Vos chefs préférés

vartan a écrit:

muzikant a écrit:

Xavier ,c'est pas plutôt les Heures persanes de Charles Koecklin dont tu veux parler ?

Et toc!

Oui sauf que c'est Koechlin! Et toc!

Tiens je n'avais pas encore participé à ce topic.
Les premiers qui me viennent à l'esprit:
Leonard Bernstein (dans Tchaikovsky, Bruckner, Beethoven, je garde aussi un bon souvenir d'une Création de Haydn)
Hans Knappertsbusch (dans Wagner, suis en train d'écouter son Götterdämmerung de 1951 et c'est un chef-d'œuvre. Mais aussi dans Bruckner malgré les choix d'éditions, dans Brahms… et suis à la recherche de ses R.Strauss).
Et puis: Arturo Toscanini, Wilhelm Furtwängler, Eliahu Inbal, Karajan jusqu'à son arrivée à Berlin, Neeme Järvi, etc. (si j'en oublie… peut-être. J'éditerai alors)

Surtout pas: Celi dans Bruckner, Boubou me laisse froid partout où je l'ai entendu sauf peut-être dans le Ring de 1977 enregistré à la radio par mon grand-père, Levine (eeeuuhh ), Wand je n'aime ni dans Brahms, ni dans Bruckner… et plein d'autres.

Je citerai Richard Hickox, juste parce qu'il enregistre énormement de musique anglaise…

Ouais, parce que dans Vivaldi c'est pas ça du tout!

vartan a écrit:

Ouais, parce que dans Vivaldi c'est pas ça du tout!

Mais dans Haendel, il se défend!

Haendel de toute façon c'est un traitre!

quelqu'un a parlé de Fürtwängler dans Mahler ou la fatigue me fait voir double!!!

Quand on a découvert une bonne version, enfin, bonne, une qui vous parle quoi, c'est curieux comme on a du mal avec les autres si intéressantes soient-elles, et de toute façon je crois que je n'aurais pas le courage de réécouter trente-six versions des symphonies de Beethoven (la 4ème peut-être, mais les autres, je préfère encore relire la partition!)

Abbado avec Vienne, c'est à peu près les seules versions tolérables pour moi des symphonies de Brahms (je veux bien tendre à nouveau l'oreille mais un iquement pour les numéros impairs).

Kleiber, voyons? ses Noces de Figaro, ses Strauss, mais pas Richard, Johann plutôt...
Le bon chef, c'est celui qui fait dans l'inédit, qui a besoin d'une version supplémentaire de la 4ème de Mendelsohnn quand tout le monde est passé dessus (en revanche des deux premières je ne dis pas)?
Ou alors c'est un petit chef peu connu qui réussi à tirer le meilleur parti d'un orchestre de seconde zone, genre Bakels en Indonésie ou Yablonsky dans Glière

Jaky a écrit:

Je citerai Richard Hickox, juste parce qu'il enregistre énormement de musique anglaise…

Un des meilleurs chefs qui soient... Bon dans Monteverdi, Haendel, fabuleux dans Mozart, Beethoven, Britten...
Un très grand injustement négligé, et heureusement qu'il enregistre de la sous-musique anglaise, sinon nous ne l'aurions que peu.

Son intégrale Beethoven est sans nul doute celle dont le naturel me séduit le plus, et je ne suis pas loin de penser la même chose de son Requiem de Mozart. Great guy.

DavidLeMarrec a écrit:

Jaky a écrit:

Je citerai Richard Hickox, juste parce qu'il enregistre énormement de musique anglaise…

Un des meilleurs chefs qui soient... Bon dans Monteverdi, Haendel, fabuleux dans Mozart, Beethoven, Britten...
Un très grand injustement négligé, et heureusement qu'il enregistre de la sous-musique anglaise, sinon nous ne l'aurions que peu.

Son intégrale Beethoven est sans nul doute celle dont le naturel me séduit le plus, et je ne suis pas loin de penser la même chose de son Requiem de Mozart. Great guy.

