La peinture

Je trouve la photo sympa alors je la poste sous forme de quizz :

Les reconnaissez-vous ?

Spoiler:

Indice : les deux noms commencent par la même lettre.

EDIT : - moi je sais ! C'est Kandinsky et Klee, à Dessau en 1930.
- Ah oui c'est exactement ça, bravo, tu es très fort.

De passage à Paris, j'ai été voir l'expo Cranach au Musée du Luxembourg.
C'est sublime

jerome a écrit:

Je trouve la photo sympa alors je la poste sous forme de quizz :

Les reconnaissez-vous ?

Spoiler:

Indice : les deux noms commencent par la même lettre.

EDIT : - moi je sais ! C'est Kandinsky et Klee, à Dessau en 1930.
- Ah oui c'est exactement ça, bravo, tu es très fort.

Mais euh, laisses-nous le temps de deviner !... (trop tard...)

La datation du cliché est érronée ou alors ce n'est pas eux (Klee surtout qui aurait donc rajeuni)

C'est pourtant la légende de la photo dans mon bouquin, et en regardant l'évolution du visage de Klee dans ses autres portraits, ça me semble cohérent.

jerome a écrit:

Je trouve la photo sympa alors je la poste sous forme de quizz :

Les reconnaissez-vous ?

Spoiler:

Indice : les deux noms commencent par la même lettre.

EDIT : - moi je sais ! C'est Kandinsky et Klee, à Dessau en 1930.
- Ah oui c'est exactement ça, bravo, tu es très fort.

Tu te parles à toi-même maintenant ?

jerome a écrit:

C'est pourtant la légende de la photo dans mon bouquin, et en regardant l'évolution du visage de Klee dans ses autres portraits, ça me semble cohérent.

Les mêmes en 1929 en France :

Elvira a écrit:

Tu te parles à toi-même maintenant ?

- Jérôôôme , je crois que ça s'est vuuu !
- Ouuuiii... cette perfide patate, elle se doute de quelque chose. Ne lui réponds pas, ne lui réponds pas !

malko a écrit:

Les mêmes en 1929 en France : [img]

Pas confondant... ce sont les joues de Klee qui te semblent louches, c'est ça ?

Oui, tout à fait. (Mais c'est pas si important et je n'aurais pas trouvé de toutes façons )

Elvira a écrit:

jerome a écrit:

EDIT : - moi je sais ! C'est Kandinsky et Klee, à Dessau en 1930.
- Ah oui c'est exactement ça, bravo, tu es très fort.

Tu te parles à toi-même maintenant ?

C'est tout l'art la fugue: sujet, contre-sujet, soliloque à quatre voix... et encore il semblerait que Jérome ne soit que deux pour l'instant.

sud273 a écrit:

Elvira a écrit:

jerome a écrit:

EDIT : - moi je sais ! C'est Kandinsky et Klee, à Dessau en 1930.
- Ah oui c'est exactement ça, bravo, tu es très fort.

Tu te parles à toi-même maintenant ?

C'est tout l'art la fugue: sujet, contre-sujet, soliloque à quatre voix... et encore il semblerait que Jérome ne soit que deux pour l'instant.

Mais qu'est ce que tu nous chantes comme invention ?

Bonnard à Giverny

A coté de la Fondation Claude Monet, un musée à taille humaine, le "Musée des impressionnismes" a été ouvert il y a quelques années. Jusqu'au 3 juillet il consacre une exposition à "Bonnard en Normandie".
Bonnard s'est installé, notamment dans le but d'etre voisin de Claude Monet, dans une maison à Vernonnet, proche de Giverny : il y a séjourné régulièrement entre 1910 et 1938 : l'exposition montre, au travers de 80 tableaux, dessins, photographie la production inspirée par cette région.
C'est une exposition largement axée sur les paysages, notamment des bords de Seine - un tableau majeur, la Terrasse à Vernon, qui a été prêté par le Metropolitan de New York, justifie à lui seul la visite.

