Qu'écoutez-vous en cet instant précis? (Avril 2006)

L'orchestre de Böhm est absolument lumineux ! Et quelle distribution...

Xavier a écrit:

Au fait pour le Mandarin, c'est quelle version? Quelle orchestre?

BBC Symphony Ochestra & Chorus — c'est la version que vous me conseillâtes, je crois (?).

DavidLeMarrec a écrit:

Dans le genre du rendu musical de la méditation bouddhique.

Je ne connaissais pas Gurdjieff, j'écoute présentement, et je ne vois pas vraiment le rapport avec la méditation bouddhique...

La présence d'Alain Kremski comme interprète, pas plus. C'était juste manière de répondre à l'appel au secours de Blowingguy.

Xavier a écrit:

J'écoute le premier quatuor avec piano de Fauré par le Ames piano quartet.
Je ne connaissais pas trop (je connais pas trop les oeuvres de jeunesse) eh bien c'est formidable, inspiré, très bien écrit pour la formation, le scherzo est est virevoltant et très ingénieux.
Moi qui pensais que le Fauré de jeunesse n'était pas intéressant, je vais revoir mon jugement.
Surtout qu'au niveau harmonique on reconnaît déjà très bien Fauré au-delà du romantisme ambiant.

Tu veux parler duquel? l'opus 15 en ut mineur, qui est une oeuvre magnifique et passionnée avec le très beau thème de début? par contre, je ne vois pas de scherzo:
1. allegro molto moderato
2. allegro vivo
3. adagio
4. Allegro molto
(Tiens on a oublié de mettre ça dans les beaux quatuors...)

La somnambule avec Zedda a été enregistré en 1992.

Xavier a écrit:

J'écoute le premier quatuor avec piano de Fauré par le Ames piano quartet.
Je ne connaissais pas trop (je connais pas trop les oeuvres de jeunesse) eh bien c'est formidable, inspiré, très bien écrit pour la formation, le scherzo est est virevoltant et très ingénieux.

Je connaissais pas cette oeuvre non plus jusqu'à la semaine dernière quand j'ai écouté un cd avec le quintette de Franck et ce quatuor de Fauré, avec Samson Francois au piano. Moi qui n'aime pas Fauré d'habitude, j'ai trouvé cette oeuvre très belle.
Et pour Sofro, c'est le deuxième mouvement qui est noté "Scherzo : allegro vivo".

Un très beau coffret pas très cher, c'était du temps où Lodéon jouait plutôt que de parler...
Ce quatuor op15, je suis en train de le réécouter, j'avais oublié à quel point il était beau... L'adagio est une splendeur...

Qu'est ce que c'est beau la harpe, surtout quand c'est Fauré, Debussy, Caplet et autres Français qui ont écrit pour elle.
Et dire qu'à 8 ans je voulais faire de la harpe, et on m'a dit que c'était une mauvaise idée

Pourquoi ? Trop cher ? Trop bourgeois ? Trop féminin ? Trop petit répertoire ? Allergie à Debussy et Tôn-Thât Tiêt ?

Ah la danse sacrée et danse profane pour harpe et orchestre à cordes, la sonate pour flûte, alto, et harpe de Debussy, quelles merveilles!

Trop feminin et trop cher.

Et intransportable (à l'instar du piano vous me direz...)

Que c'est beau!...

La trompette! Grande oubliée des sujets!

On peut avoir une superbe technique et une musicalité pourrie, sans parler du son desastreux de ce jeune """"virtuose""""

S'écoute agréablement, pièces de clavecin en concerts fort jolies dans cette interprétation.

Ca aussi ca s'écoute mais ne concurrence pas mes versions preférées.

Encore un disque qui s'écoute sans vraiment retenir l'attention...

Invasion de vieilleries! Tous aux abris!

Peut-être plus jeune?

J'adore les oeuvres, Tabula Rasa est une superbe partition même si elle ne dégage pas trop d'émotions. L'interprétation est decevante.

1954-55, stéréo!

J'ai rarement des frissons en écoutant (au disque).
C'est stupéfiant, un orchestre rutilant, des cuivres qui flamboient.
Borkh, la voix fragile, frémissante, déchirée (mais ne gueule pas).
Une course à l'abîme effrénée dans le "Allein", la scène de la reconnaissance poignante comme jamais. Et portant Borke est plus en forme avec Mitropoulos 3 ans plus tard, ici peut-être plus d'émotion (si c'est possible), plus retenue.

