Anna Moffo

Cette soprano n'était pas italienne comme beaucoup peuvent le penser en voyant son nom. Elle était d'origine italienne seulement et de nationalité américaine. Elle est née le 27 juin 1932 en Pennsylvanie. C'était un soprano lirico di colatura. Elle a beaucoup chanté au Metropolitan Opera de New York. Elle y a débuté en 1959 dans le rôle de Violetta Valery, un rôle qu'elle a beaucoup chanté. Dans son répertoire sur scène, elle avait énormément de rôles d'héroines françaises et italiennes : Marguerite, Juliette, les 4 rôles féminins des Comtes, Périchole, Mélisande, Manon, Violetta, Gilda, Liù, Mimi, Adina, Lucia, Norina, Butterfly, Rosina, Nedda, Amina, Elvira dans I Puritani, Maria dans La Figlia di Reggimento, Manon Lescaut, Nannetta. Elle a aussi chanté Pamina au Met en anglais et en allemand, Rosalinde en anglais en tournée avec le Met. Il serait difficile de tout citer. J'en ai sûrement oublié. Certains n'ont été peut être enregistrés qu'en disque comme Carmen je crois ou encore Thaïs.
Elle était sous contrat avec RCA.
C'était une femme d'une très grande beauté. Elle a aussi été actrice de cinéma et dans des films pas très catholiques dirons nous.
On peut noter qu'elle avait une diction française excellente, une voix d'une pureté incroyable, avec beaucoup de sex appeal également.
Je connais en particulier son enregistrement de studio de La Traviata sous la direction de Previtali. C'est une très bonne Violetta. Il faudra que je réécoute cet enregistrement pour en développer un peu plus mais elle m'a laissé un très bon souvenir dans ce rôle.
Elle est morte des suites d'un cancer du sein le 9 mars 2006 à New York.

Quels sont pour vous ses plus grands rôles ou ceux dans lesquels vous la préférez? Quels sont les enregistrements que vous aimez beaucoup (intégrales, lives, récitals)?

Elle avait une belle voix naturelle qui lui permettait de négocier certaines parties agiles d'une belle façon mais à l'opposé de l'école et de la technique d'une Sutherland par exemple.
Suivant mon humeur j'aime beaucoup, ça change d'un certain académisme, et surtout cela lui permet d'interpréter sans trop s'en soucier, mais parfois nénamoins la voix manque un peu de soutien par la technique et avec le temps cela n'a pas arrangé les choses.
Ses plus belles années sont représentées pour moi par sa Violetta et sa Gilda.
Par contre sa Suzanna ne me laisse pas un grand souvenir (comme celle de Netrebko).
Plus tard en abordant au disque des rôles plus sombres, Carmen et Hänsel, je la trouve encore plus intéressante (et ses duos avec Donath sont délicieux chez Humperdinck).
Du rôle de Carmen, on a souvent loué les interprétations de chanteuses stylées, par exemple Berganza, pour oter ce côté vulgaire parfois excessif qui n'est plus de bon ton dans le milieu lyrique, mais parfois ce chant me laisse froid et j'ai envie d'y entendre des accents "gitans" que me procure une Callas, fascinante malgré tout et aussi une Moffo.

Je ne connais pas grand chose au final avec elle, mais mis à part sa Thaïs, je trouve que le double récital suivant vaut vraiment le coup!



De grands passages de Manon de Massenet ainsi que celle de Puccini, et puis La Traviata, La Bohème, Butterfly, Lucia... Splendide et très bien entourée!

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Il s'agit du duo Germont-Violetta et cela se termine à la fin de la première partie de l'Acte II. Je précise que je me suis arrêté après "Amami Alfredo". Il s'agit d'extraits d'un film de La Traviata de 1967 d'après imdb dont le réalisateur est Mario Lanfranchi. Le chef est Giuseppe Patané. Moffo est vraiment une magnifique Violetta, sensible. Je ne suis pas fan de Gino Bechi qui fait Germont. Je trouve la voix grise, le chant manque de nuances. Le jeune Franco Bonisolli dans sa courte intervention, du moins au passage où je me suis arrêté est très bon. Direction satisfaisante de Patané. Ses vidéos sont à voir en priorité pour le chant et l'incarnation de Moffo.

Merci à Polyeucte et AD pour vos messages. J'espère que d'autres personnes vont participer.

En regardant ce que montre Otello, je me rappelle que dans l'Amour des Trois Rois, c'est très bien il me semble.

Et dans La Juive aussi, quel dommage que l'enregistrement n'ait pas peu être terminé...

Pour le coup on peut vraiment regretter l'énorme travail discographique que Xavier avait fait sur OG au moment de la mort de la dame. Je ne sais pas s'il en reste des traces Elvira ou Polyeucte ?
C'était passionnant quoiqu'inachevé.

Merci pour cette mosaïque Otello.

Tu dois connaître tous les enregistrements de cette belle mosaïque + sûrement des lives.



