Playlist (86)

Joseph Haas

Suite en la majeur op.25
Quatre Chorals
Pièces de caractère op.15

Beatrice-Maria Weinberger, à l'orgue Späth de l'église Saint-Georges de Reidlingen

Spektral 2011


Superbe disque consacré à l'élève le plus talentueux de Reger avec Hoyer.

Seule Rosalinde Haas, la fille du compositeur qui en passant a signée une intégrale de Reger fameuse, enregistra la suite pour orgue de son papa pour le label Wergo, qui est la seule version supérieure à celle que j'entend présentement sous les doigts de Weinberger, qui est tout-de-même très bien.

Ravel : Sonatine / François
         

Bach: Concerto italien, Ouverture française, Fantaisie chromatique et fugue
Scott Ross

Rien à dire, si ce n'est :

Magnifaïque !

4,5/5 (on peut peut-être trouver plus fou ?)

il est mort

sud273 a écrit:

il est mort

Et alors ? C'est bon quand même.   

en effet. C'est personnel. Ecouter Scott Ross me rend triste, comme Klaus Nomi, je ne peux plus; je regrette de leur avoir survécu, alors que Gould ou Tischenko je peux encore sans pouvoir expliquer pourquoi.

sud273 a écrit:

en effet. C'est personnel. Ecouter Scott Ross me rend triste, comme Klaus Nomi, je ne peux plus; je regrette de leur avoir survécu, alors que Gould ou Tischenko je peux encore sans pouvoir expliquer pourquoi.

Ah, dans ce cas-là tu m'en vois désolé.   

Prokofiev : Sonate pour piano n°6 / Kissin
           

Schubert: Lieder/Otter

     

Xavier a écrit:

Schubert: Lieder/Otter

     

Le machin symphonique avec Abbado, ou un vrai disque ?

Decaux: Clairs de lune
Chiu

Quand je repense à mes esprits...   

Olga Neuwirth (1968–), Akroate Hadal pour quatuor à cordes (1995) · Quasare/Pulsare pour violon et piano (1995–6) · ...?risonanze!... pour viole d’amour (1996–7) · ...ad auras...in memoriam H. pour deux violons et getabera · incendido/fluido pour piano et enregistrement (2000) · settori pour quatuor à cordes (1999)

Nicolas Hodges, piano
Garth Knox, viole d’amour
Arditti String Quartet

Kairos, 2001



 David.

En effet.

La forme resserrée ne révèle pas davantage les expédients (je n'ai écouté que ses pièces orchestrales) ? Même avec les très bons compositeurs actuels, c'est parfois cruel (le trio avec piano de Rihm, ouille).

Wagner:Tannhauser Acte 1 (Solti)

Une des plus belles prestations de Kollo.   

DavidLeMarrec a écrit:

La forme resserrée ne révèle pas davantage les expédients (je n'ai écouté que ses pièces orchestrales) ?  Même avec les très bons compositeurs actuels, c'est parfois cruel (le trio avec piano de Rihm, ouille).

chépa—

en tout cas on a vu des cd plus passionnants... c’est peut-être pour ça que j’ai attendu quatre semaines avant de l’écouter. 

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Schubert: Lieder/Otter

     

Le machin symphonique avec Abbado, ou un vrai disque ?

Non c'est un disque de lieder avec piano, normal.    (chez DG)

Même si j'aime beaucoup aussi le machin symphonique dont tu parles.

lucien a écrit:

chépa—

en tout cas on a vu des cd plus passionnants... c’est peut-être pour ça que j’ai attendu quatre semaines avant de l’écouter. 

C'est bien. Moi, Neuwirth, ça fait douze ans que j'attends avant de l'écouter.   

Verdi : Nabucco (Thomas Schippers, 1960 : Cornell MacNeil, Cesare Siepi, Leonie Rysanek, Eugenio Fernandi, Bonaldo Giaiotti, Rosalind Elias)

Benedictus a écrit:

C'est bien. Moi, Neuwirth, ça fait douze ans que j'attends avant de l'écouter.   

attends : quatre semaines c’est l’intervalle de temps entre le moment où j’ai eu le cd entre les mains et le moment où j’ai écouté son contenu ; je n’ai pas parlé du reste.  
(mais cela ne saurait atteindre les douze ans, bien sûr.)

lucien a écrit:

Benedictus a écrit:

C'est bien. Moi, Neuwirth, ça fait douze ans que j'attends avant de l'écouter.   

attends : quatre semaines c’est l’intervalle de temps entre le moment où j’ai eu le cd entre les mains et le moment où j’ai écouté son contenu ; je n’ai pas parlé du reste.  
(mais cela ne saurait atteindre les douze ans, bien sûr.)