Brendel et Kocsis.

Alors Liszt, t'accroches toujours pas?

tiens: c'est là!

https://classik.forumactif.com/viewtopic.forum?t=648&start=45

Bienvenue au club !

Cet enregistrement (Böhm 62) a fort mauvaise presse (cf. les voisins lyricopathes que l'on sait).

Il faut dire que l'orchestre est énorme, l'italien exotique, qu'il y a des coupures, que tout cela est bien lent.

Pourtant, ça fonctionne assez bien. Le plus gênant est le Ferrando de Kraus, un peu perdu, sans l'ombre d'une caractérisation psychologique, tout simplement fade. Son timbre n'a pas encore le rayonnement qu'on lui connaîtra plus tard.

Schwarzkopf, bien qu'en difficulté par moments, assume sa Fiordiligi apprêtée avec un certain bonheur malgré tout.

Pas une version de référence, mais une version tout à fait agréable à fréquenter.

Ah, si ludwig et Schwarzkopf avaient été réunies avec Karajan!

Du charme et de la tendresse ici chez Böhm.

vartan a écrit:

Ah, si ludwig et Schwarzkopf avaient été réunies avec Karajan!

Je préfère nettement Merriman !
Honnêtement, je n'aime guère ce Karajan-là, assez épais aussi, mais sans la tendresse que tu décris. Surtout, les hommes sont insupportables (tout particulièrement Panerai).

J'ai beaucoup plus d'enthousiasme avec des versions plus récentes, pour cet opéra.

DavidLeMarrec a écrit:

J'ai beaucoup plus d'enthousiasme avec des versions plus récentes, pour cet opéra.

Qui sont?

Mes richesses domestiques: les versions Böhm62, Karajan et Rosbaud et je n'ai pas eu la curiosité de regarder ailleurs.

Une quatrième ne me déplairait pas.

Je rectifie pour Karajan : Bruscantini est bien entendu superlatif et inapprochable, comme d'hab.

vartan a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

J'ai beaucoup plus d'enthousiasme avec des versions plus récentes, pour cet opéra.

Qui sont?

Così est un opéra très moyennement servi au disque, surtout si on compare aux Don Giovanni réussis, et surtout aux Noces !

Mes meilleurs souvenirs ne sont pas discographiques :
- Tate à Paris. Un cast qui réalise au plus haut degré ce que j'attends de Così, et dans les six rôles ! Le maintien de Chilcott, l'élan de Trost, la tenue remarquable de Keenlyside, le flegme mi-plaisant mi-terrifiant (mais nullement démonstratif) de Shimell... (En plus, la mise en scène de Toffolutti m'avait paru d'une grande pertinence.) Il n'y a que la direction de Tate que j'avais trouvé un rien indolente.
et
- Harding l'an passé. Le cast est correct, mais la direction m'a absolument enchanté - j'ai pensé à Fricsay. C'est surtout l'homogénéité de l'équipe qui fait merveille.


Dans la discographie, quelques versions surnagent :

- Marriner, avec un excellent cast et un sens indéniable de l'atmosphère
- Levine s'en sort très bien, dirige le tout avec une grande énergie et un théatre époustouflant, et peut s'appuyer sur une équipe sans faille. Je regrette l'absence d'un brin de cette mélancolie mozartienne, le côté peut-être trop virevoltant. C'est une splendide version, mais qui ne peut se suffire à elle-même pour recueillir toute la saveur de Così.
- Rosbaud, lui, a l'atmosphère. C'est l'orchestre étriqué et la prise de son qui me gênent plus. Mais c'est une des meilleures versions disponibles.
- Kuijken joue avec grande juvénilité, sans métaphysique excessive, mais tout fonctionne, et son cast est bon, en tout cas homogène.


La version Wildner, malgré quelques bizarreries (une Dorabella ogresse), fonctionne assez bien, et se montre même assez touchante.


Pour la version Karajan, comme je le disais, je rejoins certains avis tièdes. C'est très bien, certes, mais palpite peu, un peu trop bien "assis". Certes, Merriman et évidemment Bruscantini sont superlatifs, mais il faut se farcir Panerai en contrepartie, ce qui, pour être un mince calvaire (trois heures au lieu de neuf), n'en est pas moins pénible.