Ceci est une compilation qui reprend des airs de récitals de la mosaïque que tu nous offres je suppose. Je l'ai écoutée en entier. C'est très bien dans le répertoire français, dans les airs de Liù, l'air de Mimi. Pour l'air de Semiramide, c'est plus anecdotique. Sa voix de lyrique fait merveille dans les airs pucciniens en particulier, l'air de Micaëla. Il y a une vraie fraîcheur dans cette voix et dans l'interprétation, c'est délicat.

en video:

Otello a écrit:

en video:

J'ai toujours entendu des choses pas très positives sur cette Sonnambula. J'espère que tu donneras ton avis sur les différents enregistrements quand tu auras le temps.

aurele a écrit:

Merci pour cette mosaïque Otello.

Tu dois connaître tous les enregistrements de cette belle mosaïque + sûrement des lives.

Ceci est une compilation qui reprend des airs de récitals de la mosaïque que tu nous offres je suppose. Je l'ai écoutée en entier. C'est très bien dans le répertoire français, dans les airs de Liù, l'air de Mimi. Pour l'air de Semiramide, c'est plus anecdotique. Sa voix de lyrique fait merveille dans les airs pucciniens en particulier, l'air de Micaëla. Il y a une vraie fraîcheur dans cette voix et dans l'interprétation, c'est délicat.

C'est l'album original.
J'adore la voix de cette femme au timbre plutôt corsé et fruité et au chant d'une grande sensualité sans compter la technique de vocalisation impeccable. Et même dans ses derniers enregistrements, il y a quelque chose de profondément émouvant dans cette voix très éclatée sur la fin.

aurele a écrit:

Otello a écrit:

en video:

J'ai toujours entendu des choses pas très positives sur cette Sonnambula. J'espère que tu donneras ton avis sur les différents enregistrements quand tu auras le temps.

Elle est très bien chantée mais terriblement coupée.

Il paraît que sa Carmen est spécial. L'enregistrement était disponible sur musicme mais je ne le trouve plus sur le site. J'aurais été curieux d'entendre cela. Les Carmen maniérées et vulgaires dans la discographie, il y en a un certain nombre. Je peux citer par exemple Verrett qui est la seule Carmen que j'ai dans ma discothèque en disques. Elle est mieux dans les actes III et IV. Vocalement, j'adore le timbre mais c'est vraiment une Carmen pas sobre du tout, très maniérée.

Très belle artiste dont tous les enregistrements sont passionnants et dont il faut avoir en priorité Luisa Miller (la plus belle de la discographie), La Traviata (son grand rôle et une des meilleures de la discographie) et Lucia di Lammermoor (superbe de voix et d'incarnation et là aussi une des meilleures de la discographie)

Otello a écrit:

Très belle artiste dont tous les enregistrements sont passionnants et dont il faut avoir en priorité Luisa Miller (la plus belle de la discographie)

C'est ce que dit Christophe Capacci dans sa discographie dans le Guide des opéras de Verdi. Il la préfère notamment à Caballé. Pour lui, c'est avec Ricciarelli la meilleure Luisa de la discographie. Il n'y aucun commentaire sur les DVDs dans ce guide, ce qui fait qu'il n'y a pas de commentaire sur la Luisa de Scotto qui est remarquable malgré les imperfections vocales par l'incarnation dans le DVD du Met. Néanmoins, j'ai effectivement toujours entendu dire que Moffo est la meilleure Luisa de la discographie. J'ai déjà entendu des extraits mais je ne pourrai en parler véritablement que quand j'aurai tout écouté.
Certains aiment sa Gilda, Capacci compare le rôle de Luisa en terme de vocalité, de technique requise à celui de Gilda et c'est pour cela que pour lui Moffo est excellente dans ce rôle de Luisa. Certains trouvent la Gilda de Moffo trop sensuelle, pas assez fragile, trop uniforme tout au long de l'oeuvre. C'est à peu près l'opinion de Cabourg.

aurele a écrit:

Otello a écrit:

Très belle artiste dont tous les enregistrements sont passionnants et dont il faut avoir en priorité Luisa Miller (la plus belle de la discographie)

C'est ce que dit Christophe Capacci dans sa discographie dans le Guide des opéras de Verdi. Il la préfère notamment à Caballé. Pour lui, c'est avec Ricciarelli la meilleure Luisa de la discographie. Il n'y aucun commentaire sur les DVDs dans ce guide, ce qui fait qu'il n'y a pas de commentaire sur la Luisa de Scotto qui est remarquable malgré les imperfections vocales par l'incarnation dans le DVD du Met. Néanmoins, j'ai effectivement toujours entendu dire que Moffo est la meilleure Luisa de la discographie. J'ai déjà entendu des extraits mais je ne pourrai en parler véritablement que quand j'aurai tout écouté.
Certains aiment sa Gilda, Capacci compare le rôle de Luisa en terme de vocalité, de technique requise à celui de Gilda et c'est pour cela que pour lui Moffo est excellente dans ce rôle de Luisa. Certains trouvent la Gilda de Moffo trop sensuelle, pas assez fragile, trop uniforme tout au long de l'oeuvre. C'est à peu près l'opinion de Cabourg.

Ben oui mais certains s'imaginent que Gilda est un soprano léger ce qui est archi faux. Il y faut au moins un soprano lirico coloratura. Moffo est une très belle Gilda en ce sens. Capacci a tout à fait raison.

