Mahler discographie exhaustive: symphonies

En fait celà vient surtout du dernier mouvement et de la soliste qui m'agresse les oreilles. Je lui preferre sans hesitations Margaret Price avec Horenstein.

La version de Walter date bien de 1947 ? Elle est donc libre de droits ? Si oui quelqu'un pourrait il me l'envoyer ? J'aimerai la réecouter plus attentivement pour me faire une meilleur idée de sa valeur. Zorn m'ayant mit le doute...

Moi j'ai une 4eme de Walter mais de 1950 avec Francfort, c'est celle-là que tu veux?

Il s'agit de la version de 1947 avec new york et Desi Halban parue en son temps chez Sony.

oui je parlais bien de celle de 47
(il y en a une aussi tres belle de 53 avec Irmgard Seefried)
sinon de Bruno Walter il faut connaître aussi (je pense) la 9eme de 1938 à Vienne, et bien sûr le Chant de la Terre avec Ferrier...

A mettre dans le topic dédié aux enregistrements libres de droit tant qu'à faire.

Pour ceux qui voudraient decouvrir Mahler à moindre frais,je rappelles l'existence d'une intégrale Capriccio à 22 euros par Emil Tabakov. Je sais pas ce que celà vaut musicalement mais bon pour decouvrir...

J'ai eu Inbal pour moins cher...

C'est une chance à la fnac il vaut 54 euros.

Vous ne parlez jamais de Chailly. Son intégrale est-elle si mauvaise que cela ?

rando2 a écrit:

Vous ne parlez jamais de Chailly. Son intégrale est-elle si mauvaise que cela ?

Je doute qu'il n'en ait pas du tout été question dans ces 31 pages.
Il y a même un sujet dessus: https://classik.forumactif.com/Musique-classique-c1/Discographie-f2/Riccardo-Chailly-dirige-Mahler-t105.htm

Ma découverte du jour. Ivan Fischer dans la 2ème de Mahler avec l'orchestre du festival de Budapest.
Alors autant vous prévenir tout de suite, on est ici très très loin de Mehta and co. Fischer tisse sa toile avec finesse et patience, evitant le coté "éléphant dans un magasin de porcelaine". Beaucoup d'intelligence et "classe" dans la direction de Fischer. Mais surtout un niveau de clarté et de details aussi rarement atteint. On est ici tout proche d'Abbado à ce sujet.
Pour autant Fischer n'oublie pas de donner de la puissance mais juste ce qu'il faut.

Très bon disque qui merite son diapason d'or et son grammophon award.

A ce rythme là Xavier va m'affubler du rang de "mahlerien fou du forum"

C'est vrai que ça devient compulsif!

D'habitude ce sont surtout les wagnériens qui sont comme ça.

Bah comme quoi il n'y a pas que les wagneriens

Disque du jour n°1 qui va plaire à Zorn



Je vais devoir retourner ma veste concernant ce disque... car contrairement à ce que j'ai pu écrire sur la 5ème par Walter, après une première écoute j'ai bien aimer ce que j'ai entendus, eh oui comme quoi, les avis ca changent
Pour ce qui est de la 4ème, j'ai besoin de refaire une écoute pour me faire un avis plus précis. Mais Walter est au niveau attendus, mais est-il excellent comme Zorn le suggerait ? J'ai besoin d'approfondir la question.

En tout cas cette re-découverte de Walter, repose pour moi la question de sa 9ème avec Vienne et le Columbia.


Disque du jour n°2: Otto Klemperer dans la 9ème avec le Philarmonia.



Il s'agit d'une version bien connue de tous les mahleriens. Sombre et desesperée à souhait. Klemperer est vraiment superbe d'emotion et de rigueur dans sa direction. J'ai toujours un faible pour les chefs qui dirigent avec leur coeur et leurs trippes à l'image de Klemperer, Walter, Kondrashin ou bien sur Lenny Bernstein !

je pense que tu devrais essayer l'adagietto de la 5ème par Mengelberg, c'est le seul à avoir conservé les glissandi et degueulandi des violons tels que Mahler les faisait faire de son vivant. Je pense aussi que tu devrais te mettre en quête des mouvements isolés comme le prélude symphonique, l'entracte des Drei Pintos, Blumine, la version originale de Totenfeier, de la 6ème par Zender: il me semble aussi que Mahler a enregistré des rouleaux au piano de quelques réductions de bribes de ses symphonies.
Il a aussi réorchestré les 4 symphonies de Schumann (c'est bien mieux que les originales, et la neuvième de Beethoven, ce qui là n'apporte pas grand chose de plus à mon avis)
Je dis ça pour que tu conserves ton titre de Mahlerien fou du forum

Merci Sud273, mais je n'ai pas encore le titre de Mahlerien fou du forum meme si je le meriterai pour l'ensemble de mon oeuvre et celle encore à venir.

