les auteurs que vous détestez le plus

Je ne veux pas entrer dans cette polémique-là, mais faudrait faire gaffe à ne pas porter de jugement littéraire sur certains Millet&Camus (R.&R.) en se référant uniquement à leur idéologie : perso je n'ai rien lu ni de l'un ni de l'autre - parce que ce que je sais de leur idéologie me pose problème et que de toute façon je n'en ai pas envie -, mais du coup je ne porte aucun jugement sur leurs bouquins...

Cleme a écrit:

Ce que trouve bizarre c'est d'aimer Balzac et détester Flaubert, c'est un peu le même genre non ?

Pas du tout. Je trouve le style de Balzac très sensuel (oui oui), alors que Flaubert est effectivement plutôt sec et ciselé.

Golisande a écrit:

Je ne veux pas entrer dans cette polémique-là, mais faudrait faire gaffe à ne pas porter de jugement littéraire sur certains Millet&Camus (R.&R.) en se référant uniquement à leur idéologie : perso je n'ai rien lu ni de l'un ni de l'autre - parce que ce que je sais de leur idéologie me pose problème et que de toute façon je n'en ai pas envie -, mais du coup je ne porte aucun jugement sur leurs bouquins...

Que ce soit clair, j'ai lu la prose de ces 2 types.
Donc mon aversion a sa source dans leur écriture, pas dans leur idéologie(même si effectivement elle me sied peu).

Golisande a écrit:

Cleme a écrit:

Ce que trouve bizarre c'est d'aimer Balzac et détester Flaubert, c'est un peu le même genre non ?

Pas du tout. Je trouve les style de Balzac très sensuel (oui oui), alors que Flaubert est effectivement plutôt sec et ciselé.

C'est exactement ça.

Golisande a écrit:

Cleme a écrit:

Ce que trouve bizarre c'est d'aimer Balzac et détester Flaubert, c'est un peu le même genre non ?

Pas du tout. Je trouve le style de Balzac très sensuel (oui oui), alors que Flaubert est effectivement plutôt sec et ciselé.

C'est surtout au niveau des histoires qu'ils racontent que ça change : les personnages de Balzac c'est bourré d'épices, c'est flamboyant, héroïque, Flaubert c'est régime sans sel, sans épice
Celà dit ... Bovary c'est génial (mais non Arnaud, il ne faut surtout pas y chercher du Balzac, sinon ça sera inévitablement une déception) ... et pour ce qui est de Bouvard et Pécuchet, je ne l'ai pas lu, mais j'imagine en voyant l'adaptation à l'écran quelles sont les forces et les faiblesses d'un tel roman.

Baudelaire ? Arf dommage c'est génial

Golisande a écrit:

Je ne veux pas entrer dans cette polémique-là, mais faudrait faire gaffe à ne pas porter de jugement littéraire sur certains Millet&Camus (R.&R.) en se référant uniquement à leur idéologie : perso je n'ai rien lu ni de l'un ni de l'autre - parce que ce que je sais de leur idéologie me pose problème et que de toute façon je n'en ai pas envie -, mais du coup je ne porte aucun jugement sur leurs bouquins...

Renaud Camus je ne connais pas du tout (autrement que par sa réputation) donc je ne porte pas de jugement sur lui, Richard Millet en mettant son idéologie de côté je doit reconnaitre qu'il écris bien, c'est un grand prosateur mais ce que j'ai lu m'a semblé irrémédiablement vide et incroyablement pompeux et comme en plus je n’adhère absolument pas a son idéologie je ne vois pas pourquoi je me priverais de le détester cordialement
(par ailleurs des auteurs idéologiquement douteux j'en ais lu pas mal j'envisage d'ailleurs d'acheter le récent volume de Drieu la Rochelle en pléiade, et je ne pense pas que les options idéologiques d'un Sartre soit indiscutable, et je ne parle même pas du cas Céline qu'on ne présente plus)

concernant Flaubert et Balzac même si je connais moins Balzac, il me semble quand même que c'est assez différent autant dans le projet que dans l'esthétique (par contre Salambo c'est trés sensuel )

arnaud bellemontagne a écrit:

Mariefran a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

-Camus
-Flaubert
-Baudelaire
-Stendhal

C'est du lourd, là

Oui je suis d'accord avec toi ils sont remarquables par leur fadeur et leur absence de flamboyance.

