Votre dernier film visionné

Picrotal a écrit:

On sent que la technologie 3D pesait à mort dans la réalisation, certains plans ou certaines scènes n'ont l'air conçu que dans l'objectif de crever l'écran. Il n'y pas de mal à faire du spectacle, bien au contraire, mais quand c'est au détriment du sens c'est un peu dommage tout de même, et c'est un plutôt l'impression que cela m'a donné, même si j'ai bien aimé la citation de Magritte.

C'est là qu'est l'os ! Ce film reprend bien trop d'idées et de plans déjà vus ailleurs pour ne pas donner l'impression que Cameron a voulu "faire pareil mais en mieux", autrement dit, en mettre plein la vue grâce à la technologie sans se préoccuper de l'histoire ni des personnages.

Zombie Planet — C'est difficile de savoir si un film auquel on ne comprend rien est bon ou mauvais, mais celui-ci a le mérite d'être hilarant dans son WTF quasi-permanent. Et puis un film de zombie italien, ça fait plaisir de revoir ça en notre époque. J'essaye d'en parler un peu plus longuement ici pour qui cela intéresse...

Picrotal a écrit:

J'essaye d'en parler un peu plus longuement ici pour qui cela intéresse...

En train de fureter sur ton blog et c'est bien, parce que ça donne des avis sur des films plutôt rarement commentés et en général, ça confirme mon impression (enfin pour les quelques que j'ai vu parmi la masse dont tu parles!) :
- Skyline est une bouse sans nom
- Bubba Ho-Tep un film attachant mais vraiment bizarre
- The Faculty que j'avais beaucoup aimé!
- Les Oiseaux... le film qui me fait regarder les pigeons parisiens comme des monstres qui complotent...
- Shaun of the Dead... bien sûr forcément!

Que 5 sur la grand collection impressionnante de films que tu commentes au final!

Pas mal de sueur ces derniers jours :

Commando - 1985

Je n'avais pas vu ce film. C'te génocide de Mexicains que fait Schwarzy.
Je ne suis pas certain qu'on pourrait faire un film aussi second degré aujourd'hui, en-dehors des Expendables (que je n'ai pas vus) mais ces derniers sont justement des références à cette période-là, donc ça ne compte pas vraiment.

Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia - Peckinpah

On reste dans le virile. Très bon film. Sans concession, direct, vrai. On peut sentir la poussière sortir de l'écran.
Pas politiquement correct, c'est le moins qu'on puisse dire.

Red

Un Bruce Willis que je n'avais pas vu. Super film d'action qui ne manque pas d'humour et d'autodérision, aucune prétention.
La scène où Bruce Willis en robe de chambre et sans transpirer démonte tout un commando armé jusqu'au dent est assez dantesque.
On retrouve John Malkovich, Morgan Freeman et l'actrice de Weeds aussi.

Ophanin a écrit:

Red

Un Bruce Willis que je n'avais pas vu. Super film d'action qui ne manque pas d'humour et d'autodérision, aucune prétention.
La scène où Bruce Willis en robe de chambre et sans transpirer démonte tout un commando armé jusqu'au dent est assez dantesque.
On retrouve John Malkovich, Morgan Freeman et l'actrice de Weeds aussi.

Ophanin a écrit:

Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia - Peckinpah

On reste dans le virile. Très bon film. Sans concession, direct, vrai. On peut sentir la poussière sortir de l'écran.
Pas politiquement correct, c'est le moins qu'on puisse dire.

Un de mes préférés parmi ce que j'ai vu de Peckinpah, peut-être même mon préféré tout court. Le film est aussi déjanté, aussi violent et cynique que son titre. Une merveille !

Skyfall : Une vraie bonne surprise après la qualité du précédent... bien joué, avec cette petite touche d'humour qui manquait tant aux précédents... un scénario hyper tendu... vraiment chouette!

Mary à tout prix — Toujours un plaisir.

Skyfall est un chef d'oeuvre Bondien, peut-être le meilleur de la série depuis Vivre et laisser mourir.

Ben. a écrit:

Skyfall est un chef d'oeuvre Bondien, peut-être le meilleur de la série depuis Vivre et laisser mourir.

Oh c'est vrai ?
Car franchement le dernier était nullissime (et le mot est faible).

Ah ben y a pas photo entre les deux, c'est clair!

Ben. a écrit:

Skyfall est un chef d'oeuvre Bondien, peut-être le meilleur de la série depuis Vivre et laisser mourir.

C'est ce que j'entends autour de moi. J'ai hâte d'y aller.

Cololi a écrit:

Ben. a écrit:

Skyfall est un chef d'oeuvre Bondien, peut-être le meilleur de la série depuis Vivre et laisser mourir.

Oh c'est vrai ?
Car franchement le dernier était nullissime (et le mot est faible).

Ah oui, rien à voir !