Otello a écrit:

Ben oui mais certains s'imaginent que Gilda est un soprano léger ce qui est archi faux. Il y faut au moins un soprano lirico coloratura. Moffo est une très belle Gilda en ce sens. Capacci a tout à fait raison.

Evidemment. Je n'ai pas dit le contraire. Cabourg lui reproche d'être "pulpeuse, charnelle et ce, à tort, dès les premières scènes". Il ne développe pas beaucoup donc. Pour cet enregistrement de Solti, il parle globalement de "beau gâchis". Il faut dire que Merrill est un très bon baryton mais je ne pense pas qu'il soit marquant en Rigoletto, il n'a pas la profondeur de caractérisation d'autres barytons à mon avis : Warren, Milnes, Fischer-Dieskau pour ne citer qu'eux. C'est Kraus en Duc. Je le connais dans la version Rudel, décevante surtout à cause de la direction du chef. C'est un rôle qui convient très bien à Kraus même si on peut préférer évidemment Pavarotti et Bergonzi qui n'est cependant pas le personnage pour ce dernier. C'est surtout la direction de Solti qui me fait peur, surtout vu ce qu'en dit Cabourg. Pour lui, cette direction se caractérise par son "emphase et sa sécheresse" et il rajoute que cela ne convient "nullement au mélodramme italien".

aurele a écrit:

Otello a écrit:

Ben oui mais certains s'imaginent que Gilda est un soprano léger ce qui est archi faux. Il y faut au moins un soprano lirico coloratura. Moffo est une très belle Gilda en ce sens. Capacci a tout à fait raison.

Evidemment. Je n'ai pas dit le contraire. Cabourg lui reproche d'être "pulpeuse, charnelle et ce, à tort, dès les premières scènes". Il ne développe pas beaucoup donc. Pour cet enregistrement de Solti, il parle globalement de "beau gâchis". Il faut dire que Merrill est un très bon baryton mais je ne pense pas qu'il soit marquant en Rigoletto, il n'a pas la profondeur de caractérisation d'autres barytons à mon avis : Warren, Milnes, Fischer-Dieskau pour ne citer qu'eux. C'est Kraus en Duc. Je le connais dans la version Rudel, décevante surtout à cause de la direction du chef. C'est un rôle qui convient très bien à Kraus même si on peut préférer évidemment Pavarotti et Bergonzi qui n'est cependant pas le personnage pour ce dernier. C'est surtout la direction de Solti qui me fait peur, surtout vu ce qu'en dit Cabourg. Pour lui, cette direction se caractérise par son "emphase et sa sécheresse" et il rajoute que cela ne convient "nullement au mélodramme italien".

Bergonzi ? c'est un des plus beaux ducs de Mantoue de la discographie tant vocalement que dramatiquement parlant.
Solti a une direction très théâtrale: moi j'aime beaucoup. La prise de son est un peu sèche
Merrill est un très beau Rigoletto et Kraus fait un duc plus aristocrate que séducteur invétéré.

Plus je regarde ses photos, plus je suis amoureux d'elle
Elle m'a toujours fait fondre avec son joli minoix et sa silhouette gracieuse.
Sa voix était très jolie (comme elle) et musicale. De plus elle avait quelque chose de très sensuel dans ses interprétations : sa Gilda avec Solti est magnifique. Sa Violetta ne peut se comparer à celle d'une Callas mais elle se défend avec ses vocalises ultra précises. Très belle Lucia également.
Elle n'aurait pas dû se fourvoyer dans le répertoire spinto.

[quote="Otello"]

aurele a écrit:

Otello a écrit:

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Bergonzi ? c'est un des plus beaux ducs de Mantoue de la discographie tant vocalement que dramatiquement parlant.
Solti a une direction très théâtrale: moi j'aime beaucoup. La prise de son est un peu sèche
Merrill est un très beau Rigoletto et Kraus fait un duc plus aristocrate que séducteur invétéré.

Bergonzi chante bien (comme toujours) mais il lui manque ce côté impudique endémique au Duc, un peu comme Pavarotti et Bjoerling. Kraus ne l'a pas non plus mais il joue sur una aristocratie malsaine.
C'est pourquoi j'aime bien le Duc de Del Monaco : viril, agressif et sans-gêne : un parfait goujat!

Radames a écrit:

j'aime bien le Duc de Del Monaco : viril, agressif et sans-gêne : un parfait goujat!

bien d'accord ! C'est clair qu'on attend pas Del Monaco dans ce rôle, mais pourtant, qu'est-ce que c'est bien !

Radames a écrit:

Bergonzi chante bien (comme toujours) mais il lui manque ce côté impudique endémique au Duc, un peu comme Pavarotti et Bjoerling. Kraus ne l'a pas non plus mais il joue sur una aristocratie malsaine.

ah il y a quand même chez Pavarotti (1ère version studio et la meilleure des 4) l'aspect jouisseur du Duc (qui ne se trouve pas non plus chez Bergonzi).

Figaro a écrit:

Radames a écrit:

j'aime bien le Duc de Del Monaco : viril, agressif et sans-gêne : un parfait goujat!

bien d'accord ! C'est clair qu'on attend pas Del Monaco dans ce rôle, mais pourtant, qu'est-ce que c'est bien !

