Vos chefs préférés

mais non, Solti, c'est le meilleur, juste après Karajan.

[mode=titille-David/off]

Mravinsky
Furtwängler
Mitropoulos
Scherchen
Fricsay
Karajan
Schuricht
Walter
Klemperer
Ancerl

et chez les vivants ?

Mais mariefran s'assume ! Elle est nécrophile !

Hidraot a écrit:

et chez les vivants ?

Et toi tu aimes qui chez les compositeurs morts depuis moins de deux siècles?

Mais elle aime bien Puccini, enfin !

non mais je demandais juste pour voir parce-que tous ces chefs je les connais mais je ne les ai pas beaucoup entendu.

j'aime aussi Messiaen, Stravinski, Poulenc ...

Hidraot a écrit:

non mais je demandais juste pour voir parce-que tous ces chefs je les connais mais je ne les ai pas beaucoup entendu.

En concert moi non plus!

Hidraot a écrit:

j'aime aussi Messiaen, Stravinski, Poulenc ...

Ah tiens! Je serais curieux de savoir ce que tu aimes de Messiaen. (dans le sujet adéquat bien sûr )

c'est fait.

n'oublie pas que je suis clarinettiste et que dans le baroque ... alors j'ai forcément du m'intéresser à de la musique plus récente

Hidraot a écrit:

et chez les vivants ?

Les quoi ? Tu ne savais pas que pour moi la musique s'est arrêtée depuis que Mravinsky est mort ?

J'ai vu pendant les vacances un double DVD où il dirigeait la 4° de Beethoven, la 2° de Brahms, la 8° de Schubert, la 12° de Chosta et la 2° de Salmanov + des pièces de Tchaikovsky : impressionnant est le mot le plus adéquat. J'adore l'Orch. Phil. de Leningrad, peut-être parce que cela sonne toujours étrangement (les instrumentistes ne sont pas placés comme en Occident).

Svetlanov et Dorati sont morts aussi...
(on se demande un peu ce que Furtwängler fait dans cette liste de chefs au répertoire éclectique)

sud273 a écrit:

Svetlanov et Dorati sont morts aussi...
(on se demande un peu ce que Furtwängler fait dans cette liste de chefs au répertoire éclectique)

On parle toujours de ses enregistrements des années 50 alors forcément à part Beethoven et Wagner...si on regarde les concerts des années 20 par exemple, on trouve J.C Bach, Rossini, Tchaïkovski, Scriabine, Respighi, Miaskovsky, Ravel, Honneger...

Claudio Abado pour son professionnalisme
Wolfgang Sawallisch, interviewé il y a 36 ans
Jean-Christophe Spinosi pour son entrain communicatif
Neene Järvi pour sa cordialité
Georges Prêtre pour sa bonhommie toute française lors du concert du Nouvel-An
Masaaki Suzuki pour les cantates de Bach sans modération !!
Kent Nagano pour son élégance
Gustavo Dudamel pour sa fougue
Marcello Viotti rencontré à Lausanne il y 26 ans d'une affabilité touchante
Jean-Claude Malgloire et ses efforts pour développer le répertoire français du 17è, 18è
Seiji Ozawa pour son énergie consciencieuse
Daniel Baremboim et son dévouement pour la paix israélo-palestinienne
René Jacobs pour les opéras de Mozart, les Vêpres de Monteverdi, César de Keiser...

sans oublier
Bruno Walter,
Charles Münch,
Antal Dorati
Eugen Jochum (sa Pastorale reste la référence),
Karl Münchinger,
Carl Schuricht,
Karl Ristenpart et son orchestre de la Sarre,
Paul Paray,
Carlos Kleiber,
Goerg Solti
Sergiu Celibidache pour les concertos p. violoncelle avec jacqueline Dupré
Willy Boskosvki pour la famille Strauss
Eugen Ormandy qu'on va revoir mon... !!
Ernest Ansermet interviewé avec Paul Kletzki il y a 41 ans la référence dans Honegger, Hindenmith, Martinu, Stravinsky,
ainsi qu'Armin Jordan, pour son humour et sa gentillesse

Même pas Böhm ?

