Franz Schubert

ah alors effectivement, un certain temps d'imprégnation schubertzienne est à prévoir. Le quintette à deux violoncelles et les derniers quatuors on ne s'en remet pas comme ça.

Même ses quatuors de jeunesse me déglinguent.

Là, pour le coup, c'est la faute aux Leipziger.

Je n'ai aucun point de comparaison ici, mais c'est magnifiquement joué.
Comparé aux Amadeus pour la Jeune fille et aux Melos que j'avais entendus, c'est aussi intéressant (un petit plus pour les Amadeus mais si peu).

Pour moi, c'est aussi bien que les Berg (et même, de surcroît, plus chatoyant), et ça écrabouille les Amadeus (je n'aime guère ce violon trop solo).

En tout cas je ne me vois pas aller chercher ailleurs comme interprètes. C'est classe, concis, tendu et retenu. Par-fait. Merci.

D'ailleurs: https://classik.forumactif.com/Musique-classique-c1/Discographie-f2/Schubert-quatuor-et-quintette-a-cordes-t1394.htm

vartan a écrit:

En tout cas je ne me vois pas aller chercher ailleurs comme interprètes.

Les Berg n'ont fait que les derniers, de toute façon.

Citation :

C'est classe, concis, tendu et retenu.

Je sais, je sais.

Vous ne parlez pas beaucoup des petites sonates pour violon et piano qui sont toutes très belles et qui sont très agréables à jouer (je cherche d'ailleurs un pianiste sur Le Havre pour les jouer). Je ne sais pas quelle est la meilleure version pour ces sonates mais je possède celle-ci :

Bonjour,
Je suis à la recherche d’une transcription pour violon et piano de la Sonate D 821 en La mineur « Arpeggione » de F. Schubert. Cela devrait exister, puisque il y a un enregistrement par la violoniste Galina Barinova dans les années 50…
Toute information à ce sujet sera la bienvenue
Merci d’avance

GOttoni a écrit:

Bonjour,
Je suis à la recherche d’une transcription pour violon et piano de la Sonate D 821 en La mineur « Arpeggione » de F. Schubert. Cela devrait exister, puisque il y a un enregistrement par la violoniste Galina Barinova dans les années 50…
Toute information à ce sujet sera la bienvenue
Merci d’avance

Bonjour GOttoni.

Oh, je crois que la transposition à l'octave supérieure doit être tout à fait envisageable pour les doigtés...

Il y a fort à parier que l'arrangement dont tu parles soit une transcription de la violoniste ou de l'accompagnateur...

Merci, David,
en effet cela doit être possible, mais je n'ai encore eu le temps de tout vérifier, pour tous les mouvements. Pour l'adagio (dont la beauté me saisit toujours autant) c'est pratiquement fait.
Il faut néanmoins un violon au timbre suffisamment scuro et j'ai la chance de l'avoir. Lorsque j'aurais fini (dans longtemps probablement, vu le peu de temps dont je dispose) je t'enverrai une copie de la partition et peut être un enregistrement.

GOttoni a écrit:

Merci, David,
en effet cela doit être possible, mais je n'ai encore eu le temps de tout vérifier, pour tous les mouvements. Pour l'adagio (dont la beauté me saisit toujours autant) c'est pratiquement fait.
Il faut néanmoins un violon au timbre suffisamment scuro et j'ai la chance de l'avoir. Lorsque j'aurais fini (dans longtemps probablement, vu le peu de temps dont je dispose) je t'enverrai une copie de la partition et peut être un enregistrement.

Ah, très volontiers, oui, c'est gentil !

Citation :

Sonate Arpeggione

La Sonate en la mineur, D. 821 pour arpeggione et piano a été écrite par Franz Schubert à Vienne en novembre 1824, mais n'a été publiée qu'en 1871..

Elle est contemporaine de son Quatuor « La Jeune fille et la mort » et a été composée alors que le musicien souffrait déjà d'un stade avancé de la syphilis (les premiers signes remontent à 1822) avec des épisodes dépressifs de plus en plus fréquents.