Je trouve qu'historiquement parlant ça tient la route.

Otello a écrit:

Radames a écrit:

Bergonzi chante bien (comme toujours) mais il lui manque ce côté impudique endémique au Duc, un peu comme Pavarotti et Bjoerling. Kraus ne l'a pas non plus mais il joue sur una aristocratie malsaine.

ah il y a quand même chez Pavarotti (1ère version studio et la meilleure des 4) l'aspect jouisseur du Duc (qui ne se trouve pas non plus chez Bergonzi).

Tout à fait d'accord avec toi
Comme souvent d'ailleurs.
Il y a chez Big Lulu un côté hédoniste certain

Digression sur les interprètes du Duc.

C'est ni la première fois ni la dernière que ca arrive . S'il te plait aurèle détends toi ca ferait vraiment du bien

aurele a écrit:

Digression sur les interprètes du Duc.

Meuuuuuuu noooon!

calbo a écrit:

C'est ni la première fois ni la dernière que ca arrive . S'il te plait aurèle détends toi ca ferait vraiment du bien

oui Calbo a raison: reste zen. C'est impossible de rester de façon rigide cloisonné dans un sujet. Il y a toujours des ramifications; l'essentiel est qu'on ne se tape pas des pages de digression ça c'est certain! Mais bon! 2 ou 3 posts, personne n'en mourra.

Clair! N'oublions pas que les personnages d'opéra présentent souvent des portraits "portés sur la chose". De plus l'opéra italien n'est pas le plus chaste et prude qui soit....
En Italie l'opéra fait partie de la culture populaire et en général les afficionados aiment les grands airs autant que le foot, la cuisine, le bon vin et... les jolies femmes
C'est pourquoi faut pas être trop "cérébral" dans le perception de l'art lyrique.

Qu'est-ce que je peux dire sur Anna Moffo qui n'a pas encore était dit? ça va être dure , sinon que je la connaisai déjà, mais c'est ma Diva from Chatham d'amour qui me la refait découvrir, quelques temps plus tard je me suis promené dans un dépot-vente à Dunkerque et dans les baques 33 tours j'ai trouvé une flopée de disques d'Opéra et dans le tas, il y avait le Manon avec Anna Moffo!!!!! ce disque ne me quite plus, je l'ai même pris avec moi chez mes parents en Normandie pour le riper désolé de ne pas laisser de comentaires plus intéressant

Tu la connais dans quels rôles en dehors de Manon?

désolé Aurele, mais c'est le seul disque que je possede de cette déesse, mais j'ai vu sur la première page pas mal de références concernant sa discographie et sa vidéographie et comme je fais souvent les brocantes, je crois que je vais vite trouver mon bonheur, mais peut-être des enregistrements à me conseiller?

Tontonjimi a écrit:

désolé Aurele, mais c'est le seul disque que je possede de cette déesse, mais j'ai vu sur la première page pas mal de références concernant sa discographie et sa vidéographie et comme je fais souvent les brocantes, je crois que je vais vite trouver mon bonheur, mais peut-être des enregistrements à me conseiller?

Je ne connais pas encore sa Susanna dans Le Nozze di Figaro. Sa Nannetta dans cette version de Falstaff m'a un peu déçue :

Merci Aurele, j'en prends très bonne note

Une merveilleuse belcantiste du type à mettre tout le monde d'accord, tant la beauté intrinsèque de la voix convainc même les plus réticents à Callas... Ma Lucia préfére (une Lucia amoureuse , comparée à la Lucia impérieuse et désespérée de Callas ou à celle, folle à en mourir, de Dessay), et une Luisa Miller absolue en effet. Je ne connais pas ses extraits de Manon, suis curieux de découvrir ça.

Otello, parmi les 4 Violettas (au moins) qu'elle a enregistrées, laquelle préfères-tu? (Pour elle d'abord, mais aussi pour l'entourage)

Peut-on se fournir l'audio seul de la Violetta avec Bonisolli (version que j'affectionne particulièrement)? Les vidéos en playback me laissent toujours froid, malgré la stupéfiante beauté d'Anna. (il y a bien sûr les qqes lives réels comme son air de marguerite à la télévision, ah si seulement on avait pu filmer sa Lucia!)

Par ailleurs, j'écoute souvent son air de Giovanna d'Arco (opéra verdien de jeunesse) qui est absolument sublime, elle n'a enregistré que ce court extrait de l'oeuvre?

Ino a écrit:

Une merveilleuse belcantiste du type à mettre tout le monde d'accord, tant la beauté intrinsèque de la voix convainc même les plus réticents à Callas... Ma Lucia préfére (une Lucia amoureuse , comparée à la Lucia impérieuse et désespérée de Callas ou à celle, folle à en mourir, de Dessay), et une Luisa Miller absolue en effet. Je ne connais pas ses extraits de Manon, suis curieux de découvrir ça.

