Joan Sutherland

Je dénote deux expressions principales chez Sutherland : de la majesté et de la candide douceur (pour ne pas dire naïveté du regard).

Wagneropathe a écrit:

Ahhhh Perfido !!

C'est une photo de la jeune Sutherland. Le costume d'Alcina la met en valeur.

aurele a écrit:

Wagneropathe a écrit:

Ahhhh Perfido !!

C'est une photo de la jeune Sutherland. Le costume d'Alcina la met en valeur.

Sur la quinzaine de photos publiées par Otello, seule une a trouvé grâce à tes yeux. C'est là une critique cinglante à l'endroit de cette immense artiste, et dans ce fil, en cette circonstance, je trouve ça déplacé.

Wagneropathe a écrit:

aurele a écrit:

Wagneropathe a écrit:

Ahhhh Perfido !!

C'est une photo de la jeune Sutherland. Le costume d'Alcina la met en valeur.

Sur la quinzaine de photos publiées par Otello, seule une a trouvé grâce à tes yeux. C'est là une critique cinglante à l'endroit de cette immense artiste, et dans ce fil, en cette circonstance, je trouve ça déplacé.

...

Wagneropathe a écrit:

Sur la quinzaine de photos publiées par Otello, seule une a trouvé grâce à tes yeux. C'est là une critique cinglante à l'endroit de cette immense artiste, et dans ce fil, en cette circonstance, je trouve ça déplacé.

Sutherland avait quelque chose de bienveillant dans le regard mais ce n'était pas un canon de beauté, c'est le moins qu'on puisse dire. Cela n'enlève strictement rien à son talent immense.

Wagneropathe a écrit:

aurele a écrit:

Wagneropathe a écrit:

Ahhhh Perfido !!

C'est une photo de la jeune Sutherland. Le costume d'Alcina la met en valeur.

Sur la quinzaine de photos publiées par Otello, seule une a trouvé grâce à tes yeux. C'est là une critique cinglante à l'endroit de cette immense artiste, et dans ce fil, en cette circonstance, je trouve ça déplacé.

Je veux bien rigoler avec toi, mais curieusement sur tes 8 derniers messages on en dénombre 6 où tu cherches plus ou moins Aurèle, faudrait peut-être éviter d'être lourdingue quand même...

Xavier a écrit:

Wagneropathe a écrit:

aurele a écrit:

Wagneropathe a écrit:

Ahhhh Perfido !!

C'est une photo de la jeune Sutherland. Le costume d'Alcina la met en valeur.

Sur la quinzaine de photos publiées par Otello, seule une a trouvé grâce à tes yeux. C'est là une critique cinglante à l'endroit de cette immense artiste, et dans ce fil, en cette circonstance, je trouve ça déplacé.

Je veux bien rigoler avec toi, mais curieusement sur tes 8 derniers messages on en dénombre 6 où tu cherches plus ou moins Aurèle, faudrait peut-être éviter d'être lourdingue quand même...

Arrrgh et dire qu'au moment où j'ai lu ce post je m'apprêtais à être méchant une septième fois !

Merci de me ramener dans le droit chemin.

Wagneropathe a écrit:

aurele a écrit:

Wagneropathe a écrit:

Ahhhh Perfido !!

C'est une photo de la jeune Sutherland. Le costume d'Alcina la met en valeur.

Sur la quinzaine de photos publiées par Otello, seule une a trouvé grâce à tes yeux. C'est là une critique cinglante à l'endroit de cette immense artiste, et dans ce fil, en cette circonstance, je trouve ça déplacé.

Plus sérieusement je viens juste d'apprendre sa mort. Bon je vais pas mentir : si je l'écoute volontier en Lucia, par exemple, elle ne m'a jamais touché (je suis loin d'avoir écumé sa discographie, faut bien l'avouer). Après on est d'accord la voix est exceptionelle.
Adieu donc à la Stupenda.

Triste nouvelle...
Toutes mes stars de jeunesse disparaissent (après Nilsson, Schwarzkopf...).
Mais bon c'est un bel âge quand même (comparé à celui de la Callas quand elle nous a quittés).
Reste Lisa della Casa et quelques autres...

C'est triste, mais voilà... il faut s'y faire!

Perso, je l'aime bien dans les passages où elle doit se bouger, où elle doit montrer ce qu'elle peut faire. En gros, donc dans des rôles très très exigeants où sa technique brille.
Parce que sinon, je n'arrive pas à accrocher à ses personnages... donc c'est uniquement la composante technique et "instrumentale" qui peut m'impressionner.

