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| Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 | |
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+10olivier le normand Pan Octavian adriaticoboy Utnapištim Hidraot Mariefran poisson antrav Kia 14 participants | |
David Le Marrec est-il un râleur ? | oui | | 75% | [ 6 ] | oui | | 0% | [ 0 ] | oui | | 25% | [ 2 ] |
| Total des votes : 8 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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Kia vomi
Nombre de messages : 6939 Age : 38 Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 16:25 | |
| Octavian, Aurele et Beirgla...si vous voulez voter c'est maximum 20h ce soir |
| | | aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 17:41 | |
| - Kia a écrit:
- Octavian, Aurele et Beirgla...si vous voulez voter c'est maximum 20h ce soir
Malheureusement, je ne pourrai pas car j'ai trop de boulot. Dommage. J'aurais eu du temps pendant les vacances. |
| | | Beirgla Mélomane averti
Nombre de messages : 230 Age : 45 Localisation : Paris Date d'inscription : 16/09/2008
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 19:32 | |
| Moi non plus... on peut pas avoir une petite rallonge de 24h ? |
| | | Kia vomi
Nombre de messages : 6939 Age : 38 Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 19:42 | |
| J'ai tout préparé déja Mais tu pourras voter pour la dernière phase quand même |
| | | Kia vomi
Nombre de messages : 6939 Age : 38 Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 20:00 | |
| Les éliminés: 10. version 04: Glenn Gould (196?/Sony) - Utnapishtim a écrit:
Par moment c'est rigolo, mais il ne faut pas pousser - olivier le normand a écrit:
- au début, j'ai cru que c'était quelqu'un qui apprenait à jouer du piano! Après, j'ai reconnu le type qui chantonne quand il joue, il y a eu l'histoire du sirop d'érable de Scherzian, en résumé, c'est Gould! Mais je n'ai pas aimé du tout! Aucune émotion, on ne ressent rien! Si, ça irrite! Je suis allé jusqu'à la fin du mouvement pour être poli, mais c'est d'un ennuyeux!!! J'aime bien Gould dans Bach, mais dans Mozart, quel ennui! Et puis, j'ai l'impression qu'il joue au professeur! "Ecoutez, cela doit être joué comme ça", non pas pour moi!
- poisson a écrit:
- je trouve cette déconstruction gouldienne fascinante… peut-être que dans le fond je partage l'antipathie pour le piano de Mozart en tout cas ces derniers temps)
- Scherzian a écrit:
- Je pense que je vous ai peut-être reconnu, Monsieur. Malheureusement pas pour les mêmes raisons, cependant. Bien sûr, d'un point de vue strictement pianistique, c'est d'un niveau extrêmement élevé, cela témoigne d'un parfait contrôle, et le moins que l'on puisse dire c'est que l'instrument, le squelette et les muscles sont entièrement soumis à la volonté de l'esprit. Il y a même une certaine forme de respect archimaniaque de la lettre. Mais c'est surtout la constipation au stade terminal. Le plus abject, à mes yeux, est que le pianiste dénie à l'auditeur le droit d'éprouver un plaisir autre que purement intellectuel. Comme s'il s'adressait à des réseaux neuronaux. Puisque c'est ainsi, monsieur Gould, j'ai le plaisir de dire que votre interprétation m'emmerde, me fait chier et me les casse.
- Hidraot a écrit:
- , enfin, je trouve que c'est intéressant quand même
- Lambert a écrit:
- la plus originale mais ce début m’a gâché le plaisir pour tout le reste, faut dire qu’il a pâti du nombre de version à écouter.
- adriaticoboy a écrit:
- Bien sûr Monsieur laisse tomber toutes les reprises, comme ça il n'a pas à s'embêter à essayer de varier les plaisirs. En fait, malgré les singeries, c'est l'anti-invention par excellence. Et c'est peut-être pour ça que j'ai un certain attachement pour cette (re)lecture, car on a cette sensation de découverte, de tout entendre pour la première, surtout ce que d'habitude on entend pas chez les autres. Mais bien sûr c'est antinaturel au possible, donc on dégage.
- natrav a écrit:
- Etonnamment ces tempi très lents ou très rapides tiennent bien la route même si l'ensemble est bien trop exotique pour me plaire. Une main gauche implacable, une technique qui semble irréprochable. Mais pour l'émotion on repassera et bien au large de cette plaisanterie. Heureusement qu'elle est sans reprises. La plus irrespectueuse, cynique même. A rejeter, d'autant plus qu'on sent la méchanceté à l'égard de celui qui se sera fendu de 20 euros pour acheter ça.
- Wolferl a écrit:
- c'est une blague ? insupportable d'entendre ce vieux gateux marmoner. veut faire de l'original qui tombe à plat. lentissime, heureusement qu'il ne fait pas les reprises. s'améliore au fur et à mesure, accélère, gagne de la vie. très singulier, je suis mitigé. soit c'est ridicule, soit c'est génial
à la réécoute, ça ne peut pas tenir la route, la première moitié est lourde à mourir, finalement c'est incohérent et hors-style mais dans son hors-style, il y a quelque chose de sympathique, de chaleureux, dommage que le début ne soit pas comme la fin (trois dernières variations) ça aurait pu être vraiment intéressant 9. version 02: Friedrich Gulda (1982/Deutsche Grammophon) - Utnapishtim a écrit:
c'est mortel, tout pareil, ce qui est le comble pour des variations ! - olivier le normand a écrit:
- Elle n'a pas capté mon attention! En plus, c'est d'une lenteur!
- Scherzian a écrit:
- Une autre version qui semble compter sur les seules ornementations pour établir une forme de variété entre les reprises et les expositions. Pourtant il y a beaucoup de raffinement dans les nuances et les phrasés (par exemple dans la première partie de la variation III et dans la V dans son entier). Ce n'est pas encore l'enthousiasme (le toucher est très fruste, les nuances au-dessus du forte deviennent cassantes et détimbrées en dessous du piano), mais cela donne envie de connaître la suite.
- Hidraot a écrit:
- Un peu scolaire, j'ai l'impression que les doigts appuient trop fort sur les touches ce qui la rend un peu brutale
- adriaticoboy a écrit:
- Exposition du thème empesée, sans aucune grâce, dès le début on est terriblement embêté... Les variations sont du même tonneau: certains diront que c'est neutre, moi je dis laborieux. Et puis je ne sais pas si c'est le piano ou le pianiste, mais mon Dieu que la sonorité est laide et dure.
- natrav a écrit:
- Moche, plat et sans aucune poésie, pesant, voire visqueux, asphyxié.
- Wolferl a écrit:
- tempo beaucoup trop lent. l'exposition du thème, avec toutes ses reprises, est déjà ennuyeuse. marmoréen, soporifique. aucun élan. on dirait que le pianiste s'ennuie à jouer ça, qu'il plante des clous gentiment d'un bout à l'autre entre mf et f. n'a pas tout compris à Mozart
8. version 05: András Schiff (1980/Decca) - Utnapishtim a écrit:
pour moi c'est ça ! tout me convient, le tempo, le toucher, c'est plein d'esprit, sans en faire trop. - olivier le normand a écrit:
- après Gould, elle m'a au tout début bien plu, avant que je m'aperçoive que c'est joué de la même manière du début à la fin! Aucune variété dans la conduite musicale, on passe d'une variation à l'autre sans s'en apercevoir! C'est bien joué, c'est du beau piano, mais sans plus! Ennuyeux!
- Scherzian a écrit:
- C'est la première interprétation pour laquelle je suis bien perplexe...
Que dire ? C'est remarquablement quelconque. Surtout n'effectuer aucun choix interprétatif. Surtout ne rien exprimer (qui soit intense, pur, beau ou délicat). Surtout ne pas vivre ce que l'on joue. C'est excellent comme fond pour patienter au téléphone ou pour agrémenter la garden-party dominicale chez l'archiduchesse. Rien de rédhibitoire non plus (hormis l'ennui sans fond) - Hidraot a écrit:
- L'exposition du thème est pour moi trop serrée
- adriaticoboy a écrit:
- C'est largement plus beau et vivant que la version 2 (Gulda), mais ça s'écoute un peu jouer, on décroche très rapidement...
- natrav a écrit:
- C'est d'un autre calibre, enfin des phrasés et des accents qui ont du sens. Même si certains sont un peu trop appuyés. Mozart souffre à mon avis de ces débordements trop explicites.
- Wolferl a écrit:
- version plus sensible que les precédentes. belle, mais pas passionnante
7. version 01: Andreas Staier (2004/Harmonia Mundi) - olivier le normand a écrit:
- Je n'ai pas aimé du tout! Tout ce qui est ornementation et accords plaqués, c'est pas mon truc! Je ne retrouve pas le Mozart que j'aime! Je trouve que l'interprétation se perd dans des détails inutiles! Non, je n'aime pas du tout!