Otello, parmi les 4 Violettas (au moins) qu'elle a enregistrées, laquelle préfères-tu? (Pour elle d'abord, mais aussi pour l'entourage)

Peut-on se fournir l'audio seul de la Violetta avec Bonisolli (version que j'affectionne particulièrement)? Les vidéos en playback me laissent toujours froid, malgré la stupéfiante beauté d'Anna. (il y a bien sûr les qqes lives réels comme son air de marguerite à la télévision, ah si seulement on avait pu filmer sa Lucia!)

Par ailleurs, j'écoute souvent son air de Giovanna d'Arco (opéra verdien de jeunesse) qui est absolument sublime, elle n'a enregistré que ce court extrait de l'oeuvre?

Déjà pour Lucia, elle a fait 2 films: 1 en Noir et Blanc pour la RAI et quelques années plus tard pour le cinéma en couleur
Pour Traviata, elle ne l'a enregistrée qu'une seule fois en studio pour RCA + 2 films là aussi: un en Noir et Blanc pour la RAI et celui en couleur pour le cinéma avec Bonisolli. Quant à se procurer la bande son de ce dernier, il n'y a que toi qui pourras l'obtenir en faisant une extraction son du DVD.
En revanche, on a au moins 7 lives de sa Violetta.
Ma préférence va au studio, au 2ème film, au live de Buenos Aires et à celui du MET tant pour elle que pour l'entourage.
Oui elle n'a enregistré que cet air de Giovanna d'Arco au sein d'un album Verdi de toute beauté.

Otello a écrit:

Ino a écrit:

Une merveilleuse belcantiste du type à mettre tout le monde d'accord, tant la beauté intrinsèque de la voix convainc même les plus réticents à Callas... Ma Lucia préfére (une Lucia amoureuse , comparée à la Lucia impérieuse et désespérée de Callas ou à celle, folle à en mourir, de Dessay), et une Luisa Miller absolue en effet. Je ne connais pas ses extraits de Manon, suis curieux de découvrir ça.

Otello, parmi les 4 Violettas (au moins) qu'elle a enregistrées, laquelle préfères-tu? (Pour elle d'abord, mais aussi pour l'entourage)

Peut-on se fournir l'audio seul de la Violetta avec Bonisolli (version que j'affectionne particulièrement)? Les vidéos en playback me laissent toujours froid, malgré la stupéfiante beauté d'Anna. (il y a bien sûr les qqes lives réels comme son air de marguerite à la télévision, ah si seulement on avait pu filmer sa Lucia!)

Par ailleurs, j'écoute souvent son air de Giovanna d'Arco (opéra verdien de jeunesse) qui est absolument sublime, elle n'a enregistré que ce court extrait de l'oeuvre?

Déjà pour Lucia, elle a fait 2 films: 1 en Noir et Blanc pour la RAI et quelques années plus tard pour le cinéma en couleur
Pour Traviata, elle ne l'a enregistrée qu'une seule fois en studio pour RCA + 2 films là aussi: un en Noir et Blanc pour la RAI et celui en couleur pour le cinéma avec Bonisolli. Quant à se procurer la bande son de ce dernier, il n'y a que toi qui pourras l'obtenir en faisant une extraction son du DVD.
En revanche, on a au moins 7 lives de sa Violetta.
Ma préférence va au studio, au 2ème film, au live de Buenos Aires et à celui du MET tant pour elle que pour l'entourage.
Oui elle n'a enregistré que cet air de Giovanna d'Arco au sein d'un album Verdi de toute beauté.

Pour Violetta, moi je m'emmêle un peu les pinceaux. Le studio, évidemment, est hors-concours pour le son ; la lecture de la lettre est même presque trop indécente de présence (chez moi, ça génère un sentiment gênant de voyeurisme, de honte par excès de présence).
L'enregsitrement de Buenos Aires dont tu parles, c'est celui de 65 avec Cossutta et Bacquier ? Plateau royal, c'est exact ?
Je connais aussi une bande de Mexico (étiquetée Mexico, en tout cas ; mais les stations de ces tournées peuvent être mal identifiées) avec Di Stefano, un peu sur le retour, très induré, à la peine face à ce monument de vocalité décomplexée (mais dans Violetta, et dans ses belles années 60, Moffo mettait des nuances infinies à son chant) ; Rescigno dirige et j'aurais dit que ça datait de 65 aussi, mais je n'ai pas la pochette sous les yeux.
L'enregsitrement du MET, c'est celui dirigé par Adler avec Morell et Merill ? Je dois l'avoir quelque part mais j'avoue que ça fait une éternité que je ne l'ai pas écouté.
Moi, finalement, au-delà du studio, de l'enregistrement avec Cossutta et Bacquier (tout ce luxe vocal au service d'intentions fulgurantes !), le film VAI tient une belle place (et il suffit de couper l'image pour profiter du son, seul), même si je n'arrive pas à me détacher de la version Karajan : c'est vrai, Cioni est très en-dessous en terme d'instrument, d'élégance, de poésie, etc. mais Sereni reproduit le portrait très sensible de Ghione 58, avec Callas (il faut noter que le personnage paraît brossé différemment avec Callas et avec Moffo ; la première appelle une mâle détermination, quelque chose d'inflexible alors que la seconde le conduit à plus de raffinements, à d'autres détails, je trouve) et Karajan a tout un automne nostalgique au bout de sa baguette, un sens fiévreux du drame, etc.