Pour te répondres sur Schumann en particulier, Chailly vient juste de sortir chez Decca un excellent disque avec son Gewandhaus, des 2ème et 4ème revues par Mahler. Que je vais surement tentée.



Sinon je ne connais pas la 9ème de Beethoven par Mahler...

Parallèlement je vais approfondir ma découverte de Walter dans ce repertoire avec sa 2ème et surtout ses 9èmes.
Au passage je vais peut-etre essayer Ancerl dans la 1ère.

ça c'est une bonne nouvelle Schumann-Mahler par Chailly, j'achète tout de suite, la seule version dicographique dont on disposait étant... médiocre

Tu ne seras pas decus, d'ailleurs il a eut 10/10 sur classicaltoday

Karel Ancerl chez Supraphon



Une merveille que ce disque. Déjà quand on connait l'histoire tragique de ce chef, on crie à l'evidence de le voire dans ce repertoire, on se met presque à regretter qu'il n'est gravé que peu de disques de Mahler à l'inverse de son compatriote Kubelik.
Cette "Titan" retrouve avec Ancerl ses sonorités de "l'est", c'est très depaysant, presque novateur si j'ose dire. Et puis la puissance et la rigueur chere à Ancerl qui fait tant la difference. Malgrès le tempo et la puissance de l'orchestre, Ancerl semble tenir tout ce petit monde dans le creux de sa main, tant la maitrise du chef transparait. Ici on est à l'opposé par exemple de Bernstein, totalement décousu avec New-York (sony).

Une version qui se place sans nul doute dans le peloton de tete, avec Walter, Bernstein/Concertgebouw et Solti/LSO. Et peut-etre Boulez (que je ne connais pas encore)

Content que tu te ré-interesses à Walter : c'est un chef plein d'humanité pour lequel j'ai toujours eu beaucoup d'affection.

Sur Amazon tu as çà pour 20 € :


avec tous les enregistrements faits pour Sony dans les années 50.

L'enregistrement historique de la 9 en 1938 n'est pas non plus à négliger (version très éomuvante, à rapprocher de ses fameux enregistrements wagnériens de l'époque) même si dans le registre, je suis d'accord avec toi, je préfère encore Klemperer (version froide, glaçante, magistrale).

Mais Walter a également retrouvé le Philarmonique de Vienne dans les années 50 et je viens de commander çà que je devrai recevoir sous quinzaine :



A suivre...

C'est un peu grace à toi.

Oui il existe un enregistrement avec Seefried de la 4ème... à Vienne (1953)

Bruno Walter et le Columbia orchestra




Encore un très beau disque de Walter, que se caracterise par ds choix de tempi très opportuns je trouve. Walter réussit un habile dosage, qui allie vitesse quand celà est necessaire et moment plus lent. Walter ne tombe pas comme certains chefs (Mehta, parfois Bernstein...) dans l'excès soit de velocité ou à l'inverse de lenteur extreme . Cette touche de nuance est salvatrice et donne un coté très plaisant à cet enregistrement.
Sinon bien sur Walter est dans son élément, tout celà est rondement mené, c'est très efficace... la preuve j'ai aimer
Un disque à recommander pour découvrir la 1ère symphonie.

Je serais curieux de savoir ce que vaut qualitativement le tahra (18euros), avec Walter et Seefried. Il est coupler avec la 9ème de Bruckner, et à recu le diapason d'or !

Rassures-toi Vartan il y a bien un Mahler du jour... mais il faut juste que je l'ecoute

De la comtesse de Ségur , "les malheurs de Bertrand"...