Il va sans dire qu'à cette saison le déplacement à Giverny, avec ses magnifiques jardins, est parfaitement idyllique !

Les informations pratiques :

http://www.museedesimpressionnismesgiverny.com/

Montfort

P S : meme pendant le week end, il y a foule à la Fondation Monet, alors que l'affluence au musée est très raisonnable.

L'exposition Caillebotte est aussi tout à fait visible - et en plus c'est à Jacquemard André, musée particulièrement convivial.

Montfort

Pouvez vous me donner le titre de cette peinture de Monsu Desiderio ?

quelqu'un aurait-il une suggestion à faire quant à l'auteur de ce tableau?


Le sujet est assez mièvre mais je trouve la composition intéressante -tout ce qui se passe dans les arrière-plans surtout- et les transparences (des voiles, qu'on distingue mal en petit) tout à fait réussies.

Impossible de trouver une reproduction correcte d'un tableau de Paul Klee de 1922 intitulé Äolsharfe, Aeolsharfe, Aeolian harp, ou encore Harpe éolienne.

Si quelqu'un peut m'aider à trouver une piste... il a l'air vraiment super beau.

Il s'agit de We are out in the ocean sailing to our home beyond the deep de John Absolon (1815-1895).

Sinon, au cas où vous ne connaitriez pas encore, je recommande http://www.googleartproject.com/ qui permet d'admirer de très près les toiles des maîtres.

Alors là, merci Jeeves, et chapeau bas! je ne m'attendais pas à obtenir de réponse et c'est ça en effet... Je le retrouve ici
http://www.artrenewal.org/pages/artwork.php?artworkid=8834&size=large
Ce qui se passe dans le fond à droite est assez curieux en contraste avec la scène de premier plan.

J'aime assez ce tableau.

Ça ferait une belle couverture aux émigrants de Moberg...

Et le style rappelle un peu les peintres de Skagen (Danemark, Småland: la porte à côté, quoi ). Une vision apaisée d'un voyage pas si tranquille!

J'aime bien Redon généralement, mais cette toile ne me plait pas du tout (j'ai même rennoncé à acheter A rebours parce que l'édition qu'on trouve le plus souvent l'utilise comme couverture). C'est fade.

File au Grand Palais tout de suite

Voir le Leviathan ? C'est prévu.

Le Bouddha, le panneau rouge, les portraits, les vitraux, les noirs, les natures mortes... Redon est génial, voir ses oeuvres en vrai est un véritable choc.

Ophanin a écrit:

Redon est génial, voir ses oeuvres en vrai est un véritable choc.

Je confirme. La fadeur de la plupart de ses coloris dans ce Christ, ouais. Mais ça n'a rien de "joli" je trouve, ce n'est pas le sujet, ni l'objet. Un peu comparable à Pelléas. La même fadeur objective mais justement.

Faut le voir pour le croire.

Je ne suis pas sûr que ce soir le Christ. "Les yeux clots" ça ne renvoie pas forcément à cela. Et puis, on ne sait pas si cette créature androgyne sur les bords, sort d'un océan gigantesque ou de sa baignoire. Le dessin préparatoire est exposé juste à côté et on dirait une femme.

Edit, quite à passer pour un imbécile pleurnichard :

Redon c'est fabuleux, renversant, à couper les jambes et le souffle. Le Mercredi soir en nocturne, c'est encore mieux, il n'y a personne. C'est fou la variété de style dans les dessins, les "noirs", les peintures, les fusains, etc... Dans ses premières années, il passe d'un style à un autre l'espace d'un recueil de dessin dédié à Goya, Flaubert, Edgar Poe... Ses peintures sont des explosions de couleurs, par applats raides et difficiles au début (Des paysages indéfinis. Rien à voir avec son autoportrait qui est très simple et droit) et puis d'une douceur nâcrée, infinie par la suite. Il y a souvent des fonds nébuleux, oniriques, mystérieux. Parfois il mélange des choses hiératiques avec d'autres parfaitement délirantes, aux courbes brisées, aux couleurs contradictoires. Et tout ça, ne choque pas l'oeil. On sent tout de même dans ses tout premiers dessins, quelque chose de plutôt académique, aux sujets bibliques un peu artificiels, pour se faire accepter.