Dans le genre, Marguerite des Huguenots en effet, mais aussi Esclarmonde par exemple!


Esprits de l'air !
Esprits de l'onde ! obéissez-moi !AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!

Guillaume a écrit:

David aime bien cet opéra, apparemment.

C'est très beau et je ne sais pas si c'est l'un des meilleurs rôles de Sutherland mais elle est manifestement inspirée par la partition.

C'est évidemment un très triste nouvelle.

Je ne l'ai jamais vue sur scène, donc je ne la juge qu'au disque - sa diction était réputée pour etre incompréhensible, et elle me laissait assez froid - j'ai ses "Reines Tudor" que j'écoute rarement, je préfère de très loin Beverly Sills.
A son crédit aussi, elle aura beaucoup contribué au début de la carrière de Pavarotti.

Montfort

Grande dame du belcanto, elle sut faire valoir des canons stylistiques belcantistes à une époque où ceux ci étaient devenus obsolètes.
RIP Dame Joan; big Luciano est déjà là, les "duetti d'amore" peuvent reprendre avec cette fois les anges comme public.

On est avec toi Aurèle.

http://next.liberation.fr/culture/01012295905-joan-sutherland-une-diva-s-en-va

Je pensais que celle qui était considérée comme la rivale de Callas était Tebaldi. Dans les années 1960, le déclin de Callas. Sutherland a commencé à aborder le bel canto qu'à la toute fin des années 1950. Elle a chanté sa première Lucia à Londres en 1959. C'est surtout dans les années 1960 que Sutherland a commencé à ajouter des rôles belcantistes à son répertoire. Callas a renoncé à Lucia lorsqu'elle a entendu Sutherland dans le rôle. Elle a chanté sa dernière Norma en 1965 à l'Opéra de Paris. Dans les années 1960, elle avait quasiment renoncé aux rôles belcantistes. Je ne comprends donc pas que Sutherland ait pu être considérée d'après cette dépêche comme une "rivale" de Callas.

aurele a écrit:

Je pensais que celle qui était considérée comme la rivale de Callas était Tebaldi. Dans les années 1960, le déclin de Callas. Sutherland a commencé à aborder le bel canto qu'à la toute fin des années 1950. Elle a chanté sa première Lucia à Londres en 1959. C'est surtout dans les années 1960 que Sutherland a commencé à ajouter des rôles belcantistes à son répertoire. Callas a renoncé à Lucia lorsqu'elle a entendu Sutherland dans le rôle. Elle a chanté sa dernière Norma en 1965 à l'Opéra de Paris. Dans les années 1960, elle avait quasiment renoncé aux rôles belcantistes. Je ne comprends donc pas que Sutherland ait pu être considérée d'après cette dépêche comme une "rivale" de Callas.

Oui, enfin la rivalité Callas/Tebaldi aussi, faut la chercher...
Tebaldi n'a jamais chanté Norma... pourquoi? Parce que Callas la chantait très bien!
Et dans certains reportage, ils expliquent que cette rivalité est plus une question de maison de disque et de 1ère soprano de la Scala qu'autre chose...

Polyeucte a écrit:

aurele a écrit:

Je pensais que celle qui était considérée comme la rivale de Callas était Tebaldi. Dans les années 1960, le déclin de Callas. Sutherland a commencé à aborder le bel canto qu'à la toute fin des années 1950. Elle a chanté sa première Lucia à Londres en 1959. C'est surtout dans les années 1960 que Sutherland a commencé à ajouter des rôles belcantistes à son répertoire. Callas a renoncé à Lucia lorsqu'elle a entendu Sutherland dans le rôle. Elle a chanté sa dernière Norma en 1965 à l'Opéra de Paris. Dans les années 1960, elle avait quasiment renoncé aux rôles belcantistes. Je ne comprends donc pas que Sutherland ait pu être considérée d'après cette dépêche comme une "rivale" de Callas.

Oui, enfin la rivalité Callas/Tebaldi aussi, faut la chercher...
Tebaldi n'a jamais chanté Norma... pourquoi? Parce que Callas la chantait très bien!
Et dans certains reportage, ils expliquent que cette rivalité est plus une question de maison de disque et de 1ère soprano de la Scala qu'autre chose...

Tout comme Callas n'a jamais chanté la Wally (sauf l'air) que la Tebaldi chantait fort bien.
Elle commit l'erreur de chanter Magdalena di Coigny (en 1955 à la Scala car Del Monaco ne voulait pas chanter Manrico initialement prévu). Erreur...