- Scherzian a écrit:
- Assez peu de variété dans les couleurs, dans les phrasés, et guère plus dans les textures. Les reprises, hormis des détails d'ornementation, ne sont guère différentes des expositions, aussi bien au point de vue du rythme que des nuances. Quelques moments intéressants et même parfois jubilatoires tels (par exemple) les contrastes dans la variation I, les appoggiatures de la II et toute la VI et sa brève coda. Personnellement, c'est une esthétique assez mondaine que je ne goûte pas, pleine de tics baroquisants (les décalages des mains, les accords arpégés, le staccato triomphant) et caractérisée surtout par un contrôle permanent, une absence d'abandon et des phrasés raides voire inexistants. Il n'y a pas de secret ici, tout se dévoile d'emblée (et perd très vite de son sel après quelques écoutes).
- Hidraot a écrit:
- Je la trouve marrante, très ornementée, elle me plait beaucoup et me rappelles mon répertoire de prédilection
- adriaticoboy a écrit:
- Lecture sur pianoforte beaucoup moins fade qu'elle en a l'air au premier abord, c'est même très vivant, les couleurs, les ornementations sont riches, mais plus subtiles qu'exubérantes. Je ne saurais pas dire pourquoi mais j'ai été conquis (même si je dois admettre que la 5ème variation manque un peu de poésie et de tendresse sur pianoforte.)
- natrav a écrit:
- Pianoforte à l'esprit léger, fragile, comme des hésitations, de l'inquiétude, je la connais bien et j'aime toujours autant, l'instrument apporte bien évidemment une richesse de timbres qui rivalise sans effort avec les monstres de technologie des versions suivantes.
- Wolferl a écrit:
- pianoforte au joli timbre, un peu aigrelet mais fruité, très beau graves. interprétation assez superficielle, maniérée, peu subtile, mais avec de belles couleurs et contrastes. fait ressortir de façon intéressante les changements de textures pianistiques. vif et élancé. ne me touche pas énormément au final
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| | | Utnapištim Mélomane chevronné
Nombre de messages : 3330 Age : 60 Localisation : Le vendredi soir à Pleyel. Date d'inscription : 13/09/2009
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 20:08 | |
| Je regrette la version 5. Pourtant Schiff n'a jamais été ma tasse de thé mais là... Pour les trois autres aucun regret. |
| | | Hidraot Mélomane chevronné
Nombre de messages : 12971 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/12/2008
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 20:09 | |
| Moi je regrette la 1 mais j'en étais sûre |
| | | Kia vomi
Nombre de messages : 6939 Age : 38 Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 20:14 | |
| La version Staier a eu pourtant trois votants qui l'ont mise dans leur trio de tête
Dernière édition par Kia le Mer 10 Fév 2010 - 20:19, édité 1 fois |
| | | Hidraot Mélomane chevronné
Nombre de messages : 12971 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/12/2008
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 20:18 | |
| Oui c'est vrai |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 20:28 | |
| - Kia a écrit:
- La version Staier a eu pourtant trois votants qui l'ont mise dans leur trio de tête
Une moyenne assez faible (raison de son élimination), mais à mon avis elle a dû avoir un écart type très élevé. |
| | | Kia vomi
Nombre de messages : 6939 Age : 38 Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 20:30 | |
| Oui, 4 votants l'ont placé en bas...ça montre en tout cas l'exercice très relatif du principe du choix de la version de référence |
| | | Wolferl Lapinophobe
Nombre de messages : 13311 Age : 34 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/06/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 20:31 | |
| C'est Gulda qui m'étonne. Tous les autres Mozart que je connais de lui sont beaucoup plus en style, et surtout ont beaucoup de punch ! J'aurais pas deviné... |
| | | adriaticoboy Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7173 Date d'inscription : 17/08/2005
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 20:41 | |
| Gulda horrible, ça ne m'étonne pas tant que ça. Il peut être très chiant et cérébral (cf. certaines parties de son WTK) et ici, en l'occurence, on le prend en traitre vu qu'il s'agit de bandes privées qui n'étaient à l'origine sans doute pas destinées à être publiées. Pour la version pianoforte, je comprends mieux pourquoi j'ai tant aimé, c'est l'incomparable Staier ! J'ai pu penser pendant un moment que c'était Badura-Skoda, mais autant de couleurs et de fantaisie, non, en fait ça ne pouvait pas être lui !
Dernière édition par adriaticoboy le Mer 10 Fév 2010 - 20:43, édité 1 fois |
| | | Octavian Glasse les fraises
Nombre de messages : 7333 Age : 41 Localisation : Près du Vieux Port Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 20:41 | |
| Ah mince c'était 20h ? J'étais en train de terminer ma réécoute là... Bon de toute façon je ne sais pas si je serai arrivé à départager grand chose... Ce sera peut-être plus "simple" avec les autres mouvements? |
| | | Kia vomi
Nombre de messages : 6939 Age : 38 Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 20:44 | |
| Moi aussi, j'aime beaucoup Staier dans Mozart; son autre disque avec la Fantaisie et la Sonate en ut mineur est magnifique ! |
| | | Octavian Glasse les fraises
Nombre de messages : 7333 Age : 41 Localisation : Près du Vieux Port Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 20:48 | |
| Puisqu'il s'est fait virer (ce qui était prévisible pour ne pas dire annoncé ) je précise quand même que je n'aurais pas voté contre Gould. Au début bien sûr je me suis dit "oulah, catastrophe", mais en fait je suis rentré dedans sans plus de problèmes que ça, ça avait au moins le mérite de quelque chose d'original par rapport au reste et pas "raté" à mon sens - même si complétement "spécial" bien sûr, une totale déconstruction. Le n°1, Staier donc, j'avais bien aimé aussi. |
| | | Kia vomi
Nombre de messages : 6939 Age : 38 Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 21:00 | |
| C'est parti pour la dernière partie avec les 6 versions restantes |
| | | Pan Mélomane chevronné
Nombre de messages : 3461 Date d'inscription : 24/12/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 21:23 | |
| - Octavian a écrit:
- Puisqu'il s'est fait virer (ce qui était prévisible pour ne pas dire annoncé ) je précise quand même que je n'aurais pas voté contre Gould. Au début bien sûr je me suis dit "oulah, catastrophe", mais en fait je suis rentré dedans sans plus de problèmes que ça, ça avait au moins le mérite de quelque chose d'original par rapport au reste et pas "raté" à mon sens - même si complétement "spécial" bien sûr, une totale déconstruction.
J'ai trouvé aussi que les trois dernières variations étaient bien meilleures que le reste. |
| | | olivier le normand Mélomaniaque
Nombre de messages : 1355 Age : 52 Localisation : le petit quevilly, à côté de rouen Date d'inscription : 08/03/2009
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 10 Fév 2010 - 21:26 | |
| Un petit commentaire, si vous le permettez sur les éliminés!
Gould, c'est pas étonnant! Et puis, qui ne l'a pas reconnu? Euh, Kia, tu peux nous le dire maintenant, c'était la version à dézinguer, non? Je reste vraiment partager sur cet artiste que j'aime beaucoup dans Bach, et beaucoup moins dans les autres répertoires!
Je suis déçu pour Gulda! Il me laissait une toute autre impression dans Mozart, et surtout dans ses concertos (avec Abbado et Vienne), où tout était dynamisme, élan, inventivité et vitalité! Là, c'était pesant, et surtout d'une lenteur!!!
Schiff, ça ne m'étonne pas! C'est un bon pianiste (et il a laissé de bonnes interprétations lui aussi des concertos pour piano), mais là, pareil, sans vie, morne, et surtout, sans idées (c'est peut-être ça le pire!)! Bizaare que des pianistes qui ont laissé de bonnes versions des concertos se plantent comme ça pour les sonates (enfin, du moins une!)!
Enfin, Staier! Je pensais que c'était lui (bahn, au piano forte il n'y en a pas 36), et je dois admettre que c'est un sacré musicien! Je crois surtout que j'ai été allergique plus à l'instrument qu'à l'artiste! C'est drôle, parce que Hidraot a aimé car c'est son repertoire de prédilection, et moi, j'ai pas aimé, car j'ai appris mon Mozart avec des interprétations au piano! Comme quoi!!!
