Affriolé par une multitude de concertos pour violon XX
e américains, j'ai été curieux de voir ce que les symphonies donnaient. Démarrage chez
Hanson, assez populaire si j'en crois ce fil et celui, plus fourre-tout,
sur les compositeurs américains.
La déception est assez rude : j'ai trouvé tout cela terriblement anecdotique et épigonal, il y a énergie sans exubérance, très peu de tension, un discours sans véritable originalité.
La Symphonie No. 4
Requiem promet beaucoup avec un nom pareil et offre peu, tout est retenu et policé.
La No. 3 est hantée par
Sibelius et
Nielsen (et Hollywood, qu'elle présage ?).
La No. 6 est assez décousue, et si les mouvements rapides sont saisissants, eux, je ne suis pas pleinement convaincu. Les No. 1 et 4 ne m'ont laissé aucun souvenir...
La No. 7 embarque des chœurs, elle sera la plus épique, même si là encore, plutôt retenue. Elle est, avec la très romantique No. 2, aux épanchements lyriques cinématographiques (et gayanesques), celle qui me convainct le plus. Et si l'une des symphonies du sieur Hanson méritait l'écoute, ce serait bien cette No. 2 que je recommanderais en priorité.
Un rapide coup d'oreille aux
Fantasy Variations on Theme of Youth ne me donne guère envie d'explorer plus avant. Compétent mais pas spécialement marquant. L'
Elegy in Memory of Serge Koussevitzky, dans la catégorie des pièces tristes, ne remplit pas toutes ses promesses. Là encore, on dirait une musique élégiaque pour une scène tragique dans un film de l'âge d'or hollywoodien. Beaucoup de métier, cela s'écoute très bien, mais cela ne me déclenche aucune émotion tant la recette sonne éculée et les effets convenus. Tant pis pour moi.