Salammbô ça flamboie pas? Et Baudelaire...
Le soleil doit être gris chez toi.

En ce qui me concerne, c'est davantage un problème d'empathie possible avec les personnages. Tous ceux de Balzac sont touchants à leur manière (entre la frustration d'une Cousine Bette, ou le désarroi d'un Colonel Chabert ou d'un Père Goriot) alors que ceux de Flaubert passent au loin sans déclencher, chez moi, de tendresse ou de répulsion. Je ne me consume pas avec Frédéric. Par contre, je m'ennuie fermement avec Madame Bovary, Flaubert étant royal dans sa manière de nous transmettre sa langueur.

Flaubert est l'écrivain français le plus génial et important de son siècle.

Ben. a écrit:

Flaubert est l'écrivain le plus génial et important de son siècle.

oui après Totor évidement
(je peux être vite chiant avec lui, mais je l'aime d'amour )

Jorge a écrit:

En ce qui me concerne, c'est davantage un problème d'empathie possible avec les personnages. Tous ceux de Balzac sont touchants à leur manière (entre la frustration d'une Cousine Bette, ou le désarroi d'un Colonel Chabert ou d'un Père Goriot) alors que ceux de Flaubert passent au loin sans déclencher, chez moi, de tendresse ou de répulsion. Je ne me consume pas avec Frédéric. Par contre, je m'ennuie fermement avec Madame Bovary, Flaubert étant royal dans sa manière de nous transmettre sa langueur.

Ben c'est déjà un argument que je peux mieux comprendre que l'absence de flamboiement, certes Madame Bovary on ne peut pas dire que ça flamboie beaucoup mais Flaubert n'a pas écris que Madame Bovary, aprés pour l'empathie c'est sur que c'est assez distant Flaubert.

Pour le flamboiement, il faut jeter un oeil à Théophile Gautier... Pour un amateur de belles phrases et de beaux mots, c'est un festin de tous les diables ! Certaines pages de Mademoiselle de Maupin sont jouisses à ce point de vue. Quant au Roman de la Momie, ce récit n'a guère d'intérêt si ce n'est la capacité prodigieuse de Gautier d'écrire des pages et des pages de descriptions de costumes et décors égyptiens avec une langue fastueuse. Délectable.

Non mais Flaubert, c'est le style. On a rarement lu un français aussi beau, aussi bien écrit, aussi équilibré, ou chaque phrase semble pétrie d'intelligence.

L'Education sentimentale est un roman fondamental, comme Madame Bovary, il est en partie à l'origine des révolutions littéraires du vingtième siècle. Sous la plume de Flaubert, le personnage devient personne, le roman explose et le cadre romanesque s'enrichit d'une dimension nouvelle: l'écriture de la personne et du personnages y est réinventée, constamment, jusqu'à repenser la mise en situation de l'homme dans le monde, et la place du je, fictif ou pas, dans la littérature.

Ben. a écrit:

Non mais Flaubert, c'est le style. On a rarement lu un français aussi beau, aussi bien écrit, aussi équilibré, ou chaque phrase semble pétrie d'intelligence.

Bof. C'est surtout chiant, je trouve. Dans le genre ciselé, Proust a le mérite d'être humain.

Pareillement, je n'ai ressenti aucune de ces qualités quand j'ai lu les romans de Flaubert. J'appliquerais tes qualificatifs à la prose de Musset, par exemple, mais pas à celle de Flaubert.