Je te signale en passant que j'ai fais suivre ce post au MI5, en réponse j'ai reçu ceci: "it does not lose anything to wait"

sud273 a écrit:

quelqu'un a parlé de Fürtwängler dans Mahler ou la fatigue me fait voir double!!!

Oui, pour la nullte, c'est la version de référence.

Citation :

Abbado avec Vienne, c'est à peu près les seules versions tolérables pour moi des symphonies de Brahms (je veux bien tendre à nouveau l'oreille mais un iquement pour les numéros impairs).

Et pourtant...

Citation :

Le bon chef, c'est celui qui fait dans l'inédit, qui a besoin d'une version supplémentaire de la 4ème de Mendelsohnn quand tout le monde est passé dessus (en revanche des deux premières je ne dis pas)?

Même pour les deux premières, il y a de quoi... Tu achètes l'intégrale Abbado, une excellente parmi tant d'autres, aisément disponible et pas trop chère, et on n'en parle plus.
Si, la quatrième, la refonte de 45 a été enregistrée par Gardiner/Vienne en parallèle avec la version habituelle, c'est rigolo - les lignes mélodiques sont étêtées, l'orchestration un peu changée, quelques triolets modifiés.

Citation :

Ou alors c'est un petit chef peu connu qui réussi à tirer le meilleur parti d'un orchestre de seconde zone, genre Bakels en Indonésie ou Yablonsky dans Glière

Dans ce cas, il y a ceux que je citais dans le fil des méconnus, qui ont réussi à galvaniser des orchestres plus moyens.

Ou ceux qui ont formé un orchestre à leur image.

Nikos Athinäos a fait des choses formidables (avec l'orchestre de Francfort-sur-Oder, des sonorités d'un vert éclatant, comme un orchestre sur instruments d'époque), mais c'est aussi le cas de Marko Letonja avec le Basel RSO (quelle lisibilité pour un orchestre symphonique dans du répertoire postromatique !), mais beaucoup d'autres aussi.
Au fond, leur lecture engagée, sincère et lisible des partitions, sans prise de position exagérée, et sans les défauts de tel ou tel (inacceptable opacité karajanesque, par exemple), en fait des chefs plus intéressants que beaucoup des plus en vue. La partition est pour le coup offerte.
Idem pour Zagrosek le DRSO et pour tant d'autres.

Jaky a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Jaky a écrit:

Je citerai Richard Hickox, juste parce qu'il enregistre énormement de musique anglaise…

Un des meilleurs chefs qui soient... Bon dans Monteverdi, Haendel, fabuleux dans Mozart, Beethoven, Britten...
Un très grand injustement négligé, et heureusement qu'il enregistre de la sous-musique anglaise, sinon nous ne l'aurions que peu.

Son intégrale Beethoven est sans nul doute celle dont le naturel me séduit le plus, et je ne suis pas loin de penser la même chose de son Requiem de Mozart. Great guy.

Je te signale en passant que j'ai fais suivre ce post au MI5, en réponse j'ai reçu ceci: "it does not lose anything to wait"

Ils font désormais des gallicismes douteux, chez les Ros- British. Tout se perd.

A cette heure là, ils sont bourrées…

Dernière édition par Vartan le Sam 6 Jan 2007 - 2:03, édité 2 fois

Jaky a écrit:

A cette heure là, ils sont bourrées…

...écossaises

vartan a écrit:

Jaky a écrit:

A cette heure là, ils sont bourrées…

...écossaises

Inutil de me cité en ajoutent dé fôtes…

Je l'aurai un jour, je l'aurai!