Radames a écrit:

Tout comme Callas n'a jamais chanté la Wally (sauf l'air) que la Tebaldi chantait fort bien.
Elle commit l'erreur de chanter Magdalena di Coigny (en 1955 à la Scala car Del Monaco ne voulait pas chanter Manrico initialement prévu). Erreur...

Je l'aime bien sa Magdalena quand même... même si je préfère Renata
Mais bon, si on regarde, les rôles importants (en terme de nombre de fois où elles l'ont chanté) en communs sur la même période ne sont pas si nombreux : Tosca, Aïda... pour les plus connus...

Polyeucte a écrit:

Radames a écrit:

Tout comme Callas n'a jamais chanté la Wally (sauf l'air) que la Tebaldi chantait fort bien.
Elle commit l'erreur de chanter Magdalena di Coigny (en 1955 à la Scala car Del Monaco ne voulait pas chanter Manrico initialement prévu). Erreur...

Je l'aime bien sa Magdalena quand même... même si je préfère Renata
Mais bon, si on regarde, les rôles importants (en terme de nombre de fois où elles l'ont chanté) en communs sur la même période ne sont pas si nombreux : Tosca, Aïda... pour les plus connus...

Et pourtant, selon moi, ce rôle n'était pas pour elle. Elle fera d'ailleurs un horrible canard sur le si naturel de "La mamma morta" lors de l'une de ses (peu nombreuses) représentations à la Scala dans ce rôle.
Le fait que Del Monaco ait choisi Chénier à la place de Trovatore était voulu en ce sens qu'il savait que la Callas (qui n'avait jamais chanté ce rôle) allait mal se tirer d'affaire et permettre ainsi à la Tebaldi de revenir à la Scala (après une absence de deux ans).

Votre digression sur Callas et Tebaldi aurait plus sa place dans le topic consacré à Callas. Dans mon message, j'ai parlé de la rivalité Callas/Tebaldi pour dire que c'était plus ce qui apparaissait à l'époque plutôt qu'une rivalité Sutherland/Callas.

Aurèle, l'article de Libération montre simplement que le seul nom capable de réveiller l'attention à propos de l'opéra est celui de Callas. Ne va pas chercher plus loin.

PS en HS : j'adore Tebaldi et je la préfère nettement à Callas d'ailleurs en général, mais quand même Callas couleur de lune, le profil vocal altier, toute en réserve et les mots à fleurs de peau, c'est absolument idéal à mes oreilles dans le vérisme et ça donne à la musique démonstrative de Giordano une noblesse merveilleuse je trouve.

Hommage aussi de la maison de disque Melba : http://www.melbarecordings.com.au/

De Esclarmonde, je ne connais que "Esprits de l'air! Esprits de l'onde!...Roland! Roland! Roland!". Sutherland est impressionnante incontestablement sur le plan vocal. Par ailleurs, elle se défonce complètement sur le plan dramatique. C'est prometteur pour le reste de l'opéra si je l'écoute un jour.

J'ai écouté son interprétation de "Ah! je ne suis plus seule enfin!...Ombre légère". C'est évidemment Bonynge qui dirige. Je ne sais pas de quand date l'enregistrement. Sutherland fait de gros efforts au niveau de l'articulation. C'est une interprétation parfaite sur le plan vocal par ailleurs. Les trilles sont superbes et l'agilité est évidemment extraordinaire. Cela m'intéresserait de savoir en quelle année cela a été enregistré.

Ca a été enregistré pour le récital Command performance en 61 ou 62. Elle ne fait pas "de gros efforts". En fait ça date de l'époque où elle ne privilégiait pas encore absolument le legato et l'homogénéité sur la diction. C'est à partir de 65 que ça devient réellement problématique.

Francesco a écrit:

Ca a été enregistré pour le récital Command performance en 61 ou 62. Elle ne fait pas "de gros efforts". En fait ça date de l'époque où elle ne privilégiait pas encore absolument le legato et l'homogénéité sur la diction. C'est à partir de 65 que ça devient réellement problématique.

Merci pour l'info sur la date de cet enregistrement. Quels étaient les autres pistes de ce récital?

aurele a écrit:

J'ai écouté son interprétation de "Ah! je ne suis plus seule enfin!...Ombre légère". C'est évidemment Bonynge qui dirige. Je ne sais pas de quand date l'enregistrement. Sutherland fait de gros efforts au niveau de l'articulation. C'est une interprétation parfaite sur le plan vocal par ailleurs. Les trilles sont superbes et l'agilité est évidemment extraordinaire. Cela m'intéresserait de savoir en quelle année cela a été enregistré.

