A la découverte du LIED - discographie

Viktor Ullmann
Lieder

Mitsuko Shirai : mezzo-soprano
Elisabeth Verhoeven : narratrice
Hartmut Höll : piano

Programme:

Quel beau programme, et le "duo" Shirai/Höll fait encore des merveilles!

C'est d'autant plus prenant quand on sait dans quelles conditions ont été composées la plupart (Hölderïn / Little Cakewalk / Cornet) de ces œuvres (Theresienstadt 1943/1944).

Ce qui est plus particulier, c'est "l'adaptation" du Cornet de Rilke: 13 poèmes sur les 27 ont été mis en musique par Ullmann, et c'est récité, par la narratrice Elisabeth Verhoeven.
C'est assez expressif, mais personnellement, je préfère les versions chantées; c'est quand même à connaître.

Alma Mahler, Fanny Mendelssohn, Clara Schumann réunies ici avec quelques uns de leurs plus beaux Lieder.

Si l'on ajoute à ceci l'excellente interprétation de la soprano Christina Högman et du pianiste Roland Pöntinen, c'est un album à ne pas manquer (amha).

IL EST À NOUS !

programme:

James Gilchrist: ténor
Anna Tilbrook: piano (Steinway Model D)

Beau programme autour du thème de la solitude, avec en entrée deux "classiques":

"O! solitude, my sweetest choice" de Purcel/Britten (adaptation) sur le texte de Marc-Antoine Girard de Saint-Amant.

Puis Einsamkeit de Schubert/Mayrhofer.

Pour le cycle Under alter'd skies de Jonathan Dove, ce sont des textes de Lord Tennyson qui ont été choisis; textes provenant d'un recueil plus consistant, In Memoriam.
C'est en réponse à la mort de son ami Arthur Hallam que Tennyson écrivit ces poèmes; mort inopinée de l'ami à l'âge de 22 ans.
Solitude non désirée, imposée  donc dans ce cas tragique.

Barber, pour son cycle Hermit songs a choisi de mettre en musique des textes de moines irlandais, texte écrits en marge de leurs travaux de copistes ou d'enluminure.
Textes anonymes pour la plupart et datant du V^e, VIII^e, jusqu'au XI^e pour le plus "récent".

Ces textes sont très variés, allant de la "crucifixion" à "Le moine et son chat".

Pangur, white Pangur,
How happy we are
Alone together, Scholar and cat.

Il s'agit ici contrairement au cycle de Dove, de la solitude en tant que choix de vie.

Un mot quand même sur l'interprétation qui m'a bien plu, malgré un ou deux aiguë un peu "limites", forcés de Gilchrist...mais rien de rédhibitoire.
Bel accompagnement de Anna Tilbrook.

Rubato a écrit:

"O! solitude, my sweetest choice" de Purcel/Britten (adaptation) sur le texte de Marc-Antoine Girard de Saint-Amant.

Oh, je n'avais pas mesuré qu'il existait une mise en musique de ce Saint-Amant (La Solitude est un de ses plus beaux textes).

Que j’ayme à voir la décadence
De ces vieux chaſteaux ruinez,
Contre qui les ans mutinez
Ont deployé leur inſolence !
Les ſorciers y font leur ſabat ;
Les demons follets y retirent,
Qui d’un malicieux ébat
Trompent nos ſens et nous martirent ;
Là ſe nichent en mille troux
Les couleuvres et les hyboux.



Je ne sais plus si j'ai écouté l'original ni l'arrangement.

Raison de plus de mettre cet album sur le dessus de la pile !

David, je précise que la version de "O! solitude, my sweetest choice" est la traduction anglaise de Katherine Philips.

Existe t-il une version chantée de l'original ?

programme::

Je ne reviendrai pas sur le style de Ian Bostridge dont il a été beaucoup question dans le sujet dédié au chanteur.

Ce qui m'a le plus intéressé ici, c'est la sélection de folksongs (seulement 8 sur un total de 131); commandes de l'éditeur d’Édimbourg George Thompson.

Adaptation de chansons écossaises, avec accompagnement au piano, violon et violoncelle, ce qui ne convenait pas à l'éditeur qui les trouvait trop complexes, et aussi parce qu'ils ne disposaient que rarement de ces instruments à cordes...

Lettre de Thompson à Beethoven:
Laissez-moi vous prier de vous conformer au goût national (qui chérit la simplicité) et de créer une partie de piano tout à fait simple, facile à déchiffrer et à jouer [...]

Apparemment, Beethoven n'aurait pas tenu compte de ces recommandations (?)