J'ai fait Un Cœur simple avec mes élèves, ils ont adoré

Je ne me suis jamais ennuyé en lisant Flaubert (sauf pour un cœur simple) le style y est effectivement magnifique, chez lui chaque phrase est pesé calculé, je trouve que c'est parfaitement justifié quand on parle d'une recherche de la phrase parfaites chez Flaubert, je n'ai jamais rencontré  ailleurs la même exigence  de perfection. Après ça s'accompagne d'une certaine froideur distante ce qui fait que je préfère des auteurs comme Hugo qui n'ont pas forcément le même soucis de perfection mais qui emporte  tout sur leur passage, mais sinon j'ai toujours trouvé que c'était fascinant Flaubert et d'une intelligence extraordinaire  il me fait penser un peu a Kubrick pour le cinema le même regard tranchant et le même soucis de perfection formelle!

en revanche Musset j'ai toujours trouvé que c'était profondément chiant, je n'ai jamais adhéré  

Ah oui, Musset c'est fatiguant...

Ben. a écrit:

Ah oui, Musset c'est fatiguant...

je me sens moins seul

Picrotal a écrit:

Ben. a écrit:

Non mais Flaubert, c'est le style. On a rarement lu un français aussi beau, aussi bien écrit, aussi équilibré, ou chaque phrase semble pétrie d'intelligence.

Bof. C'est surtout chiant, je trouve. Dans le genre ciselé, Proust a le mérite d'être humain.

Bingo!

Comme quoi...

Nous sommes d'accord sur Hugo, au moins. Pour Musset, je ne suis pas un grand fan mais à choisir avec Flaubert...

Jorge a écrit:

Nous sommes d'accord sur Hugo, au moins.

Bon de toutes façon lui il est hors concours

Parsifal a écrit:

Jorge a écrit:

Nous sommes d'accord sur Hugo, au moins.

Bon de toutes façon lui il est hors concours

Ca dépend pour quoi. La poésie est quand même un peu indigeste, parfois.

Le Sentiment de la Langue de Millet Le Maudit, j'adore!

Dans les écrivains d'aujourd'hui, je n'aime pas Nothomb et Florian Zeller.

Resigned a écrit:

Le Sentiment de la Langue de Millet Le Maudit, j'adore!

Dans les écrivains d'aujourd'hui, je n'aime pas Nothomb et Florian Zeller.

Y'a un problème dans ta phrase là.

Ben. a écrit:

Parsifal a écrit:

Jorge a écrit:

Nous sommes d'accord sur Hugo, au moins.

Bon de toutes façon lui il est hors concours

Ca dépend pour quoi. La poésie est quand même un peu indigeste, parfois.

OOOH

bon si on parle des confessions je suis (en partie) d'accord

mais les orientales, les châtiments, la légende des siècles et La fin de Satan force est de reconnaitre qu'il est le
et les romans n'en ont parlons pas leur lumiére éclipse même celle du soleil
et même le théâtre j'ai revu ma position récemment c'est quand même pas mal


Pour Nothomb rien d'exceptionnel mais enfin ça se laisse gentiment lire (bon j'avoue que je préférerais toujours un bon vieux Agatha Christie quand même, c'est souvent plus interessant et moins prétentieux )

Ben. a écrit:

Resigned a écrit:

Le Sentiment de la Langue de Millet Le Maudit, j'adore!

Dans les écrivains d'aujourd'hui, je n'aime pas Nothomb et Florian Zeller.

Y'a un problème dans ta phrase là.

Je ne pense pas, mais je reformule si tu veux:
Dans les écrits vains d'aujourd'hui, je n'aime pas ceux de Nothomb et Florian Zeller.

plus bel l'avis !

Cololi a écrit:

Golisande a écrit:

Cleme a écrit:

Ce que trouve bizarre c'est d'aimer Balzac et détester Flaubert, c'est un peu le même genre non ?

Pas du tout. Je trouve le style de Balzac très sensuel (oui oui), alors que Flaubert est effectivement plutôt sec et ciselé.