Or, ses premiers dessins montrent un génie au sommet de ses moyens qui cherche quoi en faire. Il façonne des sphères, des visages très travaillés sans leur corps, des yeux, et puis des corps musculeux dont le visage est à peine suggéré, des créatures horrifiantes qui deviennent adorablement mignonnes. Au même moment Rodin expose des mains et des pieds, faut-il y voir un lien ? L'exposition n'en dit pas un mot. (à moins que ce ne soit dans l'audio-guide que je n'ai pas écouté) On aperçoit des personnages étranges dans des chevelures folles, au dernier moment, quand on s'éloigne. Il dessine un "profil de lumière" uniquement avec du noir, la blancheur âcre s'échappe du visage. Il invente un visage de pierre/métal aux traits résignés et doux en même temps, d'inspiration greco-romaine. Que de contradictions. Il accomplit d'ailleurs le tour de force de dessiner des choses très différentes avec une même technique. Faut voir ses fusains duveteux et cassants ou encore son "araignée moqueuse" dont les pattes sont très droites alors que la pilosité est évanescente. Elle se moque d'elle-même, quelque part.

Redon créé ses propres citations, ou alors il choisit bizarrement les "tentations de Saint Antoine" de Flaubert (premier roman publié) dont le style peut paraître décalé. Tout est prétexte à la rêverie chez Redon. Des citations de Mallarmé, entre autres, ornent les salles de l'expo, c'est tout dire ! "Les yeux clôts" ont une douceur d'un autre monde, hors du commun, le visage est à peine dessiné, androgyne, peut être immense, peut être humain, rien ne permet de savoir s'il s'agit du Christ. Le dessin préparatoire exposé à côté brouille encore plus les pistes, on dirait une femme ! Sort-elle d'un bain antique ou d'un océan oublié ?

Il y a des fulgurances dans les huiles sur toile, aussi. Un portrait d'enfant a du vert dans les yeux et la comissure des lèvres, un côté fauviste en 1902. Et les fonds de certains portraits ont bien 50 ans d'avance ! Si on ne prend que le haut gauche du Buddha, c'est du De Staël. Si on prend les lignes mêlées du portrait de madame (j'ai oublié le nom) c'est limite du Franz Kline. Néanmoins, ce qui m'a peut être le plus scié, c'est le "Panneau Rouge" (1905), d'un style Art Déco, sans sujet, des touches végétales anecdotiques dans une coulée de lave flamboyante, articulée et désarticulée, une masse de couleurs chaudes. En le découvrant, j'ai laissé échappé un "Wouahou" parfaitement béat et totalement ridicule. Et il a des dimensions humaines ce panneau. En outre, il y a une salle avec des natures mortes dont un bouquet représente presque des organes humains. D'un autre côté, il y a le fameux visage bleu sur un fond métallique doré. (bien avant Gustav Klimt, me semble-t-il) Le visage se réduit à trois traits noirs, le volume est suggéré par le dégradé magnifique de bleu surnaturel. (j'en fais pas un peu trop ?) Et puis, il choisit des sujets étranges : "Parsifal" en 1892. Un portrait très dur dont la chevelure compacte se fond dans le corps jeté d'un coup de pinceau. Il y a peut être un lien avec le wagnérisme qui ne se cache plus dans les années 1890. Chamberlain prononce deux conférence en 1892 "Wagner et la France".

Je pourrais parler aussi de l'influence d'Hiroshige ou Hokusai mais ça virerait cliché.