Quoi qu'il en soit, j'ai bien apprécié ces pièces, de par leur accompagnement justement (piano, violon, violoncelle).

Pour le "reste" du programme (qui est en fait la partie principale), on retrouve les classiques des Lieder de Beethoven.

J'aime bien l'amusant Marmotte, texte de Goethe, extrait de sa comédie populaire Das Jahrmarksfest zu Plundersweilern.

Encore une fois, très bel accompagnement d'Antonio Pappano.

Petite question:
Ces folksongs ont-ils été souvent enregistrés...je n'ai pas l'impression, mais n'ai pas vraiment cherché non plus!

Rubato a écrit:

David, je précise que la version de "O! solitude, my sweetest choice" est la traduction anglaise de Katherine Philips.

Existe t-il une version chantée de l'original ?

Pas à ma connaissance. C'est un peu sophistiqué pour être chanté – de même qu'on n'aurait pas idée de mettre littéralement en musique les vers des pièces de Corneille (hors les Stances du Cid, écrites très différemment) ou Hugo. Racine, ça a été fait, justement par sa simplicité, et encore, remanié et enchâssé dans un drame à la langue simplifiée.

Mais sur le nombre de mises en musique, il ne faut jurer de rien, n'importe quel compositeur un peu féru de l'auteur a pu le tenter. Mais aucun compositeur célèbre à ma connaissance.

Rubato a écrit:

Petite question:
Ces folksongs ont-ils été souvent enregistrés...je n'ai pas l'impression, mais n'ai pas vraiment cherché non plus!

C'est du Beethoven… donc il en existe de multiples versions. Mais pas du tout autant qu'on pourrait se le figurer vu sa notoriété (et le caractère très réussi de ces mises en musique, je te rejoins).

On est sans doute freiné par le péché originel que ce soit une formation atypique qui ne permet de coupler avec rien d'autre…

Du coup j'ai fait quelques recherches pour les "folk songs", et j'ai trouvé ça:

programme:

...ça vaut peut-être le coup!?

Le luxe du luxe se trouve chez DGG, mais la version Brilliant m'avait, je crois, fait très bonne impression.

DavidLeMarrec a écrit:

Le luxe du luxe se trouve chez DGG, mais la version Brilliant m'avait, je crois, fait très bonne impression.

Je vais essayer de trouver ça! Merci.

Dans l'édition intégrale : 


ou sa réédition : 
 

Avec une distribution assez incroyable : Felicity Lott, Ann Murray, Sarah Walker, Toby Spence, John Mark Ainsley, Thomas Allen, Christopher Maltman…

Bon, les éditions que tu proposes sont introuvables, à part un volume...

Du coup je vais peut-être aller voir du côté de chez Brilliant.

C'est étonnant, le second c'est la réédition Beethoven 2020 de DGG…

Sinon, il existe aussi une version Warner (plus sûr de l'avoir écoutée).

J'ai écouté quelques extraits sur deezer de la version brilliant, et c'est pas mal du tout!

Un album de Lieder de Schumann qui pourrait être intéressant...avec une voix de baryton vraiment "à mon goût"

programme:

Affaire à suivre!

Une vidéo officielle d'Harmonia mundi ici

C'est très très beau, oui. (Die Löwenbraut d'anthologie.)

Noté!

C'est commandé!

Rubato a écrit:

Bon, les éditions que tu proposes sont introuvables, à part un volume...

Du coup je vais peut-être aller voir du côté de chez Brilliant.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est étonnant, le second c'est la réédition Beethoven 2020 de DGG…

Tu es certain pour la date? C'est bizarre qu'il soit introuvable.

Du coup je suis allé chez Brilliant, pour ce coffret que j'ai reçu ce midi:

programme:

J'ai tous les textes (à télécharger sur leur site).
J'ai commencé à l'écouter et quelque chose m'a étonné, c'est que certains textes ne sont pas chantés dans leur intégralité!
Alors question: est-ce Beethoven qui n'aurait adapté qu'une partie de certaines chansons, ou bien est-ce un choix éditorial, ce qui m'inquiète un peu plus.

Pour l'interprétation, j'attends d'en avoir écouté un peu plus.

Je vais quand même continuer à chercher pour l'édition DG.

EDIT
Je suis allé sur le site DG et j'ai trouvé la "tracklist" du coffret Folk song. Voir ici

J'ai comparé les durées des chansons et certaines chez Brilliant sont bien plus courtes, parfois la moitié, voire pire!
Exemple:
The massacre of Glenco, 1'58 chez Brilliant, et 4'47 chez DG...
Oh! thou art the lad, 0'54 chez Brilliant, 2'23 chez DG
Deux exemples parmi tellement d'autres!!

