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Sur Arte ce soir 22h10 : Histoire de l'opérette

Je ne regarde que s'ils interrogent Tam.

Ca m'aurait étonné que tu ne fasses pas ta fine bouche tiens

Non, en fait je vais regarder quand ce sera sur Arte +7.

David je t'ai déjà dit que l'abus de Lait-cassis était dangereux pour ta santé

DavidLeMarrec a écrit:

Non, en fait je vais regarder quand ce sera sur Arte +7.

Leur programmation est décidément dominante.

Spoiler:

Wolferl a écrit:

Leur programmation est décidément dominante.

Wolferl, on se calme, tu es en VA-CANCES.

Non, en "révisions".

Ah, pardon. Donc ça explique tout.

Cololi a écrit:

Sur Arte ce soir 22h10 : Histoire de l'opérette

Oui, oui, la cassette est déjà dans le magnétoscope la suite Lundi prochain

Je te conseille de la retirer pendant Peau d'âne, elle risque de fondre.

Wolferl a écrit:

Je te conseille de la retirer pendant Peau d'âne, elle risque de fondre.

aux dernières nouvelles, tout va bien merci

Wolferl a écrit:

Je te conseille de la retirer pendant Peau d'âne, elle risque de fondre.

Tu n'aimes pas ce film ?

Mariefran a écrit:

Wolferl a écrit:

Je te conseille de la retirer pendant Peau d'âne, elle risque de fondre.

Tu n'aimes pas ce film ?

C'est pas ça, mais c'est que j'ai des choix à faire

Mariefran a écrit:

Wolferl a écrit:

Je te conseille de la retirer pendant Peau d'âne, elle risque de fondre.

Tu n'aimes pas ce film ?

Du tout. Le kitsch, même assumé, c'est souvent peu ma tasse de thé.

alors la musique n'en parlons pas...

Et puis par la suite sur la même chaîne de 23 heures 05 à 00 heure 05 j'ai regardé "Petits prodiges devenus grands"

C'était marrant l'émission sur l'opérette, d'un kitchissime abouti! Au 47ème degré et demi le "glou-glou-glou-bêee" c'est rigolo!

Pelléas a écrit:

C'était marrant l'émission sur l'opérette, d'un kitchissime abouti! Au 47ème degré et demi le "glou-glou-glou-bêee" c'est rigolo!

L'Opérette c'est fait pour ça!!!!

L'Opérette c'est de l'Opéra un peu pompette

Pelléas a écrit:

C'était marrant l'émission sur l'opérette, d'un kitchissime abouti! Au 47ème degré et demi le "glou-glou-glou-bêee" c'est rigolo!

Je n'ai pas de 47° degré ça doit être pour ça
J'aime l'opérette qui se tient un minimum. Offenbach, les bons Lehar ... Véronique dans une certain sens, car c'est musicalement plus raffiné, mais il y a des longueurs.

Je n'ai pas vu cette émission.

Quelle est la définition de l'opérette ?
Est-ce que "La belle Hélène" ou "Orphée aux enfers" ou encore "Fledermaus" ou la "Veuve joyeuse" entrent dans cette catégorie?

Dans ce cas, c'est un genre acceptable mais pour rebondir sur un post sur l'ONP, je pense que ce répertoire a sa place à Favart ou au Chatelet, plus qu'à l'ONP qui a par ailleurs beaucoup d'oeuvres à inscrire à son répertoire.

Montfort

je crois qu'il y a des choses chez le sur la question, mais hormis La Veuve Joyeuse qui est peut-être une opérette, je crois que ta liste est plus de l'Opéra comique.


La limite est poreuse, quand c'est vraiment trop nul et un peu tardif, c'est de l'opérette . Offenbach a écrit des deux, les plus connus sont tous des opéras comiques, les opérettes existent mais sont devenues réservées a un public cryptique, ou bien a des chanteurs d'opéra amateur qui veulent monter des mini-spectacles et font naivement confiance au nom Offenbach.

Montfort a écrit:

Dans ce cas, c'est un genre acceptable mais pour rebondir sur un post sur l'ONP, je pense que ce répertoire a sa place à Favart ou au Chatelet, plus qu'à l'ONP qui a par ailleurs beaucoup d'oeuvres à inscrire à son répertoire.

Je ne sais pas si il faut être dogmatique sur la question, par exemple faut-il monter Die Zauberflote ou Carmen dans des salles d'opéra ou des salles d'opéra comique ?