Plutôt que d'écouter un extrait dépareillé absolument pas représentatif, investis dans le DVD de Compiègne de Dinorah.

Guillaume a écrit:

aurele a écrit:

J'ai écouté son interprétation de "Ah! je ne suis plus seule enfin!...Ombre légère". C'est évidemment Bonynge qui dirige. Je ne sais pas de quand date l'enregistrement. Sutherland fait de gros efforts au niveau de l'articulation. C'est une interprétation parfaite sur le plan vocal par ailleurs. Les trilles sont superbes et l'agilité est évidemment extraordinaire. Cela m'intéresserait de savoir en quelle année cela a été enregistré.

Plutôt que d'écouter un extrait dépareillé absolument pas représentatif, investis dans le DVD de Compiègne de Dinorah.

Guillaume parle d'or, ajouterai-je odieusement.

aurele a écrit:

Francesco a écrit:

Ca a été enregistré pour le récital Command performance en 61 ou 62. Elle ne fait pas "de gros efforts". En fait ça date de l'époque où elle ne privilégiait pas encore absolument le legato et l'homogénéité sur la diction. C'est à partir de 65 que ça devient réellement problématique.

Merci pour l'info sur la date de cet enregistrement. Quels étaient les autres pistes de ce récital?

En transert CD il y avait quelques airs dont celui du Cid, de Pagliaci, des Brigands, d'Oberon (en anglais), Luisa Miller, Dinorah, Beatrice di Tenda et surtout un extrait de la Cambiale di Matrimonio hyper "sutherlendien", à la fois très coquet dans les inflexions, avec des pauses dans le phrasé et des roucoulement de colombe et en même temps une virtuosité jubilatoire qui vers la fin de l'air devenait totalement abstraite.
En complément plein de sucreries victoriennes, mais toutes n'avaient pas été récupérées sur le compact.

Francesco a écrit:

En transert CD il y avait quelques airs dont celui du Cid, de Pagliaci, des Brigands, d'Oberon (en anglais), Luisa Miller, Dinorah, Beatrice di Tenda et surtout un extrait de la Cambiale di Matrimonio hyper "sutherlendien", à la fois très coquet dans les inflexions, avec des pauses dans le phrasé et des roucoulement de colombe et en même temps une virtuosité jubilatoire qui vers la fin de l'air devenait totalement abstraite.
En complément plein de sucreries victoriennes, mais toutes n'avaient pas été récupérées sur le compact.

OK. Merci pour les renseignements.

Francesco a écrit:

roucoulement de colombe

Voilà, c'est exactement ça !

Rond, chaleureux, un peu mou, pas articulé. Exactement le timbre d'un ramier.

aurele a écrit:

Francesco a écrit:

Cela dit ça me gonfle ce que genre d'infos ne soit pas relayés par les medias. Oui là après m'être montré intéressé je me la joue vieux con.

Je pense que les médias anglo-saxons ont dû relayer l'info. Après, sur les radios comme France Musique ou Radio Classique, je ne sais pas si l'info a été relayé. De quels médias parlais tu plus précisément?

A part une courte brève, le Figaro n'a rien publié. Plusieurs lecteurs s'indignent en commentaire.

Au fond, qu'est-ce que ça peut faire...
Les gens que ça intéresse sont déjà au courant, c'est l'essentiel, non?

Quand Jean-Louis Florentz est mort, vous croyez que ça a fait combien de lignes dans les grands médias?

Xavier a écrit:

Au fond, qu'est-ce que ça peut faire...
Les gens que ça intéresse sont déjà au courant, c'est l'essentiel, non?

Quand Jean-Louis Florentz est mort, vous croyez que ça a fait combien de lignes dans les grands médias?

C'est qui ?

C'est précisément ce que se seraient demandé la plupart des lecteurs à propos de Joan Sutherland.


Un des plus grands compositeurs français de la 2è moitié du XXè siècle.

Personnellement, je préfère que les médias parlent de culture pour des raisons un peu plus profondes que pour une rubrique nécrologique. A fortiori les grands médias, où la culture est déjà bien mal en point et qui n'ont que trop tendance à tomber dans le star system dans ce domaine (et les stars d'hier ne valent pas forcément mieux que celles d'aujourd'hui). Viva chi vive/ Chi è morto, è morto, comme dirait l'autre.

http://www.rsr.ch/#/espace-2/programmes/vocalises/?date=15-10-2010

Paul-André Demierre rend hommageà Sutherland dans l'émission d'aujourd'hui et dans celle de la semaine prochaine. J'écouterai peut être mais l'émission dure 2 heures.

