Vos chefs préférés

Je me lance :

Berstein
Mravinski
Karajan
Dorati
Solti

L'ordre est fonction des jours, de l'humeur et sutout des oeuvres.

alchimiste a écrit:

Schuricht: Debussy Prélude

Ha, enfin, car je me sens un peu seul à citer Schuricht. Mais je ne l'ai pas cet enregistrement. Je n'ai pas lu tout le fil non plus....

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Sisi, si on prend une partition de 1950, la place laissée à l'interprète est prévue par le compositeur, qui l'autorise à improviser ou à choisir un ordre à tel ou tel endroit, mais sinon, il y a des indications d'articulations, de nuances partout.
Si on prend une partition de Monteverdi, on n'a même pas l'orchestration proprement notée...

La partition est historiquement un pense-bête, pas l'essence de l'oeuvre.

Effectivement. Mais ce qui m´intéresse c´est justement l´essence, la teneur, à l´encontre du contenu (matière "historique" de la partition). Matériellement il n´y pas de différence entre les partitions, c´est toujours la même chose: notes, indications. Matériellement tout est écrit de facon juste, indubitable, incontestable. La question (qui est la mienne) de la teneur est une contestation (problématisation) de ce qui matéreiellement parait évident. C´est une forme de transcription critique, virtuelle. C´est meme un genre, celui de la variation, ou paraphrase. La transcription (p.ex Godowsky par rapport à Chopin) ne fait que réaliser (techniquement) ce qui est l´affaire de chaque interprétation (pratiquement), un jeu sur la porosité réelle des formes musicales. Peut-etre c´est une vision un peu post-moderniste, mais ce qui m´intrigue c´est ca: comment etre sur que la teneur d´une oeuvre correspond vraiment à ce que le compositeur n´a fait que transcrire dans telle ou telle partition? Comment admettre que l´objectivité d´une oeuvre n´est enfin que la réalisation la plus méticuleuse du voeux du compositeur? Bref: est-il possible (pensable) qu´un compositeur "dit" exactement ce qu´il "écrit"? Peut-on penser (interpréter) autrement, contrairement?j''

Citation :

C´est pourquoi je me contente de quelques moments heureux - dans l´histoire auditive - où à certains points quelque chef a eu telle inspiration ou telle autre.

C'est effectivement le meilleur choix possible.

A vrai dire, je ne peux faire autrement, tant de choses (bonnes ou mauvaises) il y a à découvrir dans/chez n´importe quel chef .

Utnapishtim a écrit:

alchimiste a écrit:

Schuricht: Debussy Prélude

Ha, enfin, car je me sens un peu seul à citer Schuricht. Mais je ne l'ai pas cet enregistrement. Je n'ai pas lu tout le fil non plus....

Sorti chez Berlin Classics il y a déjà pls années. P-e la version la plus longue dans l´histoire: env 11 minutes! ce qui déjà est suffisant pour faire du prélude tout un poème. Incroyable document.

DavidLeMarrec a écrit:

Je parlais de la personnalité musicale bien entendu, qui explique un certain fanatisme chez ses admirateurs, capables d'acheter quatre reports de la même soirée pour voix si le son est un peu moins bouché (pas de chance, c'est l'orchestre de Furtie qui sonne comme ça ). Suivez mon regard.

La mauvaise foi marrecquienne dans toute sa splendeur.
Car, à quelques exceptions près, les bons reports (Tahra, Opus Kura) révèlent justement une sonorité qui est tout sauf bouchée, mais au contraire toujours profonde et ouverte. Ce qui correspond d'ailleurs à ce que disent les témoignages d'époque sur la façon dont Furt faisait sonner un orchestre en concert.

Oui, j'ai un peu poussé pour que tu participes à ce fil, j'avoue.

Sinon, ce n'est pas bouché, mais il y a ce côté massif, comme si l'on déplaçait la terre (en revanche on entend assez bien certains détails). C'est très particulier et ça ne fait ça avec aucun autre chef en effet.