...et Scherchen ?

L'exercice est impossible, tout chef a enregistré au minimum une version exceptionnelle.

On pourrait profiter de ce sujet pour placer les noms, pas même un classement, des "autres" chefs, des "outsiders" qui pour des raisons ont été mis à part voire oubliés par la discographie, qui n'ont pas été les chefs des grands orchestres, mais qui sont toujours des chefs à découvrir: Jascha Horenstein, Constantin Silvestri, Georg Tintner, Lovro von Matacic, Wyn Morris, Charles Adler, Harold Farberman, Gary Bertini, Paul Paray, Peter Maag, Paul Kletzki, Hans Vonk.

Vous en avez d'autres?

Ludovyk a écrit:

On pourrait profiter de ce sujet pour placer les noms, pas même un classement, des "autres" chefs, des "outsiders" qui pour des raisons ont été mis à part voire oubliés par la discographie, qui n'ont pas été les chefs des grands orchestres, mais qui sont toujours des chefs à découvrir: Jascha Horenstein, Constantin Silvestri, Georg Tintner, Lovro von Matacic, Wyn Morris, Charles Adler, Harold Farberman, Gary Bertini, Paul Paray, Peter Maag, Paul Kletzki, Hans Vonk.

Vous en avez d'autres?

Excellente initiative.

Là, spontanément, je pense à Hans Swarowski. Parmi les chefs en activité, il y en a un certain nombre aussi : Günter Neuhold, Günter Herbig, Max Pommer, George Cleve... García-Navarro aussi, même s'il a un tout petit peu moins enregistré.

Il y a aussi, mais ils sont encore jeunes pour disposer d'une vaste discographie, Olari Elts ou Gabriel Hold-Garrido.

Pour Horenstein, Paray Adler, et Kletzki, je ne suis pas totalement persuadé que la perte soit si grande. Pour Maag, j'abonde. Après, Bertini et Matačić sont d'excellents chefs, mais méritent-ils plus que d'autres le panthéon, je ne sais.

Bonjour, on pourrait rajouter hans Smith-Issersted, Scherchen, Bicham, Kondrachin, De Sabata .....

al.jk a écrit:

Bonjour, on pourrait rajouter hans Smith-Issersted, Scherchen, Bicham, Kondrachin, De Sabata .....

Evidemment.

Sir Thomas Beecham pardon et Adrian Boult tant qu'on y est!

al.jk a écrit:

Sir Thomas Beecham pardon et Adrian Boult tant qu'on y est!

Ah oui Boult, tout ce que j'ai entendu était vraiment pas mal (the planets ou des pages d'Elgar pas trop dégoulinantes)...

al.jk a écrit:

Bonjour, on pourrait rajouter hans Smith-Issersted, Scherchen, Bicham, Kondrachin, De Sabata .....

Tout à fait (au contraire de Guillaume, c'est sans doute De Sabata qui me paraît plus facultatif dans la liste). Mais ces chefs ont tout de même plutôt bien enregistré ! De Sabata et Schmidt-Isserstedt moins, c'est vrai.

Sabata a au moins enregistré une référence, voire une deuxième.

Les symphonies et les danses hongroises de Brahms par Schmidt-Isserstedt ça déménage grave! A réécouter ou découvrir.

al.jk a écrit:

Les symphonies et les danses hongroises de Brahms par Schmidt-Isserstedt ça déménage grave!

Tout à fait !
Et tant pis pour les grincheux !


Un autre chef qu'on voit rarement cité dans les listes de préférences et autres classements et qui pourtant est un géant incontestable de la direction: Rodzinski.
Je découvre son legs depuis quelque temps, c'est un vrai bonheur.

adriaticoboy a écrit:

Un autre chef qu'on voit rarement cité dans les listes de préférences et autres classements et qui pourtant est un géant incontestable de la direction: Rodzinski.
Je découvre son legs depuis quelque temps, c'est un vrai bonheur.