Il me semble que la version Busch II qui vient de paraitre devrait sans peine se placer comme version idéale si la direction de Busch suit un tant soit peu.
Je ne l'ai pas encore entendue en entier, mais ce que j'ai pu saisir m'a semblé, en plus du niveau individuel, posséder un véritable esprit. Peut-être pas assez d'homogénéité, cependant.

En l'état de la discographie, seuls Marriner et Rosbaud me semblent pleinement satisfaisants. Pourtant, je me suis infligé pas mal de versions...

Citation :

Mes richesses domestiques: les versions Böhm62, Karajan et Rosbaud et je n'ai pas eu la curiosité de regarder ailleurs.

Une quatrième ne me déplairait pas.

Bah, si tu as Rosbaud, tu peux t'en dispenser. Sinon, tu as ma liste ci-dessus.

DavidLeMarrec a écrit:

En l'état de la discographie, seuls Marriner et Rosbaud me semblent pleinement satisfaisants. Pourtant, je me suis infligé pas mal de versions...

Bah, si tu as Rosbaud, tu peux t'en dispenser. Sinon, tu as ma liste ci-dessus.

Vraiment aimable à toi pour tes avis. Effectivement, un quatrième ne risque pas de m'apporter une version indispensable dans l'immédiat.

Je commence à aborder le ring et là j'aurais besoin d'une "puissance d'investissement" qui n'a rien à voir avec Mozart!

j'hésite déjà entre Böhm et Solti (L'Or du Rhin Solti en écoute ce soir!)

vartan a écrit:

j'hésite déjà entre Böhm et Solti (L'Or du Rhin Solti en écoute ce soir!)

Tout dépend des goûts, mais à mon sens, si on n'est pas habitué à Wagner (ce qui n'est plus exactement ton cas), la version Böhm est idéale pour découvrir le Ring. Elle est limpide, allante ou même vive, presque mozartienne, très dramatique. Il y a plus profond et mieux chanté ailleurs, mais pour commencer ce peut être une excellente solution. En plus, ils l'ont à la bibliothèque.

Par goût, je préfère d'autres versions, pas forcément commerciales. Parmi les commerciales, c'est Kempe, Karajan et Knappertsbusch qui l'emportent, pour diverses raisons.

Le Solti était le seul disponible. J'attendrai un peu pour comparer.

Solti peut plaire ou déplaire, c'est un peu bruyant. J'aime bien quand je fais autre chose, passer l'aspirateur ou faire la vaisselle...

Le problème que j'ai avec ce Rheingold, c'est ce Wotan trop solide et surtout cette Fricka décatie, alors qu'il y en a tant de superbes dans la discographie. La Fricka du Rheingold est le personnage qui me touche le plus dans l'ensemble du Ring.

DavidLeMarrec a écrit:

Solti peut plaire ou déplaire, c'est un peu bruyant. J'aime bien quand je fais autre chose, passer l'aspirateur ou faire la vaisselle...

Le problème que j'ai avec ce Rheingold, c'est ce Wotan trop solide et surtout cette Fricka décatie, alors qu'il y en a tant de superbes dans la discographie. La Fricka du Rheingold est le personnage qui me touche le plus dans l'ensemble du Ring.

Je saurai dans la nuit, j'attends minuit pour le passer et je tenterai de ne pas me lancer dans quelque tâche ménagère en l'écoutant!

Manière que tu ne partes pas avec des préventions contre ce pauvre Solti, il faut bien dire que c'est tout de même plus qu'honnête. Son très confortable, en tout cas, et bel orchestre.

DavidLeMarrec a écrit:

La Fricka du Rheingold est le personnage qui me touche le plus dans l'ensemble du Ring.

Curieux, je ne trouve pas que ce soit un personnage extrêmement intéressant, notamment dans Rheingold. (je la trouve plus intéressante dans la Walkyrie)
Brünnhilde ou Wotan sont quand même plus intéressants... non?

Xavier a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

La Fricka du Rheingold est le personnage qui me touche le plus dans l'ensemble du Ring.