Vite, la suite! |
| | | Utnapištim Mélomane chevronné
Nombre de messages : 3330 Age : 60 Localisation : Le vendredi soir à Pleyel. Date d'inscription : 13/09/2009
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Jeu 11 Fév 2010 - 20:07 | |
| Le second mvt de cette sonate, c'est tout de même moins passionnant pour moi, heureusement il ne restait plus que 6 versions ! Pour trouver la meilleure, ce ne fut pas trop difficile ; pour la seconde il a fallut deux écoutes supplémentaires comme pour les deux moins bonnes. Je ne ferais pas une écoute comparée d'une oeuvre de Mozart tous les jours...M'enfin c'était une bonne expérience, merci Kia. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Sam 13 Fév 2010 - 18:59 | |
| Mes commentaires pour les deux derniers mouvements (versions 01 à 06) : - Spoiler:
01. Menuet et trio. Interprétation probe et méticuleuse, mais assez peu personnelle. On ne peut pas dire que le contraste (de phrasé, de rythme et d'accents) soit très marqué entre le menuet et le trio. Les contrastes de nuances sont parfois arrondis. Les rallentendos intempestifs dans le trio sont quand même bien convenus. Rondo. Tout cela est quand même bien teuton (pédestre, si l'on préfère). Le ou la pianiste n'évite pas de nombreuses duretés dans l'aigu forte et toute la coda sent l'effort. Une interprétation assez peu personnelle.
- Spoiler:
02. Menuet et trio. Sonorité plus grasse. Tous les contrastes et toutes les indications de nuances sont impitoyablement gommés. Tout se passe finalement entre mezzo piano et mezzo forte ; comme c'est excitant ! Dans le trio, c'est encore pire : toutes les aspérités sont poncées, érodées. Un Mozart qui ne risque pas de piquer. Rondo. Je n'en peux plus de cette version mièvre et compassée. On dirait une machine à coudre. Un kreutzer pour que ça finisse !
- Spoiler:
03. Menuet et trio. Que voici une seconde version bien pédestre et empesée. Les contrastes et les indications de nuances ne sont guère plus respectés ici que dans la version précédente (numéro 02) et il s'y ajoute une sonorité pianistique fruste. Dans le trio, les rapports d'intensité sont carrément inversés (sans qu'on ait pour autant l'impression d'entendre quelque chose d'original ou de voulu...). Rondo. Guère plus de caractère ici, et une sonorité toujours aussi fruste. Une autre marque de machine à coudre probablement.
- Spoiler:
04. Menuet et trio. Certes, toutes les nuances prescrites par la partition ne sont pas pleinement respectées, mais qu'est-ce que l'on prend plaisir à écouter un tel interprète gorgé de couleurs, au staccato piquant et insolent et à l'agogique fabuleuse ! Et que dire du sens de la déclamation, de ces phrasés qui abolissent les barres de mesure ? Très beau contraste avec le trio, dont la première partie est jouée dolce pour la première fois de ce comparatif. Rondo. Croissance organique dans une forme rondo (!), vitalité débordante, joie de vivre communicative et une coda pleine de volonté, quasi héroïque. Pour moi, tout y est (et pour la première fois de ce comparatif). Pour ma part, je refuse catégoriquement de tenir compte des traits ratés en doubles croches à la main droite (surtout à 6'03 et à 6'17). La vétusté de la prise de son nous prive malheureusement en partie du sommet rayonnant qu'a dû représenter la coda (dernière page) : l'enregistrement y est peu lisible et souvent saturé.
- Spoiler:
05. Menuet et trio. On revient sur terre, mais le menuet reste très beau, avec notamment une belle sonorité pianistique, de belles couleurs. Quant au contraste avec le trio (et surtout le contraste inverse au da capo), il est assez réussi, même si pour moi le trio sonne de manière plus mièvre que véritablement dolce. Rondo. Quelle déception ! Comme tout semble pesant (les lignes), englué (le temps, le rythme) ! Même s'il y a parfois quelques reliefs, c'est un peu la danse de l'ours et cela sent l'effort presque partout. Le tempo n'arrange rien. Pour moi, la grande déception de la seconde partie de l'écoute, sauvée en partie seulement par le menuet.
- Spoiler:
06. Menuet et trio. Même si l'on retrouve à mon sens cette approche faite de fulgurances plus que d'une vision « unitaire » aboutie, cette interprétation fait partie de mes deux préférées pour les deux derniers mouvements ; dans cette optique très hédoniste, avec un piano savoureux et pulpeux, le menuet (souvent intéressant voire intriguant) me semble quand même mieux réussi que le trio. Rondo. Irrésistible. Pas de fulgurances ici, c'est la page tout entière qui est fulgurante. Quel sens de la progression et de la découverte : jamais les reprises ne sont jouées de la même manière que les expositions (les reprises ne sont d'ailleurs pas toutes observées, ce qui reste un peu surprenant). Pour moi, la grande surprise de la seconde partie du comparatif.
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| | | aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Sam 13 Fév 2010 - 22:59 | |
| Je précise que je ne suis pas du tout un spécialiste de cette musique et que mes commentaires sont d'une banalité affligeante. - Spoiler:
version 1 : interprétation honorable mais inintéressante, plate
- Spoiler:
version 2 : jeu très empesé, fade, je n'aime pas du tout
- Spoiler:
version 3 : encore pire que la version précédente dans la lourdeur
[spoiler]version 4 : très vivante avec beaucoup de rythme, les tempi sont bousculés mais cela me plaît beaucoup, plaisir de jouer qui se ressent
- Spoiler:
version 5 : joli menuet + trio même si c'est plus terre à terre que la version précédente et conventionnel, le rondo en revanche est d'une lourdeur impressionnante et se résume à "ploum, ploum, ploum"
- Spoiler:
version 6 : version très belle et très réussie mais moins marquante que la 4. Le menuet + trio est un peu sage malgré de belles couleurs. Le rondo en revanche est génial, très vivant, fulgurant
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| | | Lambert Mélomane averti
Nombre de messages : 141 Date d'inscription : 27/08/2009
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Dim 14 Fév 2010 - 13:36 | |
| Et moi donc - Spoiler:
1 Une entrée en manière toute d’autorité et de contrôle suivie du trio très imagé avec une pointe d’insolence. ça se gâte avec la marche turque très bondissante, trop je trouve. La fin est lourdement exécutée. 2 Le menuet est précipitée, le trio tout en reflets. Des pêches remarquables ! Le Rondo s’enchaîne bien pour une fin malheureusement un poil bâclée. 3 ça crâne bien comme il faut, de jolis aigus pour l’atmosphère. Marche un peu trop académique et fin moyenne. Reste ma référence de cette session. 4 Je suppose la version dézingué à la première session. Les mêmes choses me dérangent, c’est trop précipité. Par contre la fin, live en plus, ça envoi bien. Peut être qu'en connaissant vraiment la sonate 5 Un début dans le ton difficile à départager avec les autres versions. Le Rondo un peu jazz pas pour me déplaire mais c’est plus turc. Ma coda préférée de la . 6 Je ne le démarque pas des autres mais le chant avec le piano me dérange. Le Trio est très beau, consistant. Fin un peu rude
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| | | Pan Mélomane chevronné
Nombre de messages : 3461 Date d'inscription : 24/12/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Dim 14 Fév 2010 - 16:24 | |
| - Spoiler:
Cette version 4 (ex-version 3), quel cirque ! Je risque un nom : Horowitz.
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| | | Utnapištim Mélomane chevronné
Nombre de messages : 3330 Age : 60 Localisation : Le vendredi soir à Pleyel. Date d'inscription : 13/09/2009
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Dim 14 Fév 2010 - 16:58 | |
| Je risque qq remarques : - Spoiler:
1 : toucher trop dur et vision convenue, sans moi ! 2 : c'est pas mal, mais pas grand chose à en dire... 3 : c'est celle que je préfère, simple, mais on ne s'ennuie pas. j'aime beaucoup. 4 : au début j'ai trouvé ça trop précipité. Mais à la réécoute c'est quand même bien. 5 : le début, bof, mais alors la marche turque est d'une lourdeur.... non ! 6 : j'ai failli la choisir, mais je trouve qu'il y a trop de coquetteries, surtout dans la marche, et je pense que cette musique n'en a pas besoin.