Quelles interprétations de Rodzinski tu nous conseillerais? Je ne connais rien de lui et c'est vrai que tout le monde en parle avec respect.

Ludovyk a écrit:

adriaticoboy a écrit:

Un autre chef qu'on voit rarement cité dans les listes de préférences et autres classements et qui pourtant est un géant incontestable de la direction: Rodzinski.
Je découvre son legs depuis quelque temps, c'est un vrai bonheur.

Quelles interprétations de Rodzinski tu nous conseillerais? Je ne connais rien de lui et c'est vrai que tout le monde en parle avec respect.

Si tu arrives à mettre la main sur les rééditions Westminster/DG (trop tôt disparues des rayons) qui lui sont consacrées - des Tchaikovski, Dvorak, Kodaly imparables -, c'est un bon début. Même si ces enregistrements datent de la fin de sa vie, Rodzinski y est toujours ce chef à poigne un peu magicien, capable de remuer et faire sonner comme personne d'autre des orchestres peu réputés pour leur engagement (ici le Royal Philharmonic Orchestra). Le disque Kodaly est vraiment incontournable pour commencer à mon avis:
http://www.amazon.fr/dp/B000063DSD

En libre de droit, tu as diverses choses disponibles et/ou signalées sur Musique Ouverte, notamment des repiquages venant de chez Archive.org
Rodzinski savait vraiment faire de la musique, toujours franche et chantante. Sa Fantastique de 1941 à Cleveland est superbe, pour moi une quasi référence avec celle de Monteux. Le choix des tempi est parfait, notamment dans la Scène aux Champs: on ne s'y ennuie pas une seule seconde, ce qui est rare !

Parmi les chefs disparus:
Carlos Kleiber, le génie musical à l'état pur, l'homme qui dessinait la musique, un magicien (d'ailleurs, petite question:existe-t-il un topic sur ce chef? sinon, j'ai bien envie d'en créer un!!!merci de me renseigner!)
Herbert von Karajan, qui quoi qu'on puisse penser de lui, est un chef immense (il a eu le mérite de faire venir à la musique classique des personnes qui, sans lui, n'aurait peut-être jamais jeter une oreille à beethoven, brahms, etc! son attitude a eu des effets pervers, certes, mais des gens comme moi peuve,t lui dire merci d'avoir "démocratisé", dans des conditions d'interprétation remarquables, la musique classique)
Guido Cantelli, que j'adore
Furtwängler (rien que pour sa 1ère de Brahms à Hambourg en 1951-les timbales du 1er mouvement!!!)
Toscanini, pour sa précision rythmique et son urgence dramatique!
J'aime bien les chefs hongrois exilés (Reiner, Szell,Solti)
Je n'oublie pas Bernstein, pour son énergie et sa plaisir de jouer communicatif!
J'aime bien Böhm aussi-très (trop?) classique, mais valeur sûre!!!
J'en oublie (Bruno Walter par exemple, mais je n'ai jamais trop écouté de disques de lui!)


Parmi les chefs en activité, j'avoue une préférence pour Salonen, et Janssons (je ne sais jamais comment ça s'écrit), excellents musiciens!
J'aime bien Muti (pour les mêmes qualités que Toscanini), Abbado (qui depuis sa maladie est d'une poésie remarquable!), Chailly, et Ozawa, très fin musicien!


En revanche, j'aime pas Harnoncourt (trop martial), Barenboïm (trop lourd-cf son Concert du Nouvel An, alors que son Tristan de la Scala est somptueux!), Levine et Maazel (qui s'écoute diriger-il s'y croit, mais c'est un peu trop sophistiqué!)


Enfin, j'ai un souci avec Rattle (trop maniéré, je trouve; et quand on le voit, trop grimaçant!)!