Il s'agit probablement d'une commande de son ami Vincenz Schuster, virtuose de l'arpegionne, instrument nouvellement créé.

Elle comporte trois mouvements et son exécution dure un peu moins d'une demi-heure.

Elle est jouée de nos jours essentiellement par un violoncelle ou par un alto, parfois par une contrebasse. Les transcriptions pour ces instruments sont naturellement très postérieures à l'édition originale et essayent de résoudre le problème d'une étendue moindre par rapport à l'arpeggione et des modifications d'articulation (4 cordes versus 6).

* Allegro moderato
* Adagio
* Allegretto

Source : Wikipédia.

J'ai la partition pour alto et piano : Lien vers FreeScores

Il ne reste plus qu'à transposer... ou trouver une autre source

Il y a aussi un fichier midi, ce qui devrait permettre une transposition plus facile avec un logiciel adéquat.

Me voici donc chez Schubert.
Aujourd'hui, j'ai pris à la médiathèque le "Franz Schubert" d'Emmanuel Buenzod, écrit vers 1936... Je n'ai pas encore le courage de me plonger dans le Massin!
A part cela, j'ai acheté récemment un double CD qui reprend des lieder chantés par Gundula Janowitz, accompagnée par Irwin Gage, chez Deutsch Grammophon. Je vous le conseille vivement. On y trouve des bijoux: Gretchen, Schwestergruss, Die junge Nonne, Du bist die Ruh... beaucoup de très connus et de moins connus.
A part cela, je "grave" des partitions de lieder avec Lilypond pour le plaisir de créer de belles partitions et des fichiers midi aussi soignés que possible. Tout ça va aller sur Mutopia, un projet pour lequel j'ai déjà contribué avec "An die Musik".
Voilà.
L'écoute de Schubert n'affine pas seulement le sens du beau et du juste, mais aussi la sensibilité, l'intuition, la perception de certaines vibrations subtiles...

Je suis à la recherche du titre d'une oeuvre de Schubert très originale, que j'ai entendue sur frances musique, je crois.

Il s'agit d'une oeuvre pour quatuor de cors et choeur (choeur d'hommes même, si ma mémoire est bonne)

Faisant du cor, j'ai vraiment apprécié cette oeuvre, donc si vous en connaissez le titre, ça peut m'aider. Je sais seulement que c'est de Franz Schubert !!

D'après le guide Fayard de la musique chorale, je ne vois qu'une pièce qui répond à cette formation: Nachtgesang im Walde en mi majeur D 913 pour choeur d'hommes et quatre cors effectivement.

Xavier merci mille fois, je vais essayer de trouver ça !!

kinjika a écrit:

David Le Marrec.... il me semble bien avoir lu l'un des "Carnets sur Sol" traitant du Lied... D'ailleurs, je l'ai toujours en lien: décembre 2006. A relire bien vite donc.

Ah, je suis très heureux que tu aies trouvé ton compte dans mon petit royaume !

Tu as donc bien compris ce que je voulais dire sur le plaisir du dépiotage sadique...

Citation :

Bien sûr la compréhension, c'est la cerise sur le gâteau; le livre de Rémy Stricker est exemplaire de ce point de vue; son analyse magistrale a transformé mon écoute de "Gretchen am Spinnrade", j'ai aussi découvert grâce à lui "Die junge Nonne", "Schwestergruss" et bien d'autres choses encore.

Sinon, suivre les volumes de l'intégrale Hyperion est un formidable voyage !

kinjika a écrit:

A part cela, j'ai acheté récemment un double CD qui reprend des lieder chantés par Gundula Janowitz, accompagnée par Irwin Gage, chez Deutsch Grammophon.

Je possède le quadruple CD, qui doit contenir à peu près tout, et je m'avoue peu convaincu : la diction est totalement pâteuse, le timbre plus terne qu'à l'accoutumée. J'y entends une contemplation qui me semble assez hors de propos, et surtout un manque d'éloquence un peu trop évident.