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| | | antrav Papa pingouin
Nombre de messages : 37304 Date d'inscription : 08/12/2005
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Dim 14 Fév 2010 - 18:48 | |
| J'en risque aussi: - Spoiler:
1- Régulier, voire carré malgré le rubato sensible. trop détaché un peu piano mécanique, pas d'humour. La turquerie manque de légèreté, on est plus à Oulan-Bator qu'à Istanbul, pas indigne mais si on ne met pas de fantaisie ici, où en mettra-t-on ? Un maître de musique doit battre la mesure ostensiblement dans un coin du studio d'enregistrement. 2- Un peu de nervosité enfin ici et de la fraîcheur, des courbe et des phrasés parfaits. La comparaison est cruelle pour la version précédente. Des couleurs changeantes entre les trois parties, du dialogue. Beaucoup d'élégance et de vivacité dans la turquerie. De la joie. 3- Parti pris plus tendu, hautain ou avec détachement. Durée sensiblement identique à la précédente mais impression que les phrases sont précipitées et que l'ensemble est lent. Aucun relief, les respirations semblent artificielles. Un bon MIDI. Froid. L'empire ottoman ne fait plus rêver, la turquerie se drape de nostalgie, je ne comprends pas bien où le pianiste veut en venir, la fin agonise. Ouf, c'est fini semble dire le piano. 4- Lol !!! M'évoque irrésistiblement l'accompagnement piano des muets comiques, tout est mené à train d'enfer (d'ailleurs il y a quelques pains dus plus à cette précipitation — bien fait ! — qu'au live) et se retrouve freiné par de brusques ralentendo maniérés. Ou alors il s'agit d'une course de relais. Le pianiste exagère et contraste à tel point les tempi, le toucher avec des notes (sur)piquées que Mozart ressemble à la caricature qu'on a pu en faire naguère. Mais l'enregistrement sent ses années 30 ou 40. On excusera. La turquerie (avec des pains et des notes sautées en cours de route) fait tourner des automates à vive allure. Là encore, quel est le propos et l'intérêt ? Faire preuve de virtuosité ? 5- On retrouve des phrases et des couleurs mais plus sombres que dans la 2, martial parfois, contenu, viril en tout cas. Pas mal d'idées. La turquerie est originale voire géniale, lente, les turcs avancent sans se faire voir, l'air de pas y toucher mais leurs intentions sont belliqueuses, on n'en doute pas, de la férocité et du sadisme derrière ces petits trilles. On frémit. Le pianiste s'amuse terriblement de nous, un vrai régal. Je veux cette version. 6- Un Mozart très tendre, voluptueux, alangui. C'est une romance au départ et ce parti pris ne semble pas tenir la route malgré le caractère plus sombre donné au fur et à mesure, la partition donnant peu accès à la tendresse amoureuse et à ses avatars à mon avis. La turquerie est fougueuse, c'est la bataille, très bien menée, superbe armée turque. Mais que fait-on de la première partie ?
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| | | Pan Mélomane chevronné
Nombre de messages : 3461 Date d'inscription : 24/12/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Dim 14 Fév 2010 - 19:50 | |
| - Spoiler:
J'aime bien les basses qui ressortent dans la marche turque de la version 2.
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| | | olivier le normand Mélomaniaque
Nombre de messages : 1355 Age : 52 Localisation : le petit quevilly, à côté de rouen Date d'inscription : 08/03/2009
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Lun 15 Fév 2010 - 22:46 | |
| Fin de l'écoute comparée de cette sonate de Mozart! Un grand merci à Kia d'avoir organisé cet exercice passionnant! Voici mes impressions sur le second extrait (je dis des âneries sans aucun doute) - Spoiler:
Deux versions m'ont particulièrement plu lors de ce second extrait: la version 4 et la version 6.
Pourquoi?
La version 4, on l'a reconnu, notamment grâce à sa prise de son, est l'ancienne version 3. Certes, la prise de son est pénible, certes ça crachouille, mais derière ces craachouillis, quelle leçon de piano! C'est la plus vivante, la plus intéressante des versions, celle qui fourmille le plus d'idées, et qui est la plus riche en variété d'attaques! Elle nous met en éveil! On est impatient de savoir ce qui va se passer! Même les attaques ne sont pas faites avec dureté (comme pour la version 1 par exemple)! C'est prodigieux!
La version 6, car on est captivé d'entrée! Le Menuetto est plein d'autorité, d'idées et quel beau piano! L'entrée du trio est somptueusement amenée (c'est un de sseuls à aussi bien distinguer le menuetto du trio-pour quelqu'un qui ne sait pas lire la musique comme moi, j'avais l'impression d'avoir la partition ouverte devant moi, de comprendre la musique!)! la Marche Turque est prise à un tempo très dynamique (mais c'est une marche!), et ça "marche" (sans faire de mauvais jeu de mots)!
Je n'ai pas aimé la 1ère version, du tout! Elle m'a fait penser à la version 7 de la première écoute (je me trompe sans doute): c'est agressif, lourd, on essaie de captiver l'auditeur avec de gros effets, mais qui tombent à plat! Et puis, la fin de la Marche Turque, c'est lourd, presque insupportable à écouter! Non, vraiment, une mauvaise impression!
Les trois autres versions, j'aurais du mal à les départager! ce n'est ni bon, ni mauvais! La version 2 a une belle sonorité de piano, mais je pense que c'est un pianiste qui met plus l'accent sur la beauté de sa sonorité, au détriment d'une certaine vie qui doit animer la partition! J'ai pas tropaimé la fin de la Marche Turque, c'est joué un peu de manière répétitive!
La version 3, oui, sans plus! Je ne suis pas resté très attentif! Le Menuetto et le Trio sont passés comme ça, sans que je m'en aperçoive, la Marche Turque m'a bien plu, sauf la fin (qui n'a pas l'air d'être facile à réussir d'ailleurs!)!
Enfin, la version 5! Cela fut le premier menuetto (hormis la version 4, puis ensuite la version 6) qui m'a interpellé! Plein d'idées, d'accents; alors pourquoi une Marche Turque aussi lente? Bon, cela se tient, mais cela fait un peu "hors sujet"!
Un petit jeu (idiot d'ailleurs!) des pronostics! Version 4, je dirais une représentante de l'école russe de piano (genre Yudina) et version 6, Alfred Brendel!
Petite demande à Kia: tu nous indiqueras pour chaque pianiste le numéro de sa version dans le premier et le second extrait? |
| | | antrav Papa pingouin
Nombre de messages : 37304 Date d'inscription : 08/12/2005
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Lun 15 Fév 2010 - 22:50 | |
| - Spoiler:
Mais franchement, la marche très lente de la 5 est d'une tension et d'une inventivité interprétative exceptionnelle....
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| | | Utnapištim Mélomane chevronné
Nombre de messages : 3330 Age : 60 Localisation : Le vendredi soir à Pleyel. Date d'inscription : 13/09/2009
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Lun 15 Fév 2010 - 22:53 | |
| - natrav a écrit:
- Spoiler:
Mais franchement, la marche très lente de la 5 est d'une tension et d'une inventivité interprétative exceptionnelle....
- Spoiler:
Désolé mais je ne suis pas convaincu.
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| | | olivier le normand Mélomaniaque
Nombre de messages : 1355 Age : 52 Localisation : le petit quevilly, à côté de rouen Date d'inscription : 08/03/2009
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Lun 15 Fév 2010 - 22:55 | |
| - Spoiler:
Je ne dis pas le contraire, c'est l'oeuvre d'un grand pianiste, sans aucun doute, et d'ailleurs je dis que cela se tenait, mais à côté d'un menuetto si vivant, pourquoi une Marche si lente?
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| | | antrav Papa pingouin
Nombre de messages : 37304 Date d'inscription : 08/12/2005
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Lun 15 Fév 2010 - 23:03 | |
| - olivier le normand a écrit:
- Spoiler:
Je ne dis pas le contraire, c'est l'oeuvre d'un grand pianiste, sans aucun doute, et d'ailleurs je dis que cela se tenait, mais à côté d'un menuetto si vivant, pourquoi une Marche si lente?
- Spoiler:
Le menuetto n'est pas si vivant au sens virevoltant que ça, je l'ai trouvé très tenu déjà, tendu, aristocratique et s'enchaîne parfaitement, pour moi, avec la Marche des janissaires, ils sont tellement sûrs d'eux qu'ils n'ont pas besoin d'aller au pas de charge. Pour une fois qu'il y a autant de classe et d'ironie dans cette partie et avec un parti pris aussi abouti... Bon, je me sens très seul ce soir.
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| | | olivier le normand Mélomaniaque
Nombre de messages : 1355 Age : 52 Localisation : le petit quevilly, à côté de rouen Date d'inscription : 08/03/2009
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Lun 15 Fév 2010 - 23:06 | |
| - Spoiler:
Au contraire, chacun a sa manière d'entendre la musique! C'est ce qui fait sa beauté! Si on devait tous entendre la même chose, quel ennui!
Et puis, ça permet de discuter!
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| | | antrav Papa pingouin
Nombre de messages : 37304 Date d'inscription : 08/12/2005
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Lun 15 Fév 2010 - 23:08 | |
| - Spoiler:
Du moment qu'on ne me dit pas que j'ai encensé Gould...
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| | | Lambert Mélomane averti
Nombre de messages : 141 Date d'inscription : 27/08/2009
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mar 16 Fév 2010 - 10:47 | |
| - Spoiler:
@ Utnapishtim, une très belle version que la 3 J'ose un nom sur la 4 : Richter (tant de violence) @ natrav effectivement, fringué comme ça difficile de se précipiter. D'ailleurs ils n'en donnent pas l'impression.