Fin jeux de mots les Mahler de Bertrand

Le Mahler du jour, Bruno Walter et New York en 1950 avec dans cette 4ème Seefried en soliste.
Avec Walter je ne sais plus ou donné de la tete, car c'est là aussi très beau, emouvant, prenant.
Le son est "live" et bien sur mono donc il faut passer un peu outre. Mais c'est assez facile a supporter.
A croire que Walter soit parfait pour les oeuvres à emotions, et tout cas dans ce disque, une fois de plus c'est le coeur qui parle et celà s'entend à chaques notes. Et moi j'aime, Mahler quand il est ainsi.

Je sais pas pour vous mais moi je trouve que Boulez manque de coeur... le fait que sa demarche soit analytique, lui fait perdre en sentiments et en émotion. Et qu'est-ce que Mahler sans émotions ?

...du Bruckner !

Oui ca doit etre surement celà

Il y a des fans de Van Beinum dans Mahler notamment sa 6ème ? Que vaut Boulez dans cet exercice "tragique" ?

Karajan67 a écrit:

Que vaut Boulez dans cet exercice "tragique" ?

Il y a eu beaucoup de commentaires là-dessus... Reste à les retrouver dans les 32 pages.

Oui je viens de parcourir le topic et Boulez semble comme je le pense très froid, mou dans le 1er mvt...

Karajan67 a écrit:

Oui je viens de parcourir le topic et Boulez semble comme je le pense très froid, mou dans le 1er mvt...

Voilà, c'était mon impression...

Xavier a écrit:

Karajan67 a écrit:

Que vaut Boulez dans cet exercice "tragique" ?

Il y a eu beaucoup de commentaires là-dessus... Reste à les retrouver dans les 32 pages.

Je t'aide: prise de son magnifique (on entend tout), clarté des timbres, sonorité majestueuse. Mais c'est bien trrrrrooooop lent, c'est mou, on perd tout le tragique justement, le côté impétueux est mis de côté pour une approche chirurgicale et sur-détaillée. En tout cas je n'aime pas du tout.

En attendant d'en venir peut-être un jour à Boulez j'ai dégotter le vinyle de la 9ème de Walter avec Vienne (1938) et un coffret avec toujours Walter dans la 2ème (Forrester/New York) et la 9ème (Columbia je crois).
Au moins je ne serai pas déçus !

Alors un petit point sur Walter

D'abord la 2ème avec New-York, ce n'est sans doutes pas la version "ultime" qui reste pour moi tout de meme Abbado avec Lucerne. Mais je dois dire que j'ai beaucoup aimer ce que j'ai entendus, c'etait un instant magique. Surtout quand Forrester s'est fait entendre, la prise de son "lointaine" qui donne un coté mystique à son intervention. De meme les tempi changeants et les fulgurances de Walter sont très inspirés. Et le fait que celà soit un vinyle ajoutte une touche d'authentique à ce disque historique. Car en effet il s'agit du dernier concert de Walter avec son orchestre de New-York.

Maintenant pour ce qui est des 9èmes... Vienne, en premier. Enregistrement légendaire de 1938, qui n'accuse pas tant que celà son grand age. Bien sur ce n'est pas du 5.1 mais c'est plus qu'honnete. Niveau interpretation beaucoup d'émotion, ca transpire de sentiments ce qui donne à cette 9ème une dimansion et une profondeur rarement atteinte.
Mais pour autant j'ai tendance à lui preferrer la version de 1961 avec le Columbia. Qui me semble plus aboutie du point de vue musical, de la direction et techniquement. Pour faire clair Vienne pour l'émotion, Columbia pour l'aspect purement musical.
Assurement deux enregistrements a placer aux sommets à coté de Karajan, Klemperer, Abbado....

Je vais vous livrer (hein Vartan ) ma discographie selective partielle qui s'annonce définitive pour ces symphonies.

1- Karel Ancerl (Supraphon)
3- Leonard Bernstein/NY (DG)
4- Bruno Walter/NY (CBS)
5- Bruno Walter/NY (CBS)
6- Leonard Bernstein mais quelle version ?
8- Leonard Bernstein (DG)

Pour la 2ème, la 7ème et la 9ème il me faut d'abord réecouter Bernstein pour etre sur de mon coup...

Maintenant la 6ème reste la seule symphonie qui me laisse dans le doute.
Bernstein y semble superieur et de loin mais dans quelle version est-il le meilleur au CD avec New-York ? ou avec Vienne ? Ou bien encore au dvd toujours avec Vienne ?
Pour l'instant je ne possede que la version dvd, qui est sensationnelle (ca fait peur à coté de Boulez...).
Mais il semble que Bernstein I et II au cd soient aussi des sommets...