D'après l'émission "Vocalises" d'hier, Sutherland a eu une violente altercation avec Nello Santi qui l'a obligée à annuler une Sonnambula à Venise.
J'ai pu entendre notamment dans cette émission un court extrait de sa Clotilde face à la Norma de Callas, un air visiblement de Jenifer dans The Midsummer Marriage de Tippett sous la direction de John Pritchard (live Covent Garden 1955), "Dich teure halle" en anglais qu'elle a chanté lorsqu'elle a chanté lorsqu'elle était très jeune et "Leise, leise" du Freischütz (en anglais également si je ne me trompe pas). C'est surprenant d'entendre la jeune Sutherland dans ce répertoire dans lequel on a moins l'habitude de l'entendre (je ne parle pas de sa Clotilde mais des deux airs allemands). La voix était déjà magnifique à l'époque et la technicienne remarquable. Je suis content néanmoins que sous l'impulsion de Bonynge elle se soit tournée vers le bel canto cependant. Dans l'air de Jenifer, il y avait une attention à la diction certaine.
Je ne me souvenais plus qu'elle avait chanté dans sa jeunesse Aida et qu'elle avait chanté Amelia dans Un Ballo in maschera au Covent Garden. D'après Paul-André Demierre qui se basent sûrement sur les commentaires de l'époque, elle n'avait absolument rien des exigences vocales requises pour le rôle d'Amelia, ce qui me paraît évident.

autre hommage : http://www.altamusica.com/chroniques/index.php?action=MoreDocument&DocRef=4465&DossierRef=4054

voilà un lien vers un site que tout le monde ici doit connaître, pas grave...
http://www.joansutherlandsociety.com/index.php

Otello a écrit:

AD a écrit:

Je pensais que son premier récital était celui de 1959 dirigé par Nello Santi avec l'Orchestre du Conservatoire (publié initialement sur CD dans la série Opéra Gala) aux côtés du récital baroque avec Lewis donné en bonus de la 1° édition CD du Messie de Boult (Sutherland y chante un air de l'opéra Alcina bien différemment de l'intégrale).
Mais peut être que je me trompe...

en fait c'est ça son tout premier récital qui est réédité.

Je crois qu'en CD le récital baroque était plutôt couplé avec Acis & Galatée.

http://www.associationlyriquemetz.com/rubrique,joan-sutherland,570012.html

C'est un hommage concocté par mon professeur d'histoire de l'an dernier qui est un grand mélomane.

le prof d'aurele a écrit:

L'ensemble, malgré de réels mérites, est ,hélas, desservi par la présence d'un ténor impossible, dans le rôle de Raoul.

Je crois qu'avec David je vais créer un comité de soutien à Vrenios, parce que là, c'est plus possible d'entendre le même cliché répété à l'infini.

Mais merci tout de même pour le lien.

Bien d'accord, Vrenios, ça vaut beaucoup de braillards. La voix est un peu blanchâtre, mais quand on voit que Poncet triomphait à l'époque dans ce rôle, on se dit qu'il y a comme un problème de conception dans cette histoire.

Tiens, Guillaume, écoute Poncet dans le rôle si tu peux trouver des extraits (version Giovaninetti), que je ne sois pas tout seul à ricaner.

Hidraot a écrit:

J'ai par ailleurs découvert Sutherland que je n'avais particulièrement remarquée ni en bien ni en mal.

J'espère que cela t'a donné envie de mieux la connaître dans l'ensemble de son répertoire, en particulier dans le répertoire belcantiste et italien.

Oui et non parce-qu'en parcourant rapidement le fil, elle excelle apparemment dans des rôles vers lesquels je ne serais pas allée spontanément dans l'immédiat.

Effectivement, voix pincée, trompettante et nasale, pas spécialement attirant, et l'expression a l'air assez inintéressante.

Vrenios est des galaxies au dessus, c'est sûr.

Surtout, c'est une émission tout en force et prosaïque, et alors l'expression est d'une vulgarité... Cette version est une catastrophe de toute façon.

Mais quand on voit la réputation de Poncet ("un ténor comme on n'en fait plus") et celle de Vrenios ("le chapon"), on s'interroge sur la clairvoyance esthétique des lyricophiles.

Hidraot a écrit:

Oui et non parce-qu'en parcourant rapidement le fil, elle excelle apparemment dans des rôles vers lesquels je ne serais pas allée spontanément dans l'immédiat.

Elle excelle dans beaucoup de rôles. Personnellement, je l'adore en Lucia, en Violetta et en Norma en particulier.

C'est bien ce que je disais