Il n'empêche que je trouve pas ça très beau, surtout pour la Première de Brahms justement...

Après ça, il reste tous les autres aspects, et si on évite les Symphonies de Beethoven, il a fait plein de trucs super. DAILY TROLL NUMBER : done. Chouette, on va enfin pouvoir aller se coucher.

Je réponds ici car nous sommes hors-sujet sur le fil Tchaïkovsky

ojoj a écrit:

olivier le normand a écrit:

Oh tu sais, pour arriver à ce niveau-là, que ce soit Karajan, ou d'autres, il faut un sacré ego!!!

Tu connais des chefs "modestes", du moins humbles? Je n'en vois pas beaucoup!!! Le premier qui me vient à l'esprit c'est Abbado; mais à part lui, qui?

Mais je pense que tu dois avoir des exemples David?

Il y a un autre nom de chef modeste qui me vienr à l'esprit: Riccardo Muti!
(...)
J'aurais pu aussi dire Lorin Maazel ou Zubin Mehta....

Je ne mettrai pas Zubin Mehta dans la même catégorie que Maazel ou Muti sur le plan de l'ego. On peut lui reprocher tout ce qu'on veut, une carrière un peu gâchée par une multitude d'enregistrements cross-over ou des disques bâclés (c'est en cela il rejoindrait Maazel), mais un ego sur-dimensionné chez Mehta, malgré ce côté paillettes, je ne pense pas.

Mehta et Maazel appartiennent à une même catégorie, celle des chefs éventuellement doués mais qui bâclent une bonne partie de ce qu'ils font. Catégorie extrêmement peuplée, dans laquelle on pourrait citer aussi (en tout cas c'est les deux noms qui me viennent immédiatement à l'esprit) Barenboim et Gergiev.
Cela dit, j'ai déjà entendu des bons concerts de tous ces gens-là sauf Maazel...

Si je me mettais à faire ma petite liste aussi, après tout ? Que des chefs vivants et actifs, bien sûr !

Salonen
Boulez
Abbado
Ivan Fischer
Herreweghe
Jansons
et ceux que j'oublie

DavidLeMarrec a écrit:

Il n'empêche que je trouve pas ça très beau, surtout pour la Première de Brahms justement...
Après ça, il reste tous les autres aspects, et si on évite les Symphonies de Beethoven, il a fait plein de trucs super. DAILY TROLL NUMBER : done. Chouette, on va enfin pouvoir aller se coucher.

Tiens, si je faisais un peu de « David » !?
Alors :
Les nocturnes de Chopin ne vaudront jamais ceux de Field.
Bruno Walter était d’un sadisme épouvantable avec ses musiciens.
Wagner c’est de la bonne musique sauf quand ça chante.
Ce que fait Scherchen est d’une banalité affligeante, on a déjà entendu ça cent fois.
Pour la litote, la pudeur et la délicatesse, personne n’égale Puccini.
Mozart, c’est du mauvais Scarlatti .
Ah, non ; ça c’est Glenn Gould.
Et pour finir :
Furt est un bon chef sauf dans les symphonies de Beethoven et dans la première de Brahms.
Ah, non ; ça , il l’a réellement écrit !
Sacré David!! irremplaçable!

Iskender a écrit:

Je réponds ici car nous sommes hors-sujet sur le fil Tchaïkovsky

ojoj a écrit:

olivier le normand a écrit:

Oh tu sais, pour arriver à ce niveau-là, que ce soit Karajan, ou d'autres, il faut un sacré ego!!!

Tu connais des chefs "modestes", du moins humbles? Je n'en vois pas beaucoup!!! Le premier qui me vient à l'esprit c'est Abbado; mais à part lui, qui?

Mais je pense que tu dois avoir des exemples David?

Il y a un autre nom de chef modeste qui me vienr à l'esprit: Riccardo Muti!
(...)
J'aurais pu aussi dire Lorin Maazel ou Zubin Mehta....