A part ça, je reste fan de Moffo, toutes époques confondues. J'ai quelque part sa Tosca très franche de 77, impérieuse ; j'écoute finalement assez souvent des enregistrements de sa "2e" carrière (Montemezzi, sa Thaïs), sa Carmen, son Iphigenie, etc. et peut-être même plus (ou plus souvent) que les enregistrements de sa "voix royale" (pas assez de lives, à mon goût, là où toutes ses consoeurs ont été documents 2, 4, 5, 10 fois dans leurs grands rôles ; j'exagère à peine).

Une question ; en fait 2. As-tu entendu une Danza et un début de la "Folie" de Lucia, à bout de tout ? S'agit-il de fakes ? Autre question : j'ai lu, au moment de son décès, qu'elle s'était frottée tard à Norma ; en existe-t-il quelque chose, à ta connaissance ?

bAlexb a écrit:

Pour Violetta, moi je m'emmêle un peu les pinceaux. Le studio, évidemment, est hors-concours pour le son ; la lecture de la lettre est même presque trop indécente de présence (chez moi, ça génère un sentiment gênant de voyeurisme, de honte par excès de présence).
L'enregsitrement de Buenos Aires dont tu parles, c'est celui de 65 avec Cossutta et Bacquier ? Plateau royal, c'est exact ?
Je connais aussi une bande de Mexico (étiquetée Mexico, en tout cas ; mais les stations de ces tournées peuvent être mal identifiées) avec Di Stefano, un peu sur le retour, très induré, à la peine face à ce monument de vocalité décomplexée (mais dans Violetta, et dans ses belles années 60, Moffo mettait des nuances infinies à son chant) ; Rescigno dirige et j'aurais dit que ça datait de 65 aussi, mais je n'ai pas la pochette sous les yeux.
L'enregsitrement du MET, c'est celui dirigé par Adler avec Morell et Merill ? Je dois l'avoir quelque part mais j'avoue que ça fait une éternité que je ne l'ai pas écouté.
Moi, finalement, au-delà du studio, de l'enregistrement avec Cossutta et Bacquier (tout ce luxe vocal au service d'intentions fulgurantes !), le film VAI tient une belle place (et il suffit de couper l'image pour profiter du son, seul), même si je n'arrive pas à me détacher de la version Karajan : c'est vrai, Cioni est très en-dessous en terme d'instrument, d'élégance, de poésie, etc. mais Sereni reproduit le portrait très sensible de Ghione 58, avec Callas (il faut noter que le personnage paraît brossé différemment avec Callas et avec Moffo ; la première appelle une mâle détermination, quelque chose d'inflexible alors que la seconde le conduit à plus de raffinements, à d'autres détails, je trouve) et Karajan a tout un automne nostalgique au bout de sa baguette, un sens fiévreux du drame, etc.

A part ça, je reste fan de Moffo, toutes époques confondues. J'ai quelque part sa Tosca très franche de 77, impérieuse ; j'écoute finalement assez souvent des enregistrements de sa "2e" carrière (Montemezzi, sa Thaïs), sa Carmen, son Iphigenie, etc. et peut-être même plus (ou plus souvent) que les enregistrements de sa "voix royale" (pas assez de lives, à mon goût, là où toutes ses consoeurs ont été documents 2, 4, 5, 10 fois dans leurs grands rôles ; j'exagère à peine).

Une question ; en fait 2. As-tu entendu une Danza et un début de la "Folie" de Lucia, à bout de tout ? S'agit-il de fakes ? Autre question : j'ai lu, au moment de son décès, qu'elle s'était frottée tard à Norma ; en existe-t-il quelque chose, à ta connaissance ?

à bout de tout ? tu veux dire dans un état vocal et/ou interprétatif tout juste pas possible ? oui la Danza et la folie de Lucia du MET en 1968 (d'ailleurs j'ai tout ce live de Lucia!).
Pour sa Norma, j'ai l'air d'entrée mais ça fait peine là pour le coup.

Pour les lives (tous magnifiques) du MET de sa Traviata on a :

1) 1962
Violetta................Anna Moffo
Alfredo.................Barry Morell
Germont.................Mario Sereni

2) 1967
Violetta................Anna Moffo
Alfredo.................Barry Morell
Germont.................Robert Merrill

3) 1967
Violetta................Anna Moffo
Alfredo.................John Alexander
Germont.................Mario Sereni

4) 1970
Violetta................Anna Moffo
Alfredo.................Luciano Pavarotti
Germont.................Robert Merrill

5) 1972
Violetta................Anna Moffo
Alfredo.................Alfredo Kraus
Germont.................Mario Sereni

6) 1972
Violetta................Anna Moffo
Alfredo.................Franco Bonisolli
Germont.................Robert Merrill

La Danza : celle avec l'espèce de glas qui sonne au début ? Elle date de 68 et la Lucia aussi ? Pas possible ! Je pensais que c'était dans les années 2000 tellement c'est effondré (et tu sais, pourtant, que j'ai un seuil de tolérance plus qu'élevé en la matière, cf. Jones dans Norma, justement). Tosca en 77 (c'est, chronologiquement, la dernière chose que je connaisse d'elle), c'est carrément un miracle, alors !