Au milieu de ce débat passionné, osons...
Fricsay, dont tout ce que je connais est exceptionnel: clarté des lectures sans dispersion dans les détail, écoute des musicients, intelligence du style (FIDELIO!!!) et plus subjectivement énergie irrésistible, passion et émotion.
C. Kleiber: inclassable, esthétiquement proche du précédent avec un "naturel" dans l'énoncé de la musique qui n'appartient qu'à lui ( sa Pastorale en concert);
Giulini, pour la capacité à faire chanter tout l'orchestre, timbales comprises et la concentration du son; attention parfois aux tempi et là l'articulation, surtout vers la fin de sa vie; et puis une capacité d'émotion (l'Héroïque à Los Angeles, Le Chant de la Terre avec Fassbaender, les 9ème de Beethoven, Bruckner et Mahler, les Brahms des années 60); pour le débat sur les détails, écouter chez lui la mise en valeur et l'intégration au discours de voix intermédiaires;
Kondrachine, approximatif parfois, hors style aussi, mais d'un emportement irrésisitible; et le sens du discours: ses Mahler, et au dessus de tout une 2ème de Sibélius à Amsterdam en public à ne pas rester sur son siège;
Ancerl, pour le son de sa Philharmonie Tchèque, la finesse et la nervosité, et son génie d'accompagnateur (le plus beau concerto de Schumann avec Panenka);
Kempe, dans la mouvance Fricsay: sa Neuvième de Schubert à Munich résume tout;
Cluytens et Monteux, dits de style français mais leur Beethoven et le Tannhaüser du premier sont de haute volée: clarté, vigueur rythmique, poésie.
Cela n'enlève rien aux figures plus présentes de Furtwangler, Toscanini, Walter, Klemperer, Karajan, Bernstein, toutes personnalités passionnantes et bien identifiées.
Chez les vivants, Gielen et Boulez nous apprennent beaucoup sur les oeuvres qu'ils dirigent, Harnoncourt aussi: malgré des parcours diamétralement opposés !
Abbado fait une fin de carrière dont chaque jalon est un miracle (mais ses Verdi des années 70 en étaient déjà).
Plus jeunes, Chailly et Salonen sont en pleine maturité ,et leurs prestations récentes promettent beaucoup.
A suivre Paavo Järvi et quelques autres....
A suivre tout court... et à discuter

pianofortiste a écrit:

Au milieu de ce débat passionné, osons...
Fricsay, dont tout ce que je connais est exceptionnel: clarté des lectures sans dispersion dans les détail, écoute des musicients, intelligence du style (FIDELIO!!!) et plus subjectivement énergie irrésistible, passion et émotion.

Attention pour Fidelio, tu parles du studio : la captation de la Suisse Romande (avec choeurs en français !) publiée par Gebhardt est une catastrophe, manifestement quasiment pas de répétitions, tant l'orchestre n'a rien à dire, ce qui chez Fricsay est pour le moins inhabituel.

Oui, je parle bien de la version en studio, je ne connaissais pas l'autre qui a l'air bizarre....

Chailly, toujours bien, toujours moyen
Fricsay, ah oui, les Bartok surtout pour moi.
Kondrashin, le pauvre, le plus grand chef mahlérien, qui est arrivé au CGB juste après Haitink! irremplaçable dans Shosta, tous ses live de fin de carrière, et déjà avec Oïstrakh.
Je continue à être stupéfié par l'éclectisme d'Abbado, à peu près aussi parfait dans Mendelsohnn, j'ai les symphonies effectivement, que dans Wozzeck.
Bernstein est à mon avis meilleur dans sa propre musique que partout ailleurs, à l'exception de son Chant de la Terre avec ténor et baryton, la version de référence
Pour faire un début de liste des M, je dirai bien Maazel, Mehta et Martinon

sud273 a écrit:

Chailly, toujours bien, toujours moyen

Tu ne pouvais pas être plus cruel!

C'est exagéré : dans Verdi et Rossini, c'est vraiment très haut de gamme, splendides couleurs.

Comment ça, j'ai fait encore plus vache ?

Précise quelles ouvertures et tu seras au top

Un chef que je trouve toujours à part c'est Bernstein dans tout ce qu'il a fait. Il est atypique je trouve par son côté ultra-généreux, toujours enthousiaste. Je ne pense pas qu'il soit meilleur que plein d'autres mais il est le plus attachant, on est près à le suivre dans tous ses émerveillements. Ne me paraît pas si narcissique que d'autres chefs (il devait l'être incroyablement) mais fanatique de la communication avec son public.

