[Jazz] Playlist

ROLAND KIRK QUARTET
Helsinki Jazz Festival
1964-10-06
Messuhalli, Helsinki, Finland

Roland Kirk - flute, tenor sax, vocals, etc
Tete Montoliu - piano
Tommy Potter - bass
Kenny Clarke - drums

1. Birk's works (7:51)
2. Mood indigo (4:43)
3. On Green Dolphin Street (5:42)
4. Three for the festival (6:36)

FM broadcast

sans commentaire, puisque Kirk, c'est de toute façon toujours bien.

Citation :

sans commentaire, puisque Kirk, c'est de toute façon toujours bien.

  

Un grand classique, Eric Dolphy: Out of Lunch

J'ai bu du café tout l'après-midi en écoutant les sessions 1947 du Duke au Carnegie Hall.

Je suis excité comme une puce   

Mozart: Fantaisies K. 475 et 397, Sonates en la mineur K. 310, en la majeur K. 331 et do mineur K.457. Un programme superbe, une interprétation épouvantable. Maria Yudina. Elle devait être ceinture noire en karaté. Prise de son à l'avenant.

 J'ai toujours pensé que Yudina jouait hors style...

Oups. Pas la bonne Playlist...  

http://www.franceculture.fr/emission-mauvais-genres-space-is-the-place-salut-a-sun-ra-2013-06-01



podcast : http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10070-01.06.2013-ITEMA_20486208-0.mp3 (durée : 1h30 environ)

idéal pour Mélo qui vient de se remettre à Ellington.

L'ange et le démon...   

*************************************************************************************

Pour faire venir le printemps, ça continue de groover grave à mon bureau...

Cet après-midi, les sessions de 1943   

Mélomaniac a écrit:

L'ange et le démon...  

Mélo, on reconnaît le fan incollable !

 Je me suis fait avoir...

mais pas pour Ellington at Carnegie Hall : souviens-toi qu'on a dû s'y mettre à plusieurs pour te convaincre, parce que tu craignais des "doublons".  

  Je trouve ça génial ; j'espère que mon avis ne détonne pas trop dans la communauté des jazzomanes.

Précisons que je parle des sessions Carnegie Hall d'Ellington, pas de l'autre zigoto de la photo que tu as postée...   

Mélomaniac a écrit:

Précisons que je parle des sessions Carnegie Hall d'Ellington, pas de l'autre zigoto de la photo que tu as postée...  

garde-toi tant que tu vivras de juger les gens sur la mine !  

ceci dit, tant qu'à faire pour Ellington, descend jusqu'en 1940, tu auras le must du must, notamment entre autres chef-d'oeuvres, "Chloé" si cher(e) à Boris Vian !

darkmagus a écrit:

garde-toi tant que tu vivras de juger les gens sur la mine ! 

  C'est sûr que ses habits de mascarade ne donnent pas forcément envie.

  Mais surtout, Alifie a eu l'excellente idée de m'envoyer des liens pour l'écouter, et a réussi à m'en détourner à jamais !

Certes, le costume d'ange de Sun Ra n'est pas très réussi, mais le Duke a bien lui un sourire démoniaque. Et pour le reste, tu sais bien qu'il ne faut jamais dire jamais : un jour peut-être, on exhumera les orchestrations de Sun Ra pour le big band de Fletcher Henderson et tu seras aussi marri qu'avec les concerts d'Ellington à Carnegie Hall que tu voulais sacrifier pour un improbable coffret de Chico Hamilton et que tu as trouvés dans un premier temps.

Mélomaniac a écrit:

Mais surtout, Alifie a eu l'excellente idée de m'envoyer des liens pour l'écouter, et a réussi à m'en détourner à jamais !

c'est seulement qu'Alifie n'a pas cru utile de t'y préparer, t' imagines: faire goûter un Châteaux Margaux ou un Romanée Conti à quelqu'un qui n'aurait bu que du Kiréjoui c'est un peu la même chose, c'est sûr ça surprend   

Mais si, mais si, on s'y est mis à deux avec Yeux et néthou aussi a apporté sa pierre à l'édifice, mais rien n'y fait ! Mélo est pourtant lui aussi un homme de robe... peut-être pas aussi chamarrée que celles de Sonny Blount ceci dit, il y a probablement une pointe de jalousie dans son rejet des costumes d'un goût très sûr de Sun Ra et, partant, de sa musique.

darkmagus a écrit:

quelqu'un qui n'aurait bu que du Kiréjoui

Tous les Château Bonne table que j'écoute depuis un an en jazz m'ont été recommandés par Néthou et Alifie...   

On doit te reconnaître, Mélo, que tu as jusqu'ici évité de nous vanter une cuvée spéciale "Le Vieux Clochard" ou "différents vins de la communauté variéto-américaine", mais le palais a encore besoin d'être affiné pour goûter pleinement certains grands crus dont le bouquet te surprend encore.

une éphémère réédition de deux albums de 1971 et 72, qui omet un titre sur le 1er album, beaucoup plus anecdotique que ceux enregistrés avec Annette Peacock; Bley n'y utilise pas le Moog mais le premier synthétiseur ARP, à la palette sonore beaucoup plus limitée.