Je ne mettrai pas Zubin Mehta dans la même catégorie que Maazel ou Muti sur le plan de l'ego. On peut lui reprocher tout ce qu'on veut, une carrière un peu gâchée par une multitude d'enregistrements cross-over ou des disques bâclés (c'est en cela il rejoindrait Maazel), mais un ego sur-dimensionné chez Mehta, malgré ce côté paillettes, je ne pense pas.

Je suis assez d'accord avec celà dans la mesure ou je trouve que Mehta et Maazel se ressemblent assez méme si ce dernier est peut étre un rien plus performant que son confrére indou!
Ceci dit les symphonies de Sibélius par Maazel avec Vienne c'est quand méme des disques à avoir chez soit...quand on aime Sibélius!

ojoj a écrit:

Ceci dit les symphonies de Sibélius par Maazel avec Vienne c'est quand méme des disques à avoir chez soit...quand on aime Sibélius!

Maazel est un chef incroyablement doué, certain pensent trop doué, une sorte de malédiction. N'a-t-il pas commencé à diriger à 9 ans !
Je lui dois un de mes meilleurs souvenirs de concert.
Sinon Sibelius oui, même si je lui préfère un autre, mais également son fabuleux enregistrement de Roméo et Juliette de Prokofiev (ballet intégral) ou encore sa Symphonie lyrique de Zemlinsky.

Par contre ses symphonies de Beethoven avec Cleveland sont à oublier

Il faut tout de même préciser que Maazel, après les quelques décennies à vide dont on parle toujours, est aujourd'hui un chef d'une qualité qui n'a que peu d'équivalents. Ce qu'il fait avec le NYPO est sans équivalent. A chaque fois que je l'entends, je ne parviens plus à trouver des disques qui me conviennent, que ce soit pour Haydn (Schöpfung), Dvořák (Neuvième) ou Tchaïkovsky (Troisième)...

C'est d'une énergie, d'un rebond, d'une beauté sonore et d'une finition folles.

C'est un peu le point de jonction entre Emmanuel Haïm et Karajan.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est un peu le point de jonction entre Emmanuel Haïm et Karajan.

Je songe plus à Joschua Rifkin qu'à Emmanuelle Haim

Chefs "historiques" :

- George Szell
- Karell Ancerl
- Serge Koussewitzki
- Erich Kleiber

Et aussi : Carl Schuricht, Ataúlfo Argenta, Pierre Monteux ...

Chefs en activité :

- Mariss Jansons
- Paavo Järvi
- Christoph Von Dohnányi
- Chrles Mackerras
- Claudio Abbado

Et aussi : John-Eliott Gardiner, Bernard Haïtink, Rinaldo Alessandrini ...

Bonjour,

Je n'ai pas de chefs préférés ... peut-être simplement parce que je n'écoute pas assez d'oeuvres orchestrales.

De plus, je pense que beaucoup de chefs doivent avoir des répertoires privilégiés qui font qu'on peut les apprécier dans telle ou telle oeuvre et les trouver nettement moins bon dans d'autres.

Ensuite, je pense être sensible au caractère dudit chef. Par exemple, Carlos Kleiber, dont je dois posséder 3 ou 4 disques au maximum, me plait beaucoup par sa discrétion, sa "ligne de conduite" dont il n'a jamais dévié ... et puis quand même, ses 5ème et 7ème de Beethoven

Alors qu'un Karajan, dont je possède plus de disques et dont je ne me permettrai pas de remettre en question le talent (ses symphonies de Beethoven, pour rester dans le même registre, me plaisent aussi énormément par leur caractère incisif, spectaculaire dans le bon sens du terme) me laisse plus indifférent. Probablement le côté hyper médiatique qui peut finir par fatiguer.

J'aime beaucoup aussi Bernstein.

Petite question au passage : exception faite du clivage baroque/moderne, êtes-vous capable d'identifier un chef à l'écoute d'une oeuvre que vous ne connaissez pas ? C'est quand même plus difficile que de reconnaitre le jeu d'un interprète/musicien, non ?