A Montpellier c'est le cinémed!

j'ai donc eut le loisir de revoir Le couperet de Costa Gavras que j'ai beaucoup plus apprécié au cinema que la première fois que je l'ai vu a la télé, c'est un excellent film très bien construit et remarquablement interprété, et j'ai enchainé avec Z toujours de Costa Gavras en sa présence cette fois ci, c'est un film que je trouve toujours aussi brillant en dépit de certains tic typiquement année 60, ça reste un film très fort et très drôle qui pour le coup donne vraiment envie de s'engager.
et là je reviens de la projection de Inde, mère patrie de Roberto Rosellini, le "documentaire" qu'il a réalisé en Inde, je met documentaire entre guillemet parce qu'il s'agit d'une suite de quatre petite fiction (même si elles sont narrés de façon non conventionnel avec des acteurs totalement non professionnel), et c'est magnifique. Un sommet de poésie c'est un film contemplatif beau et profond, je ne sais pas si c'est "la création du monde" comme le disait Godard mais c'est indéniablement un très grand film, pas toujours évident on peut parfois s'y ennuyer mais il y a une tel richesse derrière ce dépouillement documentaire que cette ennui ne peux pas prendre le pas chez le spectateur attentif.

Le Couperet, c'est surtout un très bon roman de Donald Westlake, probablement le meilleur dans sa veine sérieuse, personnellement j'ai été un peu déçu par l'adaptation.

Z, je l'ai revu il y a quelques mois après qu'on en ait parlé sur le fil du jeu je crois, moins glaçant et kafkaïen que L'Aveu, mais toujours redoutablement efficace, malgré quelques ficelles un peu datées, comme tu le dis. Et quelle distribution !

Le Rossellini, je ne le connais pas, mais tu donnes très envie de le voir.

Alifie a écrit:

Le Couperet, c'est surtout un très bon roman de Donald Westlake, probablement le meilleur dans sa veine sérieuse, personnellement j'ai été un peu déçu par l'adaptation.

Z, je l'ai revu il y a quelques mois après qu'on en ait parlé sur le fil du jeu je crois, moins glaçant et kafkaïen que L'Aveu, mais toujours redoutablement efficace, malgré quelques ficelles un peu datées, comme tu le dis. Et quelle distribution !

le couperet je n'avais pas beaucoup aimé la première fois que je l'ais vu, mais là j'ai vraiment adhéré, rythme soutenu, scénario et mise en scène intelligente très bons acteurs, je trouve que ce mélange (un peu Kafkaien aussi d'ailleurs) d'humour satirique grinçant et de drame social intense fonctionne vraiment bien.

oui Z est nettement plus drôle que L'Aveu ("Dreyfus était coupable!" )

Les Marches du pouvoir — Un drame politique de très bonne qualité, qui manque peut-être juste d'un petit chouïa d'originalité.

Aujourd'hui donc toujours le cinemed:

cette fois la journée a commencé a 16h avec l'éternité et un jour de Théo Angelopoulos, le deuxième Angelopoulos que je vois (j'ai vu et aimé Paysage dans le brouillard cet été au festival des ciné-rencontre de Prades), et j'ai adoré, le film est relativement long et très lent pourtant je ne suis pas du tout ennuyé, c'est de la poésie sur pellicule, le rythme profondément contemplatif contribue la profonde beauté du film et est parfaitement justifié par le rapport trés particulier qu'il entretient au temps, Angelopoulos mêlant avec fluidité dans des plans séquence stupéfiant le passé et le présent. Et le sentiment d'éternité de suspension du temps annoncé dans le titre je l'ai effectivement ressenti et je pense bien que c'est là ce qui m'a empêché de m'ennuyer, le thème principal de la musique de Eléni Karaïndrou est très simple mais contribue a cette atmosphère bouleversante.

Dans un genre totalement différent j'ai enchainé (après une petite pause d'une heure quand même) avec Pas sur la bouche d'Alain Resnais, ce n'est pas un film majeur mais cet opérette est très sympathique, c'est drôle, léger et rafraichissant et si ce n'est pas toujours génialement chanté c'est d'une bonne humeur communicative, et une fois de plus la mise en scène est brillante jonglant habilement entre le théâtre et le cinema.

Et puis de suite après Music Box de Costa Gavras, que j'avais déjà vu et que j'ai autant aimé que la première fois, ici le cinéaste délaisse son style coup de poing, c'est là un très beau drame politique et intimiste, filmé avec beaucoup de finesse et de sensibilité la mise en scène se remarque a peine et pourtant elle est d'une grande précision et d'une grande justesse. Bien sur la "révélation" finale est trés prévisible mais Gavras a l'intelligence de ne pas chercher a véritablement créer un suspense autour de la réalité des accusations lancé contre le père de Jessica Lange dans le film (tout en jouant quand même suffisamment sur l’ambiguïté pour nous faire douter et espère qu'elles soient fausse), mais plutôt de faire le portrait d'une femme confronté a un dilemme morale et lancé dans un combat acharné et finalement désespéré, et dans ce rôle Jessica Lange est absolument magnifique

Ben. a écrit:

Cololi a écrit:

Ben. a écrit:

Skyfall est un chef d'oeuvre Bondien, peut-être le meilleur de la série depuis Vivre et laisser mourir.