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| | | Kia vomi
Nombre de messages : 6939 Age : 38 Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 17 Fév 2010 - 18:44 | |
| Clôture à 21h ce soir, avec normalement la victoire d'une version surprise |
| | | adriaticoboy Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7173 Date d'inscription : 17/08/2005
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 17 Fév 2010 - 18:52 | |
| Ce n'est quand même pas le plus petit dénominateur commun qui a triomphé ? Genre une version lisse et passe-partout ? |
| | | Kia vomi
Nombre de messages : 6939 Age : 38 Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 17 Fév 2010 - 18:57 | |
| Non, c'est une version qui n'a pas été évoquée dans le fil des sonates de Mozart et qui n'a pas plus à tout le monde |
| | | poisson Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5507 Date d'inscription : 14/02/2009
| | | | Kia vomi
Nombre de messages : 6939 Age : 38 Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 17 Fév 2010 - 19:23 | |
| N'importe quoi |
| | | Kia vomi
Nombre de messages : 6939 Age : 38 Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 17 Fév 2010 - 21:00 | |
| Merci à tous les participants La suite du classement:6. versions 08/01: Wilhelm Kempff (1962/Deutsche Grammophon) - Utnapishtim a écrit:
- *Je ne sais pas si ça vient du pianiste ou de la prise de son mais je trouve ça parfois brutal. Je n'aime pas les aigus qui claquent
**toucher trop dur et vision convenue, sans moi ! - olivier le normand a écrit:
- *j'ai trouvé que malgré, un son de piano merveilleux, ce n'était pas la meilleure des interprétations! C'est poétique, joué un peu la tête dans les nuages, mais il s'écoute un peu jouer! Ce n'est pas très intéressant parr apport aux autres versions! Je ne dirais pas, pour une fois, qu'il n'y a pas beaucoup de variété d'attaques, de couleurs, mais à la longue, on "décroche" un peu!
**c'est agressif, lourd, on essaie de captiver l'auditeur avec de gros effets, mais qui tombent à plat! Et puis, la fin de la Marche Turque, c'est lourd, presque insupportable à écouter! Non, vraiment, une mauvaise impression! - Scherzian a écrit:
- *Autre interprétation pour laquelle je suis bien perplexe. Elle est assez appréciable, mais pas comparée aux meilleures. Déficit de personnalité bien accusée, je pense, et je vais la ranger dans la catégorie intermédiaire sans faire d'autre commentaire. C'est bien meilleur que la 05, mais pas assez pour assurer le passage dans le groupe de tête.
**Menuet et trio: Interprétation probe et méticuleuse, mais assez peu personnelle. On ne peut pas dire que le contraste (de phrasé, de rythme et d'accents) soit très marqué entre le menuet et le trio. Les contrastes de nuances sont parfois arrondis. Les rallentendos intempestifs dans le trio sont quand même bien convenus. Rondo: Tout cela est quand même bien teuton (pédestre, si l'on préfère). Le ou la pianiste n'évite pas de nombreuses duretés dans l'aigu forte et toute la coda sent l'effort. Une interprétation assez peu personnelle. - Aurele a écrit:
- **interprétation honorable mais inintéressante, plate
- Lambert a écrit:
- *se démarque d’emblé comme ma favorite, avec ces tempi on ne s’ennuie pas, le son est suave j’imaginerais volontiers un Barenboïm au clavier.
**Une entrée en manière toute d’autorité et de contrôle suivie du trio très imagé avec une pointe d’insolence. ça se gâte avec la marche turque très bondissante, trop je trouve. La fin est lourdement exécutée. - adriaticoboy a écrit:
- *pas grand chose à reprocher, mais ce "classicisme" souverain peine encore à toucher.
- natrav a écrit:
- *Equilibrée, très classique sans être scolaire mais je m'ennuie.
**Régulier, voire carré malgré le rubato sensible. trop détaché un peu piano mécanique, pas d'humour. La turquerie manque de légèreté, on est plus à Oulan-Bator qu'à Istanbul, pas indigne mais si on ne met pas de fantaisie ici, où en mettra-t-on ? Un maître de musique doit battre la mesure ostensiblement dans un coin du studio d'enregistrement. - Wolferl a écrit:
- *charmant. quelques détails sympathiques et originaux. très beau, subtil
- MarieFran a écrit:
- **salonnarde à souhait
4 ex aequo. versions 06/03: Christoph Eschenbach (1967/Deutsche Grammophon) - Utnapishtim a écrit:
- **c'est celle que je préfère, simple, mais on ne s'ennuie pas. j'aime beaucoup.
- olivier le normand a écrit:
- *j'ai bien accroché! C'est je pense un grand pianiste, avec une sacrée hauteur de vue! On distingue bien chaque variation, il y a de la variété dans son jeu, et à l'intérieur de chaque variation, il y a pas mal d'idées! Je l'ai réécouté plusieurs fois cette interprétation, et franchement, j'ai bien aimé!
**oui, sans plus! Je ne suis pas resté très attentif! Le Menuetto et le Trio sont passés comme ça, sans que je m'en aperçoive, la Marche Turque m'a bien plu, sauf la fin (qui n'a pas l'air d'être facile à réussir d'ailleurs!)! - Scherzian a écrit:
- *Bien que j'aie trouvé cette version plus intéressante que la précédente, un peu plus allante et sensiblement plus variée d'une variation à l'autre, ce n'est quand même pas, à la réflexion, ma tasse de thé. Il y a quand même quelques détails agogiques et aspects de nuances que je n'aime pas, ou en tout cas qui me paraissent quelque peu arbitraires. Pour moi, c'est encore une version à ranger en catégorie centrale, sans que je puisse dire beaucoup plus. Est-ce dû au fait que la première partie des variations (huit mesures) est un peu plus courte que la seconde (dix mesures) que l'interprète observe les reprises dans les parties 1 et non dans les parties 2 -- sauf dans la variation VI (en raison de sa coda de huit mesures ?). En tout cas, c'est un peu désarçonnant. Le raffinement des nuances n'est pas son fort en général et les nuances piano sont détimbrées dans la si belle seconde partie de la V.
**Menuet et trio: Que voici une seconde version bien pédestre et empesée. Les contrastes et les indications de nuances ne sont guère plus respectés ici que dans la version précédente (numéro 02) et il s'y ajoute une sonorité pianistique fruste. Dans le trio, les rapports d'intensité sont carrément inversés (sans qu'on ait pour autant l'impression d'entendre quelque chose d'original ou de voulu...). Rondo: Guère plus de caractère ici, et une sonorité toujours aussi fruste. Une autre marque de machine à coudre probablement. - Aurele a écrit:
- **encore pire que la version précédente dans la lourdeur
- Lambert a écrit:
- *me semblait trop ressembler à une viennoiserie.
**ça crâne bien comme il faut, de jolis aigus pour l’atmosphère. Marche un peu trop académique et fin moyenne. Reste ma référence de cette session. - adriaticoboy a écrit:
- *Est-ce le ventre mou de la sélection, ou bien est-ce la lassitude de l'auditeur: c'est plutôt très bien mais je n'arrive pas à m'enthousiasmer plus que ça.
- natrav a écrit:
- *Très belle version de prime abord, très mâle. Toucher détaché voire martial mais qui finit par lasser d'autant que cette vision carrée du piano mozartien reste la même tout le long de ces variations et on étouffe dans cet uniforme gris-bleu.
**Parti pris plus tendu, hautain ou avec détachement. Durée sensiblement identique à la précédente mais impression que les phrases sont précipitées et que l'ensemble est lent. Aucun relief, les respirations semblent artificielles. Un bon MIDI. Froid. L'empire ottoman ne fait plus rêver, la turquerie se drape de nostalgie, je ne comprends pas bien où le pianiste veut en venir, la fin agonise. Ouf, c'est fini semble dire le piano. - Wolferl a écrit:
- *très beau son (et bonne captation) équilibre parfait entre la rondeur et la sécheresse. interprétation mesurée, au risque d'être un peu tiède
4 ex aequo. versions 09/02: Murray Perahia (1991/Sony) - Utnapishtim a écrit:
- **c'est pas mal, mais pas grand chose à en dire...
- olivier le normand a écrit:
- *Pas de caractère, peu de vie! Je m'ennuie!
**A une belle sonorité de piano, mais je pense que c'est un pianiste qui met plus l'accent sur la beauté de sa sonorité, au détriment d'une certaine vie qui doit animer la partition! J'ai pas tropaimé la fin de la Marche Turque, c'est joué un peu de manière répétitive! - Scherzian a écrit:
- *c'est exactement le Mozart propret servi au kilomètre que je ne peux pas supporter. Certaines nuances sont si calibrées, millimétrées et préméditées que l'on dirait que l'artiste est branché sur un rhéostat ou un potentiomètre. Surtout aucune exagération, que nous ne soyons pas taxés d'interpréter ! We will just let the music speak for itself. Mais une musique qui parle d'elle-même n'existe pas dans le cadre d'un art qui est suspendu à l'interprète comme à sa raison d'être. Je ne peux que ranger cette interprétation dans la dernière catégorie.