Moi, ça fait douze ans que j'ai entendu un disque d'elle (le Boulez/Pomárico chez Kairos) et que je me dis qu'il faudrait quand même que je l'écoute.

Tu l'as tellement appréhendée que tu seras forcément agréablement surpris. Oui, c'est moche et ça sert à rien, mais pas autant que je croyais.

Ou pas. C'est du Neuwirth quand même.

=> Wagner – Rienzi – Weigle
C'est ennuyeux, il n'y a pas de mélodies, il n'y a pas de nouveautés piquantes, et c'est orchestré comme du mauvais Rossini germanique. Poubelle.

Xavier a écrit:

Non c'est un disque de lieder avec piano, normal.    (chez DG)

Avec Forsberg, je suppose ? Je ne vois pas du tout ce que c'est. Comme j'aime beaucoup von O dans le lied, si jamais le programme est sympa, j'essaierai sans doute (du moins si ce n'est pas trop récent).

Citation :

Même si j'aime beaucoup aussi le machin symphonique dont tu parles.

Oui, c'est pas mal, mais tu l'as écouté il y a peu, je trouvais que tu exagérais.

Mozart. Concerto no 19. Beethoven: concerto no 3. Clara Haskil (Philips). Mahler: symphonie no 8, par Bertini et par Zinman. Récital Dawn Upshaw, incluant Trois poèmes de Ravel, Psyché de Falla, Quatre poèmes hindous de Delage, etc.

DavidLeMarrec a écrit:

=> Wagner – Rienzi – Weigle
C'est ennuyeux, il n'y a pas de mélodies, il n'y a pas de nouveautés piquantes, et c'est orchestré comme du mauvais Rossini germanique. Poubelle.

    
Tu vas te faire tirer les oreilles par papa Xavier   

Au fait la mélodie est un critère pour toi ? Pourquoi aimes tu lully alors ?   

DavidLeMarrec a écrit:

Avec Forsberg, je suppose ?  Je ne vois pas du tout ce que c'est. Comme j'aime beaucoup von O dans le lied, si jamais le programme est sympa, j'essaierai sans doute (du moins si ce n'est pas trop récent).

Tu as le détail ici: http://www.amazon.fr/Lieder-Anne-Sofie-Otter/dp/B000001GYZ/ref=sr_1_6?s=music&ie=UTF8&qid=1407770128&sr=1-6&keywords=schubert+otter

Ce n'est pas récent, puisque sorti en 1999.

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

=> Wagner – Rienzi – Weigle
C'est ennuyeux, il n'y a pas de mélodies, il n'y a pas de nouveautés piquantes, et c'est orchestré comme du mauvais Rossini germanique. Poubelle.

    
Tu vas te faire tirer les oreilles par papa Xavier   

Je ne vais pas soutenir non plus que c'est génial de bout en bout...
Mais il y a au moins un thème vraiment beau et vraiment wagnérien (1er thème de l'ouverture, repris dans l'opéra par le rôle-titre), on ne peut donc pas dire qu'il n'y a pas de mélodies!

C'est vrai ... dans l'ouverture le 1° thème est totalement wagnérien, et vraiment sublime. C'est après que ça part en fanfare meyerbeero-verdienne (en sucette quoi    ... enfin je dis ça mais j'ai assez mauvais goût pour aimer).

Cololi a écrit:

    
Tu vas te faire tirer les oreilles par papa Xavier   

Franchement Rienzi, c'est barbant au possible...

Citation :

Au fait la mélodie est un critère pour toi ? Pourquoi aimes tu lully alors ?   

Ben oui... "Allons, allons accourez tous", "Atys est trop heureux" par exemple sont de ces mélodies qui vous attrapent et vous hantent...

Rienzi y a vraiment pas grand chose... de la grosse choucroute prétendument Grand Opéra français, mais d'une lourdeur vraiment difficile. Bon c'est pas pire que La Défense d'Aimer comme Wagner, mais on en est pas loin. Même les Fées seraient le produit d'une inventivité débridé à côté! (alors que c'est un patchwork de plein de styles divers...)

Polyeucte a écrit:

Franchement Rienzi, c'est barbant au possible...

Ah mais je n'en doute pas   

Cololi a écrit:

    
Tu vas te faire tirer les oreilles par papa Xavier   

Au fait la mélodie est un critère pour toi ? Pourquoi aimes tu lully alors ?   

Quand le langage est si pauvre, le livret si pourrie, la prosodie si bancale qu'il ne reste que la mélodie, oui, ça devient du critère.

Là, j'ai plutôt l'impression d'écouter du Bellini mal orchestré et sans mélodies, donc ça devient rapidement frustrant.