Grosse déception donc, puisque chez Brilliant certaines la plupart des chansons sont tronquées! C'est assez incroyable!

D'ailleurs il y a 7 CDs chez DG, et 6 chez Brilliant!

EDIT 2:
J'ai trouvé le coffret DG d'occasion "comme neuf"...et commandé!

Spoiler:

Textes tronqués ?
S'agit-il de reprises non effectuées ou, carrément, de coupures ?

fomalhaut

fomalhaut a écrit:

Textes tronqués ?
S'agit-il de reprises non effectuées ou, carrément, de coupures ?

fomalhaut

Des coupures; j'écoutais en suivant le texte...et surprise!!

Rubato a écrit:

fomalhaut a écrit:

Textes tronqués ?
S'agit-il de reprises non effectuées ou, carrément, de coupures ?

fomalhaut

Des coupures; j'écoutais en suivant le texte...et surprise!!

ça alors !
Je n'en reviens pas. Tu peux de venter de m'en boucher un coin (expression familière).
Comme beaucoup d'entre nous, je présume, j'ai acquis plusieurs "box" de ce label et ne me suis jamais trouvé dans une telle situation.

fomalhaut

Si je n'avais pas eu les textes sous les yeux, je ne m'en serais bien sûr pas rendu compte.

J'ai d'abord cru à un moment d’inattention de ma part pour le premier...

Un exemple: en vert la partie chantée!

5. No.5 ON THE MASSACRE OF GLENCOE
Oh! Tell me, Harper, wherefore flow
Thy wayward notes of wail and woe
Far down the desert of Glencoe,
Where non may list their melody?
Say, harp’st thou to the mist that fly,
Or to the dun deer glancing by,
Or to the eagle, that from hig
Screams chorus to thy minstrelsy?
No, not to these, for they have rest,
The mist‐wreath has the mountain crest,
The stag his lair, the erne her nest,
Abode of lone security.
But those for whom I pour the lay,
Not wild wood deep, nor mountain grey,
Not this deep dell that shrouds from day
Could screen from treach’rous cruelty.
The hand that mingled in the meal,
At midnight drew the felon steel,
And gave the host’s kind breast to feel,
Meed for his hospitality.
The friendly heart which warm’d that hand,
At midnight arm’d it with a brand
That bade destruction’s flames expand
Their red and fearful blazonry.
Long have my harp’s best notes been gone,
Few are its strings, and faint their tone,
They can but sound in desert lone
Their grey‐hair’d master’s misery.
Were each grey hair a minstrel string,
Each chord should imprecations fling,
’Till startled Scotland loud should ring,
“Revenge for blood and treachery!”

C'est avec ce titre que je me suis rendu compte qu'il y avait un problème!

Je suis allé écouter cette chanson sur deezer, dans sa version DG et elle est interprétée dans son intégralité.

Durée totale du coffret Brilliant: 6h42 pour 167 titres.
Durée totale du coffret DG: 7h48 pour 168 titres

...cherchez l'erreur!!

C'est fréquent en concert pour les lieder strophiques, on ne donne pas toutes les strophes (et quelquefois que la première).

À mon sens discutable, a fortiori au disque, dans la mesure où si la musique ne change pas, la coloration du poème si, et les choix de l'interprète peuvent varier. Par ailleurs, esthétiquement, arrêter une forme AA'A''A'''A'''' avant de pouvoir répéter ce A paraît un choix structurellement problématique.

Mais cette position est cohérente avec l'attitude de Naxos sur les opéras comiques, dont les dialogues parlés sont systématiquement ôtés (ce qui constitue une erreur fatale, un coup mortel porté à l'intérêt de ces disques).

Ce n'est pas forcément grave, mais c'est assez gênant, puisqu'on a une forme censée se fonder sur la répétition… qui ne se répète pas. Pour expliquer l'œuvre dans un colloque, d'accord, pas besoin d'illustrations trop longues si la musique est la même, mais pour un disque fait pour être écouté, la répétition ne gêne pas et elle permet d'entendre l'œuvre telle que conçue, avec sa progression textuele.

Et puis il y a le texte quand même, qui souvent raconte une histoire...

Si l'on reprend l'exemple que j'ai cité, ON THE MASSACRE OF GLENCOE, s'arrêter au premier 1/4, et sur un ?, non, pour moi c'est rédhibitoire.

Heureusement qu'il y a l'intégralité dans la version DG.

Rubato a écrit:

Si l'on reprend l'exemple que j'ai cité, ON THE MASSACRE OF GLENCOE, s'arrêter au premier 1/4, et sur un ?, non, pour moi c'est rédhibitoire.

