Playlist (57)

Scherzian a écrit:

Gabriel Fauré : Impromptus n°1, n°2 et n°3, opus 25, 31 et 34 ; Barcarolles n°1 et n°3, opus 26 et 42 ; Nocturnes n°1 et n°6, opus 33 n°1 et 63 ; Valse-caprice n°2, opus 38 -- Esteban Sánchez.

C'est dommage qu'on n'ait que cette anthologie du piano solo de Fauré par Sánchez. Ces huit œuvres sont proprement miraculeuses. Comment se refaire l'oreille au jeu invertébré, doucereux et pseudo-ondoyant de tant d'autres après une telle leçon ?

Si je te dis que je préfère



on va encore se disputer.

Je vous trouve sévère avec Pécou, un des seuls contemporains qui retiennent mon attention. Je ne connais pas l'oeuvre dont parle Xavier, mais par exemple j'aime assez outre-mémoire.

24 préludes, op. 28; Chopin - V. Perlemuter

Schoenberg : La nuit Transfigurée - Karajan (franchement du mal avec cette version ronde, linaire et unicolor)

Schoenberg: Gurrelieder/Saraste Proms

Ravel: Daphnis et Chloé/Petitgirard

Ben. a écrit:

Si je te dis que je préfère



on va encore se disputer.

Scherzian

Ben.

LOL


Interprétation sans poésie et plus grave que tout dans Fauré : sans esprit. Tempi trop rapide, la technique est parfois hésitante. Il y a des couacs. Vraiment, je ne vois pas ce qu’on trouve d’"extraordinaire" à cet enregistrement.


Gesualdo : Madrigaux, livres I - II - III, Harry van der Kamp / Gesualdo Consort Amsterdam / CPO

Siegmund a écrit:

Schoenberg : La nuit Transfigurée - Karajan (franchement du mal avec cette version ronde, linaire et unicolor)

Ah, personnellement j'adore cette moiteur à la limite de l'érotisme . Tu écoutes la version DG ? Parce qu'il existe un live absolu fou édité chez Testament.

Philippe VLB a écrit:

Ben. a écrit:

Si je te dis que je préfère



on va encore se disputer.

Scherzian

Ben.

LOL


Interprétation sans poésie et plus grave que tout dans Fauré : sans esprit. Tempi trop rapide, la technique est parfois hésitante. Il y a des couacs. Vraiment, je ne vois pas ce qu’on trouve d’"extraordinaire" à cet enregistrement.


Gesualdo : Madrigaux, livres I - II - III, Harry van der Kamp / Gesualdo Consort Amsterdam / CPO

Je veux bien qu'on taxe Perlemuter de tous les défauts du monde, mais l'accuser de manquer de poésie, c'est ne rien comprendre à son piano.

Sonate n°21, D 960; Schubert - Alicia de Larrocha

Sonate K 309; Mozart - Alicia de Larrocha

Pièces lyriques; Grieg - S. Richter

Spoiler:

Strauss: Elektra/Gergiev

Ben. a écrit:

Philippe VLB a écrit:

Ben. a écrit:

Si je te dis que je préfère



on va encore se disputer.

Scherzian

Ben.

LOL


Interprétation sans poésie et plus grave que tout dans Fauré : sans esprit. Tempi trop rapide, la technique est parfois hésitante. Il y a des couacs. Vraiment, je ne vois pas ce qu’on trouve d’"extraordinaire" à cet enregistrement.


Gesualdo : Madrigaux, livres I - II - III, Harry van der Kamp / Gesualdo Consort Amsterdam / CPO

Je veux bien qu'on taxe Perlemuter de tous les défauts du monde, mais l'accuser de manquer de poésie, c'est ne rien comprendre à son piano.

Tiens, c'est exactement le même argument qui est souvent amené pour défendre Kempff, "certes ne sont pas d'excellents techniciens, mais quels poètes !". Chez les deux j'entends un toucher plutôt primitif, une technique très souvent en souffrance (dans les lives de Kempff comme de Perlemuter c'est terrible, les duretés non contrôlées sont omniprésentes, les erreurs verticales sont présentes à foison, le piano n'est pas tellement timbré), et ce à un point tel que je me demande comment il est possible pour ces pianistes de développer une quelconque forme de poésie musicale. Chez ce type de pianistes, j'entends tellement de prosaïsmes, les intentions sont tellement palpables que j'ai l'impression que le qualificatif de poète est une caractérisation par défaut.