En fait, par goût, c'est ce genre de disques qui sont mes bêtes noires dans le lied. En revanche, malgré ses maniérisme parfois (dans R. Strauss !), j'aime beaucoup l'élégance et le galbe de Gage.

Citation :

Je vous le conseille vivement. On y trouve des bijoux: Gretchen, Schwestergruss, Die junge Nonne, Du bist die Ruh... beaucoup de très connus et de moins connus.

Oui, le répertoire typique (et étendu) de la soprane dans ces pages schubertiennes.


Encore une fois, bienvenue à toi !

Bien, j’ai trouvé la transcription en question (Sonate D 821 en La mineur pour arpeggione et piano de) , grâce à un violoniste italien contacté via un forum. La transcription est en fait toujours en La min, mais souvent on joue une octave au dessus de la version habituelle pour alto. J’ai donc les parties de violon et de piano (pdf), libres de droits. Si quelque violoniste est intéressé, qu’il n’hésite surtout pas à me demander : il s’agit d’une œuvre d’une grande élégance, simplement splendide ou, si l’on préfère, splendidement simple, qui passe très bien au violon. D’ailleurs, j’ai appris récemment que Gil Shaham l’a enregistrée aussi.
Gabriel

Gil Shaham l'a enregistré en effet dans un disque violon - guitarre avec Göran Söllscher guitariste..donc que des transcriptions (sonate D 384 - Moment musical N° 3 D870 ..Ständchen D 957 etc...)un cd DGG paru en 2002

Une oeuvre de Schubert où je trouve qu'il y'a vraiment des longueurs, c'est son Octet...mais on lui pardonne parce que ce sont de belles répétitions de sublimes mélodies...

Deux octuors, ça fait toujours moins long qu'une demie neuvième ou qu'un mouvement de sonate.

steph-libouton a écrit:

Citation :

Sonate Arpeggione

La Sonate en la mineur, D. 821 pour arpeggione et piano a été écrite par Franz Schubert à Vienne en novembre 1824, mais n'a été publiée qu'en 1871..

Elle est contemporaine de son Quatuor « La Jeune fille et la mort » et a été composée alors que le musicien souffrait déjà d'un stade avancé de la syphilis (les premiers signes remontent à 1822) avec des épisodes dépressifs de plus en plus fréquents.

Il s'agit probablement d'une commande de son ami Vincenz Schuster, virtuose de l'arpegionne, instrument nouvellement créé.

Elle comporte trois mouvements et son exécution dure un peu moins d'une demi-heure.

Elle est jouée de nos jours essentiellement par un violoncelle ou par un alto, parfois par une contrebasse. Les transcriptions pour ces instruments sont naturellement très postérieures à l'édition originale et essayent de résoudre le problème d'une étendue moindre par rapport à l'arpeggione et des modifications d'articulation (4 cordes versus 6).

* Allegro moderato
* Adagio
* Allegretto

Source : Wikipédia.

J'ai la partition pour alto et piano : Lien vers FreeScores

Il ne reste plus qu'à transposer... ou trouver une autre source

Il y a aussi un fichier midi, ce qui devrait permettre une transposition plus facile avec un logiciel adéquat.

J'aime beaucoup cet arrangement pour violoncelle et guitare: https://www.youtube.com/watch?v=jweM4-wmbHc. Les timbres de ces deux instruments s'associent parfaitement non?

Absolument splendide ! Jamais entendu plus beau pour cette oeuvre. Comme il n'y a strictement rien à faire au piano, la guitare résout le problème. Et quels interprètes, la finesse même... Je suis cueilli.

Content que ça t'ait plu .

Le guitariste est vraiment formidable, c'est bien rare de tomber sur un interprète aussi sensible et solide.

KID A a écrit:

Content que ça t'ait plu .

Le guitariste est vraiment formidable, c'est bien rare de tomber sur un interprète aussi sensible et solide.

Oui, les deux sont au plus haut niveau, mais un tel guitariste... Parfaitement timbré, incroyablement doux. Je serais curieux de l'entendre seul dans du Rogrigo, du Henze ou du Takemitsu.

Superbe c'est vrai !