Oh c'est vrai ?
Car franchement le dernier était nullissime (et le mot est faible).

Ah oui, rien à voir !

Bon, je vais y aller pour me reposer les méninges...
Mais j'ai surtout l'intention d'aller voir le film sur la Traviata aixoise : N2C en Dévoyée, pas forcément trop ma tasse de thé - mais le film est réalisé par Philippe Bouziat qui a signé "Pelléas, le chant des aveugles", qui est resté gravé dans ma mémoire.

Montfort

Ben. a écrit:

Skyfall est un chef d'oeuvre Bondien, peut-être le meilleur de la série depuis Vivre et laisser mourir.

Voila qui me motive pour aller le voir (les deux précédents étaient déjà bons à mon avis même si je suis loin d'avoir vu tous les Bond)

Je plussoie : Skyfall vaut vraiment le détour . Moins pour le personnage de Bond, auquel les scénaristes attachent toujours la même rengaine et les mêmes manières, que pour le méchant, qui (pour une fois) possède une véritable envergure quasi-shakespearienne.

j'en reviens.

Meeting Evil — Un peu aseptisé mais plutôt prenant. Samuel L. Jackson a drôlement grossi, par contre !

Skyfall, le retour : Ben oui... j'y suis retourné (bon, pas avec les mêmes personnes...) et même en connaissant l'intrigue et tout, ben c'est toujours aussi bien!! Vraiment un grand James Bond... tout y est, mais ils ont réussi aussi à ajouter quelque chose de neuf... Très bon scénario, très bien joué... bien réalisé...

Polyeucte a écrit:

Skyfall, le retour : Ben oui... j'y suis retourné (bon, pas avec les mêmes personnes...) et même en connaissant l'intrigue et tout, ben c'est toujours aussi bien!! Vraiment un grand James Bond... tout y est, mais ils ont réussi aussi à ajouter quelque chose de neuf... Très bon scénario, très bien joué... bien réalisé...

J'en reviens.
J'étais vraiment très enthousiaste à lire l'avis de tout le monde, et je dois dire que j'ai été un peu déçu. Au final c'est quand même très grandiloquent bien que bourré de qualités.

Bon donc aujourd'hui:

La main droite du diable de Costa Gavras
Bon film qui se passe chez les "ploucs américains" et analysent certaines traditions folkloriques consistant a se mettre des draps blanc sur la tête et a mettre le feu a des croix. Le film n'est pas parfait (un poil trop long) mais il est remarquablement réalisé et traite d'un sujet difficile avec pertinence, montrant toute l'ambiguïté de ces personnes qui peuvent être a la fois des bon pères de familles doux et aimants et des racistes virulent et extrêmement violent, si le dilemme moral de l'héroïne tiraillé entre sa conscience et l'amour qu'elle éprouve pour l'homme qu'elle est censé piéger, Costa Gavras arrive a faire coexisté sa dénonciation des mouvements d'extréme droite américains et ce mélo-drame plus Hollywoodiens avec tact et si le film n'a pas la finesse de certaines de ses autres œuvres américaines comme Missing ou Music Box il reste quand même que c'est un film perturbant qui mérite d'être vu.

Eleni de Théo Angelopoulos
c'est toujours aussi beau, mais cette fois ci les 3 heures m'ont parus quand même un peu longuette, il faut dire que Angelopoulos veut nous faire une sorte de fresque romanesque fleuve et que dans les 3 premier quart d'heure il est difficile de s'attacher au couple de héros qui manque un peu d'épaisseur, ça met donc un pas mal de temps a se mettre, heureusement une fois lancé c'est une merveille, c'est plus classique que Paysage dans le brouillard et l'éternité et un jour, la narration y est beaucoup plus linéaire, mais c'est toujours aussi contemplatif tout en étant traverser par un souffle lyrique puissant, qui a la fin lorsque la seconde guerre mondiale éclate, emporte tout sur son passage et élève le film au rang de la tragédie (peut être un peu trop d'ailleurs, parce que a la fin ça fait un peu forcer et prétentieux toutes ces lamentations) au final j'ai l'impression de voir un immense poète qui s'est essayé a l'écriture d'un roman et qui est mal a l'aise avec les convention romanesque, le résultat est plein de maladresse mais finis quand même par l'emporter au poings grâce a la puissance des images et a un lyrisme bouleversant