Christophe

Pour Karajan : écoute ses poèmes symphoniques de Strauss (version des années 80) ou sa 7° de Bruckner. Tu verras : il n'a rien usurpé.

Chefs que j'aime :
Karajan
Jochum
Haitink
Kubelik
Fricsay
Toscanini
Kleiber (père et fils)
Klemperer
C. Krauss
Sanderling
Mravinsky

Et ceux que j'aime moins, voire pas du tout :
Bernstein
Solti
Celibidache
Furtwaengler

Bernstein rien que pour ses Mahler ne peut pas être dans ta seconde liste

C'est à cause, notamment, de ses Mahler, qu'il est dans ma seconde liste. Dans Mahler, je préfère largement une optique plus "bohémienne" façon Kubelik, ou une approche plus classique comme Haitink.
Je trouve que Bernstein fait trop souvent du Bernstein, comme Celibidache fait du trop souvent du Celibidache, par exemple... Ce qui n'engage que moi D'autres me diront la même chose pour Karajan, par exemple !

Cololi a écrit:

Pour Karajan : écoute ses poèmes symphoniques de Strauss (version des années 80) ou sa 7° de Bruckner. Tu verras : il n'a rien usurpé.

C'est bien vrai. Mais pour moi une telle liste est assez limitée car je la limite aux chefs dont j'aime l'ensemble de leur carrière/discographie, leur démarche, et il y a là un choix subjectifs de l'ordre du coup de coeur.
Ça n'empêche que j'aime des choses chez certains chefs qui ne sont pas dans ma liste, heureusement !

Par exemple Karajan n'est pas dans ma liste alors que j'adore ses Strauss et ses Sibelius. Mais son approche de Beethoven qui est à l'opposé de ce que je recherche en terme d'équilibre et de définition des pupitres (et cela au-delà de la mode ou de l'évolution de l'interprétation, car j'adore les Beethoven de Erich Kleiber et de Szell) est pour moi représentative d'une démarche d'ordre général qui fait que je ne le place pas parmi mes chefs préférés.

Une autre chose en outre, au risque de surprendre mon appréciation de la technique de direction rentre un peu en ligne de compte dans mes préférences, car c'est une discipline que j'ai beaucoup étudiée et pratique, et pour moi c'est un critère comme pour l'appréciation d'un soliste.

Christophe a écrit:

Petite question au passage : exception faite du clivage baroque/moderne, êtes-vous capable d'identifier un chef à l'écoute d'une oeuvre que vous ne connaissez pas ? C'est quand même plus difficile que de reconnaitre le jeu d'un interprète/musicien, non ?

Reconnaître un chef et un pianiste me semble quasiment aussi difficile.

Par contre si on me fait écouter la même oeuvre par deux ou trois chefs en me donnant leurs noms, il est tout à fait jouable de reconnaître qui a dirigé quoi. (si ce sont des chefs assez différents, genre Bernstein, Boulez et Karajan)

Guillaume a écrit:

Bôf. Version recommandée en choeur par tous les critiques,

Le vent a tourné depuis quelques années.

Citation :

Mais c'est déja une version satisfaisante, pas la peine d'en acheter 50 non plus... (je t'aurai recommandé plutôt Fricsay 58, Böhm 77 ou même Mitropoulos)

Christophe est plutôt audiophile que vieilles cires, je crois qu'il faut chercher quelque chose de plus récent.

DavidLeMarrec a écrit:

Guillaume a écrit:

Bôf. Version recommandée en choeur par tous les critiques,

Le vent a tourné depuis quelques années.

Citation :

Mais c'est déja une version satisfaisante, pas la peine d'en acheter 50 non plus... (je t'aurai recommandé plutôt Fricsay 58, Böhm 77 ou même Mitropoulos)

Christophe est plutôt audiophile que vieilles cires, je crois qu'il faut chercher quelque chose de plus récent.