Et, pour Traviata, même en 72, avec la pulpe un peu épaissie, ça se tient/soutient (j'avoue qu'un live avec Moffo et le jeune Pavarotti ...) ?

J'adore Anna Moffo, c'est probablement ma soprano favorite, cependant j'ai longtemps hésité à acheter ses disques car tout ce que je lisais à son sujet était comment elle avait ruiné sa voix et gaché sa carrière. Je l'ai finalement découverte en 1991, lorsque j'ai acheté l'intégrale de Rigoletto et ce fut le coup de foudre et l'histoire d'amour se poursuit jusqu'à ce jour. J'ai depuis acquis presque la totalité de ses enregistrements allant de 1956 à 1974, intégrales d'operas, récitals, opérettes, chansons, lied, etc. C'est difficile à expliquer mais sa voix me touche d'une façon toute particulière comme peu d'autres le peuvent.

moffo a écrit:

J'adore Anna Moffo, c'est probablement ma soprano favorite, cependant j'ai longtemps hésité à acheter ses disques car tout ce que je lisais à son sujet était comment elle avait ruiné sa voix et gaché sa carrière. Je l'ai finalement découverte en 1991, lorsque j'ai acheté l'intégrale de Rigoletto et ce fut le coup de foudre et l'histoire d'amour se poursuit jusqu'à ce jour. J'ai depuis acquis presque la totalité de ses enregistrements allant de 1956 à 1974, intégrales d'operas, récitals, opérettes, chansons, lied, etc. C'est difficile à expliquer mais sa voix me touche d'une façon toute particulière comme peu d'autres le peuvent.

la chair, tout simplement! Sa voix a une suavité, une rondeur qu'aucune autre spinto de la même trempe n'a jamais eu (même l'absolue assoluta que je ne nommerai pas) ; ça et l'abandon qu'elle dégage avec ses yeux-qui-déchirent, on n'y résiste pas facilement.

Ino a écrit:

la chair, tout simplement! Sa voix a une suavité, une rondeur qu'aucune autre spinto de la même trempe n'a jamais eu (même l'absolue assoluta que je ne nommerai pas) ; ça et l'abandon qu'elle dégage avec ses yeux-qui-déchirent, on n'y résiste pas facilement.

aucune autre spinto ??? Mais Moffo n'a JAMAIS été un spinto!

Otello a écrit:

bAlexb a écrit:

Pour Violetta, moi je m'emmêle un peu les pinceaux. Le studio, évidemment, est hors-concours pour le son ; la lecture de la lettre est même presque trop indécente de présence (chez moi, ça génère un sentiment gênant de voyeurisme, de honte par excès de présence).
L'enregsitrement de Buenos Aires dont tu parles, c'est celui de 65 avec Cossutta et Bacquier ? Plateau royal, c'est exact ?
Je connais aussi une bande de Mexico (étiquetée Mexico, en tout cas ; mais les stations de ces tournées peuvent être mal identifiées) avec Di Stefano, un peu sur le retour, très induré, à la peine face à ce monument de vocalité décomplexée (mais dans Violetta, et dans ses belles années 60, Moffo mettait des nuances infinies à son chant) ; Rescigno dirige et j'aurais dit que ça datait de 65 aussi, mais je n'ai pas la pochette sous les yeux.
L'enregsitrement du MET, c'est celui dirigé par Adler avec Morell et Merill ? Je dois l'avoir quelque part mais j'avoue que ça fait une éternité que je ne l'ai pas écouté.
Moi, finalement, au-delà du studio, de l'enregistrement avec Cossutta et Bacquier (tout ce luxe vocal au service d'intentions fulgurantes !), le film VAI tient une belle place (et il suffit de couper l'image pour profiter du son, seul), même si je n'arrive pas à me détacher de la version Karajan : c'est vrai, Cioni est très en-dessous en terme d'instrument, d'élégance, de poésie, etc. mais Sereni reproduit le portrait très sensible de Ghione 58, avec Callas (il faut noter que le personnage paraît brossé différemment avec Callas et avec Moffo ; la première appelle une mâle détermination, quelque chose d'inflexible alors que la seconde le conduit à plus de raffinements, à d'autres détails, je trouve) et Karajan a tout un automne nostalgique au bout de sa baguette, un sens fiévreux du drame, etc.

A part ça, je reste fan de Moffo, toutes époques confondues. J'ai quelque part sa Tosca très franche de 77, impérieuse ; j'écoute finalement assez souvent des enregistrements de sa "2e" carrière (Montemezzi, sa Thaïs), sa Carmen, son Iphigenie, etc. et peut-être même plus (ou plus souvent) que les enregistrements de sa "voix royale" (pas assez de lives, à mon goût, là où toutes ses consoeurs ont été documents 2, 4, 5, 10 fois dans leurs grands rôles ; j'exagère à peine).

Une question ; en fait 2. As-tu entendu une Danza et un début de la "Folie" de Lucia, à bout de tout ? S'agit-il de fakes ? Autre question : j'ai lu, au moment de son décès, qu'elle s'était frottée tard à Norma ; en existe-t-il quelque chose, à ta connaissance ?