Jeanne au bucher de Roberto Rossellini
ça avait été peu vu et il faut bien reconnaitre que c'est tout a fait compréhensible
Si la musique d'Honegger m'a vraiment séduit, le texte de Claudel (on est loin du soulier de satin, ce n'est pas du tout sa plus grande contribution a la littérature) et ce qu'en fait Rossellini m'ont laissé... dubitatif: c'est Perceval le gallois de Rohmer en encore plus théâtre filmé et encore plus kitsch, la naïveté que voudrais exprimé l'ensemble tourne a la niaiserie , c'est visuellement assez moche (et ce n'était pas aidé par la copie trés mauvaise) et certains passages sont franchement abscons (l’évêque Cauchon qui chante "c'est le cochon, c'est le cochon, c'est le cochon", ou le jeu de carte humain dont la compréhension des règles doit être réserver aux initiés) au final on en vient a se demander si plutôt qu'un film de Rossellini nous n'avons pas assisté a un tripe sous LSD réalisé dans la factory d'Andy Warhol...
le pire c'est que j'aurais probablement adoré ce spectacle au théâtre d'autant que la musique d'Honegger est formidable, et que le texte de Claudel doit probablement mieux passé a la scéne.

Allemagne année zéros de Roberto Rossellini
le chef d'oeuvre de la journée, il en fallait quand même un, je ne l'avais jamais vu et c'est vraiment un film magnifique la mise en scéne simple (mais brillante et inventive) la photographie brutal, le jeu des acteurs même maladroit tout transpire la vérité comme dans Indes mère patrie, Rossellini filme des faits dans toutes leur sécheresse, en les enjolivant le moins possible restant d'une sobriété exemplaire sans formalisme inutile ce qui n’empêche nullement que la forme soit belle en dépits des imperfections de la photographie et du peu de moyen du film. le film possède plusieurs séquence marquante la fin bien sur l'une des plus tragique qui soit, mais aussi celle du discours d'Hitler enregistré sur un disque et qui retentit de nouveau dans les ruines de la chancellerie du Reich.
un immense chef d'oeuvre sur l'enfance et la guerre

Vanaheim a écrit:

Polyeucte a écrit:

Skyfall, le retour : Ben oui... j'y suis retourné (bon, pas avec les mêmes personnes...) et même en connaissant l'intrigue et tout, ben c'est toujours aussi bien!! Vraiment un grand James Bond... tout y est, mais ils ont réussi aussi à ajouter quelque chose de neuf... Très bon scénario, très bien joué... bien réalisé...

J'en reviens.
J'étais vraiment très enthousiaste à lire l'avis de tout le monde, et je dois dire que j'ai été un peu déçu. Au final c'est quand même très grandiloquent bien que bourré de qualités.

En même temps, si ça devenait réaliste ça serait plus vraiment un James Bond.

Parsifal a écrit:

Allemagne année zéro de Roberto Rossellini
le chef d'oeuvre de la journée(…)
un immense chef d'oeuvre sur l'enfance et la guerre

J'adore ce film

frere elustaphe a écrit:

Vanaheim a écrit:

Polyeucte a écrit:

Skyfall, le retour : Ben oui... j'y suis retourné (bon, pas avec les mêmes personnes...) et même en connaissant l'intrigue et tout, ben c'est toujours aussi bien!! Vraiment un grand James Bond... tout y est, mais ils ont réussi aussi à ajouter quelque chose de neuf... Très bon scénario, très bien joué... bien réalisé...

J'en reviens.
J'étais vraiment très enthousiaste à lire l'avis de tout le monde, et je dois dire que j'ai été un peu déçu. Au final c'est quand même très grandiloquent bien que bourré de qualités.

En même temps, si ça devenait réaliste ça serait plus vraiment un James Bond.

J'en reviens : un excellent opus - seul -petit - reproche : certaines scènes d'affrontement sont un peu longues et répétitives...

Autrement, c'est un peu comme la tragédie classique : tous les ingrédients sont là, mais ils sont astucieusement bien renouvelés, donc l’intérêt ne faiblit pas.
Pas mal d'humour aussi : j'aime beaucoup la séquence où M se fait cuisiner par une ministre harpie qui ressemble à Chérie Blair.
Dans l'ensemble le casting est impeccable, la palme allant au méchant incarné par un Javier Bardem peroxydé qu'on croirait sorti d'un Almodovar ; le personnage là aussi tranche avec ce qu'on a vu dans les précédents : il devient une sorte de folle terroriste sombrant dans la délinquance pour des motifs quasi freudiens...

Donc un film recommandable - c'est intéressant de voir que cinquante ans après, le genre puisse etre renouvelé de cette manière - il y en en a, semble-t-il d'autres à venir - pourront-ils se maintenir à ce niveau??