J'ai parfois le même sentiment avec Carlo Maria Giulini.

Un enregistrement dont je suis raide dingue : les symphonies de Brahms par Georges Szell toujours trouvables en collection eco. C'est la seule version de ces symphonies que j'écoute avec plaisir, je n'arrive pas à dire pourquoi, j'ai une impression de Brahms aérien pour une fois.

Dans le plus récent, je suis très impressionné par ce que fait Claudio Abbado ces dernières années. Et Daniel Barenboïm fait plus de très bon enregistrements et concerts que de mauvais, il me semble sous estimé. Ce n'est peut-être pas ultra original, mais quand même.

J'ai une grande curiosité pour des chefs plus jeunes comme Valery Gergiev, Riccardo Chailly. Je vais essayer d'écouter plus de choses par cette génération.

Et chez les baroqueux, avec le recul, René Jacobs est d'une autre trempe que ses confrères.

Morloch a écrit:

Un enregistrement dont je suis raide dingue : les symphonies de Brahms par Georges Szell toujours trouvables en collection eco. C'est la seule version de ces symphonies que j'écoute avec plaisir, je n'arrive pas à dire pourquoi, j'ai une impression de Brahms aérien pour une fois.

Suis du même avis, je trouve ça très bon aussi, mais je ne connais de Szell que ses symphonies 2 et 3.

Quelques réactions aux avis ci-dessus:
Pour Chailly: il est en train de prenre une dimension nouvelle, écouter pour s'en rendre compte ses concertos de Brahms avec Nelson Freire.
Pour Abbado: effectivement son éclectisme est exceptionnel et la qualité de ce qu'il a produit probablement sous-estimée; la liste est longue, mais rien que son intégrale Ravel pourrait illustrer cela.
Pour les symphonies de Brahms: écouter aussi Walter à New-York, et Giulini dans les années 60; puis C. Kleiber (2 et 4); ça n'enlève rien à Szell, mais ça apprend sur Brahms.
A suivre...

sud273 a écrit:

Quand on a découvert une bonne version, enfin, bonne, une qui vous parle quoi, c'est curieux comme on a du mal avec les autres si intéressantes soient-elles,

C'est vrai qu'on s'habitue souvent à une interprétation, mais ça m'est aussi arrivé de "changer" de version de référence, et parfois j'ai même l'impression de redécouvrir l'oeuvre, d'y déceler des dimensions insoupçonnées.
Exemples : dans Beethoven j'avais commencé par Karajan avant de découvrir Furtwängler (et plus récemment Reiner) et j'ai parfois l'impression que c'est pas le même compositeur
dans Berlioz j'ai commencé par Davis avant de découvrir Munch
plus récemment dans Mahler j'ai découvert Bernstein, etc.

Karl Böhm

puis

Tullio Serafin
Victor de Sabata
Claudio Abbado
Herbert von Karajan
Carlo Maria Giulini
Lorin Maazel
Zubin Mehta
Carlos Kleiber
Wolfgang Sawallisch
James Levine
Georges Prêtre
Nikolaus Harnoncourt
Antonino Votto
Riccardo Muti
Leonard Bernstein


Böhm me déçoit rarement sauf quand il est un peu trop mou. Disons que pour Mozart c'est une des références (Flute, symphonies, Noces, requiem...). Je voue un culte à son Ring aussi, vous le savez.

Tiens, tu as écouté quoi de Levine?

1_ William Christie
2_William Christie
3_William Christie
4_William Christie
5_William Christie
6_Paul Agnew
6_Marc Minkowski
7_Jordi Savall
8_Emmanuelle Haim
9_Christophe Rousset
10_Hervé Niquet
11_J.E Gardiner
12_R.Jacobs
13_David Stern
14_Nikolaus Harnoncourt

- Christie
- Minkowski
- Rousset
- Haim
- Harnoncourt (ça dépend qquoi)
- Gardiner
- Herreweghe
- Magloire
- Jacobs
- Dumestre
- Spinosi (pour son bagout)
...