Le second, Scorpio est surtout intéressant par le fait que le trio a tourné un temps sous cette forme, accompagnant aussi d'autres solistes, comme Sam Rivers, avant que Bley ne se consacre à la création de son label IAI (Improvising Artists Inc.) * .



* sur lequel il publiera notamment deux albums en solo de Sun Ra, il est bon d'en informer Mélo en vue de ses futures acquisitions discographiques

Mélomaniac a écrit:

  Mais surtout, Alifie a eu l'excellente idée de m'envoyer des liens pour l'écouter, et a réussi à m'en détourner à jamais !

Il ne faut pas dire "à jamais".  

Imagine un débutant en classique, dont les oreilles n'ont jamais eu droit qu'au classicisme de Mozart, Schubert ou Brahms, et qui serait subitement confronté à du Bartok ou du Dutilleux un peu ardu; avoue qu'il serait fort dommage, comme tu le dis plus haut, de l'en "détourner à jamais".
Si Sun Ra te rebute maintenant, retournes-y plus tard, notamment après avoir bien assimilé le Duke Ellington des années 40 puis 50 et 60, les boppers et hard boppers (Monk notamment): tu te rendras alors compte que tu n'es plus en territoire totalement étranger, avec des choses qui te seront plus familières aux oreilles car plus ou moins déjà entendues.

Et après, longtemps après, tu reviendras ici-même clamer le génie d'Ornette Coleman, Dolphy, Archie Shepp ou Braxton.
Auprès desquels tu trouveras Sun Ra d'un classicisme plan-plan.


Bon d'accord, très longtemps après quand même...

 En musique orchestrale, j'ai commencé par le fin XIX° - XX°, puis j'ai progressé à rebours de la chronologie.

On peut très bien aimer les modernes dès la première écoute, et s'assagir ensuite vers les époques classiques.

Même si je n'écoute pas beaucoup de jazz, ni souvent, j'en dévorais des caisses quand j'étais ado (emprunté en médiathèque, comme nos jeunes amis de ce Forum).

Je ne suis donc plus tout à fait néophyte.

Ornette Coleman, j'ai déjà essayé, et très jeune ; ça passe pas  

Citation :

On peut très bien aimer les modernes dès la première écoute, et s'assagir ensuite vers les époques classiques.

T'as bien raison mon gars!
Les écoutes pas; t'aimes ça qu'tu veux. Pt'êt qu'un jour t'aimeras ou pas.
De toute façon, Sun-ra   

Désolé   

Sinon, dans la famille femme de Paul Bley:

Carla: Dinner Music (1977)

Je cains qu'en postant de telles images tes efforts soient contre-productifs...  

Humilions Thelonious alors !   

Tout le monde n'est pas aussi corruptible que toi Alifie  

Tu ne peux pas comprendre : il serait impossible de te corrompre avec de la bonne musique.

 Tu t'imagines que j'ai attendu ton arrivée sur ce forum pour me mettre au jazz  ? C'est bien ce que je disais tu me connais bien mal  

Il est vrai que tu t'es fort honorablement classée dans un bt jazz, mais enfin jusqu'ici je ne t'imaginais pas trop en groupie de  Sun Ra, malgré son faux air de Radamès.

Citation :

Humilions Thelonious alors !

C'est un peu léger, non?
L'intro à la trompette est sympa, mais après ça traine un peu la papatte.

Alifie a écrit:

Il est vrai que tu t'es fort honorablement classée dans un bt jazz, mais enfin jusqu'ici je ne t'imaginais pas trop en groupie de  Sun Ra, malgré son faux air de Radamès.

Comme quoi il faut toujours se méfier des apparences  .

Thelonious a écrit:

Citation :

Humilions Thelonious alors !

C'est un peu léger, non?
L'intro à la trompette est sympa, mais après ça traine un peu la papatte.

Moins entraînant que Take the A Train, où le solo de John Gilmore fait assez penser à ceux de Gonsalves (et la mise en place à celle de l'orchestre d'Ellington dernière période  ). Je n'avais jamais remarqué jusqu'ici la parenté entre June Tyson et Jeanne Lee. De toute façon, toi je ne te parle plus (jusqu'à ton prochain bt dans deux jours).

calbo a écrit:

Alifie a écrit:

Il est vrai que tu t'es fort honorablement classée dans un bt jazz, mais enfin jusqu'ici je ne t'imaginais pas trop en groupie de  Sun Ra, malgré son faux air de Radamès.

Comme quoi il faut toujours se méfier des apparences  .

spécialement pour toi, alors...

Oui mon capitaine  

Un album majeur de la discographie de Paul Bley en trio, enregistré en 1965 et publié sur le label Debut de Mingus. Le batteur Barry Altschul y est particulièrement impressionnant.