Montfort

Comme vous le savez, j'ai un CM audiovisuel au 1er semestre de mon M1 LMA (lettres modernes appliquées). J'ai acheté le livre La cinéphilie-Invention d'un regard, histoire d'une culture (1944-1968) d'Antoine de Baecque, pas dans la bibliographie mais dont la lecture a été recommandé par le prof. Connaissez vous cet ouvrage? Qu'en pensez vous si vous l'avez lu? Je n'ai lu que l'introduction pour le moment puisque je ne l'ai acheté que cet après-midi.

Blaise Pascal de Roberto Rossellini
un des téléfilm de Rossellini qui nous renvoi a un temps ou la télévision pouvait produire ce genre de programme austère et exigeant: 2h consacré a la vie de Pascal, avec de long discours scientifique, théologique et philosophique, et une scène d'agonie finale absolument magnifique mais longue. C'est brillant, une mise en scène en plan séquence épuré, réduite a l'essentiel ou Rossellini s’avère capable de faire un usage réellement brillant du zoom, pour appuyer certains propos tenus par les personnages, ou au contraire prendre du recul. Le jeune Pierre Arditi s’avère être un excellent Pascal capable toute les contradiction et les tourments qui l'ont agité. C'est anti-spectaculaire au possible mais c'est vraiment passionnant et même beau.

Un homme de trop de Costa Gavras
second film de son auteur et si ce n'est pas son meilleurs, c'est quand même vraiment et ça se suit sans déplaisir, la mise en scène est traversé par de réel fulgurance et n'a parfois que peu a envier au meilleurs films d'actions américains, le film présente aussi une vision assez noir de la résistance loin (trés loin) d'être idéalisé, il est servi par de remarquables acteurs (Charles Vanel, Bruno Cremer, Jacques Perrin, Brialy, Gerard Blain, Claude Brasseur et Michel Piccoli) on voit déjà apparaitre les préoccupation politique et morale qui vont traverser l’œuvre de Costa Gavras, il est juste dommage que le scénario soit parfois confus, l'ensemble un peu long et qu'il n'y ait pas de réel fin, sinon c'est tout de même un bon film même si ça n'est pas aussi brillant que Z, l'Aveu, missing ou Music Box.

Rome, ville ouverte de Roberto Rossellini
là aussi je ne connaissais pas et évidemment: chef d'oeuvre!
Cela dit m'a semblé plutôt curieux, si on bel et bien fasse a un drame tout ce qu'il y a de plus ambitieux, j'ai curieusement trouvé le film plus drôle que Allemagne année zéros, il y a presque un petit côté série B décomplexé entre un prêtre Don Camillonesque et des nazi Indiana Jonesque (ou méchant de dessin animé) le tout dans une atmosphère néo-réaliste j'ai trouvé que ça donné un mélange assez curieux, mais il n'est pas exclu que ce soit moi qui délire
cela dit j'ai adoré (un peu moins que Allemagne année zéro par contre).


Auréle:
je n'ai pas lu le livre de Baecque mais j'en ais entendu parler, et je connais bien la période. Je n'aimerais pas le lire parce que justement je la connais trop bien ça fait 4 ans que je baignent dedans et j'en ai un peu marre, mais c'est probablement très interessant quand on est pas familier avec le sujet, et Baecque est un auteur recommandable
maintenant le mieux ça serait de lire les textes de Truffaut, Godard, Chabrol et surtout Bazin (notre meilleur théoricien du cinema) directement!

Dans ce que le prof a appelé son syllabus, on a quelques textes de Truffaut. Le prof nous a recommandé quelques métafilms dont La Nuit américaine. De Truffaut, je n'ai vu que L'Histoire d'Adèle H. Comme autre métafilm dont il nous a montré un extrait en cours, il nous a recommandé The Last Tycoon de Kazan. Evidemment, on ne peut pas lire toute la biographie et voir tous les films.

Le Dernier Nabab, d'après le dernier roman, inachevé, de Scott Fitzgerald, est un film absolument

Dans un autre registre (le ciné indépendant), tu peux peut-être essayer le très drôle "Ca tourne à Manhattan" de Tom DiCillo.

The last Tycoon et la nuit américaine sont interessant dans ce qu'il s'attache a représenter toutes les étapes d'un tournage, The last Tycoon est encore mieux parce qu'il revient sur l'histoire d'Hollywood et traite d'une période charnière (et le personnage jouer par De Niro est magnifique), après ce ne sont pas les meilleurs films de leur auteur.
Ce sont pas vraiment des méta-film mais sur Hollywood il y a quand même deux films que je recommanderais vraiment le premier c'est Sunset Boulevard de Billy Wilder, un des plus beau film qui existe sur le cinema, et qui est assez acide envers le milieu hollywoodien, il aborde aussi la problématique de la célébrité, et notamment les difficultés qu'on connus certaine star du muet au moment du passage au parlant, et puis Gloria Swanson et Erich von Stroheim sont magnifique dans des rôles qui flirt avec l'autobiographie (heureusement pour eux ça ne fait que flirter d'ailleurs ) et il y a tellement de scène mémorable:

/watch?v=TMUJpec6Bdc&feature=relmfu
/watch?v=ADl0wC_cAbk&feature=relmfu
/watch?v=Nn4pMI2q_PM&feature=relmfu
/watch?v=bb_uXwPiNxc&feature=relmfu
/watch?v=Z22DSBEvVFY
/watch?v=MvajGqWodvM&feature=relmfu (la plus triste du film probablement)

inutile de préciser que j'aime, adore, vénnere ce film et qu'il fait partie de mes plus grand chocs cinématographique!

et l'autre film que j'ai beaucoup aussi et que je conseillerais c'est The Player d'Altman avec Tim Robbin, là aussi c'est un regard brillant et satirique sur le microcosme hollywoodien

Juste pour te contredire un peu en passant (ça faisait longtemps), personnellement j'ai plutôt tendance à considérer The Last Tycoon comme le meilleur Kazan, parce qu'il très à part dans sa filmographie et d'une délicatesse à peu près introuvable dans le reste de son cinéma, souvent un peu taillé de mon point de vue à la serpe.

Pour ce qui est de La Nuit américaine, c'est certain que ce n'est pas le meilleur Truffaut, on est dans une représentation très conventionnelle, pour ne pas dire assez ampoulée à certains moments, même si le film a des qualités, qui tiennent beaucoup à ses maladresses (comme souvent, il me semble, chez Truffaut).

Alifie a écrit:

Juste pour te contredire un peu en passant (ça faisait longtemps), personnellement j'ai plutôt tendance à considérer The Last Tycoon comme le meilleur Kazan, parce qu'il très à part dans sa filmographie et d'une délicatesse à peu près introuvable dans le reste de son cinéma, souvent un peu taillé de mon point de vue à la serpe.

oui mais est-ce vraiment un film de Kazan du coup? justement il manque ce lyrisme dur, violent, qui n'a pas peur d'aller dans l'exagération, effectivement il n'y a pas vraiment de delicatesse, mais en même temps ce n'est pas ceux pourquoi il est doué, et il faudrait de bien mauvaise foi pour me soutenir que The last Tycoon possède la même puissance que La fiévre dans le sang, Sur les quais ou Les visiteurs. Kazan lui même a dit que c'était un film de commande qui ne l'avait pas passionné et qu'il n'aimait pas beaucoup, et il est un peu ennuyeux en plus.

Alifie a écrit:

même si le film a des qualités, qui tiennent beaucoup à ses maladresses (comme souvent, il me semble, chez Truffaut).

ça c'est pas vrai, il a fait des films maladroit Truffaut mais généralement ils ne sont pas trés bon (la marié était en noir et la sirène du missippi pour ne pas les citer),il me semble quand même ses meilleurs films sont clairement ceux qu'il a réussit a maitrisé de bout en bout, et ce que tu appelle maladresse relève a mon avis de choix voulu en toutes connaissance de cause (et c'est le plus constant en qualité des cinéastes des cahiers du cinema, enfin en mettant de côté Doniol Valcroze dont je n'ai rien vu).

Parsifal a écrit:

Alifie a écrit:

Juste pour te contredire un peu en passant (ça faisait longtemps), personnellement j'ai plutôt tendance à considérer The Last Tycoon comme le meilleur Kazan, parce qu'il très à part dans sa filmographie et d'une délicatesse à peu près introuvable dans le reste de son cinéma, souvent un peu taillé de mon point de vue à la serpe.

oui mais est-ce vraiment un film de Kazan du coup? justement il manque ce lyrisme dur, violent, qui n'a pas peur d'aller dans l'exagération, effectivement il n'y a pas vraiment de delicatesse, mais en même temps ce n'est pas ceux pourquoi il est doué, et il faudrait de bien mauvaise foi pour me soutenir que The last Tycoon possède la même puissance que La fiévre dans le sang, Sur les quais ou Les visiteurs. Kazan lui même a dit que c'était un film de commande qui ne l'avait pas passionné et qu'il n'aimait pas beaucoup, et il est un peu ennuyeux en plus.

Je trouve aussi que c'est un faux bon film et que l'on s'y ennuie, en fait.

The player parait beaucoup plus pertinent quand au milieu que ces films veulent dépeindre.

Reste l'interprétation, un peu trop ténébreuse, de De Niro.

personne n'est allé voir le nouveau âne-oeufs-queue ?
j'ai beaucoup aimé... c'est difficile d'en parler ; disons que dans le genre prise de tête sinistre et millimétrée ça va assez loin.

pour les pianophiles, alexandre tharaud a un petit rôle (il joue alexandre tharaud).