Rien de très original, je pense, ceux qui ne m'ont presque jamais déçu:

- Toscanini
- Monteux
- Szell
- Dorati
- Mravinsky
- Reiner
- Paray
- Carlos Kleiber
- Fritz Busch
- Karel Ancerl
- Kondrachine

Chez les chefs encore vivants: Blomstedt, Zinman, Kuchar, Jurowski...

Je n'ai pas de chefs que je déteste catégoriquement, mais certains que j'apprécie un peu moins souvent que le contraire: Bernstein, Munch, Celibidache, Haitink...

J'aime beaucoup Carlos Kleiber et je serais assez tenté d'acheter systématiquement ce qu'il a enregistré (heureusement, sa discographie n'est pas trop prolifique).

Sinon, je n'attache pas trop d'importance au chef d'orchestre. J'écoute, ça me plait ou non et qu'importe le nom imprimé sur la jaquette.

Svetlanov

Christophe a écrit:

J'aime beaucoup Carlos Kleiber et je serais assez tenté d'acheter systématiquement ce qu'il a enregistré (heureusement, sa discographie n'est pas trop prolifique).

Sinon, je n'attache pas trop d'importance au chef d'orchestre. J'écoute, ça me plait ou non et qu'importe le nom imprimé sur la jaquette.

Pareil.

Mais bon, j'ai quelques noms que j'apprécie : Svetlanov, Muti, Jurowski, Karajan, Bernstein, Kleiber, Chailly, Gardiner, Boult.

Xavier a écrit:

Tiens, tu as écouté quoi de Levine?

La Traviata, Rigoletto, Idoménée (en partie seulement) mais j'ai pleins de DVDs meto-léviniens et un Parsifal qui m'attendent.

Cleme a écrit:

1_ William Christie
2_William Christie
3_William Christie
4_William Christie
5_William Christie
6_Paul Agnew
6_Marc Minkowski
7_Jordi Savall
8_Emmanuelle Haim
9_Christophe Rousset
10_Hervé Niquet
11_J.E Gardiner
12_R.Jacobs
13_David Stern
14_Nikolaus Harnoncourt

Woaw ! Quelle variété !

Z'auriez quand même pu ne pas oublier Abbado

Guillaume a écrit:

Cleme a écrit:

1_ William Christie
2_William Christie
3_William Christie
4_William Christie
5_William Christie
6_Paul Agnew
6_Marc Minkowski
7_Jordi Savall
8_Emmanuelle Haim
9_Christophe Rousset
10_Hervé Niquet
11_J.E Gardiner
12_R.Jacobs
13_David Stern
14_Nikolaus Harnoncourt

Woaw ! Quelle variété !

j'ai le droit d'aimer William Christie

et je m'aperçois que j'ai oublié de mettre Dumestre

Guillaume a écrit:

Woaw ! Quelle variété !

Au moins ils sont tous encore vivants les siens

Ca a un peu changé chez moi par rapport au message de la première page.

En fait, je n'ai pas vraiment de préférés... Mes préférés le sont pour quelques disques superbes, mais je ne guette pas forcément leurs enregistrements, il n'y a aucun chef que je trouve parfait partout et qui serve tous les compositeurs que j'aime...

Je peux néanmoins retenir ces noms-là qui me déçoivent rarement:

Daniel Barenboïm
Michael Tilson-Thomas
Claudio Abbado
Antal Dorati
Leonard Bernstein
Herbert von Karajan
Fritz Reiner
James Levine
Bernard Haitink
Esa-Pekka Salonen
Harmut Haenchen, notre mage de l'opéra Bastille

Et pour quelques disques superbes tout de même:

Rattle (ses Szymanowski, superbes, et c'est à peu près tout)
Boulez (eh oui! Pour ses Bartok et son 2è Daphnis, je me dois de le mentionner)
Fricsay pour ses Bartok
Yan-Pascal Tortelier pour Dutilleux et quelques autres français
Dohnanyi pour quelques superbes Strauss
Chailly pour la Turangalîla et le Mandarin
Ashkenazy pour Rachmaninov et Scriabine
Maazel pour les opéras de Ravel et les Scriabine
Chung pour ses Messiaen!