Curieux, je ne trouve pas que ce soit un personnage extrêmement intéressant, notamment dans Rheingold. (je la trouve plus intéressante dans la Walkyrie)
Brünnhilde ou Wotan sont quand même plus intéressants... non?

Je le signalais comme quelque chose de très subjectif, justement. La fait d'avoir Flagstad sur le retour en Fricka me gêne peut-être plus que d'avoir un mauvais Alberich dans tel ou tel enregistrement de Rheingold.

Etonnamment, alors qu'elle joue les utilités - quelques phrases, pour mettre en valeur les desseins de Wotan, plus la dispute qui permet de relancer l'action dans Walkyrie -, je trouve son personnage très intéressant, très attachant. Oui, c'est étrange, alors que Wotan, par exemple, est de loin plus développé, et complexe lui aussi.

Enfin, je n'en suis pas non plus à avoir Mime ou Fafner du Rheingold comme personnages fétiches, il y a encore de l'espoir.


En fait, à bien y réfléchir, j'aime beaucoup la saveur des courtes phrases qu'elle lance dans Rheingold, et son statut ambigu de victime-bourreau, sans que l'opéra, au fond, tente d'exercer la même compassion que sur Wotan.

Fin du premierCD.(Rheingold)

ça passe très très bien.
Plus encore que dans Tristan la voix impose la ligne de l'action, l'orchestre est, je trouve, plus en commentateur. D'où effectivement la nécessité de chanteurs parfaits, cela doit être accablant comme responsabilité, les chanteurs sont très exposés.

Le Wotan de London semble bien suffisant, il s'écoute chanter. Flagstad chante faux (pas tout le temps).

Pour l'instant c'est la Freia de Watson qui me touche, les Géants sont terribles! Les filles du Rhin sont délicieusement friponnes!

...et surtout, je n'ai pas vu l'heure passer!

vartan a écrit:

Fin du premierCD.(Rheingold)

ça passe très très bien.
Plus encore que dans Tristan la voix impose la ligne de l'action, l'orchestre est, je trouve, plus en commentateur.

Surtout dans Rheingold, qui conserve une armature encore très récitative, peut-être plus traditionnelle.

Citation :

D'où effectivement la nécessité de chanteurs parfaits, cela doit être accablant comme responsabilité, les chanteurs sont très exposés.

Le Wotan de London semble bien suffisant, il s'écoute chanter.

C'est un peu le problème. Voix impressionnante au demeurant. Un peu plus de fragilité chez ce dieu mortel ne fait pas de mal. Mais tu en auras dans les prochains épisodes chez Hotter.

Citation :

Flagstad chante faux (pas tout le temps).

Et surtout, elle n'a pas l'étoffe d'une mezzo. Pour finir, ce n'est pas follement inspiré.


Très content que ça te plaise !

CD 2 (Rheingold)

Extraordinaire.
Cette descente aux abîmes, scène tellurique et infernale.
L'orchestre s'elargit et devient écrasant, c'est du Cinemascope!

Le Loge de Svanholm est très beau, fin, intelligent, mâle.
Mime de Kuen faible à souhait, sorte de Papageno des souterrains.
Alberich de Neidlinger me semble inquiétant sans être grotesque.

vartan a écrit:

CD 2 (Rheingold)

Extraordinaire.
Cette descente aux abimes, scène tellurique et infernale.
L'orchestre s'elargit et devient écrasant, c'est du Cinemascope!

Précisément. Ca plaît ou ça ne plaît pas. Pour ma part, j'ai peine à me décider. Ce n'est pas exactement ce que je cherche, mais ça ne fonctionne pas mal.

Citation :

Le Loge de Svanholm est très beau, fin, intelligent, mâle.
Mime de Kuen faible à souhait, sorte de Papageno des souterrains.
Alberich de Neidlinger me semble inquiétant sans être grotesque.

Kuen est un habitué des deux Mime, Svanholm est un ancien Siegfried (Furtie I), dans une tradition de ténors larges pour Mime, qui a toujours coexisté avec la tradition des ténors de caractère. Quant à Neidlinger, il a chanté avec grande efficacité ce rôle à Bayreuth pendant des saisons et des saisons... Il distille là tout ce qu'il a acquis sur scène.


Bien, voilà un nouveau converti !


XAVIER
Sonnez, cohortes infernaaaaaaales, il est à nouuuuuuus.

