez pas svp .
Je me surprend même à me dire " dépêche toi de finir ceci ou cela, pour vite allez rejoindre ma musique

Suis-je le seul ici dans ce cas ?
Et vous ?

Bon ce sujet m'interesse énormément, mais je suis obligée de sortir, donc à mon retour, je te répondrai, je trouve énormément de similitudes dans avec mes propres pensées et les tiennes Ludwig

idem... c'est devenu une passion

Mon sujet a été déplacé

Quoi encore?

rien

atomlegend a écrit:

Pour ma part la musique prend une place de plus en plus importante dans ma vie. C'est devenu un besoin.
Devenu un acheteur compulsif j'ai sans cesse le besoin de découvrir. Comme un besoin incessant d'être séduit et d'aimer. Besoin de sensations, de frissons et toujours de découvrir, comme si le temps m'était compté.
je pourrais presque comparer cela a un plaisir charnel.Ne vous moquez pas svp .
Je me surprend même à me dire " dépêche toi de finir ceci ou cela, pour vite allez rejoindre ma musique

J'aurais pu faire un copié/collé
C'est exactement mon cas.

Pour ma part je suis dans une phase où j'aime plus approfondir que découvrir.
Je prends un plaisir fou à redécouvrir ou approfondir des oeuvres que j'aime ou bien que j'avais trop rapidement écouté dans un premier temps.

en fait, il y a tellement de musique à écouter qu'on pourrait etre en periode "découverte" toute sa vie ...

L'année 2007 aura été pour moi une grande année de découvertes et en majeure partie grâce au forum

Xavier a écrit:

Pour ma part je suis dans une phase où j'aime plus approfondir que découvrir.
Je prends un plaisir fou à redécouvrir ou approfondir des oeuvres que j'aime ou bien que j'avais trop rapidement écouté dans un premier temps.

Je suis entré dans cette phase à peu près à ton âge et je n'en suis jamais sorti (sauf exceptions)… c'est un gros problème. Heureusement j'avais écouté beaucoup de choses avant.

Rubato a écrit:

atomlegend a écrit:

Pour ma part la musique prend une place de plus en plus importante dans ma vie. C'est devenu un besoin.
Devenu un acheteur compulsif j'ai sans cesse le besoin de découvrir. Comme un besoin incessant d'être séduit et d'aimer. Besoin de sensations, de frissons et toujours de découvrir, comme si le temps m'était compté.
je pourrais presque comparer cela a un plaisir charnel.Ne vous moquez pas svp .
Je me surprend même à me dire " dépêche toi de finir ceci ou cela, pour vite allez rejoindre ma musique

J'aurais pu faire un copié/collé
C'est exactement mon cas.

On va dire que je ne me foule pas pour répondre, mais pour moi c'est exactement ce même besoin, etc.... comme dit atomlegend.

Ce qui ne m'empêche pas non plus, comme dit Xavier, d'approfondir, comme de chercher à écouter des oeuvres inconnues ou inédites, même des "grands" compositeurs.

Xavier a écrit:

Pour ma part je suis dans une phase où j'aime plus approfondir que découvrir.
Je prends un plaisir fou à redécouvrir ou approfondir des oeuvres que j'aime ou bien que j'avais trop rapidement écouté dans un premier temps.

Tiens, depuis le mois de novembre et la découverte des sonates de Scriabine, qui m'a véritablement "décoincé", je suis en phase découverte totale... Je n'ai jamais été aussi curieux, dans aucun domaine.

Oui, enfin pour le vrai baroque, t'as du mal

moi je découvre et j'appronfondie à la fois