Je suis d'accord. Mais dans une philosophie de label économique (et considérant que la majorité des auditeurs, même d'opéra ou de lied, ne lit pas le texte…), c'est une posture logique, qui correspond à ce qu'on fait quelquefois au concert pour pouvoir inclure davantage de pièces.

C'est une erreur d'appréciation importante à mon sens, j'en conviens tout à fait avec toi.

(Oui, oui, l'édition archi-intégrale DGG a été rééditée cette année pour l'anniversaire Beethoven, et la date 2020 est bien notée sur la page où j'ai pris la capture. Je n'ai pas vérifié en revanche si c'était disponible uniquement en achetant toute l'intégrale, ou bien seulement en dématérialisé, etc., mais ça vient de paraître en tout cas.)

DavidLeMarrec a écrit:

(Oui, oui, l'édition archi-intégrale DGG a été rééditée cette année pour l'anniversaire Beethoven, et la date 2020 est bien notée sur la page où j'ai pris la capture. Je n'ai pas vérifié en revanche si c'était disponible uniquement en achetant toute l'intégrale, ou bien seulement en dématérialisé, etc., mais ça vient de paraître en tout cas.)

Oui, il se peut que ce soit uniquement en dématérialisé, car malgré mes recherches, je n'ai trouvé aucune trace d'un coffret (réédition 2020).

Mais comme je l'ai dit, j'ai trouvé l'original (2007?)

Pour en revenir aux "folk songs" de Beethoven, édition Brilliant (pas si brillant que ça finalement), je n'ai pas eu l'envie de poursuivre mon écoute, vraiment dépité...

J'attends d'avoir le coffret DG, et j'aurai l'occasion d'en reparler.

programme:

Sophie Rennert: mezzo-soprano
Graham Johnson: piano

Reçu ce midi; écoute programmée pour demain matin avec impressions à suivre.

C'est le dernier volume de l'intégrale Hyperion des Lieder de Brahms.

Belle impression pour la première écoute de ce dernier volume de l'intégrale de Brahms (ci-dessus).

Voix très agréable de la jeune mezzo Sophie Rennert.
J'ai trouvé le piano de Graham Johnson un peu terne, mais je vais réécouter tout cela plus attentivement, maintenant que j'ai les traductions de tous les textes.

Récapitulatif de cette intégrale:

J'ai reçu le coffret des folksongs de Beethoven!
Comme neuf! C'était le dernier disponible!

Spoiler:

La distribution:

Felicity Lott – Janice Watson – Catrin Wyn Davies : soprano
Ann Murray – Ruby Philogene – Sarah Walker : mezzo-soprano
John Mark Ainsley – Timothy Robinson – Toby Spence : ténor
Thomas Allen Christopher Maltman : baryton
Marieke Blankestijn – Elisabeth Layton – Krysia osostowicz : violon
Ursula Smith : violoncelle
Malcolm Martineau : piano

programme:

Samuel Hasselhorn: baryton
Joseph Middleton: piano

Voila, première écoute et je peux le dire, grand album Schumann!

Samuel Hasselhorn est impressionnant! avec une voix superbe d'une grande assurance, une voix de baryton comme je les aime, toute en nuances aussi.

Jamais pris en défaut dans ce très beau programme composé de Lieder et de ballades.
Très bel accompagnement du pianiste Joseph Middleton; on les sent très complices. Ils se sont rencontrés en 2018, un peu par hasard (tirage au sort) à l'occasion du concours "Reine Elisabeth" à Bruxelles, concours dont il remporta le premier prix!

David avait noté un "Die Löwenbraut d'anthologie"...c'est vrai, et tout est de ce niveau (je pense au "Stille Tränen", très émouvant).

Bref, un "sans faute"!

J'imagine ces deux artistes enregistrer "Winterreise"!...on peut rêver!

J'ai commencé l'écoute du coffret DG "Folksong Settings" de Beethoven.

CD1: 25 Scottish songs op.108, et le CD2: 25 Irish songs WoO 152.

Bon déjà, ici les textes sont chantés dans leur intégralité.

Ça me plait bien cette ambiance "folk/chant traditionnel"... accompagné par des trios de Beethoven...c'est plutôt original.
Alors on peut trouver une certaine ressemblance entre quelques mélodies, mais avec la diversité de l'interprétation, on oublie vite ce "problème".
D'autant plus que les interprètes sont au meilleur de leur forme vocale (voir la distribution dans un message plus haut).

Tout cela a beaucoup de charme finalement.

Tout est mieux que dans le coffret "Brilliant", coffret que je vais mettre dans un carton, et le carton dans un placard, pour l'oublier.