Oui je sais, c'est pour ça que j'ai essayé de citer ce que j'aimais de plus récent. Fricsay est dans une trés belle stéréo, Böhm 77 est un live. Mitropoulos est évidemment disqualifié s'il a du mal avec les prises de son mono.

Si elle contient le livret, c'est évidemment non négligeable. (et même primordial)

Guillaume a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Guillaume a écrit:

Bôf. Version recommandée en choeur par tous les critiques,

Le vent a tourné depuis quelques années.

Citation :

Mais c'est déja une version satisfaisante, pas la peine d'en acheter 50 non plus... (je t'aurai recommandé plutôt Fricsay 58, Böhm 77 ou même Mitropoulos)

Christophe est plutôt audiophile que vieilles cires, je crois qu'il faut chercher quelque chose de plus récent.

Oui je sais, c'est pour ça que j'ai essayé de citer ce que j'aimais de plus récent. Fricsay est dans une trés belle stéréo, Böhm 77 est un live. Mitropoulos est évidemment disqualifié s'il a du mal avec les prises de son mono.

Mais Fricsay, les ensembles et les voix pincées, non. Böhm 77, pourquoi pas, mais je crois que vu les goûts de Christophe, l'allant, les voix ronde et les cordes moelleuses de Marriner s'imposent ici.

Il y a aussi dans le même genre une très belle version chez Supraphon, mais ça n'est pas disponible sur MusicMe et pas distribué partout.

Et j'aime beaucoup Marriner en plus, en général (dois-je aller au confessionnal pour ça ?)

Citation :

Mais Fricsay, les ensembles et les voix pincées, non

Oui, mais l'orchestre dégraissé et le mouvement d'ensemble, oui.

Mais c'est vrai que c'est une version atypique. (et passionnante, une bien plus grande référence que Giulini ou Krips par exemple)

Guillaume, précisément, Christophe n'aime pas spécialement le 'dégraissé'.

@ Christophe : Ce n'est pas pour rien que je te recommande Marriner, c'est exactement ton profil mozartien.
Pour certaines choses, oui, on peut se confesser, mais son Don Gio est vraiment admirable.

Voici ma discographie du Sir :

Brahms : Concerto pour violon et orchestre (Hahn)
Mendelssohn : Concertos pour piano et orchestre n° 1 et 2 (Perahia)
Mozart : Concerto pour clarinette et orchestre, Concerto pour Hautbois et orchestre (Brymer/Black)
Mozart : Concertos pour piano et orchestre (Zacharias)
Mozart : Requiem
Stravinsky : Concerto pour violon et orchestre (Hahn)
Vivaldi : Les Quatre Saisons, Concerto pour 2 Hautbois, Concerto pour basson, Concerto pour piccolo
Von Weber : Symphonies n° 1 et 2, Konzertstück, Concertos pour piano n° 1 et 2, Ouvertures (Rösel).

Pour lesquels dois-je me confesser ?

Au moins pour le Vivaldi. Ca pour le coup c'est vraiment pourri. C'est tout mou, le clavecin ressemble à du midi, les violons sont moches (et pourtant j'adore le baroque qui gratte mais pas les violons qui sonnent comme ça).

Je prends un exemple pour chaque cas.

Citation :

Mozart : Requiem

C'est très bien, mais on peut trouver ça un peu gentil.

Citation :

Mozart : Concerto pour clarinette et orchestre, Concerto pour Hautbois et orchestre (Brymer/Black)

Tout à fait dans ses ses cordes.

Christophe a écrit:

Mendelssohn : Concertos pour piano et orchestre n° 1 et 2 (Perahia)

Je l'ai même acheté, celui-là.

Citation :

Vivaldi : Les Quatre Saisons, Concerto pour 2 Hautbois, Concerto pour basson, Concerto pour piccolo

Là, ça mérite une petite confession en revanche.

C'est quoi le rapport avec le sujet là ?

alexandreg a écrit:

Au moins pour le Vivaldi. Ca pour le coup c'est vraiment pourri.