Morloch a bien résumé la chose : l'opéra comique, c'est le genre qui fait alterner parlé et chanté, qui vient des théâtres des foires parisiennes, et qui se développe durant tout les XVIIIe et XIXe, indépendamment du grand opéra.

L'opérette est un terme qui arrive plus tard, à partir de certains Offenbach, pour désigner des oeuvres de ce genre mais courtes et très légères musicalement. Au vingtième siècle, il n'y a quasiment plus que des opérettes.

On pourrait dire que dans l'opérette, la musique vient seulement colorer l'action, alors qu'elle était le centre de l'attraction dans l'opéra-comique.

Pour les opéras comiques : Grétry, Monsigny, Spontini, Méhul, Adam, Hérold, Auber, Offenbach...
Les derniers sont ceux de Messager, Audran et Lecocq, qui ont déjà beaucoup de caractéristiques de l'opérette.

Pour les opérettes : Hahn (qui parle de "comédies musicales"...), Yvain, Christiné... et jusqu'à Lopez.

Deux liens où j'en parlais :
http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2006/04/08/180
http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2009/01/27/1124


Chez les germaniques, le Singspiel n'existant plus, on parlera d'opérette.

Tontonjimi a écrit:

L'Opérette c'est de l'Opéra un peu pompette

Je préfère la définition de Tontonjimi !

DavidLeMarrec a écrit:

Morloch a bien résumé la chose : l'opéra comique, c'est le genre qui fait alterner parlé et chanté, qui vient des théâtres des foires parisiennes, et qui se développe durant tout les XVIIIe et XIXe, indépendamment du grand opéra.

L'opérette est un terme qui arrive plus tard, à partir de certains Offenbach, pour désigner des oeuvres de ce genre mais courtes et très légères musicalement. Au vingtième siècle, il n'y a quasiment plus que des opérettes.

On pourrait dire que dans l'opérette, la musique vient seulement colorer l'action, alors qu'elle était le centre de l'attraction dans l'opéra-comique.

Pour les opéras comiques : Grétry, Monsigny, Spontini, Méhul, Adam, Hérold, Auber, Offenbach...
Les derniers sont ceux de Messager, Audran et Lecocq, qui ont déjà beaucoup de caractéristiques de l'opérette.

Pour les opérettes : Hahn (qui parle de "comédies musicales"...), Yvain, Christiné... et jusqu'à Lopez.

Deux liens où j'en parlais :
http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2006/04/08/180
http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2009/01/27/1124


Chez les germaniques, le Singspiel n'existant plus, on parlera d'opérette.

Dans ce cas c'est évidemment l'opéra-comique que j'aime. Celui qui a un minimum de consistence musicale ... mais aussi un minimum de consistence dramatique.

J'ai trouvé cette émission très réussie, qui expliquait bien l'évolution dialectique du genre, en dehors de classifications qui n'ont finalement pas beaucoup de sens tant elles tentent de décrire des frontières extrêmement ténues, et qu'elles ne reflètent pas la véritable évolution historique. Les interactions ont rendues les choses très mouvantes, dans un univers qui n'était pas spécialement propice à des classifications si précises (c'est de la pure mondanité, on est loin de la prétention que l'on peut retrouver dans la peinture académique qui distinguait avec une précision parfaite peinture historique, de genre,...)
Dire qu'Offenbach ce n'est pas de l'opérette, c'est plus ou moins de l'élucubration.

Percy Bysshe a écrit:

Dire qu'Offenbach ce n'est pas de l'opérette, c'est plus ou moins de l'élucubration.

Ah, si, quand même, si on parle de la Belle Hélène, c'est du pur opéra comique qui pastiche le grand opéra.

Mais il est vrai que la frontière générique est plus une affaire de dates qu'autre chose. Les compositeurs les nommaient à l'instinct, mais ça n'a pas forcément plus d'incidence que les dramma buffo / dramma giocoso / opera buffa du XVIIIe...

DavidLeMarrec a écrit:

Ah, si, quand même, si on parle de la Belle Hélène, c'est du pur opéra comique qui pastiche le grand opéra.

Là, d'accord. Le principal but des catégories, c'est quand même de différencier différents objets expressifs et/ou différentes manières de les exprimer.
J'ai le souvenir d'avoir lu que, pour les genres qui nous intéresse là, que l'appartenance à une catégorie pouvait être définie par le lieu de la création - critère absolument arbitraire...

Percy Bysshe a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ah, si, quand même, si on parle de la Belle Hélène, c'est du pur opéra comique qui pastiche le grand opéra.