**Menuet et trio: Sonorité plus grasse. Tous les contrastes et toutes les indications de nuances sont impitoyablement gommés. Tout se passe finalement entre mezzo piano et mezzo forte ; comme c'est excitant ! Dans le trio, c'est encore pire : toutes les aspérités sont poncées, érodées. Un Mozart qui ne risque pas de piquer. Rondo: Je n'en peux plus de cette version mièvre et compassée. On dirait une machine à coudre. Un kreutzer pour que ça finisse ! - Aurele a écrit:
- **jeu très empesé, fade, je n'aime pas du tout
- Lambert a écrit:
- **Le menuet est précipitée, le trio tout en reflets. Des pêches remarquables ! Le Rondo s’enchaîne bien pour une fin malheureusement un poil bâclée.
- adriaticoboy a écrit:
- *La tension baisse encore d'un cran. Tout paraît lisse. Peut-être à tort.
- natrav a écrit:
- *Plus de personnalité ici, de la subtilité dans les changements de couleur de chacune des variations.
**Un peu de nervosité enfin ici et de la fraîcheur, des courbe et des phrasés parfaits. La comparaison est cruelle pour la version précédente. Des couleurs changeantes entre les trois parties, du dialogue. Beaucoup d'élégance et de vivacité dans la turquerie. De la joie. - Wolferl a écrit:
- *joli, à peu près les mêmes qualités que la version précédente. un peu monochrome aussi à la longue
- Hidraot a écrit:
- *Une de mes préférées, un peu standard peut-être
- Pan a écrit:
- **J'aime bien les basses qui ressortent dans la marche turque de cette version.
3. versions 03/04: Mariya Yudina (1951/Live) - Utnapishtim a écrit:
- *c'est exitant, vivant, en ne s'ennuie jamais.
**au début j'ai trouvé ça trop précipité. Mais à la réécoute c'est quand même bien. - olivier le normand a écrit:
- *ouais, premier enthousiasme! C'est un vieil enregistrement qui gratte, mais derrière les crachouillis, il y a une vraie leçon de piano! Au moins, chaque variation est bien caractérisée, il y a de la vie (bon, d'accord c'est un live), de la passion, et quelle vitalité! Il y a une foule de variété d'attaques, de couleurs, de dynamiques! Je ne sais pas pourquoi mais je pense à une femme! Au début, je penchais pour Haskil, Annie Fischer, mais cela ne m'étonnerait pas que ce soit une représentante de l'école russe de piano!
**Certes, la prise de son est pénible, certes ça crachouille, mais derière ces craachouillis, quelle leçon de piano! C'est la plus vivante, la plus intéressante des versions, celle qui fourmille le plus d'idées, et qui est la plus riche en variété d'attaques! Elle nous met en éveil! On est impatient de savoir ce qui va se passer! Même les attaques ne sont pas faites avec dureté (comme pour la version 1 par exemple)! C'est prodigieux! Pronostic: je dirais une représentante de l'école russe de piano (genre Yudina) - Scherzian a écrit:
- *Le thème s'écoule dans une douce lumière où darde parfois (la première mesure de la deuxième partie) un rayon plus intense. Le phrasé est si doux et si plein que, souvent, une note s'écoule dans la suivante comme si elle en était amoureuse. À la reprise de la deuxième partie, les rayons se font plus présents (de manière prémonitoire ?). Sans perdre de sa qualité de phrasé, la variation I est prise à un tempo plutôt enlevé, les contrastes entre les mesures piano et celles forte sont jubilatoires. On retrouve les mêmes qualités dans la II, avec un ton très primesautier, musardant, espiègle. La III est prise assez rapidement, et on trouve ici le premier pianiste capable d'un forte qui n'altère en rien la richesse et la plénitude du timbre. La grande surprise de cette interprétation, pour moi, vient de la IV où la volonté et la jubilation débordent littéralement dans les passages de la main gauche par dessus la droite ; c'est (très !) surprenant mais cela emporte mon adhésion comme une grande déferlante de lumière. Le tempo de la V (Adagio) est à nouveau plutôt enlevé, mais le contraste avec ce qui précède est très réussi. Au niveau des phrasés, on atteint un degré de raffinement qui me donne le tournis (écoutez la mesure 2 de la V à la main droite, surtout lors de la reprise). Aux mesures 5 et 6 de la première partie, la V reçoit toute la lumière de la IV. Dans la deuxième partie, quelles textures étonnantes (par exemple aux mesures 3 et 4 et pour les doubles et triples croches suraiguës à la main droite : à ce tempo, ce n'est plus qu'un éclat scintillant) ! Il ne reste plus à la VI qu'à clore cette belle trajectoire. D'un point de vue strictement artistique, on ne sait ce qu'il faut admirer le plus : la concentration de l'artiste, son immédiateté et sa simplicité (absence absolue et radicale de sophistication) ou sa maîtrise parfaite du timbre et du phrasé, quelle que soit la nuance, quel que soit le rythme ? Il y a là un alliage très pur de rigueur et de délié. Pour moi cette interprétation est parfaite, sphérique ; elle s'impose sans rien imposer, par sa force, sa volonté sans vouloir. Je pense que je vous ai peut-être reconnue, Madame.
**Menuet et trio: Certes, toutes les nuances prescrites par la partition ne sont pas pleinement respectées, mais qu'est-ce que l'on prend plaisir à écouter un tel interprète gorgé de couleurs, au staccato piquant et insolent et à l'agogique fabuleuse ! Et que dire du sens de la déclamation, de ces phrasés qui abolissent les barres de mesure ? Très beau contraste avec le trio, dont la première partie est jouée dolce pour la première fois de ce comparatif. Rondo: Croissance organique dans une forme rondo (!), vitalité débordante, joie de vivre communicative et une coda pleine de volonté, quasi héroïque. Pour moi, tout y est (et pour la première fois de ce comparatif). Pour ma part, je refuse catégoriquement de tenir compte des traits ratés en doubles croches à la main droite (surtout à 6'03 et à 6'17). La vétusté de la prise de son nous prive malheureusement en partie du sommet rayonnant qu'a dû représenter la coda (dernière page) : l'enregistrement y est peu lisible et souvent saturé. - Aurele a écrit:
- **très vivante avec beaucoup de rythme, les tempi sont bousculés mais cela me plaît beaucoup, plaisir de jouer qui se ressent
- Lambert a écrit:
- *va trop vite, mange des notes.
**Je suppose la version dézingué à la première session. Les mêmes choses me dérangent, c’est trop précipité. Par contre la fin, live en plus, ça envoi bien. Peut être qu'en connaissant vraiment la sonate J'ose un nom: Richter (tant de violence) - adriaticoboy a écrit:
- *Que dire ? C'est parfait, une leçon de piano. Tout coule de source. Cette version penche clairement du côté du trop, rien qu'au niveau des tempi, mais c'est fait avec une telle maîtrise et une telle distinction qu'on se laisse facilement happé par le flot de la musique. Et malgré le rythme effréné, il y a des passages d'une respiration très subtile et douce, qui renforcent l'éloquence des envolées qui précèdent ou suivent. Bref, une version qui manque peut-être de profondeur, mais pas de grandeur.
- natrav a écrit:
- *Pas enthousiasmé du tout par ce côté niais, précipitation assez incompréhensible. C'est pas la course à l'abîme mais le rat qui court dans la roue de sa cage. Il ou elle le fait exprès ? Carrément bidonnant au fur et à mesure de l'enchaînements des variations.
**Lol !!! M'évoque irrésistiblement l'accompagnement piano des muets comiques, tout est mené à train d'enfer (d'ailleurs il y a quelques pains dus plus à cette précipitation — bien fait ! — qu'au live) et se retrouve freiné par de brusques ralentendo maniérés. Ou alors il s'agit d'une course de relais. Le pianiste exagère et contraste à tel point les tempi, le toucher avec des notes (sur)piquées que Mozart ressemble à la caricature qu'on a pu en faire naguère. Mais l'enregistrement sent ses années 30 ou 40. On excusera. La turquerie (avec des pains et des notes sautées en cours de route) fait tourner des automates à vive allure. Là encore, quel est le propos et l'intérêt ? Faire preuve de virtuosité ? - Wolferl a écrit:
- *sautillant, sympathique mais pas très profond. un peu monochrome sur la durée
- Pan a écrit:
- *Je trouve le jeu trop détaché et bien sûr les tempi trop rapides, en outre les fausses notes me dérangent toujours, même si je comprends qu'en public c'est pratiquement inévitable.