à bout de tout ? tu veux dire dans un état vocal et/ou interprétatif tout juste pas possible ? oui la Danza et la folie de Lucia du MET en 1968 (d'ailleurs j'ai tout ce live de Lucia!).
Pour sa Norma, j'ai l'air d'entrée mais ça fait peine là pour le coup.

Pour les lives (tous magnifiques) du MET de sa Traviata on a :

1) 1962
Violetta................Anna Moffo
Alfredo.................Barry Morell
Germont.................Mario Sereni

2) 1967
Violetta................Anna Moffo
Alfredo.................Barry Morell
Germont.................Robert Merrill

3) 1967
Violetta................Anna Moffo
Alfredo.................John Alexander
Germont.................Mario Sereni

4) 1970
Violetta................Anna Moffo
Alfredo.................Luciano Pavarotti
Germont.................Robert Merrill

5) 1972
Violetta................Anna Moffo
Alfredo.................Alfredo Kraus
Germont.................Mario Sereni

6) 1972
Violetta................Anna Moffo
Alfredo.................Franco Bonisolli
Germont.................Robert Merrill

En ce qui concerne les "live", j'ai Traviata (1962) avec Barry Morell et Mario Sereni, j'ai aussi un Faust (1964) toujours avec Morell et Cesare Siepi, Manon (1963) avec Nicolai Gedda, Frank Guarrera et Giorgio Tozzi, tous du Metropolitan Opera, et enfin un Rigoletto (1964) de Covent Garden, avec Carlo Cossuta et Peter Glossop. Je les ai obtenu sur ce site http://opera-club.net/ pour qui serait interessé. J'y ai aussi trouvé une curiosité "Gunther von Schwarzburg" chanté en italien (RAI, 1960).

Otello a écrit:

Ino a écrit:

la chair, tout simplement! Sa voix a une suavité, une rondeur qu'aucune autre spinto de la même trempe n'a jamais eu (même l'absolue assoluta que je ne nommerai pas) ; ça et l'abandon qu'elle dégage avec ses yeux-qui-déchirent, on n'y résiste pas facilement.

aucune autre spinto ??? Mais Moffo n'a JAMAIS été un spinto!

Ah non on va pas recommencer avec les définitions.

Je me corrige donc en disant qu'une chanteuse avec une tessiture aussi immense et une beauté intrinsèque du son pareille à la fois, c'est du jamais vu.

A l'heure où toutes les énergies des membres les plus éminents de ce forum sont occupées par Kermes ( il faut de tout pour faire un monde  ), je signale la sortie en cd, jusqu'alors inédit sur ce support, du récital " A Verdi Collaboration" ( Moffo/ Ferrara).
Pour le connaître en Lp c'est à mon humble avis un disque à chérir et j'ai lu, je ne sais plus où, que c'était un de ses propres enregistrements préférés.

Amazon.uk

Avis aux éventuels intéressés

Ripley a écrit:

A l'heure où toutes les énergies des membres les plus éminents de ce forum sont occupées par Kermes

Les deux ne s'excluent pas l'une l'autre, je te rassure  !

Ripley a écrit:

A l'heure où toutes les énergies des membres les plus éminents de ce forum sont occupées par Kermes ( il faut de tout pour faire un monde  ), je signale la sortie en cd, jusqu'alors inédit sur ce support, du récital " A Verdi Collaboration" ( Moffo/ Ferrara).
Pour le connaître en Lp c'est à mon humble avis un disque à chérir et j'ai lu, je ne sais plus où, que c'était un de ses propres enregistrements préférés.

Amazon.uk

Avis aux éventuels intéressés

si si! il était déjà sorti en CD en Italie il y a quelques années  un petit bijou

Le drame c'est qu'elle a chanté trop de choses "interdites" pour sa voix. Elle n'était pas faite pour chanter Aida par exemple, rôle qu'heureusement elle s'est contentée d'un air en récital (il existe sur Youtube). Et puis Carmen ? Hänsel ? Alors que ses Suzanne, Lucia, Violetta, Gilda, étaient très belles et idéales pour elle.

Et puis j'aimerai bien trouver (si on le peut...) sa Belle Helene, qu'elle a enregistré pour une firme allemande. Avec Kollo en Paris...

j'avais entendu parler vaguement d'Anna Moffo en Italie mais je viens de la découvrir vraiment sur Youtube. Je trouve cette artiste phénoménale, et je ne me lasse pas de la voir et de l'écouter    Il me reste encore beaucoup à découvrir, malheureusement je suis tombée hier sur un enregistrement qui m'a beaucoup peiné.   Il s'agit d'un enregistrement effectué à Trevise en 1991 pour une commémoration de Mario del Monaco. Elle chante Nedda de Pagliacci et  la Danza di Rossini. Pathétique. J'ai vraiment du  mal à croire que ce puisse être elle tellement c'est mauvais !
Connaissez vous cet enregistrement ? Mais comment une chanteuse de son talent peut-elle en être réduite à çà ? D'accord elle était retiré des scènes et c'était une prestation "hommage à" mais elle n'était quand même pas si vieille que ça, 59 ans si née en 32...