J'ai aussi Pinnock, Antonini et Scimone ! Suis-je pardonné ?

Christophe a écrit:

alexandreg a écrit:

Au moins pour le Vivaldi. Ca pour le coup c'est vraiment pourri.

J'ai aussi Pinnock, Antonini et Scimone ! Suis-je pardonné ?

Pinnock et surtout Antonini font de toi un esthète et Scimone un vieux. Ca ira pour cette fois.

(Oui Wolferl, tu as raison, on a fini je pense.)

DavidLeMarrec a écrit:

Je prends un exemple pour chaque cas.

Citation :

Mozart : Requiem

C'est très bien, mais on peut trouver ça un peu gentil.

Qui alors ? Harnoncourt ?

Citation :

Mozart : Concerto pour clarinette et orchestre, Concerto pour Hautbois et orchestre (Brymer/Black)

Tout à fait dans ses ses cordes.

Christophe a écrit:

Mendelssohn : Concertos pour piano et orchestre n° 1 et 2 (Perahia)

Je l'ai même acheté, celui-là.

Et le regrettes-tu ?

Citation :

Vivaldi : Les Quatre Saisons, Concerto pour 2 Hautbois, Concerto pour basson, Concerto pour piccolo

Là, ça mérite une petite confession en revanche.

Ah, ça ne m'a pas paru si mauvais, même si je préfère nettement Pinnock

Désolé, Wolferl, c'est de ma faute . Double confesse, alors

Sinon tu peux garder le Rösel. C'est un pianiste très sous-estimé mais vraiment génial.

Merci d'avoir déplacé.

Christophe a écrit:

Citation :

Mozart : Requiem

C'est très bien, mais on peut trouver ça un peu gentil.

Qui alors ? Harnoncourt ?

Je ne disais pas ça pour louer une version en particulier, juste que c'était un Mozart bien doux et agréable. Après ça, il y a des tas de versions sympas, moi j'aime beaucoup Hickox, Malgoire I, Bernstein et Christie, parmi d'autres.

Citation :

Et le regrettes-tu ?

C'est un peu rond (Marriner + Perahia !), mais non, ça ne me dérange pas du tout, même si ce n'est vraiment pas ce que j'achèterais aujourd'hui. Mais c'était l'époque où on ne pouvait pas écouter avant d'acheter (j'avais entendu l'oeuvre et je voulais le disque, donc j'ai pris ce qui se trouvait chez mon disquaire).

Citation :

Ah, ça ne m'a pas paru si mauvais, même si je préfère nettement Pinnock

Dans le baroque, c'est très vieilli : effectif allégé, certes, mais jeu extrêmement romantique en fait.
C'est pas hideux, c'est bizarre et pas toujours efficace.

Doublon

Hello,

Je n'avais pas vu le déplacement du sujet. Merci pour tes réponses.

Il y a un truc que je ne comprends pas. Vous parlez de Marriner comme "baroque" alors que pour moi, des 3 (Marriner, Pinnock et Antonini), c'est lui le moins baroque, avant Pinnock, lui-même avant Antonini, non ?

J'imagine que vous parlez de musique baroque et non d'instruments baroques.

Sinon, dans l'absolu, si je ne devais garder qu'une seule de ces 3 versions, je pense que je choisirais Pinnock. L'orchestre y est plus fourni et l'ensemble moins rêche, moins acide qu'Antonini. Antonini, pour moi, représente la version probablement la plus proche de ce que devaient être ces 4 saisons lors de leur écriture. J'y aime la fugue, l'urgence, les attaques. J'aime moins l'orchestre plus réduit (mais qui permet sûrement d'expliquer ce que j'aime) et donc ce côté acide qui fait que cette version est moins "polyvalente", plus exclusive et nécessite certaines "dispositions" pour être écoutée.