Rubato a écrit:

Samuel Hasselhorn: baryton
Joseph Middleton: piano

Voila, première écoute et je peux le dire, grand album Schumann!

Bon, ça devrait arriver chez moi vendredi, j'en toucherai bien sûr un mot.

Reçu ce midi:

programme::

Écoute demain matin.

Ives aussi a composé un Foin des ouin-ouin?

(Le disque Schumann de Hasselhorn chez HM est une tuerie, je tâche d'en parler bientôt.)

Benedictus a écrit:

 Ives aussi a composé un Foin des ouin-ouin?

J'ai oublié...c'est quoi la traduction?

Eh bien c'est Ich grolle nicht dans la traduction de David:

Foin des ouin-ouins,
Mon cœur est tout disjoint.
Je pleure dans tous les coins,
Foin des ouin- ouins.

pour

Ich grolle nicht
Und wenn das Herz auch bricht,
Ewig verlor’nes Lieb!
ch grolle nicht.

programme:

Samuel Hasselhorn: baryton
Boris Kusnezow: piano

Un mot sur cet album.

Le titre: Ditchterliebe².
Pourquoi un ² en exposant? Tout simplement parce qu'il y a deux cycles dans cet album.

Le cycle de Schumann bien sûr (op.48), qui occupe la deuxième partie du programme,
et un deuxième cycle, reconstitué en quelque sorte à partir des poèmes de Heine qui ont été mis en musique par d'autres compositeurs.

Le cycle de Schumann comporte 16 Lieder; il en manquait 4 pour la reconstitution du "deuxième cycle".
C'est à la demande de deux de ses amis, une basse et un pianiste que Stefan Heucke mis en musique les 4 poèmes "manquants" sous le titre "Nachtigallenchor" op.60
Ce sont ces compositions que l'on trouve ici dans ce "nouveau cycle", et qui occupe la première partie du programme.

Ce qui donne bien sûr un ensemble plutôt hétéroclite, puisque l'on trouve des compositions du XIX, XX et XXI^e siècle.

Excellente interprétation du baryton Samuel Hasselhorn, dont on a parlé à l'occasion de son tout récent album "Stille Liebe" lui aussi consacré à Schumann.
Il m'a d'ailleurs semblé que sa voix a, depuis Ditchterliebe², gagné en maturité...il faut écouter "Stille Liebe"

Il est ici accompagné par le pianiste Boris Kusnezow.

Un album original donc, qui vaut vraiment le détour et qui est passé inaperçu lors de sa sortie en 2018.

Oui, concept très intéressant, qui donne réellement l'impression d'approcher de plus près les poèmes, et les compositions sont vraiment dignes d'intérêt !

Personne ne l'a "essayé" celui-ci...
...et pourtant je suis certain que ça plairait à certains d'entre-vous!

Interprétation de haut vol!

Lequel? Le Dusapin? Non, mais en effet, ça me dit bien (d'autant que j'aime beaucoup Nigl.)

En revanche j'ai rendu compte ici du disque Schumann de Hasselhorn dont tu avais parlé plus haut - et j'ai adoré.

Benedictus a écrit:

Lequel? Le Dusapin? Non, mais en effet, ça me dit bien (d'autant que j'aime beaucoup Nigl.)

En revanche j'ai rendu compte ici du disque Schumann de Hasselhorn dont tu avais parlé plus haut - et j'ai adoré.

Oui, le Dusapin.

J'ai bien vu ton commentaire pour Schumann de Hasselhorn.

Rubato a écrit:

Personne ne l'a "essayé" celui-ci...
...et pourtant je suis certain que ça plairait à certains d'entre-vous!

Interprétation de haut vol!

C'est ajouté à ma liste d'écoutes !

DavidLeMarrec a écrit:

Rubato a écrit:

Personne ne l'a "essayé" celui-ci...
...et pourtant je suis certain que ça plairait à certains d'entre-vous!

Interprétation de haut vol!

C'est ajouté à ma liste d'écoutes !

Rubato a écrit:

Personne ne l'a "essayé" celui-ci...

si.. Rav-phaël et moi...

lulu a écrit:

Rubato a écrit:

Personne ne l'a "essayé" celui-ci...

si.. Rav-phaël et moi...

Ah! et vous en aviez parlé?

EDIT:
J'ai retrouvé les messages, à partir d'ici.

[Playlist]

Brahms Lieder vol.10

Spoiler:

programme:

Sophie Rennert: mezzo-soprano
Graham Johnson: piano

Avec cette troisième écoute, l'album prend toute sa saveur...l'un des mieux réussis de la série (amha).