Dire qu'il n'y a pas de mélodies dans LULLY (même s'il ne fait pas dans la bluette ramiste et privilégie toujours la déclamation), ça prouve bien que tu ne l'as jamais écouté plus de trente secondes.

Xavier a écrit:

Je ne vais pas soutenir non plus que c'est génial de bout en bout...
Mais il y a au moins un thème vraiment beau et vraiment wagnérien (1er thème de l'ouverture, repris dans l'opéra par le rôle-titre), on ne peut donc pas dire qu'il n'y a pas de mélodies!

Oui, il y a un thème effectivement. Mais enfin, c'est du niveau de la Romance à l'Étoile, ce n'est pas non plus le truc à tomber par terre. La grande cavatine d'Isabella est autrement marquante dans Liebesverbot. Oui, ça bouge moins harmoniquement, mais j'ai moins l'impression d'une mélodie vaguement conjointe écrite par défaut pour suivre l'harmonie.

Qu'on ose comparer ça à Meyerbeer, ça me dépasse complètement, c'est comme comparer Anna Bolena à Parsifal, ça ne joue pas dans la même cour.

Xavier a écrit:

Tu as le détail ici: http://www.amazon.fr/Lieder-Anne-Sofie-Otter/dp/B000001GYZ/ref=sr_1_6?s=music&ie=UTF8&qid=1407770128&sr=1-6&keywords=schubert+otter

Ce n'est pas récent, puisque sorti en 1999.

Merci ! Que des tubes, étonnant qu'elle n'ai pas enregistré ça avant de proposer ses Wolf (et Watercolours, c'était à peine après, non ?). J'essaierai Totengräbers Heimweh, il est toujours sympa celui-là.

Cololi a écrit:

C'est vrai ... dans l'ouverture le 1° thème est totalement wagnérien, et vraiment sublime. C'est après que ça part en fanfare meyerbeero-verdienne (en sucette quoi    ... enfin je dis ça mais j'ai assez mauvais goût pour aimer).

Pour moi le thème en question est vraiment du niveau d'un Wagner de maturité comme Lohengrin, ça laisse pressentir quelque chose de vraiment bien... dommage que ce ne soit pas vraiment le cas.

Xavier a écrit:

Cololi a écrit:

C'est vrai ... dans l'ouverture le 1° thème est totalement wagnérien, et vraiment sublime. C'est après que ça part en fanfare meyerbeero-verdienne (en sucette quoi    ... enfin je dis ça mais j'ai assez mauvais goût pour aimer).

Pour moi le thème en question est vraiment du niveau d'un Wagner de maturité comme Lohengrin, ça laisse pressentir quelque chose de vraiment bien... dommage que ce ne soit pas vraiment le cas.

tout à fait d'accord.

DavidLeMarrec a écrit:

Oui, il y a un thème effectivement. Mais enfin, c'est du niveau de la Romance à l'Étoile, ce n'est pas non plus le truc à tomber par terre. La grande cavatine d'Isabella est autrement marquante dans Liebesverbot. Oui, ça bouge moins harmoniquement, mais j'ai moins l'impression d'une mélodie vaguement conjointe écrite par défaut pour suivre l'harmonie.

Non non, sinon on peut dire ça de tellement de thèmes...
Il y a le gruppetto et le saut de sixte qui évoquent immanquablement le thème de Brünnhilde dans le Crépuscule, et même toute la suite est admirablement dessinée, idem pour l'harmonie qui n'est pas du tout anodine.
Pour moi, si, c'est à tomber par terre, plus que la Romance à l'Etoile.
Et c'est surtout pour ça que j'écoute assez souvent cette ouverture. (parce qu'en fait, même la suite avec la cavalerie, j'aime bien   )

Xavier a écrit:

Il y a le gruppetto et le saut de sixte qui évoquent immanquablement le thème de Brünnhilde dans le Crépuscule,

C'est vrai, c'est encore assez médiocre, mais déjà inchantable.

Citation :

Et c'est surtout pour ça que j'écoute assez souvent cette ouverture. (parce qu'en fait, même la suite avec la cavalerie, j'aime bien   )

Eh bien.

Sincèrement, entre écouter Rienzi en entier ou un opéra de deux heures de Glass, j'hésiterais.

Donc en fait tu n'as jamais écouté Rienzi en entier? (quand je dis en entier je ne veux pas forcément dire la version sans coupures de 4h...)

Parce que, ce n'est pas génial, mais je ne vois pas de raisons de s'acharner autant dessus comme si c'était si horrible.