Votre avis pour les departagées me serait bien utile Car après lecture des differents topics, je n'y trouve pas de réelles confrontation entre les differentes versions. Mais des avis succincts.

La 5° / Walter c'est quelle année ?

C'est celle que tu n'aimes pas et que j'avais aussi descendus à l'époque. Mais à la réécoute j'avais bien aimer, surtout la vision que Walter a de cette symphonie. Dans un autre style Neumann avec Leipzig est très bon aussi.

Pour la sixieme, si je me pose des questions entre Vienne et New York, c'est comme le faisait très justement remarquer Le Marrec à l'époque. Lenny est semble-t-il encore meilleur avec New-York, pour s'en convaincre il suffit d'entendre sa 2ème, sa 3ème et sa 7ème chez DG... est-ce déjà valable dans les années 60 ?

Autre remarque sur Boulez cette fois, qui est pour moi H.S dans le 1er mouvement de cette sixième, mais qui se rattrape bien après. Mais dans une optique plus large Boulez me semble trop distant, trop glacial pour etre un "vrai" mahlerien.

La FNAC etait en inventaire du coup j'ai du me rabattre sur Harmonia Mundi et je ne le regrette pas car celà m'a pousser à tenter la 6ème par Van Beinum et le CGB.



Il semble que Tahra soit un label qui regorge de trésors et cette 6ème en est un très bel exemple.
Datant de 1955, ce disque est d'une beauté dramatique et lyrique que je n'avais pas encore rencontrer pour cette symphonie. On est à l'opposer de la vision de Bernstein qui est plus brute de décoffrage et tout en puissance. Tout est ici finesse, afin d'exposer au maximum tous les éléments du drame qui va se jouer tout au long de la partition. Quant à l'andante c'est tout simplement du jamais vus, on nage en plein lyrisme. Van Beinum pour autant ne sombre pas dans le mélo à l'eau de rose, bien au contraire ! La force est là mais elle apparait comme le vecteur de la tragédie en cours. Pour ne fois qu'un diapason d'or n'est pas usurper, profitons-en !

Karajan67, tu devrais vraiment écouter la 6ème par Barbirolli (avec l'orchestre philharmonia, CD couplé avec "une vie de héros de R. Strauss). Je ne pense pas qu'on puisse trouver plus "tragique" que cette version.



De plus, le prix du CD (double CD) est très intéressant.

Karajan67 a écrit:

La FNAC etait en inventaire du coup j'ai du me rabattre sur Harmonia Mundi

Et Internet, toujours pas?

Barbirolli j'ai déjà c'est tragique au possible en effet, j'aime beaucoup !
Sinon pour le net, j'en fais un usage épisodique, j'aime bien encore accomplir le rituel d'aller chercher mon cd moi-meme. Eh oui on se refait pas

Pourtant il y a beaucoup plus de choix sur le net (j'y ai trouvé par exemple, récemment, la 3ème par Horenstein), quant à la fnac, qui se veut une enseigne culturelle, et bien leur rayon classique se transforme en peau de chagrin.

La fnac est symptomatique de la politique des grands labels, qui nous ammenent vers un catalogue resseré et surtout une volonté d'inciter les consommateurs au telechargement légal...

Xavier a écrit:

Karajan67 a écrit:

La FNAC etait en inventaire du coup j'ai du me rabattre sur Harmonia Mundi

Et Internet, toujours pas?

Là ce n'était pas son cas apparemment, mais il y a pas mal de gens qui n'ont pas de carte bancaire, comme moi par exemple. [ironie] Si vous avez une adresse de site qui prend les chèques... [/ironie]

Oui c'est aussi mon cas, j'ai un compte pour mon salaire mais pour eviter les frais je n'ai pas de CB... j'attends d'avoir un emploi à long terme pour celà, du cout por le net je suis dependant de mes parents ou autres, pourtant ce n'est pas une question d'argent mais juste de mode de paiement.



Modération: topic clôturé car trop vaste et trop fouillis. Il sert d'archive et contient beaucoup d'informations.
Merci de vous diriger maintenant vers les sujets séparés pour chaque symphonie.
Vous êtes également invités à y reporter vos avis et commentaires.