**quel cirque ! Je risque un nom : Horowitz. - MarieFran a écrit:
- **malgré le son téléphone, y'a rien à faire, elle a un grain mais je l'adore…
- Hidraot a écrit:
- *J'aime bien l'exposition mais la première variation (ou 2ème, je ne connais pas la partition) part sur les chapeaux de roue, on est pas pressé !
2. versions 10/05: Maria João Pires (1990/Deutsche Grammophon) - Utnapishtim a écrit:
- **le début, bof, mais alors la marche turque est d'une lourdeur.... non !
- olivier le normand a écrit:
- *avec la 3ème version, et pour des raisons différentes, l'interprétation que j'ai le plus aimé! Grand piano, chaque variation est superbement amenée, il y a des variations à l'intérieur de chaque vairation (sic!), on est subjugué du début à la fin par la foule d'idées que déploie le (ou la) pianiste! Il capte notre attention pendant tout le mouvement, et j'ai été littéralement "scotché" par son interprétation!
**Cela fut le premier menuetto (hormis la version 4, puis ensuite la version 6) qui m'a interpellé! Plein d'idées, d'accents; alors pourquoi une Marche Turque aussi lente? Bon, cela se tient, mais cela fait un peu "hors sujet"! - Scherzian a écrit:
- *Malgré le fait qu'il y a probablement beaucoup à redire, voici pourtant la troisième version de mon groupe de tête. Dans le thème et par la suite, il y a suffisamment de « variation dans les variations » et je trouve que certains choix agogiques sont plutôt réussis (mesure 4 du thème par exemple) bien que je sois plus réservé sur le rubato (reprise de la deuxième partie du thème). Bien qu'un peu léthargique, la variation I réserve de beaux contrastes surtout grâce à une main gauche bien ferme. J'aime même carrément beaucoup la II plutôt enlevée, bien caractérisée et volontaire. On retombe quand même d'un cran avec la III et dans une moindre mesure avec la IV. La V est prise dans un tempo très lent (comme beaucoup d'autres interprètes), mais je trouve que cela fonctionne assez bien ici. Après ce qui est presque un point d'orgue, la VI retrouve en partie l'énergie et le sel de la II.
**Menuet et trio: On revient sur terre, mais le menuet reste très beau, avec notamment une belle sonorité pianistique, de belles couleurs. Quant au contraste avec le trio (et surtout le contraste inverse au da capo), il est assez réussi, même si pour moi le trio sonne de manière plus mièvre que véritablement dolce. Rondo: Quelle déception ! Comme tout semble pesant (les lignes), englué (le temps, le rythme) ! Même s'il y a parfois quelques reliefs, c'est un peu la danse de l'ours et cela sent l'effort presque partout. Le tempo n'arrange rien. Pour moi, la grande déception de la seconde partie de l'écoute, sauvée en partie seulement par le menuet. - Aurele a écrit:
- **joli menuet + trio même si c'est plus terre à terre que la version précédente et conventionnel, le rondo en revanche est d'une lourdeur impressionnante et se résume à "ploum, ploum, ploum"
- Lambert a écrit:
- **Un début dans le ton difficile à départager avec les autres versions. Le Rondo un peu jazz pas pour me déplaire mais c’est plus turc. Ma coda préférée
- adriaticoboy a écrit:
- *On est toujours ici dans le beau piano classique, mais on voit qu'il est quand même possible d'allier une certaine profondeur avec une bonne dose d'animation quand l'interprète sait où il va. La très grande classe.
- natrav a écrit:
- *Ce pianiste a pris la meilleure part des versions 7 pour la vitalité, l'importance donné au phrasé de la 5, de la 9 pour le raffinement des teintes de chacune des variations. C'est le top !
**On retrouve des phrases et des couleurs mais plus sombres que dans la 2, martial parfois, contenu, viril en tout cas. Pas mal d'idées. La turquerie est originale voire géniale, lente, les turcs avancent sans se faire voir, l'air de pas y toucher mais leurs intentions sont belliqueuses, on n'en doute pas, de la férocité et du sadisme derrière ces petits trilles. On frémit. Le pianiste s'amuse terriblement de nous, un vrai régal. Je veux cette version. - Wolferl a écrit:
- *l'impression d'entendre la même chose qu'avant, plus contrastée peut être. pas renversant non plus. c'est beau, vivant, très mesuré, ça pourrait être parfait mais pour moi ça manque d'originalité
- Hidraot a écrit:
- *C'est, je pense ma préférée, à la fois délicate et dynamique, de véritables changements entre les variations.
- Poisson a écrit:
- *une des seules versions qui passent, sans doute Pires ou alors une version intéressante à découvrir
Version gagnante versions 07/06: Fazil Say (1997/Warner) - Utnapishtim a écrit:
- *j'ai hésité, d'autres sont biens, mais sur la longueur, elle a beaucoup de qualités.
**j'ai failli la choisir, mais je trouve qu'il y a trop de coquetteries, surtout dans la marche, et je pense que cette musique n'en a pas besoin. - olivier le normand a écrit:
- *C'est trop saccadé, et aussi trop maniéré! Il veut faire des effets, mais c'est un peu gros à chaque fois! Non, j'ai pas aimé! Certes, des idées, contrairement à la 5, mais elles ne sont pas judicieuses! C'est trop heurté, trop caricatural!
**On est captivé d'entrée! Le Menuetto est plein d'autorité, d'idées et quel beau piano! L'entrée du trio est somptueusement amenée (c'est un de sseuls à aussi bien distinguer le menuetto du trio-pour quelqu'un qui ne sait pas lire la musique comme moi, j'avais l'impression d'avoir la partition ouverte devant moi, de comprendre la musique!)! la Marche Turque est prise à un tempo très dynamique (mais c'est une marche!), et ça "marche" (sans faire de mauvais jeu de mots)! Pronostic: Brendel - Scherzian a écrit:
- *À la première écoute, cette version avait retenu mon attention, par exemple le raffinement et la variété des nuances entre l'exposition et la reprise, la belle et saine énergie de la variation I et de la variation II. À la réécoute, force est de revoir mon impression, en raison de rallentendos assez chichiteux et surtout de ce qui me paraît finalement être une approche non aboutie voire procédant par fulgurances. La variation III arrive ainsi franchement sans crier gare et à partir de la IV les reprises disparaissent. (Parce que la IV et la V sont considérées comme des variations lentes ? Le musicien de la version 03 a pourtant montré que ce n'est pas si simple.) Je trouve même la V assez franchement ratée, même si elle a ses moments très intéressants. Heureusement, la VI renoue avec la belle vitalité déboutonnée du début (et avec les reprises). Je sens confusément que je vais en faire hurler et que l'on va de ce pas préparer mon bûcher, mais je retiendrai la version 07 dans mes trois préférées, malgré tout, et malgré le fait qu'elle n'a rien à y faire avec la 03. Soulignons quand même la riche sonorité assez hédoniste et pulpeuse (par les temps qui courent, c'est presque un luxe).
**Menuet et trio: Même si l'on retrouve à mon sens cette approche faite de fulgurances plus que d'une vision « unitaire » aboutie, cette interprétation fait partie de mes deux préférées pour les deux derniers mouvements ; dans cette optique très hédoniste, avec un piano savoureux et pulpeux, le menuet (souvent intéressant voire intriguant) me semble quand même mieux réussi que le trio. Rondo. Irrésistible. Pas de fulgurances ici, c'est la page tout entière qui est fulgurante. Quel sens de la progression et de la découverte : jamais les reprises ne sont jouées de la même manière que les expositions (les reprises ne sont d'ailleurs pas toutes observées, ce qui reste un peu surprenant). Pour moi, la grande surprise de la seconde partie du comparatif. - Aurele a écrit:
- **version très belle et très réussie mais moins marquante que la 4. Le menuet + trio est un peu sage malgré de belles couleurs. Le rondo en revanche est génial, très vivant, fulgurant
- Lambert a écrit:
- *La 7 apporte un bon son live qui la sauve du groupe des derniers
**Je ne le démarque pas des autres mais le chant avec le piano me dérange. Le Trio est très beau, consistant. Fin un peu rude - adriaticoboy a écrit:
- *Ah ! Il se passe enfin des choses ! J'entends déjà le meilleur piano de la sélection: des basses savoureuses, un médium et des aigus clairs mais non cassants. Et puis quelle personnalité derrière ce jeu plein de vie et d'imagination ! On a là un artiste sincère et distingué, pas un intellectuel poseur comme dans la version 4.
- natrav a écrit:
- *Enfin de l'air, courant d'air même. Spirituelle et fluide, la plus rapide si on élimine la blague n° 3. Après l'écoute en double de chacune des 6 autres versions, celle-ci ne me lasse pas. Un franc bonheur malgré le caractère extraverti.