Là, d'accord. Le principal but des catégories, c'est quand même de différencier différents objets expressifs et/ou différentes manières de les exprimer.
J'ai le souvenir d'avoir lu que, pour les genres qui nous intéresse là, que l'appartenance à une catégorie pouvait être définie par le lieu de la création - critère absolument arbitraire...

Oui, c'est exactement ça : les petits opéras d'Offenbach créés pour les Bouffes-Parisiens s'appelaient des opéras-bouffes... alors qu'ils n'étaient pas fondamentalement différents de petits opéras comiques ou d'opérettes...

Pelléas a écrit:

Wolferl a écrit:

Ou bien Mezzo programme enfin des choses intéressantes.

Eh bien c'était très bien ces "Contes d'Hoffmann", une m.e.s. de Py énorme mais très efficace, je n'ai pas tout vu mais je l'ai enregistré, pour les voix je n'ai entendu que du bon dans ce que j'ai entendu...

Ouep ouep ouep... (Première fois pour moi: C'est un chef d'œuvre cette chose ébouriffante d'Offenbach... )...
Quelques bonnes idées de mise en scène... (Olympia n'est plus un automate mais une poupée gonflable )
Du bon chant bien français...

Il n'est pas le premier à l'avoir imaginé... Déjà, Carsen, ce n'était loin...

Ce soir sur cette mauvaise Mezzo il y a un concert bien: Bruckner VIII WP Boulez 1996 dans l'église St Florian de Linz; un pèlerinage quoi!

Bonsoir , Demain Abbado dans la Pathétique de Tchaïkovsky sur Arte à 19h45.

d.grammophone a écrit:

Bonsoir , Demain Abbado dans la Pathétique de Tchaïkovsky sur Arte à 19h45.

Vue - c'était évidemment une magnifique interprétation d'Abbado - mais le plus frappant, c'était la passion mise par l'Orchestre Simon Bolivar - tous ces jeunes musiciens se donnaient comme si leur vie en dépendait - Abbado avait du les ensorceler !!!

Montfort

Bonjour, j'ai aussi beaucoup apprécié ; je n'ai pu trouver après en cherchant qu'elle était la partie de Fantasia ou Fantasia 2000 de Walt Disney qui intégrait le 3 ième mouvement. Mais je suis persuadé que Disney l'a employé (mais je me trompe peut-être parce que ça ressemble à l'apprenti sorcier de Paul Dukas). Mention aux jeunes vénézueliens de l'orchestre qui étaient enflammés par Abbado.

Pour revenir à une diffusion d'Arte il y a 15 jours, Jonas Kaufmann chante Wagner, Weber et Beethoven, la performance était aussi excellente, mais surtout c'est la salle qui m'a enchantée: une salle moderne qui sonne aussi bien. Comme quoi il y a encore des acousticiens. Un grand demi-ovale en bois renvoyait le son vers la salle où il était amorti sans violence par des rembardes en bois sur plusieurs niveaux. Celle salle de Munich est vraiment excellente; celle de Lucerne (j'ai appris que la plante luzerne venait de Lucerne hier soir), était trop matte et mangeait trop les sons

Arte en hd, le son est bon. Il suffit de le mettre sur sa chaine et c'est top.

J'ai regardé le concert Abbado à Lucerne sur MezzoHD : Concerto piano n°3 Proko + Symphonie n°1 de Mahler, j'ai passé un moment énorme

Est-ce que quelqu'un a regardé hier soir le Wozzeck moscovite sur Mezzo ??

Montfort

J'ai pas pu, mais j'essaierai de voir une redif.

Montfort a écrit:

d.grammophone a écrit:

Bonsoir , Demain Abbado dans la Pathétique de Tchaïkovsky sur Arte à 19h45.

Vue - c'était évidemment une magnifique interprétation d'Abbado - mais le plus frappant, c'était la passion mise par l'Orchestre Simon Bolivar - tous ces jeunes musiciens se donnaient comme si leur vie en dépendait - Abbado avait du les ensorceler !!!

Montfort

je pense la même chose, et ce qui m'a surpris, c'est le long silence qui a suivit la dernière note de la Pathétique l'émotion était palpable dans la salle et derrière mon écran, un grand moment de musique et de télévision, merci Tchaïkowsky, merci à l'Orchestre Simon Bolivar merci Clauddio Abbado et ARTE (ça va! ça fait pas trop lèche-botte? )

Montfort a écrit:

Est-ce que quelqu'un a regardé hier soir le Wozzeck moscovite sur Mezzo ??

Montfort

Je l'ai vu en partie, j'ai été dérangé au tel, mais je l'ai enregistré.