C'est surtout au niveau des histoires qu'ils racontent que ça change : les personnages de Balzac c'est bourré d'épices, c'est flamboyant, héroïque, Flaubert c'est régime sans sel, sans épice
Celà dit ... Bovary c'est génial (mais non Arnaud, il ne faut surtout pas y chercher du Balzac, sinon ça sera inévitablement une déception) ... et pour ce qui est de Bouvard et Pécuchet, je ne l'ai pas lu, mais j'imagine en voyant l'adaptation à l'écran quelles sont les forces et les faiblesses d'un tel roman.

Baudelaire ? Arf dommage c'est génial

Pourtant je préfère Flaubert à Balzac, bon d'accord je n'ai lu que Madame Bovary. Mais en général avec Balzac je reste assez sur ma faim au niveau de la fin. Ha ha.

Cleme a écrit:

bon d'accord je n'ai lu que Madame Bovary.

Ah quelle chance! il te reste le meilleur... Le voyage en Egypte, La tentation de Saint-Antoine, Bouvard et Pécuchet, la première Education sentimentale, et j'en passe...
Clairement le plus grand prosateur français
Peut-être le plus grand écrivain du 19è siècle, avec Gontcharov

C'est bizarre, quand c'est Flaubert, Musset, Hugo ou même Amélie Nothomb, ça reste très civil, après-vous-cher-Monsieur, Je-n'en-ferai-rien, tout-le-plaisir-est-pour-moi, Monsieur-vous-m'obligeriez, etc, etc..., mais quand c'est Kempff, Fischer, Richter ou Brendel (je vous laisse le soin de donner votre équivalent pianistique d'Amélie Nothomb... ), on sort les fusils à tirer dans les coins, les dames les couteaux de leurs jarretelles et on s'envoie chacun ses témoins.
La musique adoucit-elle véritablement les moeurs ?

j'aime bien Amélie Nothomb et Richter...
Les autres peuvent aller se faire... revoir
Je n'ai rien contre Balzac mais c'est plus Houellebecq que Proust objectivement, tous ayant leurs qualités
Musset, Kempff, Brendel, désolé! la variété premier degré passe mal pour moi
Mais il n'est pas interdit d'aimer la merde, faut juste savoir ce qu'on mange
un équivalent dce Nothomb au piano? Hélène Grimaud, du meilleur au pire
je n'ai rien contre les coprophiles non plus

@Néthou : Ah ! mais c'est très probablement l'inverse sur un forum consacré à la littérature. Moralité : discutons littérature sur les fora musique et musique sur ceux dédiés aux lettres.

Les yeux qui fascinent a écrit:

@Néthou : Ah ! mais c'est très probablement l'inverse sur un forum consacré à la littérature. Moralité : discutons littérature sur les fora musique et musique sur ceux dédiés aux lettres.

C'est tout à fait ça !

Enfin qu'on ne vienne pas me dire que Rousseau c'est du caca, sinon ça va mal finir

Cololi a écrit:

Enfin qu'on ne vienne pas me dire que Rousseau c'est du caca, sinon ça va mal finir

ah non Le Discours sur l'origine de l'inégalité est un texte fondateur.
Après, les Confessions, La Nouvelle Héloïse, ça n'arrive peut-être pas à la cheville des Tragédies de Voltaire.

néthou a écrit:

C'est bizarre, quand c'est Flaubert, Musset, Hugo ou même Amélie Nothomb, ça reste très civil, après-vous-cher-Monsieur, Je-n'en-ferai-rien, tout-le-plaisir-est-pour-moi, Monsieur-vous-m'obligeriez, etc, etc..., mais quand c'est Kempff, Fischer, Richter ou Brendel (je vous laisse le soin de donner votre équivalent pianistique d'Amélie Nothomb... ), on sort les fusils à tirer dans les coins, les dames les couteaux de leurs jarretelles et on s'envoie chacun ses témoins.
La musique adoucit-elle véritablement les moeurs ?