CHOEUR DES DAVID INFERNAUX
De cette âme si fière es-tu maître et vainqueur, ô Xavieeeeeeer ?

XAVIER
J'en suis maître à jamais.

CHOEUR DES DAVID INFERNAUX
Vartan écouta donc librement le Cédé qui le livre à nos fers ?

XAVIER
Il écouta librement.

CHOEUR DES DAVID INFERNAUX
Has ! Irimu Kiritekarabraoooooooooooooo !
Has ! Has ! Has ! O Xavier !
Has ! Has ! Has ! O Xavier !

C'était donc bien un complot (que dis-je, une malédiction) distillé, élaboré depuis juin 2005 sur ce forum qui me voit choir lamentablement dans les rets d'une secte wagnerienne.

Je devrais aller me coucher, mais je tremble pour ce monde de dieux vacillants, je veux connaître l'issue, elle sera terrible, je le pressents, j'y retourne.

Merci!

Avec Solti, les tempi ne sont pas lents, plus que douze heures.

On veut un compte-rendu complet demain à 15h.


Bonne nuit, alors ! [Tiens, c'est un souriard assez wagnérien, à bien y réfléchir.]

DavidLeMarrec a écrit:

XAVIER
Sonnez, cohortes infernaaaaaaales, il est à nouuuuuuus.

CHOEUR DES DAVID INFERNAUX
De cette âme si fière es-tu maître et vainqueur, ô Xavieeeeeeer ?

XAVIER
J'en suis maître à jamais.

CHOEUR DES DAVID INFERNAUX
Vartan écouta donc librement le Cédé qui le livre à nos fers ?

XAVIER
Il écouta librement.

CHOEUR DES DAVID INFERNAUX
Has ! Irimu Kiritekarabraoooooooooooooo !
Has ! Has ! Has ! O Xavier !
Has ! Has ! Has ! O Xavier !

Je vous hais, je sais qu'à présent j'entre dans un monde sombre où je serai en quête éternelle de la bonne version, du bon chef, du bon chanteur, je vais me ruiner, anéantir ma famille, abandonner les miens, regardé comme un paria, hermétique et monomaniaque.
Que votre triomphe vous étrangle jusqu'à la centième génération!

Bon c'est bien gentil tout ça mais Freia se fait recouvrir d'or, j'y vais.

vartan a écrit:

Je vous hais, je sais qu'à présent j'entre dans un monde sombre où je serai en quête éternelle de la bonne version, du bon chef, du bon chanteur, je vais me ruiner, anéantir ma famille, abandonner les miens, regardé comme un paria, hermétique et monomaniaque.

– Mais où va le fils des parias ?
– Acheter le quatrième pressage du Götterdämmerung perdu de Karajan 51, il paraît que la troisième scène du I permet de mieux entendre les violons II que dans le deuxième pressage pirate.

Je suis anéanti...

L'apothéose de cette dernière partie me sidère, la résurgence des motifs accumulés depuis le début de l'oeuvre, l'apparente victoire des forces du bien, aveuglées par leur pusillanimité, les menaces que l'orchestre leur oppose, la richesse du discours musical, cette maestria à rester grandiose sans grandiloquence malgré des thèmes, un livret qui pourraient paraître manichéens.

C'est merveilleux, je suis abasourdi (l'orchestre de Solti est effectivement "généreux").

Comment faire pour attendre la suite?

Le final est vraiment impressionnant (même le Wotan de London finit par être (enfin) ému). Par contre Flagstad reste boiteuse jusqu'au bout.

vartan a écrit:

Je suis anéanti...

Et Wagner-addicted, manifestement

Citation :

L'apothéose de cette dernière partie me sidère, la résurgence des motifs accumulés depuis le début de l'oeuvre, l'apparente victoire des forces du bien, aveuglées par leur pusillanimité, les menaces que l'orchestre leur oppose, la richesse du discours musical, cette maestria à rester grandiose sans grandiloquence malgré des thèmes, un livret qui pourraient paraître manichéens.

Eh bien, tu entends tout ça à la première écoute toi ?

Pourquoi tu l'écoutes, si tu sais déjà tout ?

Citation :

Comment faire pour attendre la suite?

Se coucher et se tenir sage jusqu'au prochain coffret.