Pour ce que j'en ai vu, ça m'a paru bien, bien que j'ai toujours eu du mal avec cette œuvre. La mise en scène est particulière, un grand rideau noir masque toute la scène. Pour chaque scène une fenêtre s'ouvre faisant apparaitre une chambre, une cuisine, un bar... Sur le reste du rideau noir le texte en russe est projeté. Cette mes est en fait très efficace pour une transmission vidéo, on ne perd rien.

J'ai repris ma vision à la fin, les applaudissements ont été très nourris, les Moscovites ont aimé!

J'espère pouvoir attraper une rediffusion.

J'avais découvert Currentzis dans le Don Carlo de la Bastille en 2008 - malgré une gestuelle foutraque et des dérapages, j'avais trouvé son approche intéressante.

Montfort

Pelléas a écrit:

Montfort a écrit:

Est-ce que quelqu'un a regardé hier soir le Wozzeck moscovite sur Mezzo ??

Montfort

Je l'ai vu en partie, j'ai été dérangé au tel, mais je l'ai enregistré.

Pour ce que j'en ai vu, ça m'a paru bien, bien que j'ai toujours eu du mal avec cette œuvre. La mise en scène est particulière, un grand rideau noir masque toute la scène. Pour chaque scène une fenêtre s'ouvre faisant apparaitre une chambre, une cuisine, un bar... Sur le reste du rideau noir le texte en russe est projeté. Cette mes est en fait très efficace pour une transmission vidéo, on ne perd rien.

J'ai repris ma vision à la fin, les applaudissements ont été très nourris, les Moscovites ont aimé!

La mise en scène c'était Tcherniakov?

Voilà ce tu aurais pu trouver sur le site de Mezzo!

Opéra (2010 - 1h30) réalisé par Andy Sommer Wozzeck, d'Alban Berg Enregistré le 26 novembre 2010 au Théâtre du Bolchoï Livret d'Alban Berg d'après Woyzeck de Georg Büchner Direction - Teodor Currentzis Mise en scène - Dmitri Tcherniakov Avec : Wozzeck - Georg Nigl Marie - Mardi Byers Tambour-Major - Roman Muravitsky Andres - Roman Shulakov Capitaine - Maxim Paster Docteur - Pyotr Migunov Margret - Xenia Vyaznikova L'Idiot - Leonid Vilensky

Pelléas a écrit:

Voilà ce tu aurais pu trouver sur le site de Mezzo!

Opéra (2010 - 1h30) réalisé par Andy Sommer Wozzeck, d'Alban Berg Enregistré le 26 novembre 2010 au Théâtre du Bolchoï Livret d'Alban Berg d'après Woyzeck de Georg Büchner Direction - Teodor Currentzis Mise en scène - Dmitri Tcherniakov Avec : Wozzeck - Georg Nigl Marie - Mardi Byers Tambour-Major - Roman Muravitsky Andres - Roman Shulakov Capitaine - Maxim Paster Docteur - Pyotr Migunov Margret - Xenia Vyaznikova L'Idiot - Leonid Vilensky

J'ai bien envie d'essayer de le voir - j'ai cherché sur le site de Mezzo les horaires de rediffusion : je suis certainement peu doué, quand on active le lien relatif à la grille, on trouve des informations sur la grille à partir de 20h30 - apparemment, avant il ne se passe rien....

Montfort

Ce n'est pas facile de naviguer sur le site de Mezzo:

2 redifs:

12 / 01 - 17h00
20 / 01 - 10h45

J'ai regardé hier l'enregistrement que j'ai fait, j'ai bien aimé globalement, c'est un spectacle à voir.

Super, merci Pelléas !

Montfort

Je viens de voir cette représentation de Wozzeck, la mise en scène de Tcherniakov est finalement assez classique, même presque soft, l'ouvrage étant déjà tellement violent et malsain de toute façon...
J'ai bien aimé la fin avec Wozzeck qui ne meurt pas mais sombre simplement dans la folie, continuant à parler au cadavre de Marie, avec son fils qui continue son jeu vidéo comme si de rien n'était... Absolument glaçant.
Bonne interprétation globalement, mais pas inoubliable. (Marie pas toujours subtile je trouve notamment)

Catastrophe, on n'a plus mezzo en Suisse

Je suis en train de regarder Mezzo, le concert des 30 ans de la Roque d'Antéron!

L'ouverture des Maîtres Chanteurs avec 6 pianos, 12 pianistes donc 24 mains

Citation :

L'ouverture des Maîtres Chanteurs avec 6 pianos, 12 pianistes donc 24 mains

Et c'est ça que je vais manquer !!!