évidemment qu'à la guitare c'est mieux qu'au piano

Spiritus vous dirait qu'à la balalaïka, c'est encore plus beau

Allez vite voter pour Schubert

C'est vrai que c'est magnifique à tous les niveaux mais je trouve quand même qu'il y a quelques petits soucis de volume : on n'entend pas toujours assez la guitare par rapport au violoncelle.

L'eternel probleme de la guitare.

Oui comme tu dis on n'y peut pas grand chose

Je pensais que l'équilibre sonore aurait été plus assuré avec un alto, qui aurait moins masqué le grave de la tessiture de la guitare. Mais la formation est déjà splendide comme cela.

Je suis content de lire que Julia Fischer va enregistrer toutes les oeuvres violon/piano avec Martin Helmchen chez Pentatone...
Par contre je lis qu'elle quitte ce label pour signer chez Decca, elle risque donc de ne jamais quitter le répertoire des oeuvres enregistrées 1000 fois...dommage pour cette artiste géniale !

bonne nouvelle ces Schubert (en général inécoutable sur piano bastringue)...
J'aime beaucoup Julia Fischer mais elle sera sans doute très bien chez Decca, qu'a-t-elle enregistré jusqu'ici qui sorte des sentiers battus? (Bach, Mozart, Tchaïkovsky, tous excellents mais...)

sud273 a écrit:

qu'a-t-elle enregistré jusqu'ici qui sorte des sentiers battus? (Bach, Mozart, Tchaïkovsky, tous excellents mais...)

Bien sûr, mais avec le temps on aurait peut-être eu droit à des "inédits"; chez un major ça ne risque pas...

J'ai craqué et je n'aurais pas dû mais bon voilà j'ai acheté ce disque :



Et c'est une splendeur. Je n'ai pas énormément de points de comparaison mais c'est la meilleure interprétation de la Jeune fille et la mort qui m'ait été donné d'entendre, c'est une évidence. Cette oeuvre, qui peut parfois prendre des tonalités par trop agressives ou démentielles, est présentée ici dans toute sa splendeur et sa simplicité implacable.

Oui, c'est un disque magnifique qui renouvelle complètement l'œuvre. On en avait parlé il y a quelque temps.

Effectivement: https://classik.forumactif.com/discographie-f2/schubert-quatuors-et-quintette-a-cordes-t1394.htm

Bonjour ;
Si Schubert est un de vos compositeurs comme moi, je vous suggère le pavé Fayard dans les indispensables de la musique. Tout absolument tout y est. Sa vie et son œuvre. 1385 pages, année 2002. Une bible pour ce divin musicien.
<< On transmet son sang, on ne transmet pas son génie. >>

Citation :

<< On transmet son sang, on ne transmet pas son génie. >>

ah, on saura peut-être enfin de quoi il est mort après 1300 pages

sud273 a écrit:

Citation :

<< On transmet son sang, on ne transmet pas son génie. >>

ah, on saura peut-être enfin de quoi il est mort après 1300 pages

C'est malin, il n'y a plus de suspense maintenant…

Amine a écrit:

Bonjour ;
Si Schubert est un de vos compositeurs comme moi, je vous suggère le pavé Fayard dans les indispensables de la musique.

Schubert est de mes compositeurs effectivement.

Par ailleurs, merci de consulter les indexs avant de créer un nouveau sujet et si possible de s'insérer dans le sujet adéquat s'il existe.

La sérénade de Schubert est pour quel instrument à la base?

C'est un lied.

Ständchen.

Ok merci

Poulet a écrit:

Ok merci

C'est même extrait du cycle posthume Schwanengesang (Le Chant du Cygne). Et en hauteur originale c'est pour ténor, même si les barytons s'en sont majoritairement emparés (il est vrai que leur voix correspond mieux, mais Schubert écrivait souvent pour sa propre tessiture).

Guillaume a écrit:

Ständchen.

Attention, il y a deux Ständchen de Schubert, très différents ; l'un est la fameuse sérénade, l'autre est un lied pour soliste et choeurs (notamment choeur d'hommes).