Franchement, des fois, c'est à se demander si le père Redon n'est pas un Charles Ives de la peinture. (le succès en plus) Voir les oeuvres et voir leur date, c'est à donner le vertige.

Je découvre Jacek Yerka.







http://www.myinterestingfiles.com/2008/07/amazing-art-work-by-jacek-yerka.html

A mi-chemin entre Magritte et Disney, mouais, c'est amusant mais pas inoubliable artistiquement...

Ça va parfaitement avec Yoshimatsu.

Bon, ok, j'ai mauvais goût, je m'incline et j'assume

Non, non, j'aime bien moi aussi.

http://en.wikipedia.org/wiki/Fantastic_art

Au Musée de Port-Royal, à 20 minutes de Paris.

Spoiler:

Génial, ça me tente beaucoup !
Je peux même y aller à pied, ça ferait une chouette balade le coin est sympa, j'imagine ?
Par contre au niveau programmation musicale, je vois que j'ai loupé le meilleur

Le coin est plus que sympa (une fois qu'on s'est éloigné de Montigny).

Le quatuor de Dutilleux, c'était bien parait-il. J'ai raté tout ça, moi aussi et pourtant j'y suis allé plusieurs fois.

Rétrospective Juan Gris en ce moment à Sète (une cinquantaine d'oeuvres).

Musée Paul-Valéry, rue François-Desnoyer, 34200 Sète. Tél. : 04-99-04-76-16. Jusqu'au 31 octobre. Ouvert de 9 heures 30 à 19 heures. Entrée : 7 euros.

C'est malin, du coup je parie qu'ils nous ont piqué Le livre.

Je vais voir -in extremis - Manet à Orsay.

Montfort

Ici Radio Palette

« Il y a un au-delà de la couleur qui rend unique son intensité, sa vibration, sa terrible solitude » (Philippe Gérard/Frédéric Benrath)



Philippe devient Frédéric après ses études en 1954. Il fait les Beaux Arts à Toulon puis à Paris, il s'inscri alors à ses débuts dans le courant des nuagistes, des René Laubiès et autres Pierre Soulages. On sent néanmoins l'influence de Max Rothko, et aussi de l'abstraction expressionniste. A la fin de sa vie il découvre l'abbaye de Port Royal des Champs et son domaine, vers Versailles, autrefois haut lieu du jansénisme, au 17è siècle. Benrath s'attache à l'endroit, magnifique, où les jeunes arbres fruitiers côtoient les très vieilles banches. Il passe des heures à examiner la collection classique des tableaux de Philippe de Champaigne (un superbe Christ drapé de rouge, deuxième salle). Et il peint ses deux derniers cycles entre 1997 et 2006 : Mes Hautes Solitudes (référence aux Solitaires, les sœurs qui vivaient là) et Ainsi la Nuit (référence au quatuor à corde de Dutilleux). Il aime la façon dont cette musique se construit à travers l'espace, la lumière et le temps.

L'exposition est au dernier étage, il y a cependant trois autres toiles en-dessous. (ne pas rater le portrait par Hyacinthe Rigaud dans la salle d'à côté, ni la petite salle aux boiseries mignonnes où des sœurs sont portraiturées, des femmes presque anonymes maintenant) Pendant mes visites, j'ai eut droit à toutes bêtises de la Terre : « les bras m'en tombent ! », « C'est ça l'art moderne ? », « Bah ! ça va être vite fait, c'est du con-tem-po-rain » ou encore « Donne-moi un rouleau, j'en fait autant... Et il y a deux salles de ces choses ! C'est sûr, il pouvait en faire au kilomètre. » et le plus beau : « Mon Dieu, il y en a même avec des titres. Grotesque. »

Benrath fait sa peinture, il ne l'impose à personne, il ne cherche même pas à choquer. Ces gens donnent un avis à l'emporte pièce, toujours le même, sans avoir regardé les toiles ; tout au plus, les ont-ils vus. Une seconde suffit pour admirer la Mort de Sardanapale ? Oh mais là, j'essaie de me justifier, et comparaison n'est pas raison, j'arrête tout de suite !