Par contre, j'aime bien Zubin Mehta, bien que je le trouve irrégulier (brillant, mais assez superficiel!)

olivier le normand a écrit:

Carlos Kleiber, le génie musical à l'état pur, l'homme qui dessinait la musique, un magicien (d'ailleurs, petite question:existe-t-il un topic sur ce chef? sinon, j'ai bien envie d'en créer un!!!merci de me renseigner!)

Il existe par la grâce de Kia (son saint nom soit etc.), en haut du forum "discographie", un index où tu trouveras tous les sujets existants.

Citation :

Furtwängler (rien que pour sa 1ère de Brahms à Hambourg en 1951-les timbales du 1er mouvement!!!)

Citation :

Janssons (je ne sais jamais comment ça s'écrit),

Jansons, le plus simplement du monde. C'est son prénom qui est affublé d'une double sifflante : Mariss.

Citation :

J'aime bien Muti (pour les mêmes qualités que Toscanini),

En plus moelleux tout de même.

Citation :

Maazel (qui s'écoute diriger-il s'y croit, mais c'est un peu trop sophistiqué!)

Il s'y croit, mais en même temps il y est.

olivier le normand a écrit:

Guido Cantelli, que j'adore

Oui ! Music&Arts avait publié un volumineux coffret d'archives ("The Art of Guido Cantelli"), et tout y est remarquable.

Merci David pour ces renseignements!!

Pour Furtwängler, je me suis mal exprimé: je ne voulais pas écrire que je l'appréciais juste pour la 1ère de Brahms, mais plutôt, entre autres pour la 1ère de Brahms! Toutes ses interprétations sont marquantes, mais je mets la 1ère de Brahms, surtout celle de 1951 à Hambourg, au-dessus de toutes ses autres interprétations!!! D'ailleurs, une fois, je m'étais amusé à écouter toutes les interprétaions que j'ai de la 1ère de Brahms, et celle que je préfère c'est Furtwängler, sans discussion possible! La dernière parue, le concert de Karajan à Londres en 1988 n'a pas l'air mal-j'ai entendu le 2ème mouvement, ça m'a l'air superbe!!!
J'adore aussi sa façon de diriger-dans les films, on croirait un pantin désarticulé, mais Aurèle Nicolet, ancien flutiste de la Philharmonie de Berlin, a un jour, dans un film, très bien expliqué sa technique de direction (surtout, la manière dont il s'y prenait pour obtenir un pianissimo exemplaire!)

OK pour Muti; je l'aime bien ce chef!!!

Par contre, Maazel, non, désolé, mais ça ne passe pas!! C'est un très bon technicien, je n'en disconviens pas, mais il n'y a aucune émotion qui passe!!! Me conseilleriez-vous un disque qui puisse me faire changer d'avis?

A+

olivier le normand a écrit:

Par contre, Maazel, non, désolé, mais ça ne passe pas!! C'est un très bon technicien, je n'en disconviens pas, mais il n'y a aucune émotion qui passe!!! Me conseilleriez-vous un disque qui puisse me faire changer d'avis?

Je me souviens avoir acheté, quand il est sorti (c'était donc à l'époque du microsillon), son enregistrement de la Symphonie lyrique de Zemlinski, que j'ai beaucoup aimé – sans point de comparaison… Je découvrais l'œuvre. Je ne sais plus aujourd'hui – plus de vingt ans plus tard – si mon jugement serait le même.

olivier le normand a écrit:

Pour Furtwängler, je me suis mal exprimé: je ne voulais pas écrire que je l'appréciais juste pour la 1ère de Brahms, mais plutôt, entre autres pour la 1ère de Brahms!

Tu étais tout à fait compréhensible, c'est juste que je le trouve éléphantesque dans cette oeuvre en fin de compte assez délicate.

L'absence de legato est assez pénible, à vrai dire. Et puis on n'entend que les timbales, et sans profondeur, à cause de la prise de son.

Citation :

OK pour Muti; je l'aime bien ce chef!!!

Avec le New Philharmonia, il a quand même commis quelques sacrées daubes. Mais depuis les années 90, oui, il a fait un travail formidable.