Je te rassure, en lisant "Stendhal" dans la liste de notre Gurre Lieder, mon sang n'a fait qu'un tour et j'avais envie de lui crever les yeux… mais après les joutes pianophiles, je me suis raisonnée

Rousseau c'est du caca.

sud273 a écrit:

Après, les Confessions, La Nouvelle Héloïse, ça n'arrive peut-être pas à la cheville des Tragédies de Voltaire.

Cleme a écrit:

Rousseau c'est du caca.

Je tiens Rousseau pour le plus grand écrivain de langue française, avec Racine. J'aime donc le caca…

Mariefran a écrit:

Cleme a écrit:

Rousseau c'est du caca.

Je tiens Rousseau pour le plus grand écrivain de langue française, avec Racine. J'aime donc le caca…

Ah tu appelles ça du français, toi ?

Mariefran a écrit:

néthou a écrit:

C'est bizarre, quand c'est Flaubert, Musset, Hugo ou même Amélie Nothomb, ça reste très civil, après-vous-cher-Monsieur, Je-n'en-ferai-rien, tout-le-plaisir-est-pour-moi, Monsieur-vous-m'obligeriez, etc, etc..., mais quand c'est Kempff, Fischer, Richter ou Brendel (je vous laisse le soin de donner votre équivalent pianistique d'Amélie Nothomb... ), on sort les fusils à tirer dans les coins, les dames les couteaux de leurs jarretelles et on s'envoie chacun ses témoins.
La musique adoucit-elle véritablement les moeurs ?

Je te rassure, en lisant "Stendhal" dans la liste de notre Gurre Lieder, mon sang n'a fait qu'un tour et j'avais envie de lui crever les yeux… mais après les joutes pianophiles, je me suis raisonnée

N'empêche j'ai failli avoir peur...

Mariefran a écrit:

Cleme a écrit:

Rousseau c'est du caca.

Je tiens Rousseau pour le plus grand écrivain de langue française, avec Racine. J'aime donc le caca…

Je ne suis pas loin de la même liste, en ajoutant probablement Chateaubriand et Hugo.

Proust se défend bien.

pas moi qui l'ai dit. Racine est un génie, mais c'est de la poésie. Rousseau est le plus grand philosophe polémiste et politique, devant Marx et Nietzche, mais la philosophie ne m'intéresse guère. A-t-il produit un seul roman qui tienne debout?
Stendhal? non merci, je ne suis plus une jeune fille pré-pubère.

arnaud bellemontagne a écrit:

Proust se défend bien.

Pas chez moi si l'on s'arrête au style et à la beauté de la langue.

Mariefran a écrit:

Cleme a écrit:

Rousseau c'est du caca.

Je tiens Rousseau pour le plus grand écrivain de langue française, avec Racine. J'aime donc le caca…

tu aime Racine ça rattrape

sud273 a écrit:

pas moi qui l'ai dit. Racine est un génie, mais c'est de la poésie. Rousseau est le plus grand philosophe polémiste et politique, devant Marx et Nietzche, mais la philosophie ne m'intéresse guère. A-t-il produit un seul roman qui tienne debout?
Stendhal? non merci, je ne suis plus une jeune fille pré-pubère.

Tu sais si bien parler aux femmes, Sud, merci de me rajeunir

sud273 a écrit:

Stendhal? non merci, je ne suis plus une jeune fille pré-pubère.

Insulte mon pays, tant que tu y es !

alexandre. a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Proust se défend bien.

Pas chez moi si l'on s'arrête au style et à la beauté de la langue.

Oui je comprends qu'on puisse parfois trouver ça un peu too much, limite lourdingue mais quel flux océanique!!!

Autour de Kempff, c'était un groupe de Gestalt en plein climax. Mais il y avait matière à observer.
Là, on est à la crèche et personne ne porte de couche.

J'en déduis que Sade est le plus grand et que personne ne me contredise siouplait.

alexandre. a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Proust se défend bien.

Pas chez moi si l'on s'arrête au style et à la beauté de la langue.

Tu n'aimes pas la langue et le style de Proust?

Ce dimanche nous aura été fatal.