Un peu posté à la vaille que vaille, comme un corbeau qui cherche un nid,
Deuxième jet d'un premier message, pourtant bien peaufiné, mais phagocyté par mon ordi qu'en regard des événements et des inévitables tensions je considère, modestement, comme une humble perte,
Voici ce que je demandais, et sans augmentation du prix des consommations, à la question posée sur le fil
Administration du Forum entre le 10 et 11 novembre (dates bénies où n'avions encore à ne nous préoccuper que de Musique) , à savoir :
La valeur de l'interprète.
Un chef d'orchestre est avant tout un répétiteur qui a pour rôle de régler une grande machine et ses soixante-dix petits rouages (c'est une moyenne,) pour sonner le soir du jour J parfaitement, selon lui.
Après trois mois de répétitions on serait en droit de croire la Symphonie capable de rouler toute seule.
Je conviens que l'emploi de chef serait frustrant (mais pas plus que celui de Maître de Ballet, de répétiteur pour un soliste...)
Pourtant ils sont là, les Chefs, à la Première et aux suivantes, mimant des injonctions déjà apprises que personne, hors les spectateurs, ne regarde plus tant a étté déjà travaillée l'Œuvre. Pas même des métronomes vivants : ils dansent !
Ils pirouettent, ils singent, ils se décoiffent et suent la Musique comme si elle sortait de leur baguette, magique ; de leurs mains, magnifiques...
Mais, Sac à Papier, quand le travail a été bien fait, nul besoin de prendre en pleine face les feux de la rampe à moins de se nourrir de roses et d'applaudissements.
Je sais que les concertos de Vivaldi ou Bach ne demandent qu'un La et la première pulsation d'un des membres de l'orchestre,
J'ai vu, pour un première symphonie de Beethoven, tous les pupitres aux ordres du premier violon remplaçant avantageusement un chef défaillant.
Je crois, moi, que le Chef est un avaricieux jaloux et se réserve la meilleure place pour entendre une symphonie.