Sambagnard a écrit:

Citation :

Je ne le sais pas, j'ai entendu quatre fois Queyras en concert (deux fois en soliste), certes ce n'est pas aussi propre qu'au disque, mais ça reste très bien tenu. Pour Dvorak de toute façon j'en reste à Rostropovitch et Fournier, tout le reste je peux m'en passer.

Je vais écouter le Dvorak de Rostro pour voir, as-tu écouté celui de Maurice Gendron ?


EDIT : J'ai écouté deux des Dvorak de Rostro ( celui avec Karajan que je n'ai pas pu écouter jusqu'au bout, évidemment) et celui avec Talich ( même si l'orchestre n'est pas de très bonne qualité) qui est tout à fait sympathique, ce qui me fait reconsidérer Rostropovitch. Dans la journée j'irai écouter le reste de ce que tu as proposé Horatio.

Pour Gendron je connais une version avec Haitink, c'est très bien, mais je reste un peu sur ma faim (en partie à cause de l'orchestre).
Pour Fournier, que ce soit avec Szell ou en live j'adore toujours ses concertos de Dvorak. Rostropovitch est assez renversant en live avec Svetlanov, l'intensité qu'il met dès sa première phrase est incroyable.

Bach : Messe en Si
Brüggen, Capella Amsterdam

*Frissons*

Horatio a écrit:

Siegmund a écrit:

Schoenberg : La nuit Transfigurée - Karajan (franchement du mal avec cette version ronde, linaire et unicolor)

Ah, personnellement j'adore cette moiteur à la limite de l'érotisme . Tu écoutes la version DG ? Parce qu'il existe un live absolu fou édité chez Testament.

Oui, j'écoutais DG, je ne vois pas comment tu peux trouver de l'érotisme là dedans C'est tout étouffé et la balance sonore (prise de son ou son d'orchestre ?) est inconfortable au possible.

Je parle de l'interprétation bien sûr.

En même temps si on veut de la précision, la version originale, celle pour sextuor s'impose, je crois.

Cololi a écrit:

En même temps si on veut de la précision, la version originale, celle pour sextuor s'impose, je crois.

Certes. Mais je ne bénirai pas pour autant cette interprétation là de la version pour orchestre, très imparfaite.
Boulez / NYPO, c'est tout autre chose.

alexandre. a écrit:

Ben. a écrit:

Philippe VLB a écrit:

Ben. a écrit:

Si je te dis que je préfère



on va encore se disputer.

Scherzian

Ben.

LOL


Interprétation sans poésie et plus grave que tout dans Fauré : sans esprit. Tempi trop rapide, la technique est parfois hésitante. Il y a des couacs. Vraiment, je ne vois pas ce qu’on trouve d’"extraordinaire" à cet enregistrement.


Gesualdo : Madrigaux, livres I - II - III, Harry van der Kamp / Gesualdo Consort Amsterdam / CPO

Je veux bien qu'on taxe Perlemuter de tous les défauts du monde, mais l'accuser de manquer de poésie, c'est ne rien comprendre à son piano.

Tiens, c'est exactement le même argument qui est souvent amené pour défendre Kempff, "certes ne sont pas d'excellents techniciens, mais quels poètes !". Chez les deux j'entends un toucher plutôt primitif, une technique très souvent en souffrance (dans les lives de Kempff comme de Perlemuter c'est terrible, les duretés non contrôlées sont omniprésentes, les erreurs verticales sont présentes à foison, le piano n'est pas tellement timbré), et ce à un point tel que je me demande comment il est possible pour ces pianistes de développer une quelconque forme de poésie musicale. Chez ce type de pianistes, j'entends tellement de prosaïsmes, les intentions sont tellement palpables que j'ai l'impression que le qualificatif de poète est une caractérisation par défaut.

J'aime ton sens de la mesure. "En souffrance", "omniprésentes", "présentes à foison": on dirait que tu parles davantage d'un élève au début de son apprentissage que de pianistes confirmés... La technique digitale de Perlemuter s'est détériorée avec l'âge, et effectivement, certains live sont émaillés d'erreurs ou de fausses notes, de débâcle, même, pour citer Scherzian.
Il faut croire que nous entendons des choses différentes chez ces pianistes (je trouve dans les Préludes de Chopin de Perlemuter plus de timbre, de poésie, de travail sur la polyphonie que chez beaucoup d'autres références...), à moins que nos critères ne soient effectivement pas les mêmes.