Citation :

Par contre, Maazel, non, désolé, mais ça ne passe pas!! C'est un très bon technicien, je n'en disconviens pas, mais il n'y a aucune émotion qui passe!!! Me conseilleriez-vous un disque qui puisse me faire changer d'avis?

- Son Heure Espagnole de Ravel.
- Son Deutsches Requiem de Brahms (ébouriffant !).
Et puis, accessoirement, Roméo & Juliette avec Cleveland, ou bien s'il y a des réalisations récentes avec New York.

Ce n'est pas un chef que je vénèrerais en priorité (n'étaient ces deux premiers titres !), mais je plaisantais juste sur la remarque "il s'y croit" - il peut, puisqu'il ne fait pas que se croire à la tête des plus grands orchestres du monde.

Après, on peut bien sûr discuter de ses réalisations, et dans le domaine lyrique je n'ai rien rencontré de particulièrement passionnant.

Il y a des grands chefs qui sont des compositeurs ratés (la grande majorité), et des grands compositeurs qui sont des chefs ratés, Maazel appartient à cette seconde catégorie (plus rare).

Oui, moi aussi j'assure en clichés diapasonesques

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Par contre, Maazel, non, désolé, mais ça ne passe pas!! C'est un très bon technicien, je n'en disconviens pas, mais il n'y a aucune émotion qui passe!!! Me conseilleriez-vous un disque qui puisse me faire changer d'avis?

- Son Heure Espagnole de Ravel.
- Son Deutsches Requiem de Brahms (ébouriffant !).
Et puis, accessoirement, Roméo & Juliette avec Cleveland, ou bien s'il y a des réalisations récentes avec New York.

Les Scriabine!

Morloch a écrit:

Il y a des grands chefs qui sont des compositeurs ratés (la grande majorité), et des grands compositeurs qui sont des chefs ratés, Maazel appartient à cette seconde catégorie (plus rare).

Oui, moi aussi j'assure en clichés diapasonesques

Question piège : tu classes Boulez où ?

A part ça, ta répartition se tient assez bien. Ca pose un peu problème pour Markevitch aussi. Et Weingartner. Klemperer aussi, pour d'autres raions. Pour Salonen et Segerstam, ça se discute un peu plus.

Pour Furtwängler, c'est parfait en revanche.

(En fait, beaucoup de chefs sont de très bons compositeurs, mais leur carrière étant monopolisée par autre chose...)

Et Bernstein, on le classe où? Il y a son west side..........

c'est ennuyeux, je compulse frénétiquement les 40 dernières années de Diapason, et je ne parviens pas à trouver la réponse

al.jk a écrit:

Et Bernstein, on le classe où? Il y a son west side..........

Du côté des compositeurs ratés plutôt que des chefs ratés, ce qu'il y a de sûr.

Mais rien que pour son Waterfront, respect.

(Il y a aussi beaucoup de machins de goût douteux.)

Xavier a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Par contre, Maazel, non, désolé, mais ça ne passe pas!! C'est un très bon technicien, je n'en disconviens pas, mais il n'y a aucune émotion qui passe!!! Me conseilleriez-vous un disque qui puisse me faire changer d'avis?

- Son Heure Espagnole de Ravel.
- Son Deutsches Requiem de Brahms (ébouriffant !).
Et puis, accessoirement, Roméo & Juliette avec Cleveland, ou bien s'il y a des réalisations récentes avec New York.

Les Scriabine!

Les symphonies de Sibelius

Tiens, je vais refaire une sélection.

Karl Böhm tout d'abord. Ma référence dans Mozart, Wagner et Strauss, un chef excellent, qui bénéficie des meilleurs chanteurs dans les opéras, et dirige les meilleurs orchestres (Dresde, Berlin, Vienne). Il devient de plus en plus superlatif, et, entre 1965 et 1980, il transforme tout en or.