Spoiler:

1965 également, sur le label ESP, avec Steve Swallow et Barry Altschul. Le trio y joue pour l'essentiel le répertoire de Carla Bley.

Spoiler:

Du Paul Bley, ça faisait longtemps. T'as raison, c'est bon.   

Citation :

De toute façon, toi je ne te parle plus (jusqu'à ton prochain bt dans deux jours).

Bah si, humilies moi encore avec tes petites musiques sympathiques  .

Pour le BT, peut être dans 9 jours si tu es sage; il est en gestation.

Weather Report: Sweetnighter

J'aime particulièrement ce que fait Zawinul sur Boogie Woogie Waltz.

www.discogs.com/Paul-Bley-Blood/release/2749139

Un des tout meilleurs disques en trio de Bley encore, centré celui-ci sur les compositions d'Annette Peacock. Paru en 1966 sur Fontana hollandais et brièvement réédité depuis, il est difficilement trouvable aujourd'hui (en dématérialisé, on y arrive quand même).

Paul Bley Trio
Live at Jazzclub Lila Eule in Bremen, Germany, 1966-09-27

LINEUP:
Paul Bley: piano
Mark Levinson: bass
Barry Altschul: drums

TRACKS:
1 New Love 20:05
2 Closer 5:13
3 Sweet And Lovely 12.46
4 Mazatlan 10.12
5 Ida Lupino 03.53

SOURCE: FM

Le même trio, avec lequel Bley tourna plus d'un an avant que Gary Peacock n'y remplace Mark Levinson, enregistré en live entre les deux séances hollandaises de Blood. Barry Altschul, dont on ne connaît souvent que ses années de collaboration avec Anthony Braxton, y est exceptionnel.

Oui Altschul a joué aussi avec le trio Circle de Corea (avec Dave Holland à la basse) puis le groupe est devenu quartet avec Braxton.Puis Braxton a gardé la rythmique pour former son propre quartet. Un super batteur.  

Ah oui, Circle, éphèmere mais enthousiasmant quartet, surtout ce concert qui avait électrisé le studio 104 de la Maison de Radio à Paris.





J'y étais et je me souviens même avoir quelques mois après aidé Laurent Goddet, le rédac-chef de Jazz-Hot à l'époque, qui venait de recevoir les épreuves de l'album et n'était pas bon en standards, à y identifier No Greater Love.

Braxton a beaucoup joué avec Dave Holland et Barry Altschul, mais les deux ont également longtemps accompagné Sam Rivers, ce qui a aussi donné le bel album Conference of the Birds, signé en 1973 par Dave Holland, avec Braxton, Rivers et Altschul... vus eux à Juan l'année suivante, dans une soirée du festival où il y avait aussi Paul Bley en duo avec NHOP et le big band de Gil Evans : c'était vraiment le bon temps, sacré nom d'une pipe en bois !!!

Prestation très honnête, Piano Solo, de Geri Allen.

En 1974, Bley inaugure son label IAI par un album de facture très intimiste avec Jimmy Giuffre, qu'il retrouve une décennie plus tard, et le guitariste Bill Connors.



4 ans et 20 titres plus tard, il en clôturera le catalogue * avec un autre album de même tonalité enregistré lors d'un concert avec les mêmes plus Lee Konitz.

Spoiler:

* www.improvart.com/cds/iaicat.htm

Découverte un peu tardive à cause d'un a priori (encore une chanteuse de jazz)
Diction magnifique, répertoire éclectique :jazz, folk (Stevie Nicks), bossa, Gainsbourg

Jolie voix et, en effet, la diction est parfaite.

Alifie a écrit:

En 1974, Bley inaugure son label IAI par un album de facture très intimiste avec Jimmy Giuffre, qu'il retrouve une décennie plus tard, et le guitariste Bill Connors.



4 ans et 20 titres plus tard, il en clôturera le catalogue * avec un autre album de même tonalité enregistré lors d'un concert avec les mêmes plus Lee Konitz.

Spoiler:

* www.improvart.com/cds/iaicat.htm

C'est le même Bill Connors "furioso" du Return to Forever époque Hymn of the 7th Galaxy?

le même, mais nettement plus calme dans ce contexte : watch?v=N6CElOpMdXc , ici sur un autre album IAI, moins réussi que les deux précédents à mon avis, avec cette fois Lee Konitz



Je viens de voir sur sa notice wikipedia qu'il a aussi joué pour Luciano Berio et Cathy Berberian et n'est donc à l'évidence pas uniquement un "furieux" du jazz-rock.

Citation :

C'est le même Bill Connors "furioso" du Return to Forever époque Hymn of the 7th Galaxy?

Je me suis posé la même question. Après quelques recherches je te confirme que c'est le même bonhomme.

J'ai écouté ça: watch?v=1W9YZWE9lgo

Bill Connors -gtr Gary Peacock - b Jan Garbarek - tenor sax Jack De Johnette - drums. Solo à 4'28''

Citation :

Considéré comme un maître de la technique du legato

En effet, c'est assez bluffant.