Impressions intimes; Mompou - A. de Larrocha

Katja Kabanova (Acte I); Janáček - C. Mackerras, Svehla, Soucek, Philharmonique de Vienne

Mompou - Musica Callada (Henck)

Symphonie n°5, op. 107; Mendelssohn - L. Bernstein, Orchestre Philharmonique d'Israël

Beethoven : Concerto pour violon (Yehudi Menuhin, Willem Fürtwangler, 1953

Fauré: Nocturne No.1 Op.33 et No.6 Op.63; Thème et variations Op.73; (Perlemuter)

Spoiler:

Je vois ce que tu entends par poésie, Ben., mais il s'agit de la poésie des oeuvres, servie avec une certaine spontanéité, sans tergiverser.

La technique pianistique n'est un élément isolé dans l'acte d'interprétation, qui pourrait parfois l'enjoliver, parfois le détériorer sans être rédhibitoire à son esprit. La technique, c'est ce que l'on entend; et ici la sonorité claque dès les nuances mezzo-forte, il n'y a pas d'organicité dans les dynamiques, les phrasés sont inintelligibles (suivre le Nocturne No.6 avec partition), rythmiquement non organique...
Que l'on aborde ces interprétations par le biais de la poésie ou de la technique, il s'agit d'une même réalité, et tous les défauts poétiques s'expliquent dialectiquement par des problèmes technique, que l'on n'évoquerait pas s'ils n'étaient directement constituant de la poésie sonore qui nous est accessible. On ne bâtit pas des cathédrales avec du gravier.

Fauré: Barcarolle No.1 Op.26 (Sanchez)
Il faut comparer ce qui est comparable, les amis... Là c'est caractérisé (ce mot c'est un peu la palme suprême qui puisse être décernée dans un commentaire): tout sonne, tout est clair.
On n'a même pas envie d'en parler tant que ça, plutôt de foncer réécouter.

Je te réponds dans le fil Fauré.

-

Quatuor n°1; Mendelssohn - Quatuor Ysaÿe

5 Danses champêtres pour piano et violon, op. 106; Sibelius - Sato, Gräsbeck

Trios pour piano JS208 et 209; Sibelius - Grasbeck, Kuusisto, Ylonen

Bruckner : 9e symphonie, Abendroth

Schubert : 8e symphonie, Abendroth

Horatio a écrit:

Bruckner : 9e symphonie, Abendroth

Schubert : 8e symphonie, Abendroth

Tu parles de quel enregistrement? Sa 8è de Bruckner est peut-être la plus fascinante qu'il m'ait été donné d'écouter. Dommage que la captation soit souvent très moyenne, et qu'il n'ait été que peu remastérisé par la suite.

Ben. a écrit:

Horatio a écrit:

Bruckner : 9e symphonie, Abendroth

Schubert : 8e symphonie, Abendroth

Tu parles de quel enregistrement? Sa 8è de Bruckner est peut-être la plus fascinante qu'il m'ait été donné d'écouter. Dommage que la captation soit souvent très moyenne, et qu'il n'ait été que peu remastérisé par la suite.

Je parle des enregistrements contenus dans ce coffret (exceptionnel de mon point de vue ) :



Il n'y a pas la 8e de Brukner, malheureusement (qui est avec le Rundfunk de Berlin, non ?). Il dirige l'orchestre de la Radiodiffusion de Leipzig dans ces enregistrements, dans la première moitié des années 50. C'est par ailleurs une vraie honte qu'un tel chef soit aussi sous-représenté dans les rééditions qu'on peut encore espérer grappiller, quand on sait qu'il tenait la comparaison avec Furtwängler.

Non, la 8è date de 1949, avec Leipzig également !

Je l'ai sur ce disque, incroyable à mon sens:



Mais je suis d'accord avec toi, il y a énormément de ses enregistrements qui sont dans le trés haut du panier discographique et qui mériteraient d'être réédités...