Herbert von Karajan, incontournable, dans tous les repertoires. Il y a des choses inégalables, d'autres bonnes, et d'autres trés mauvaises, surtout dans les années 70-80.

Carlo Maria Giulini, un chef trés personnel, une sorte de personnage viscontien. L'indépassable alterne avec le dispensable, mais c'est toujours intelligent.

Ferenc Fricsay, la grâce faite chef d'orchestre, excellent dans Mozart, le Requiem de Verdi et Beethoven.

Claudio Abbado, le meilleur des chefs actuels, le meilleur dans Rossini, et dans plein d'autres choses.

Tullio Serafin, le Pygmalion de Maria Callas, l'allié de toujours dans les opéras italiens

Wolfgang Sawallisch, un des meilleurs dans Wagner, Schumann, Mozart, Strauss...etc

Eugen Jochum, trés inspiré, excellent

Wilhelm Furtwängler
James Levine
Hans Kna'
Clemens Krauss
Rudolf Kempe
Josef Keillberth
Victor de Sabata
Antonino Votto
Carlos Kleiber
Riccardo Muti
Lorin Maazel
Georges Prêtre

Ceux que je n'aime que fort peu, voire pas du tout :

Sir Georg Solti
Pierre Boulez
Otto Klemperer
Richard Bonynge
Marc Minkowski

Furt, Levine, Kna, Muti ne sont pas assez haut je trouve.
Boulez, Minko dommage que tu les apprécient pas, ce sont des très grands.
Et il y a un grand absent : Barenboïm.
(et ça m'étonne vu tes goûts que tu n'ai pas mi Toscannini)

Toscanini, non, à part quelques enregistrements avec Melchior, je n'ai pas entendu grand chose dirigé par lui.

J'ai oublié Fricsay dans les tout premiers...

Cololi a écrit:

Et il y a un grand absent : Barenboïm.

Le grand médiocre? La grande fraude de la direction d'orchestre???? Il devrait paraître sur une liste à côté de Karajan, Giulini ou Carlos Kleiber?

Les Italiens :

Chailly, bien qu'il y ait quelques coquilles (notemment Cenerentola en 93)
Zedda qui est LA référence pour Rossini
Pido, la "pile électrique"
Muti

Les Français :

Lombard
Minko notemment pour ses intérprétations du répertoire baroque français

Les Allemands :

Baremboïm que j'aime aussi beaucoup comme pianiste
Zaccharias
Harnoncourt que je trouve excellent dans le répertoire mozartien (Sa clémence de Titus est un petit bijou)

Ceux qui me font fuir : Pour l'instant il n'y a que René Jacobs. C'est peut-être un bon baroqueux mais pour le répertoire Mozartien c'est une véritable infection

calbo a écrit:

Minko notemment pour ses intérprétations du répertoire baroque français

Ce n'est pas le meilleur pour moi.

C'est qui pour toi le meilleur, alors?

Pour le baroque français ? Je préfère Niquet ou Christie. Minkowski est très bon à partir de Mondonville/Rameau (même s'il y a des ratages comme son Anacréon)

Ludovyk a écrit:

Cololi a écrit:

Et il y a un grand absent : Barenboïm.

Le grand médiocre? La grande fraude de la direction d'orchestre???? Il devrait paraître sur une liste à côté de Karajan, Giulini ou Carlos Kleiber?

Bah, il cherche à obtenir un son bourrin et lyrique, et il obtient un son bourrin et lyrique, c'est mieux que Kleiber qui cherche à obtenir un son subil et lyrique et qui ne fait que du bourrin et lyrique. Au moins, chez Dany Barenboïm, c'est contrôlé.

Sinon, vous avez oublié Riccardo Chailly, Esa-Pekka Salonen et Susanna Mälkki,

et chez les anciens : Sherchen, Kondrachine, Bernstein et surtout Szell qui renvoie tous ceux de cette liste à leur statut de petits tâcherons médiocres.

Je pense aussi que Minkowski est meilleur sur le répertoire XVIIIème, qui lui va très bien !