Je sens que je ne vais pas être très original dans mon choix de chefs préférés...

Klemperer
Monteux
Karajan
Giulini
Böhm
Mravinski
Abbado
Kleiber Carlos
Boulez
Davis Colin
Haitink


Et les chefs que j'apprécie souvent (ceux auxquels je pense à l'instant, il y en a d'autres) :

Kempe
Schippers
Ormandy
Bernstein
Furtwängler
Toscanini
Fricsay
Keilberth
Ozawa
Solti
Muti
Svetlanov
Eiji Oue
Yann-Pascal Tortelier
Metzmacher

Tiens, c'est amusant, ta seconde liste m'est extrêmement sympathique, alors que la première...

Citation :

Je sens que je ne vais pas être très original dans mon choix de chefs préférés...

Je crois que moi non plus...

Leonard Bernstein
Carlos Kleiber
Karl Böhm
Claudio Abbado
Wilhelm Furtwängler
Pierre Boulez (pour certains répertoires)
Ferenc Fricsay
Otto Klemperer

jpwol a écrit:

Pierre Boulez (pour certains répertoires)

Oui, pour moi aussi, pas partout. Le meilleur, c'est pour Bach, Haendel et Haydn. (Ses deux Water Music ! )

Je ne connais pas du tout ces oeuvres interprétées par Boulez.
En revanche, j'aime beaucoup ses Stravinsky et Bartok première mouture (Le Mandarin Merveilleux!)
Je ne l'aime pas du tout dans Mahler

jpwol a écrit:

Je ne connais pas du tout ces oeuvres interprétées par Boulez.

C'était une plaisanterie bien sûr : son interprétation en est... spéciale. (Surtout Haendel, c'est à mourir de rire.)

Citation :

Je ne l'aime pas du tout dans Mahler

La Sixième, enfin !

Citation :

C'était une plaisanterie bien sûr : son interprétation en est... spéciale. (Surtout Haendel, c'est à mourir de rire.)

Je me disais aussi qu'il n'était pas spécialiste dans le domaine...

Citation :

La Sixième, enfin !

Pour la sixième, je préfère et de loin la vision de Bernstein (DG), dramatique à souhait, même si l'enregistrement de Boulez est plutôt bien (prise de son, lisibilité), je n'y retrouve pas la même implication...

jpwol a écrit:

Citation :

C'était une plaisanterie bien sûr : son interprétation en est... spéciale. (Surtout Haendel, c'est à mourir de rire.)

Je me disais aussi qu'il n'était pas spécialiste dans le domaine...

Son Bach (dans l'arrangement de Schönberg) est excellent, cela dit.

Citation :

Pour la sixième, je préfère et de loin la vision de Bernstein (DG), dramatique à souhait, même si l'enregistrement de Boulez est plutôt bien (prise de son, lisibilité), je n'y retrouve pas la même implication...

Ce sont les deux opposés du spectre. Je préfère Boulez, mais incontestablement Bernstein / Vienne est une grande lecture.

Abbado
Levine
Solti
Böhm
Karajan
Sinopoli
Bernstein
Walter
Barneboim
Kubelik
Carlos Kleiber
Schippers
Mehta
Gavazzeni
Votto
Serafin (m'ennuie beaucoup parfois mais a fait de très bons enregistrements avec Callas surtout)
Bonynge
Gardiner
Jacobs
Minkowski
Rousset

J'ai mis les principaux, ce qui ne veut pas dire que je n'aime pas d'autres chefs.

Tu as trés bon goût !

(sauf Solti et les trois derniers)