Strauss: Salomé/Boder-Joosten

Dvorak : concerto pour violoncelle, Rostropovitch

Euh ... J'ai bien lu Dvorak et Rostro ? Hidraot la baroqueuse change radicalement de répertoire de prédilection ; va falloir prendre les choses en mains me semble-t-il

Joseph Haydn

Symphonies nos. 18-19-20 (encore une autre symphonie avec timbales...)-21-22 "Der Philosoph"-23-24-25-26 "Lamentatione" (vraiment bizarre cette symphonie...)-27-28 (Marrant le menuet...)-29 (idem...)-30 "Alleluja" (un peu de trompettes angéliques et une ravissante flûte traversière dans le mouvement lent). Cela commence à s'améliorer, Joseph prend le poil de la bête...

calbo a écrit:

Euh ... J'ai bien lu Dvorak et Rostro ? Hidraot la baroqueuse change radicalement de répertoire de prédilection ; va falloir prendre les choses en mains me semble-t-il

Ah non, je trouve qu'elle a très bon goût dans ses excursus .

Quatuor n°2 et n°6; Bartók - Tokyo String Quartet
Une des plus belles versions du n°2, à mon avis.

Sibelius : Concerto pour violon - Walter Hendl, CSO & Jascha Heifetz
Prokofiev : Concerto pour piano #2 - Herbert Menges, Philharmonia Orchestra & Shura Cherkassy
Brahms : Trio pour piano et cordes #2 - Jascha Heifetz, Leonard Pennario, Gregor Piatigorsky
Brahms : Trio pour piano, violon et cor - Audry Brain, Adolf Busch, Rudolf Serkin

Rav-phaël a écrit:

Sibelius : Concerto pour violon - Walter Hendl, CSO & Jascha Heifetz
Prokofiev : Concerto pour piano #2 - Herbert Menges, Philharmonia Orchestra & Shura Cherkassy
Brahms : Trio pour piano et cordes #2 - Jascha Heifetz, Leonard Pennario, Gregor Piatigorsky
Brahms : Trio pour piano, violon et cor - Audry Brain, Adolf Busch, Rudolf Serkin

Pour Sibelius, il faut vraiment que tu écoutes Tetzlaff / Dausgaard si tu ne connais pas, c'est mon coup de coeur de l'été !

Pour Sibelius, je suis fidèle à Oïstrakh et Rozhdestvensky
/watch?v=3SvAf-QbuvQ
/watch?v=yJOCquXwh1A
/watch?v=Lgj6q-x5yOI
/watch?v=e5zy3oUZXGk

Polyeucte a écrit:

Pour Sibelius, je suis fidèle à Oïstrakh et Rozhdestvensky
/watch?v=3SvAf-QbuvQ
/watch?v=yJOCquXwh1A
/watch?v=Lgj6q-x5yOI
/watch?v=e5zy3oUZXGk

Oui c'est très beau, aussi. Enfin, surtout Oïstrakh...

Mais je crois que je préfère Tetzlaff. J'avais rédigé un petit avis dans le sujet approprié je crois, tant j'avais été transporté par cette version.

Symphonie n°7; Beethoven - Dausgaard, Orchestre de chambre de Suède

Chopin : les préludes N Magaloff

Igor Stravinsky
Le Sacre du Printemps (Charles Dutoit) - Une vraie tuerie cette version !
Le Rossignol (Robert Craft) - Inextinguible !
Le Renard (I.F.S) - Renversant !
L'Histoire du Soldat - Suite (I.F.S) - Il se fout de la g***** du monde !

Moussorgsky : Boris Godounov - Actes 2 et 3 (Abbado 93)

Debussy a du être influencé par l'oeuvre, car il y a des liens je trouve.
C'est vraiment superbe.

Sibelius : 1e symphonie, Bernstein/Vienne

Suk : Asraël, Mackerras

Felicity Lott, récital avec piano le 7 septembre 2000 à Chartres, Maciej Pikulski dans un programme mêlant Mozart, Strauss, Offenbach, Messager, Hahn, Oscar Straus, Lehar et Poulenc.

Lully, Phaëton, actes III à V, Christophe Rousset, Beaune 2012

Fauré, Nocturnes n°2, n°4, n°6 & Impromptu n°2, Samson François
Je ne comprends toujours rien à cette musique, mais je trouve que c'est admirablement bien joué.

Chopin, Concertos pour piano, François / Frémaux

Horatio a écrit:

Sibelius : 1e symphonie, Bernstein/Vienne

Suk : Asraël, Mackerras

Tu aimes Mackerras/Suk? Je n'ai pas trouvé mieux, moi.

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Symphonie n°8; Dvorak - Kubelik

Rien n'y fait, je n'y arrive décidément pas.

Sonates n°9, 12 et 13; Schubert - S. Richter