@Parsifal : mais non, mais non, je suis (presque toujours) de bonne foi et je n'affirme que rarement mes opinions comme vérités d'évangiles : je me suis beaucoup plus ennuyé au Dernier Métro qu'au Dernier Nabab, et j'aime bien Truffaut comme Kazan (et Altman, même si son cinéma m'agace aussi parfois). La Sirène du Mississipi, c'est un vrai ratage, La Mariée était en noir moins il me semble, un Truffaut attachant pour moi parce que maladroit justement, on peut tout de même en conclure que Truffaut n'était pas très à l'aise avec les adaptations de William Irish.

Quant aux cinéastes qui détestent leur films ou les ont tourné contraints et forcés, tu peux ajouter Major Dundee de Peckinpah, Le Vent de la Plaine de Huston (un peu de mauvaise foi pour ces deux-ci, puisqu'ils ont été mutilés au montage) ou Gloria de Cassavetes ...

Personne pour recommander avec moi à Aurèle le Tom DiCillo ?

malko a écrit:

Je trouve aussi que c'est un faux bon film et que l'on s'y ennuie, en fait.

The player parait beaucoup plus pertinent quand au milieu que ces films veulent dépeindre.

Reste l'interprétation, un peu trop ténébreuse, de De Niro.

tout a fait d'accord, sauf pour l'interprétation De Niro qui est quand même formidable.

Alifie:
je n'ai pas parler de bonne foi ou de mauvaise foi, par contre j'affirme comme une vérités d'évangiles que The last tycoon est un film mineur dans la filmographie de Kazan comparé a Sur les quais, Baby Doll, America America ou Les visiteurs.

le Tom DiCillo je connais de réputation mais je ne l'ai pas vu


Sinon aujourd'hui:

La prise de pouvoir par Louis XIV de Roberto Rossellini
le premier et le plus célèbre de sa série de téléfilm historico-philosophique, parce qu'il a bénéficié d'une sortie au cinema et aussi parce que c'est un chef d'oeuvre qui a pour ambition de décortiquer les rouages de la monarchie absolu de Louis XIV. La grande idée de Rossellini est d'avoir pris un acteur inconnu et finalement peu charismatique pour interprété le grand roi, ce qui finalement d'autant plus de force a cette homme qui a priori n'a l'air de rien et qui va pourtant réussir a imposé son pouvoir a une noblesse qui avait encore la Fronde dans les esprit. il y a trois temps dans le film, l'agonie de Mazarin, l'arrestation de Fouquet et l'installation de la cours a Versailles, la partie la plus saisissante est la dernière, la cours apparait entièrement domestiqué soumise a un protocole rigoureux, préoccupé uniquement par des questions de mode vestimentaire et des marques d'affections royale toute plus futile les unes que les autres. Et malgré l'austérité de la mise en scéne une certaine forme de spectaculaire fait irruption dans le film de Rossellini au moment du diner du roi (avec ses 14 couverts) et de la promenade dans les jardins. Une œuvre didactique et remarquable.

Oedipe roi de Pier Paolo Pasolini
Film remarquable, un peu dans la même veine que Médée même si il mélange scéne se déroulant a l'époque contemporaine et scéne se déroulant dans l'antiquité. Le mythe d'Oedipe est suivis très fidèlement, restitué dans une atmosphère barbare et primitive, peut être un peu trop d'ailleurs parce que ça cris beaucoup et c'est un peu pénible parfois, mais ça a le mérite de restituer le mythe dans toutes sa brutalité, et en plus c'est plastiquement superbe!

Amore: la voix humaine et le miracle de Roberto Rossellini
le film qui a marqué la rupture entre Rossellini et Anna Magnani, et un très beau cadeau de rupture pour l'actrice que ces deux histoires ou elle est en majesté et peut laissé libre court a son génie et sa beauté. La voix humaine c'est un très beau texte de Cocteau, une femme seule dans sa chambre reçoit enfin l'appelle de l'homme qu'elle aime passionnément et qui l'a quitté, c'est donc une longue plainte désespéré et c'est magnifique et magnifiquement filmé par Rossellini totalement captivé par le visage d'Anna Magnani, c'est en tout cas beaucoup plus interessant que la version qu'a réalisé Jacques Demy de ce texte.
Le miracle, c'est une histoire de Fellini, une paysanne simple d'esprit rencontre un inconnu (incarné par Fellini) dans la campagne italienne et elle le prend pour St Joseph, l'homme va la faire boire et va absuser d'elle dans son sommeil. Quand elle tomberas enceinte elle seras bien sur persuadé d'avoir recut la grâce divine , personne ne la crois et elle devient la risée de son village, et elle va finalement s'enfuir. C'est un trés beau film ou Anna Magnani est une fois de plus magnifique dans le rôle de cette folle persuadé d'avoir été touché par la grâce, une fois de plus la mise en scéne de Rossellini est brillante.