Quand on arrive dans la première salle on tombe sur Le noir de l'étoile. C'est un de mes plus beaux chocs. Ce triptyque est un concentré de son style et n'est pas sans rappeler Soulages. Il y a un noir profond, intangible au centre et son obscurité se répand sur les deux autres panneaux de manière surnaturelle. De prêt on distingue les coups nerveux du peintre, les mélanges extraordinaires de couleurs presque identiques, les pochoirs, les rouleaux, les pinceaux, la texture a quelque chose d'un autre monde. Et quand on s'éloigne tous ces micros détails disparaissent. Ils s'effacent pour des dégradés fascinants. Des dégradés qui transpirent d'une toile sur une autre. Dans cette peinture, il y a l'essentiel. Et ses dimensions humaines la rend d'autant plus touchante. Elle est destiné(e) à soit même.

Et puis, Benrath a une manière de fabriquer la lumière et de la détruire qui m'obsède, ou m'intrigue plutôt, et qui fait de lui certainement l'un des peintres que j'aime le plus du haut de ma petite existence. Par exemple, il y a un tableau duquel semble s'extraire un nuage sombre sur fond de couleurs froides et en m'approchant les couleurs se mélangent de telle façon que ce nuage se résume, en fin de compte, à un agrégat de courts aplats incrustés dans la matière elle même. Ce n'est pas facile à décrire. En tout cas, ce n'est pas parce que ce sont presque des monochromes qu'il n'y a rien à voir. Avant de juger il faut se donner la peine de voir.

Exposition jusqu'au 21 août.

Ah, ça court encore ? Ca m'intéresse, en plus je n'ai pas encore visité le coin.

Oui Et il n'y a pas que le musée à voir, tout le domaine est charmant ; comme figé au XVIIè.

Le Benrath première manière est magnifique aussi, non ?

Spoiler:

Ah, il roulait la même qu'Odilon ?

Redon aurait mis une plante ou un visage dans un coin.

Il me semble qu'il y a un certain nombre de Bordelais errant dans les bas-fonds de ce forum. Quelqu'un aurait-il vu l'exposition Dystopia au CAPC ? Et si oui, qu'est-ce que ça vaut ?

De quoi tu parles Kiwi ?

D'une exposition au musée d'art contemporain de Bordeaux, intitulée Dystopia, et dont le thème est, comme son nom l'indique, la dystopie (ou contre-utopie). L'exposition me paraissait d'autant plus intéressante qu'on y expose "The Curve of Destiny" de Lazkano, peintre basque que je trouve assez intéressant. Bref, je voulais savoir si quelqu'un s'y était fourvoyé et si oui, si l'exposition valait la peine ou pas.

Spoiler:

Ah désolé je suis très peu porté sur la peinture

A la Cité de la musique, exposition "Paul Klee : Polyphonies " , du 18 octobre au 15 janvier.
130 oeuvres couvrant l'intégralité de la carrière du peintre seront présentées.
Il y aura aussi des concerts.

www.citedelamusique.fr/klee

Montfort

Oui, très engageant !

Côté concerts, je me permets de recommander chaleureusement la Cassandre de Jarrell, l'une des oeuvres les plus passionnantes de ces trente dernières années, de mon point de vue.

Il faut juste supporter Fanny Ardant - ce qui n'est hélas pas mon cas dans ce type d'emploi.

DavidLeMarrec a écrit:

Côté concerts, je me permets de recommander chaleureusement la Cassandre de Jarrell, l'une des oeuvres les plus passionnantes de ces trente dernières années, de mon point de vue.

HS mais : il faudrait vraiment créer un topic Jarrell.