**Un Mozart très tendre, voluptueux, alangui. C'est une romance au départ et ce parti pris ne semble pas tenir la route malgré le caractère plus sombre donné au fur et à mesure, la partition donnant peu accès à la tendresse amoureuse et à ses avatars à mon avis. La turquerie est fougueuse, c'est la bataille, très bien menée, superbe armée turque. Mais que fait-on de la première partie ? - Wolferl a écrit:
- *joli son de l'instrument, coloré comme un pianoforte mais sans le timbre casserolesque. interprétation idéale, aucun ennui. original, contrasté, de vrais-parti pris (la 3e var. !)
- MarieFran a écrit:
- *A le mérite donner de l'intérêt à l'oeuvre.
**décevant (e) dans ces deux derniers mouvements…
Dernière édition par Kia le Mer 17 Fév 2010 - 23:09, édité 1 fois |
| | | poisson Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5507 Date d'inscription : 14/02/2009
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 17 Fév 2010 - 21:20 | |
| Merci Kia |
| | | Hidraot Mélomane chevronné
Nombre de messages : 12971 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/12/2008
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 17 Fév 2010 - 21:21 | |
| C'était cool, merci. Ca va je ne suis pas trop déçue du résultat. |
| | | aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 17 Fév 2010 - 21:43 | |
| Merci Kia. Pour moi qui n'y connais rien à ce répertoire, cela peut donner des idées d'écoute. |
| | | Utnapištim Mélomane chevronné
Nombre de messages : 3330 Age : 60 Localisation : Le vendredi soir à Pleyel. Date d'inscription : 13/09/2009
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 17 Fév 2010 - 21:57 | |
| Hé bé ! Say en tête ! Il me semblait bien avoir reconnu le jeu de Kempff ! Concernant Yudina, j'avais des doutes. Sinon il n'existe pas une version Haskil ? J'aurai bien aimé l'avoir dans cette confrontation. Mais bon... trop de versions c'est indigeste. Merci Kia. Un ce ces jours je proposerai une écoute comparée mais dans un tout autre genre. |
| | | adriaticoboy Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7173 Date d'inscription : 17/08/2005
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Mer 17 Fév 2010 - 22:35 | |
| Merci Kia, c'était vraiment une très belle écoute comparée. Fazil Say, c'est étonnant que personne n'en avait jamais parlé dans le sujet discographique sur le piano de Mozart, car c'est quand même une version assez réputée, du moins elle avait beaucoup fait parler d'elle à sa sortie. Personnellement je n'avais jamais écouté ce pianiste, et j'aurais même eu tendance à avoir des a priori plutôt négatifs. Là, en aveugle, je ne me suis posé aucune question, et cette lecture m'a paru représenter la quadrature du cercle. Yudina, bon, on s'y attendait un peu. Un jeu aussi puissant et hystérique, ça ne pouvait être qu'un Russe, et une femme. Je comprends que certains trouvent ça caricatural, mais moi je ne peux pas résister. La coda du Rondo, quasi furtwänglerienne, c'est hallucinant ! MJ Pires n'était pas loin du sans faute; pourquoi tout gâcher avec ce Rondo qui traîne la patte ? Mystère... (Fait-elle la même chose dans sa première intégrale Denon/Brilliant ?) Perahia... C'est toujours le même problème avec ce genre de pianiste. Dans l'absolu c'est de la très belle ouvrage. Mais au jeu de la comparaison, le déficit de personnalité est pénalisant. Kempff s'en sort mieux je trouve. C'est un peu plus rugueux et "pédestre", comme dit Scherzian, mais ça possède un cachet autrement plus séduisant. |
| | | Octavian Glasse les fraises
Nombre de messages : 7333 Age : 41 Localisation : Près du Vieux Port Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Jeu 18 Fév 2010 - 1:01 | |
| Je n'ai pas eu le temps de développer des commentaires, j'ai juste envoyé mon vote à Kia avant de partir à un rendez-vous. En bref: - Ma version préférée pour ces IIe/IIIe mvts était celle de Christoph Eschenbach. Une version qui ne cherchait pas l'originalité mais que j'ai trouvé irréprochable, avec le petit plus qui va bien, des passages assez "chantants". Pires n'était pas loin derrière, avec un travail très intéressant et réussi sur les atmosphères. - Le ventre mou: Perrahia, 3e de ma liste, résultat nettement moins probant que pour Pires, et le dernier mouvement en version TGV ne m'a vraiment pas convaincu - puis Fay, le "gagnant" du jour, pour moi c'est là que mon classement bascule vraiment dans le négatif notamment à cause d'un IIe mvt que j'ai ressenti comme anecdotique, sans personnalité ni aspérité, assez ennuyeux pour tout dire; même si ça s'arrangeait avec le IIIe (mais la toute fin est, pour moi, ratée). - Enfin les clairement "non" : Kempf, de l'allant mais un manque de nuances criant et des sonorités trop dures pour cette musique (je me suis demandé à un moment si ce n'était pas joué au pianoforte); et Yudina, non, franchement, c'est inécoutable pour moi, le jeu est daté, trop rapide aussi (surtout le IIIe mvt), la prise de son moche n'arrange rien. En tout cas encore merci Kia d'avoir organisé tout ça. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Jeu 18 Fév 2010 - 1:03 | |
| Merci Kia pour cette écoute comparée. N'était son Rondo, la version de Maria Joao Pires aurait été une révélation pour moi. Fazil Say a une vision intéressante, parfois fascinante, il lui manque juste pour moi une plus grande constance sur les sommets. Pour ma part, je n'entends rien d'hystérique et encore moins de caricatural dans la version de Maria Yudina. Je pensais bien l'avoir reconnue à l'écoute du premier mouvement (d'autant que Mariefran avait passablement vendu la mèche vers la fin tumultueuse et HS de l'écoute comparée de l'opus 109 de LvB), mais j'étais beaucoup moins sûr après l'écoute des deux derniers mouvements. Dans mon souvenir, sa version 1963 était plus sereine et bucolique dans le Menuet/Trio et dans le Rondo alla turca que cette version 1951. Il faudrait que je la réécoute... Au fait, la version Yudina 1963 est disponible sous la forme de cinq fichiers WMA sur le site internet consacré à la pianiste. En tout cas merci à nouveau à Kia. C'est probablement toujours ainsi qu'il faudrait écouter, pas nécessairement en écoute comparée mais en écoute aveugle isolée. |
| | | antrav Papa pingouin
Nombre de messages : 37304 Date d'inscription : 08/12/2005
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Jeu 18 Fév 2010 - 1:31 | |
| Oui, merci Kia pour la belle présentation de cette écoute. On pourrait connaître ton opinion concernant ces versions ? Rien à faire, je reste sur Pires que je n'avais pas reconnue n'ayant pas écouté sa version depuis des années. Surtout du sens partout et encore plus dans le Rondo puissant et inquiétant. Tout se tient de bout en bout. En 2 Fazil Say, il pourrait détrôner Maria s'il ne se prenait les pattes dans une histoire en cadavres exquis, je ne sais pas très bien ce qu'il me raconte ici. |
| | | Kia vomi
Nombre de messages : 6939 Age : 38 Date d'inscription : 21/10/2006
| Sujet: Re: Ecoute comparée - Mozart: Sonate n°11, K.331 Jeu 18 Fév 2010 - 3:14 | |
| Moi je n'ai pas les mêmes sensations, vu que je connais les versions...ainsi j'ai toujours aimé Perahia ici, je le trouvais très poétique, un très grand respect de la partition, l'écoute en aveugle favorise plutôt les interprètes avec une forte personnalité... Pires pour une version de référence, c'est bien choisi, elle corrige peut-être ce défaut de Perahia...comme souvent avec cet interprète, on a l'impression d'une maîtrise totale de l'oeuvre joué. La version Yudina est intéressante mais je ne l'écouterais pas souvent, c'est quand même un peu trop décalé par rapport au répertoire et je ne peux pas maintenir le plaisir de cette originalité tout au long de l'écoute, ça devient un moment un peu lassant... Fazil Say a beaucoup d'engagement, un turc qui remporte l'écoute de la sonate alla turca c'est marrant. Beaucoup de sincérité et d'originalité, si on écoute en sachant qui est l'interprète, on peut justement lui reprocher d'en faire un peu trop... J'ai découvert cette sonate avec Kempff, et il m'a toujours ennuyé, pourtant elle est souvent citée comme référence... J'ai déja dit que j'ai beaucoup apprécié Staier dans Mozart, j'ai écouté en boucle sa fantaisie en ut mineur quand c'était sorti... Pour Gould, je rejoins Poisson: c'est une version qui plaira à ceux qui n'aiment pas Mozart Mais merci pour les compliments...certaines mauvaises langues prédisaient que cette écoute se vautrerait lamentablement |
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