Stromboli de Roberto Rossellini
chef d'oeuvre absolu, pour le moment mon préféré de Rossellini avec Allemagne année zéros, c'est un film sur l’incommunicabilité mais la vrai, pas les élucubration antonionesque sur les bobos qui prennent conscience du vide de leur luxueuses existences . Ici le personnage d'Ingrid Bergman est confronté a la barrière culturel, a la barrière linguistique, a l'hostilité des habitants et de l'ile de Stromboli elle même. c'est un film âpre, un peu froid a la mise en scéne tranchante qui parvient a nous faire saisir tout le mal être d'Ingrid Bergman confronté a la dureté de ce rocher volcanique et perdu qu'est Stromboli. la scéne finale est bouleversante (même si certains peuvent ricaner devant les invocations de Dieu par Bergman)

Ce festival Cinémed m'a l'air absolument

Pour ce qui est de la bonne et de la mauvaise foi, on a heureusement bien droit a l'une comme à l'autre ... donc je ne relèverai pas ta nième provocation sur MA (et il y a plus de bobos dans les boutiques Nespresso que dans ses films de toute façon, na !)

Kazan, je ne suis pas un inconditionnel de son cinéma, fort brillant au demeurant, c'est sûrement pour cela que son dernier opus fitzgeraldien m'a plus ému que ses films les plus aboutis (les quatre que tu cites me vont parfaitement).

Living in Oblivion de DiCillo, tu aurais peut-être avantage à le voir avant de réaliser ton film de fin d'études : totalement caricatural, mais beaucoup plus drôle que La Nuit américaine, que j'aime bien aussi, malgré ou à cause de tous ses défauts.

Alifie a écrit:

Ce festival Cinémed m'a l'air absolument

oh que oui!
et Vendredi c'est la nuit en enfer, homage a Christopher Lee tout une nuit ou sont diffusé des films d'horreur

Je t'envie de voir tous ses films sur toile ! ça ne m'est pas arrivé depuis des années et c'est tout autre chose que les DVD ! Il est génial, ce festival !

Jennifer's body — Bien fichu, bien réalisé, il manque juste un petit soupçon de subtilité pour en faire un très bon film. J'en parle vaguement plus longuement ici pour qui cela intéresse.

La peur de Roberto Rossellini
Son dernier film avec Ingrid Bergman ce n'est pas le meilleur, ça annonce encore plus le cinema Antonionien que Voyage en Italie, l'aspect polar est légérement séduisant, la mise en scéne stylisé et froide sert très bien ce drame psychologique admirablement interprété par Ingrid Bergman, cela dit l'ensemble n'est pas aussi intense que dans Stromboli ou Voyage en Italie, et la réplique final est quand même un sommet de niaiserie...

Général della Rovere de Roberto Rossellini
Magnifique, je ne connais pas encore le De Sica réalisateur, et je ne connaissais pas le De Sica acteur, je ne regrette pas d'avoir fait sa connaissance car c'est un très grand acteur, et il est superbe dans ce rôle d'escrocs obligé de collaborer avec les nazis (l'officier allemand est par ailleurs un personnage très nuancé et finement interprété Hannes Messemer) et qui devient un héros après un parcours christique. C'est très beau, lyrique et sobre, et c'est un grand film

Mort d'un cycliste de Juan Antonio Bardem
film espagnol des années 50 que je ne connaissais pas et qui fut censuré par le régime franquiste, et c'est excellent! Le montage est vif, inventif et audacieux. Le scénario possède effectivement une véritable porté satirique, certains dialogue sont particulièrement évocateur et on comprend très bien pourquoi le film fut interdit, en plus de ça c'est d'une trés grande beauté plastique, et l'actrice Lucia Bosé est sublime (et elle est en noir et blanc dans un film des années 50 elle a tout pour me plaire) et parfaite dans ce rôle de beauté froide et mortifère.

Pump up the volume — Comme à peu près tous les six mois, un film phare pour une génération qui n'existe plus.

Vus à la télé l'autre jour :
- L'apprenti sorcier, intégralement banal, quelques jolis effets spéciaux, idéal pour mettre un peu d'animation pendant qu'on cuisine (justement à quoi il m'a servi pendant que je préparais ma sauce au roquefort pour les spaghettis) ;
- H2G2 : le guide du voyageur galactique, humour anglais à peu près réussi, mais manquant parfois d'inspiration (se veut l'héritier des Monty Python, mais manque un peu de folie pour atteindre le même niveau).

Killgore a écrit:

- H2G2 : le guide du voyageur galactique, humour anglais à peu près réussi, mais manquant parfois d'inspiration (se veut l'héritier des Monty Python, mais manque un peu de folie pour atteindre le même niveau).

Bah tout le monde se veut l'héritier des Python, ils font partie des bases maintenant, mais je ne sais pas si quelqu'un a la prétention d'atteindre leur niveau. En tout cas, j'avais bien aimé ce film. Le robot dépressif est hilarant.

Picrotal a écrit:

Le robot dépressif est hilarant.

C'est même la plus belle trouvaille du film, à mon avis. Le personnage le plus comique, sans aucun doute !