Tiens d'ailleurs, ça fait une éternité que je n'ai pas écouté les 4 saisons

Christophe

Christophe a écrit:

Hello,

Je n'avais pas vu le déplacement du sujet. Merci pour tes réponses.

Il y a un truc que je ne comprends pas. Vous parlez de Marriner comme "baroque" alors que pour moi, des 3 (Marriner, Pinnock et Antonini), c'est lui le moins baroque, avant Pinnock, lui-même avant Antonini, non ?

J'imagine que vous parlez de musique baroque et non d'instruments baroques.

Oui, tu as tout à fait raison : Marriner joue de toute façon certes en effectif allégé, mais sur instruments modernes et avec vibrato. Marriner est un précurseur dans le sens où il joue sur instrumentarium allégé les oeuvres qui s'y prêtent (pas Mozart avec le Philharmonique de Berlin au grand complet, quoi), mais il n'a absolument rien de baroqueux pour le style, c'est certain.

Citation :

Sinon, dans l'absolu, si je ne devais garder qu'une seule de ces 3 versions, je pense que je choisirais Pinnock. L'orchestre y est plus fourni et l'ensemble moins rêche, moins acide qu'Antonini. Antonini, pour moi, représente la version probablement la plus proche de ce que devaient être ces 4 saisons lors de leur écriture. J'y aime la fugue, l'urgence, les attaques. J'aime moins l'orchestre plus réduit (mais qui permet sûrement d'expliquer ce que j'aime) et donc ce côté acide qui fait que cette version est moins "polyvalente", plus exclusive et nécessite certaines "dispositions" pour être écoutée.

Oui, Antonini est très typé. Et Pinnock est peut-être finalement plus proche qu'Antonini de l'original dans la mesure où Antonini est vraiment très personnel et moderne dans sa sensibilité, avec une virtuosité peut-être bien supérieure, côté orchestre, à ce qui se faisait alors.

C'est vrai que Pinnock a quelque chose d'une "sagesse" très vivante, une sorte d'équilibre de goût parfait.

Bonsoir!

Fan de

Mravinsky
Guilini
Kleiber
Haitink
Janssons Maris
Reiner



Voilà ma modeste contribution...... je pense que l'on a entendu pire que ces immenses chefs

Cdlt

Bonsoir et bienvenue .

Merci !**

Ce peut aller effectivement. (Enfin, si tu aimes Reiner dans Mozart, on révisera ton cas. )

Bienvenue !

DavidLeMarrec a écrit:

Ce peut aller effectivement. (Enfin, si tu aimes Reiner dans Mozart, on révisera ton cas. )

Bienvenue !

Ca va si je cite son Zaratoustra
et les tableaux de Modeste réorchestrés par Ravel



si je peux éviter dès mon premier jour d'inscription

Dans Strauss, oui, c'est du bon goût.

Non, c'est juste que son Mozart joué comme une marche militaire, ça en avait horrifié plus d'un ici lorsque feu Spiritus nous avait montré ça...

Mais c'est toujours équivoque de dire qu'on aime un interprète, parce qu'il y a toujours un endroit où on n'est pas d'accord avec ce qu'il fait.

MOJITO67 a écrit:

si je peux éviter dès mon premier jour d'inscription

Plusieurs méthodes pour éviter un incident de ce genre :

- déclarer son amour pour Rysanek, Böhm et son Ring
- adorer les hurleuses russes et bulgares dans l'opéra italien
- vénérer Schönberg
- aimer le Grand Opéra à la française
- aimer H. Behrens, Scriabine, Wagner et Strauss
- se prosterner devant Wagner
- être captivé par LULLY et le baroque français

et d'autres aussi, mais elles sont moins efficaces !



Bienvenue à toi !

Guillaume a écrit:

- se prosterner devant Wagner

C'est moi ça
C'est tout à fait exact, mais je rajouterai qu'il faut avoir fait au moins 1 pellerinage à Bayreuth dans sa vie.

Par contre pour :

Citation :

- vénérer Schönberg

Vois pas qui c'est