Donc, après mon quart d'heure de Rienzi :

=> Wagner – Das Liebesverbot, final du I – Weigle
=> LULLY – Acis, la chaconne et la passacaille – Minkowski
=> Wirén – Quatuor n°2 – Lysell SQ

Xavier a écrit:

Donc en fait tu n'as jamais écouté Rienzi en entier? (quand je dis en entier je ne veux pas forcément dire la version sans coupures de 4h...)

Par tranches, j'y arrive, bien sûr, et l'impératif n'est pas le même que pour Glass. Mais comme ce sont des tranches d'un quart d'heure, ça prend plusieurs années à chaque fois. C'est comme les Chemins de Compostelle, avec la vie moderne on est obligé de les faire par portion.

Citation :

Parce que, ce n'est pas génial, mais je ne vois pas de raisons de s'acharner autant dessus comme si c'était si horrible.

Ce n'est pas horrible, c'est creux. Comme du mauvais Donizetti, exactement pareil : on commence vite à se poser des questions métaphysiques (pourquoi je fais ça, pourquoi j'existe, à quoi sert la vie…), ce qui n'est jamais très bon signe quand on est en principe occupé.

Debussy : Sonate pour violoncelle et piano / Françaix, Gendron
           

Lindberg: Concerto pour violon/Kuusisto

    +

C'est vraiment pas mal Lindberg, mais c'est toujours un peu pareil...

Lindberg: Jubilees/Lindberg

    

Chopin : Quatre Ballades, opus 23, 38, 47 et 52 ; Polonaise fantaisie n°7 en la bémol majeur, opus 61 ; Barcarolle en fa dièse majeur, opus 60 -- Sviatoslav Teofilovitch Richter.

Le mouvement harmonique de la Polonaise me tue à chaque fois... Là, drapé dans une telle sonorité (pleine, déliée), c'est à se damner ; on a l'impression que le piano songe. Et quelle fluidité !

Holst: Les Planètes/Svetlanov

     

Poulenc : Nocturnes / Tharaud
        

Tournemire: Office n° 38 : 12ème dimanche après la Pentecôte
Delvallée

Aaaah, qu'est-ce que ça fait du bien !
Tellement nourissant !   

Xavier a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Oui, il y a un thème effectivement. Mais enfin, c'est du niveau de la Romance à l'Étoile, ce n'est pas non plus le truc à tomber par terre. La grande cavatine d'Isabella est autrement marquante dans Liebesverbot. Oui, ça bouge moins harmoniquement, mais j'ai moins l'impression d'une mélodie vaguement conjointe écrite par défaut pour suivre l'harmonie.

Non non, sinon on peut dire ça de tellement de thèmes...
Il y a le gruppetto et le saut de sixte qui évoquent immanquablement le thème de Brünnhilde dans le Crépuscule, et même toute la suite est admirablement dessinée, idem pour l'harmonie qui n'est pas du tout anodine.
Pour moi, si, c'est à tomber par terre, plus que la Romance à l'Etoile.
Et c'est surtout pour ça que j'écoute assez souvent cette ouverture. (parce qu'en fait, même la suite avec la cavalerie, j'aime bien   )

Avec vos prises de bec vous m'avez donné envie de découvrir cette ouverture de Rienzi.   

Ben c'est pas mal du tout.J'ai tout de suite été frappé et séduit par ce fameux thème qui effectivement rappelle un peu celui de Brunnhilde (pour la petite histoire c'est un de mes motifs favoris de tout Wagner et le moment où en l'entend joué par tout l'orchestre juste avant le voyage de Siegfried sur le Rhin est pour moi la définition même de l'épique   ), on entend même des vrombrissements qui anticipent le Vaisseau Fantôme pendant la cavalcade.C'est vraiment bien fait avec déjà un métier très sûr et un art consommé de la narrativité orchestrale (marque de fabrique wagnerienne s'il en est). Très chouette!   

...Il serait tant que je m'écoute l'ouverture de Faust   

Emeryck a écrit:

Debussy : Sonate pour violoncelle et piano / Françaix, Gendron
           

Oui, magnifique version, Gendron a une sonorité très pleine et modèle parfaitement les contours de l'œuvre. C'est rare, dans cette sonate, d'atteindre un tel degré de naturel    !

arnaud bellemontagne a écrit:

Il serait tant que je m'écoute l'ouverture de Faust   

Oui mais là y a vraiment rien à sauver!   

Mais tu l'as dit toi même tu es allergique à la musique française.  

Wagner c'est pas français.   
(il n'y a pas qu'un Faust dans l'histoire de la musique, tu dois le savoir, en plus si tu penses à Gounod, l'ouverture est ce qu'il y a de mieux, c'est assez wagnérien d'ailleurs!)